Posté : 22.07.08
Le défaut de Bob c'est de manquer d'audace. Il pratique en fait une stratégie de l'évitement. Se prendre un râteau lui fait peur, alors il se convainc qu'il peut avoir une copine sans prendre de risques. S'il est gentil, la fille convoitée viendra à lui sans qu'il ait besoin d'être entreprenant, pense-t-il.
Lorsque Bob a enfin une copine (si si ça arrive), son problème est maintenant de la garder à tout prix. Là encore, il ne veut pas prendre de risque, il a peur de perdre ce qu'il a durement obtenu. Il pense sauvegarder son couple en évitant le conflit, quitte à se laisser marcher sur les pieds.
De plus, Bob est de mauvaise foi. Malgré ce qu'il dit, il n'aime pas vraiment la fille avec qui il sort. Il cherche une reconnaissance sociale, et à satisfaire son égo. On devient Bob au collège, lorsque les ados surveillent leur "réputation", lorsque les moqueries sont le plus virulentes. On devient facilement la risée de sa classe, et Bob a peur de cela, alors il n'ose pas risquer de se prendre un râteau (et que ça se sache). En plus, ne lui faut pas sortir avec n'importe qui, mais avec une fille à "haute réputation".
Cette "pression sociale" s'estompe à l'entrée au lycée (quoi que pas totalement). Cependant, Bob continue d'adopter les modes de pensée et comportements qu'il a appris au collège. Il cherche toujours la reconnaissance sociale (faire partie de "ceux qui ont une copine, et qui font l'amour") et a peur de montrer ses échecs, ou son inexpérience (au besoin il ment).
Certains perpétuent ce comportement jusqu'à un âge avancé. En fait, Bob cesse d'être Bob le jour où il sait faire face aux moqueries, où il n'a plus peur du jugement des autres, et le jour où il devient audacieux, où il ose prendre des risques (même celui de perdre l'être aimé).
Il est donc possible d'aimer une femme, d'espérer quelque chose d'une relation, sans être une serpillère. Au contraire, c'est vraiment être un homme que de savoir dire non à celle dont on est amoureux, que de savoir stopper une relation à laquelle on tenait très fort. Ca remue les tripes, mais ça illustre la force de caractère d'un homme.
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Lorsque Bob a enfin une copine (si si ça arrive), son problème est maintenant de la garder à tout prix. Là encore, il ne veut pas prendre de risque, il a peur de perdre ce qu'il a durement obtenu. Il pense sauvegarder son couple en évitant le conflit, quitte à se laisser marcher sur les pieds.
De plus, Bob est de mauvaise foi. Malgré ce qu'il dit, il n'aime pas vraiment la fille avec qui il sort. Il cherche une reconnaissance sociale, et à satisfaire son égo. On devient Bob au collège, lorsque les ados surveillent leur "réputation", lorsque les moqueries sont le plus virulentes. On devient facilement la risée de sa classe, et Bob a peur de cela, alors il n'ose pas risquer de se prendre un râteau (et que ça se sache). En plus, ne lui faut pas sortir avec n'importe qui, mais avec une fille à "haute réputation".
Cette "pression sociale" s'estompe à l'entrée au lycée (quoi que pas totalement). Cependant, Bob continue d'adopter les modes de pensée et comportements qu'il a appris au collège. Il cherche toujours la reconnaissance sociale (faire partie de "ceux qui ont une copine, et qui font l'amour") et a peur de montrer ses échecs, ou son inexpérience (au besoin il ment).
Certains perpétuent ce comportement jusqu'à un âge avancé. En fait, Bob cesse d'être Bob le jour où il sait faire face aux moqueries, où il n'a plus peur du jugement des autres, et le jour où il devient audacieux, où il ose prendre des risques (même celui de perdre l'être aimé).
Il est donc possible d'aimer une femme, d'espérer quelque chose d'une relation, sans être une serpillère. Au contraire, c'est vraiment être un homme que de savoir dire non à celle dont on est amoureux, que de savoir stopper une relation à laquelle on tenait très fort. Ca remue les tripes, mais ça illustre la force de caractère d'un homme.
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