FTS

Oui, de toute manière, à la fin tu perds ce que tu as construit (au mieux tu le lègue), tu perds ceux que tu aimes... et tu meurs...

Ba c'est la règle du jeu, pourquoi, pour qui? On s'en fou, c'est comme ça, alors autant faire avec, arrêter de se prendre la tête et profiter du temps que l'on a, vivre selon ses envies, ses convictions... Se prendre la tête ne t'amènera à rien.

Voila, et quand tu commences à partir en vrille, tu te répètes dans la tête ou à voix haute un truc jusqu'à ce que tu pense plus à la mort. (exemple de truc : blabla, coca-cola, poumtac)
Le but est de te focaliser sur un truc qui va pas te pourrir la vie.

Tu peux lire ça aussi http://livre.fnac.com/a1528185/Giulio-C ... -vie?PID=1

Dr_Driller a écrit :

c'est d'être convaincu d'agir pour quelque chose de supérieur à sa petite existence, d'être convaincu d'appartenir à quelque chose de beaucoup plus grand que son existence.

je comprends pas.. tu veux qu'il croit en dieu ou un truc du style ?

Non non pas forcément. Juste se dire qu'après tout on est un seul être humain au milieu de 6 milliards, et que notre existence individuelle dure 80 ans, sur les quelques millions d'années de l'histoire de l'humanité.


Alors ce qui compte, ce n'est pas tant la durée de notre vie individuelle, mais ce qu'il restera derrière nous. N'importe quel être humain, si modeste soit sa contribution, fait avancer l'histoire, l'économie, donc il y a toujours d'une certaine façon une partie de toi qui subsiste après ta mort.


Enfin en tous cas, c'est le sens que je donne au monde et à mon existence, ce qui m'évite de m'angoisser de ma finitude.


Et puis après tout, après la mort :
- Soit il n'y a rien : on ne se rend compte de rien
- Soit il y a une vie après la mort

Donc rien d'effrayant


Et s'angoisser en permanence diminue l'espérance de vie.

je penses que vivre en souhaitant laisser une trace est peine perdu et une certaine façon de refuser la mort, le rien, le néant.

même les gens "connus", mozart, picasso..ect.. on en parle, on fabrique un souvenir communs, on écoute\regarde leurs œuvres, mais ils sont mort comme les autres, et leur personne réel finalement il y a autant de monde qui la connait que pour une personne standard.

tu continue à vivre dans le souvenir des gens qui t'ont connu vivant, une fois que ceux ci sont mort à leurs tour il peux rester ton œuvre, mais de toi il ne reste plus rien.

croire que l'on fait avancer l'histoire, mouais.. quelle histoire ? celle de l'humanité ? éphémère comme nous tous.

=)> ce n'est que mon avis et si il y a bien un point ou je laisses chacun se faire le sien c sur ce sujet, on a tous un moyen différent de vivre avec la mort, le seul qui est bon c celui qui ne t'empêche pas de vivre.

Dr_Driller a écrit :je penses que vivre en souhaitant laisser une trace est peine perdu et une certaine façon de refuser la mort, le rien, le néant.

Peut être, mais ça a permis de réaliser de grandes choses (et même de plus petites), qui ont changé le cours de l'Histoire et qui ont fait, par un enchainement successif de faits et d'action d'Hommes, que nous vivons aujourd'hui avec le niveau de vie qu'on a.


Je pense qu'un général De Gaulle par exemple, devait être foncièrement convaincu que le but de la vie était autre que "profiter de la vie à fond" pour lancer l'appel du 18 juin. De même pour tous les individus anonymes qui ont reconstruit la France et ont permis une économie florissante après la guerre.



Je fais là référence à un évènement récent par rapport à toute l'histoire de l'occident. Nombre des fondements de notre civilisation nous viennent de la Grèce et de la Rome antique et ont encore cours, et ce après plusieurs millénaires !


Des nomades qui se baladaient dans les déserts du Proche Orient environ 5000 ans avant Jésus Christ seront à l'origine de tout un système de valeurs morales qui prévaudront quelques millénaires jusqu'à nos jours...

houla, déprimant ce poste...

Oui je sais désolé, c'est vraiment sortis comme ça

Pour le texte de ciaran, il est vraiment bien...

Ensuite pour dieu ... euhhhh ... y a peut-être des croyants ici, tant mieux pour eux, mais c'est pas mon trip

Pour Lemilis: oui, plusieurs personne m'avaient déjà dit ça et c'est vrai... Mais voilà, d'une fois que t'y penses et que tu flippe c'est un cercle vicieux c'est clair... Mais j'vais tenter de plus y penser =P

même les gens "connus", mozart, picasso..ect.. on en parle, on fabrique un souvenir communs, on écoute\regarde leurs œuvres, mais ils sont mort comme les autres

+1000 !
Avant, quand j'étais jeune ... enfin ... encore + jeune que maintenant j'voulais faire des grandes choses pour qu'on se rappelle de moi après ma mort... Mais aujourd'hui je pense comme toi plutôt

Si tu continues à penser comme ça tu finira gothique.

Pour ça faut pas vous inquiétez, y a peu de chances. Malgré cette peur, je vis tout à fond et tout avec le sourire (on me dit toujours que je suis "tout le temps motivé" ) et c'est peut-être cette peur qui me pousse à vivre à fond, mais quand je suis seul et qu'elle vient me "hanter" ... ça fait mal

Bref, merci à tous pour les réponses, j'vais essayer le livre parce qu'en plus ça touche à toute la vie en générale, pas qu'à la peur de la mort

Sérum

(contre la mort y a pas d'sérum obligé de la sortir celle-là)

Humm... on dit que notre attitude face à la mort reflète notre attitude face à la vie...

De toutes façons, soit nous ne sommes qu'un tas de cellules plus ou moins organisé, et en mourant tout s'arrête : alors nous n'aurons jamais conscience de mourir. Soit il y a autre chose, et ça ne s'arrête pas.

La peur de la mort est donc intrinsèquement illogique. Comme toute angoisse, il peut être intéressant de chercher la peur concrète qui se cache derrière l'idée abstraite de la mort. Bien souvent, c'est en effet la peur de s'engager dans la vie, comme si une vie immortelle nous laissait un potentiel infini. Le fait que ce ne soit pas infini justement nous oblige à décider qui on veut être, et ce qu'on veut vivre. L'angoisse de la mort dissimule souvent la peur de faire des choix.

Enfin, tu as 17 ans, moi 36. Et je commence à penser qu'il doit être prodigieusement délicieux de s'abandonner dans les bras de la mort, cette foutue salope qui nous aura tous ! Elle baise le lâche et le héros, le beau et le laid, le pauvre et le riche...

Mais elle se refuse à ceux qui en deviennent needy, qui l'appellent de leurs voeux, usés de souffrance, et elle sait aussi se faire désirer avant de donner sa libération ; H2G, quelle salope !!

Quelle femme est-elle à tes yeux ? Une pute, une HB, une mère, une sainte, une salope, une walkyrie ? La mort n'est qu'une femme comme les autres après tout...

Therefore... just be the price !

Vis de façon à la défier : qu'elle aie beaucoup, beaucoup de mal à éteindre ta petite flamme. Et tu la baiseras jusqu'à ce qu'elle te baise à son tour, humm ! Putain que c'est bon tout ça !!!

Perso, ce n'est pas la mort en elle-même qui me fait peur, c'est plus le fait de se dire "je ne laisserai pas grand chose, dans 100 ans, je serai peut-être juste un nom sur un arbre généalogique, et encore... mes valeurs seront diluées dans le temps...".
Et je me dis : "autant vivre intensément, car chaque seconde est unique." ça donne une échelle bien différente à tout ce que l'on fait, et on arrive à "s'émerveiller" de plein de choses.


Un truc très simple : imagine-toi que tu es immortel. Et vois aussi les inconvénients d'être immortel.

Sans rentrer dans de la philosophie, tu peux voir ça dans des films divers et variés, même pas forcément hauts de gamme :
-Highlander : il a aimé, et sera toujours confronté à la mort de celle qui l'aime, donc il se l'interdit. Imagine-toi ainsi.
-Une citation dans Troie : "les Dieux nous envient, car ils savent que pour eux, aucun instant n'est unique." Imagine-toi te dire que rien ne sera unique, car ton immortalité te fera vivre plusieurs fois les mêmes situations... et imagine l'ennui de les vivre un grand nombre de fois... ne plus être surpris de rien.

Ou dans des bouquins :
-L'Empereur-Dieu de Dune, qui est quasi-immortel et qui voit l'avenir en prime, a juste réussi à tenir la galaxie dans son Sentier d'Or (une paix) durant 5000 ans, mais dans l'immobilisme... et il s'ennuie à mourir. Il finit même par se laisser tuer, car il s'ennuie. Les choses doivent être en mouvement, le dormeur doit se réveiller. Lui-même s'en rend compte, et voit qu'il n'empêchera pas le mouvement.
-plus enfantin mais intéressant : Le conte des trois frères (de JK Rowling) : le seul qui n'a pas voulu tromper la mort au final, la rencontre de manière apaisée.
-etc... y a de quoi faire sur le sujet.


Autre citation... de je ne sais plus qui, si quelqu'un a la référence exacte : cela ne sert à rien de craindre la mort, avant, on ne peut pas la connaître, et une fois qu'on la connait, on n'est plus là pour raisonner dessus.

Kipecoul a écrit :-Highlander : il a aimé, et sera toujours confronté à la mort de celle qui l'aime, donc il se l'interdit.

Il est bien con, ce n'est pas parce que tu fini par perdre ceux que tu aime qu'il faut s'interdire de les aimer... Immortel au milieu des mortels, à mon avis, il y a un sacrer paquets de truc à faire avant d'avoir fait le tour des choses et de retomber sur des situations identiques... similaires, oui, identiques, j'y crois moyen.

Llyandre a écrit :Il est bien con, ce n'est pas parce que tu fini par perdre ceux que tu aime qu'il faut s'interdire de les aimer... Immortel au milieu des mortels, à mon avis, il y a un sacrer paquets de truc à faire avant d'avoir fait le tour des choses et de retomber sur des situations identiques... similaires, oui, identiques, j'y crois moyen.

Il ne s'interdit pas de les aimer, il s'interdit d'aimer. J'ai jamais dit qu'il avait raison, ceci dit.

Suppose que ta vie soit infinie... certes, tu t'éclaterais pendant un moment, mais je doute que tu ne t'en lasses pas à un moment donné. Quand je vois que même des mortels finissent par se lasser, j'ose pas imaginer pour des immortels. ^^

Franchement, immortel avec des capacités intellectuelles, de récupérations, et de santé... tel qu'un homme de la tranche 20-35 ans on va dire, il y a beaucoup à faire, et avant de me lasser il me faudrait de nombreuses années.

Des gens à connaitre (et ça tombe bien, si ils sont pas immortel, y'en a toujours de nouveaux)
Des choses à apprendre
Des choses à découvrir
Des aventures à tenter
Des truc à expérimenter

Merde, il y a l'univers à explorer et faut une sacré longue vie pour y arriver

Enfin, de la pluie, j'en ai vue des milliers de fois (J'suis en Normandie), pourtant ce midi, cela me faisait encore sourire...