Après avoir sargé un peu avec mon wingman (qui racontera s’il le désire notre SPU foireux), je suis pris soudain d’envie de vous conter cette petite histoire amusante (enfin pour moi).
Il était une fois, il y a quelques temps de cela, ma FF et moi, qui avions décidé de passer une petite soirée à deux ; Et vous savez ô combien ce genre de soirée promette d’être intéressante pour mon bien être personnel (et le sien évidemment). A notre dernière rencontre, j’avais sorti une très bonne bouteille de rosée, mis la lumière tamisée, l’encens et la musique. Cette fois, les mêmes acteurs étaient présents sauf que la bouteille devait être amenée par elle.
Et voilà que la veille de ce superbe moment, alors que j’envoyai un texto demandant confirmation, une réponse vint troubler la douce sérénité de cette mélodie :
Désolé mais je n’ai plus trop envie pour demain. Tu ne m’en veux pas ? On reste ami ?
Il y a quelques mois de cela, ce genre de texto m’aurait au plus abasourdi, au pire, m’aurait mis dans un état de supplication intense, à la limite du supportable, entre la carpette et le léchage de botte. Mais le monde change, et moi aussi. Très rapidement, c’est à dire en quelques secondes, mon plan fut mis au point.
I – Opération « je suis un mec et je n’aime pas les lapins » :
A peine le texto reçu, je décrochai mon téléphone et composai son numéro. Elle décrocha très vite dès la première sonnerie. Preuve un : elle s’attendait à ce que j’appelle
Le but de l’opération : montrez que je n’appréciais pas du tout ce qu’elle venait de faire et savoir le pourquoi de cette annulation.
Ecueil à éviter : paraître needy et suppliant.
II – QG phase 2 : Jouer l’absence :Je vous épargnerai la discussion exacte, mais insisterez sur quelques points :
- Je lui ais bien fait comprendre que je trouvai cette annulation « cavalière ».
- Je ne voulais pas de nouveau rendez-vous.
- Je comprenais son envie de vouloir « papillonner » ailleurs.
- Je lui ai fait comprendre qu’elle ne trouverait pas mieux ailleurs.
- J’acceptai qu’on ne rompe pas les relations « diplomatiques ».
Je savais où elle allait aller le soir même : à mon QG. Le jeu était simple, c’était chez moi, un endroit où je me sens bien. Et effectivement, cela n’a pas loupé. Elle était là. Après un bonjour rapide, je m’éjectai dans les secondes qui suivent et allaient rejoindre un groupe de deux jeunes filles que je gamais devant ses yeux. De ce groupe, je pus repartir à la fin de la soirée avec un numclose et un flake de la seule fille qui m’intéressait. Peut-être je raconterai cette partie là plus en détail un jour car, même s’il n’est pas très technique, il est un très bon souvenir « comique » de situation, un petit air de vaudeville léger et croustillant.
Toujours est-il que mon ex-FF s’est retrouvé abordé par un AFC de ma connaissance, au regard très sympathique et pour qui j’ai beaucoup d’estime. Mon groupe étant sur l’alcôve de fauteuils à coté du sien, je savais qu’elle voyait tout ce que je faisais, et les quelques regards que je pus saisir dans ma direction montrait bien qu’elle regardait attentivement l’évolution de la situation. Du reste, il est souvent dis « si tu veux donner l’impression de t’amuser, amuses toi vraiment ».
Et c’est vrai que nous avons bien ri dans mon petit groupe : beaucoup d’animation, de détente, de séduction.. Bref un moment agréable. Il n’en était pas de même pour elle. En effet, si au départ elle était relativement intéressée par ma connaissance AFC, qui a quand même un physique avantageux, la discussion s’était vite essoufflée. Et sa soirée était.. des plus calme. Bref, le seul moment où nous nous sommes recroisés, c’est lors de la fermeture du QG où nous nous sommes dit au revoir.
Bref, une démonstration de DHV qui pourrait être résumé-en : avec moi, on s’amuse vraiment
III – Phase finale : rejouer la séduction mais en plus rapide
Le lendemain soir, nous nous sommes retrouvés au même endroit. Même bonjour aussi glacial de ma part avec éjection rapide, puis démonstration de mon social proof.. Bref rien de plus banal.
En passant, la petite phrase assassine du soir :
Je l’ai laissé une partie de la soirée tranquille. Il fallait bien faire monter la pression. Puis, il y avait la représentante d’une certaine société spécialisée dans une boisson alcoolisé très connue du sud qui était là, et je tenais absolument à établir le premier contact. Finalement, une fois cette personne partie, je me suis décidé à aller la voir.
M : Alors hier cette soirée s’est bien passé ?
E : Oui, très bien.
M : Tant mieux. La mienne aussi (petit sourire assassin)
E : (sourire crispé)
Nous nous sommes quitté ce soir là sans rien faire vu que c’est elle qui conduisait. En partant, je lui ai ditM : Tu me fais pas la tête au moins ? (reframing : c’est elle qui avait peur que je lui fasse la tête)
E : Non du tout.
M : Alors ce papillonnage ça marche ?
E : Non pas trop. Il n’y a eu personne d’intéressant.
M : Ha ces hommes d’aujourd’hui… Qu’il est difficile de trouver quelqu’un de sympathique, d’intéressant et de séduisant.. N’est-ce pas ?
E : Oui..
M : Heureusement que je suis là pour remonter le niveau (sourire moqueur).
E : Tu me séduis pas trop là en ce moment.
(shit test + demande dissimulée vu le ton employé)
Kino dans le dos du cou et petit souffle chaud dans son oreille. Je la sens frissonner.
M : Et là je te séduis toujours pas ?
E : Ca commence …
Je continu le kino.
E : On ne peut pas s’embrasser là.. Il y a ma copine ce soir.. Je voudrais pas la laisser seule.
(La copine était à coté. Allez.. shit test numéro deux).
M : Bah elle est adulte. Elle sait ce que nous sommes en train de faire. Où alors elle est aveugle.
Lèvres qui s’effleurent, nez contre nez, .. Kissclose de sa part.
IV – Phone game érotique :M : tu m’appelles
E : quand ?
M : Ce soir
E : ce soir ?!
M : Oui.. allez je file
Une des choses que j’adore le plus, c’est de faire prendre son pied à une fille au téléphone. Certains me diront qu’elles peuvent simuler. C’est vrai ! Mais elles peuvent le faire aussi quand elles vous ont en face.
Outre la satisfaction de pouvoir que cela me procure, c’est aussi un très bon entraînement au patterning, surtout si vous avez tout de suite compris dans quel domaine sensoriel il fallait taper.
Lorsque mon téléphone a sonné vers trois heures du matin, j’avais déjà cette idée en tête. L’objectif étant de lui faire prendre son pied afin de créer une sorte d’ancrage pour éviter un nouveau désistement sur une prochaine demande de soirée à deux. Une femme aime autant, si ce n’est plus, le plaisir charnel. Et j’ai toujours eu comme principe depuis FTS qu’elles y avaient droit autant que nous.
Je passerai le détail du phone-game, si tenter qu’on puisse appeler cela comme çà. Première fois de sa vie qu’on lui faisait çà, et il semblerait qu’elle ait adoré. Le truc étant que je ne prends absolument pas mon pied dans ce genre de jeu. Je me concentre sur mes mots et la force des ressentis.
Toujours est-il qu’elle est partie très satisfaite, il me semble, de ce petit entretien.
V – Conclusion :
Il est clair qu’être collant n’est pas très bon. Autant laisser une femme faire les efforts, même si vous êtes dans une relation charnelle. J’ai eu droit cette semaine à trois coups de fil et deux sms. Je n’ai toujours pas posé de demande de rendez-vous. Et ce petit sms qui date d’hier:
Engagement de sa part sur une date.. Espérons que cette fois-ci il n’y ait pas de désistement. Mais je compte sur la force de la résilience pour m’éviter cela.Salut. J’ai déjà acheté la bouteille de rosé. On peut se voir la semaine prochaine ? bisous.
Bref, je dirai que j’ai appris une chose :
quelque soit le type de relation, ONS, FF ou LTR, penser qu’un game vous donne des acquis « définitifs » est une erreur. Il faut sans cesse le renouveler, susciter l’intérêt.