FTS

Pour intervenir dans le débat, je ne compte plus le nombre de filles qui m'ont dis avoir un copain, et qui m'ont filé leur numéro (souvent, par la suite le copain étrangement ne revient plus dans la conversation).

Tu peux plaire à une fille, l'interesser, et pourtant elle te sortira qu'elle a un copain. Souvent car elle n'a pas l'habitude de se faire aborder dans la rue, n'apas envie de donner son numéro trop facilement (le "je ne donne pas mon numéro dans la rue" en fin de compte reléve de la même idée).

Le copain est souvent vrai, il reléve parfois de l'excuse, et il arrive aussi qu'au fond la file n'attende qu'une chose: qu'on en fasse abstraction.

Pour faire un peu de 3615 my life, aujourd'hui j'ai gamé une fille, à la fin je demande son numéro: "j'ai un copain" réponse: "c'est pas grave il nous servira le déjeuner au lit" rire, puis "j'ai déja un amant" réponse: "il nous servira le jus d'orange". Elle a finis par se numcloser avec un grand sourire.

Contrairement à ce qui est dit, il faut beaucoup accoster avant d'avoir un ou deux numéros solides, donc il ne faut pas hésiter à persister quel que soit le niveau de résistance en face (sans devenir lourd). On est jamais à l'abris d'une bonne surprise.

Je fais jamais de street, tu dirais que c'est un point qui s'applique plus particulièrement sur ce field ? Ou c'est une règle générale quel que soit la situation ?

C'est une question assez complexe, dans le sens ou je ne réagis pas de la même façon en spu que sur d'autres fields. En Spu, j'utilise du direct, ce qui fait que la question du copain arrive assez rapidement. Sur les autres terrains (bar, boite, cercles sociaux) j'utilise l'indirect, et là j'aurais tendance à dire qu'aprés un game indirect correcte, ou l'on ne montre son interet que bien plus tard, si la question du copain arrive sur la table elle est beaucoup plus dur à passer, car les problématiques ne sont pas les même.

En soirée, vous restez beaucoup plus longtemps avec la cible, vous créez du rapport, donc la question du mec est beaucoup moins une "excuse automatique" mais révéle plus souvent un game mal mené (vous n'interessez pas la fille), ou tout simplement une femme fidéle. Dans ces cas là, j'insiste par principe, mais j'ai de bien moins bon résultats qu'en spu.

Cyberboy: tu t'es lancé dans le direct de rue, n'abandonne pas maintenant.

Par contre, fait de gros efforts de socialisation.
Rencontre du monde en soirée (pas forcement pour draguer, juste socialiser). Apprend à faire ta place dans un groupe. Apprend à parler de façon légère, à tenir les regards et les arguments. Apprend également à mettre les gens à l'aise ou au contraire à les faire mariner un peu dans leur jus.
Ca + le street = gros boost en perspective.

Et pour compléter la tri-thérapie, prépare une stratégie quand tu drague une nana. Pas un plan détaillé mais plutôt sache où tu veux en venir dans l'interaction et pousse cette dernière aussi loin que possible. Tu apprendras à draguer mieux et plus vite.
Attention, ce que tu fera découleras directement de tes croyances, limitantes ou non. Ne pense donc pas qu'un fois une nana séduite tu as déroulé un bon game. Il faut pas mal de recul sur soi, et chercher à comprendre les réelles motivations de la femme en face de toi. La séduction se joue à deux.

Bonne continuation.

Cellar Door a écrit :
Tu peux toujours faire changer d'avis à une target.
Le problème, c'est que c'est dur et que ca prend du temps.

C'est faux. Ou plutôt, ce n'est pas tout le temps vrai donc l'affirmer comme ça, désolé mais c'est faux (je te ressors pas le truc des contre-exemples vus et vécus mais il a toute sa place ici aussi). Y'a des situations où c'est pas du tout dur après un "j'ai un copain" et ça ne prend pas forcément du temps. Il n'y a pas d'absolu en matière de séduction punaise! Elles ne fonctionnent pas TOUTES de la même manière et vous ne réagissez pas TOUS de la même manière à ce qu'elles font/disent!


Arrête d'affirmer des choses sous prétexte que tu as une vision négative de cette réaction ("j'ai un copain").

Quand une fille te dit "j'ai un copain" (en imaginant que se soit un flake, ou pas), elle a fait un choix : celui de se dire à elle même ce mec c'est mort.

Faux encore: elle ne fait pas FORCEMENT un choix, elle peut agir de façon automatique parce qu'elle a un chouia de BS et que tu es un inconnu. C'est pas tout le temps comme ça mais la situation que tu décris n'est pas tout le temps vraie également, d'où l'intérêt de nuancer et d'arrêter d'affirmer "c'est comme-ci à cause de ça donc ça sert à rien de faire ça".

Pour lui faire changer d'avis, il va falloir qu'elle se dise encore une fois à elle même "en fait j'avais tord, ce mec est cool et j'ai envie de le revoir".

Ce sera valable dans le cas où il s'agit d'autre chose qu'une réponse automatique et encore... Quand une personne se fait aborder, et de façon plus général quand elle discute avec quelqu'un d'autre, tu crois qu'elle réfléchit beaucoup au sentiment que lui inspire la personne? C'est rare. EN général, tu ressens les choses et quand tu es dans le ressenti, dans le cadre d'une conversation, ton avis peut changer TRES rapidement (passer du connard au mec qui reçoit des IOIs, oui c'est possible).

Arrête d'interpréter les évènements à la lumière de ta vision des choses: si tu veux être réaliste, ta vision des choses doit se construire à partir de constats sur ce qu'est la réalité, pas l'inverse...

Les tests psychologiques montrent que le changement personnel d'opinion d'un être humain est le truc le plus difficile à faire. Quand t'a fait un choix personnel, tu veux pas revenir dessus et tu l'assumes même si t'as tord.

Dans certaines conditions et en précisant ce que tu appelles un choix: dans le cadre d'une réponse automatique, je doute que ça s'applique. Et quand bien même ça ne constitue pas une règle absolue non plus (cf ce que je dis plus haut sur le fait de changer d'avis dans le cadre d'une conversation).

Tout ça pour dire que oui c'est possible, mais alors quel galère !

On est passé de "c'est pas possible" à "c'est possible mais difficile".

Mon vieux, tu as des croyances limitantes: tant que tu croiras que c'est difficile, ça le sera. Ca n'est pas le cas de tout (allonger Myke Tyson d'une seule droite, tu pourras réciter tous les mantras que tu veux, je dis que ça va être chaud...) mais là, oui. C'est carrément jouable.

Autant enchainer rapidement et entrainer son innergame et opener pour booster la première impression que tu donnes aux nanas.

Chacun choisit sa voie... La tienne n'est pas meilleure qu'une autre, perso j'aurais tendance à essayer de sortir de ma zone de confort (et honnêtement j'ai encore du boulot!).

Au final ce débat ça revient à la question du "quand est ce que je décide de next ?"

C'est ton interprétation et ça démontre une vision éminemment négative de comment ça va se passer avec la fille que tu open: tu l'as pas encore open et tu pars déjà perdant.

Sois un peu positif et fais-moi le plaisir de jeter toutes ces croyances limitantes et/ou négatives à la poubelle...


(désolé pour la parenthèse, Cyberboy, mais cette mise au point me semblait importante: tu peux reprendre une activité normale)

Merci pour tes conseils Skurdge, je m'y met dès aujourd'hui ;)
la discussion a dévié mais c'est un débat intéressant !

Salut,

Merci pour vos messages !

Cyberboy si je pouvais te donner un conseil, tout d'abord se serait d'éviter de te focaliser sur le street mais de varier avec des NPU histoire de te retrouver sur un field un peu moins difficile et te permettant de bien entrainer tes openers et fluffs.

J'avoue que je me sens plus à l'aise en street. Je suis allé une fois en boîte mais avec la musique à fond, la salle bondée, etc...je ne voyais pas trop comment gamer une fille dans ces conditions.
Sans doute qu'une soirée dans un bar pourrait être le mieux. Mais le problème est que j'habite dans le fin fond du 93, dans une zone dont on n'a pas trop envie d'y trainer à 2h-3h du mat' ^^'

Ensuite au niveau de ton DG, direct ne veut pas dire expéditif. Quand on te lit on a l'impression que tu veux te débarrasser de la discussion et fuir le plus vite possible.
1. essaye de mettre un peu d'originalité voir de fun dans ton opener ("salut, j'ai vu ton sac rouge de loin et je me suis dit qu'il fallait absolument que je connaisse sa propriétaire.")
2. si tu #close en moins de 5 min, met un impératif de temps avant pour que ça passe naturellement (" c'est très plaisant de parler avec toi, mais je dois aller à un rendez-vous important je suis déjà en retard. Je te propose de prendre ton numéro pour qu'on continue cette conversation autour d'un verre").

1. Non, je n'essaie pas de me débarasser de la discussion. Après mon DG, j'enchaine généralement en demandant si la personne a un peu de temps devant elle (probablement une mauvaise chose à faire car elle pensera peut être que je vais la retenir pendant longtemps...?).
Je prends note de ton opener, il est pas mal !

2. Sur les deux "numcloses" que j'ai eu, c'est à chaque fois la fille qui a mis un impératif de temps dés le début. Donc je ne voyais pas comment continuer de la gamer sans pour autant passer pour un lourd.

Par contre, fait de gros efforts de socialisation.

A côté de la sarge, j'ai l'occasion de socialiser à la fac, aux cours de salsa, mais aussi sur Facebook (reprise de contacts avec d'anciennes connaissances, personnes avec qui on a des amis en commun, etc..).

Et pour compléter la tri-thérapie, prépare une stratégie quand tu drague une nana. Pas un plan détaillé mais plutôt sache où tu veux en venir dans l'interaction et pousse cette dernière aussi loin que possible. Tu apprendras à draguer mieux et plus vite.

Effectivement, c'est une bonne idée. J'avais déjà entendu parler du "game plan". Il faudrait que je planche là dessus.

(désolé pour la parenthèse, Cyberboy, mais cette mise au point me semblait importante: tu peux reprendre une activité normale)

Ne t'excuse pas, ce débat est très intéressant !!


En tout cas, je vais essayer d'aller plus loin dans l'intéraction et voir ce que ça va donner.

Sinon, j'ai encore du mal à me lancer dans le DG tout seul. Il faut souvent quelqu'un derrière moi pour me pousser à y aller. Soit la peur d'aborder qui revient au galop, soit un peu de flemme...soit les deux ! Malgré tout, j'ai quand même réussi à aborder en direct deux filles dans le RER.