[D] Avantages et désavantages à vivre en couple

China a écrit :Hé ben vous êtes rassurants les mecs Et dire que j'emménage dans 10 jours avec mon mec... lol

Eh ! racontes nous ce qui t'a décidé à emménager avec lui, ton avis nous intéresse.

Eh ! racontes nous ce qui t'a décidé à emménager avec lui, ton avis nous intéresse.

Ben tout simplement parce qu'il a du partir poursuivre ses études à 700 km et qu'après presque 6 ans de relation, on n'avait pas envie de vivre loin l'un de l'autre et de se voir qu'une fois par mois

donc je l'ai suivi...

c'est chouette ! il y a eu un choix à faire et vous avez surmonté la difficulté ;
votre relation se trouve donc renforcée,
même si un déménagement peut être traumatisant au début..
faut s'accrocher, bravo

CumShotWagnerLove a écrit :Le fait d'être en couple limite, me bouffe une part importante de ma reflexion, mon indépendance et ma liberté d'action...

J'ai une petite réflexion perso, plus ou moins dans le sujet :

La peur de l'intimité.

Intimité implique proximité, donc confiance, respect, sécurité, partage, empathie, compassion.

Pour éviter l'intimité, on a des relations courtes. On met une distance pour se protéger, temporelle et spatiale, en clair: on ne passe pas une nuit entière, on ne vit pas avec, on ne se voit pas trop souvent, on limite la (les) communication. 0n met un frein à ses sentiments.
Toute cette stratégie évitante pour ne pas etre envahi, agressé, trahi.
On ne peut se lacher de peur d'etre bouffé par l'autre.

C'est surtout un problème d'espace pour moi ; il me faut un coin que l'autre respecte comme inviolable, où je puisse me retrouver, me ressourcer de temps en temps ; (comme le chien a sa niche, lol) ;
Je ressens parfois, comme une angoisse de mort, d'etre transparente, de ne pas maitriser la relation, de ne pas pouvoir faire entendre mes désirs, mes limites.
Je sais que c'est de ma faute, que je dois me faire respecter, apprendre à dire non, mais ça me désole d'avoir à me battre dans un domaine où on devrait etre à l'aise, dans l'échange et la complicité. Il faut se battre assez dans la vie courante..

Je n'ai pas que des expériences de couple traumatisantes, beaucoup de personnes sont correctes, respectueuses et empathiques.

On peut penser que quand on rencontre la bonne personne, on le sent et tout se passe enfin naturellement ?

On ne peut pas généraliser au fait d'être en couple certains trucs comme "baiser +" "avoir une vie sociale moins dense" etc...

C'est le problème de pas mal de personnes que d'associer couple = x choses... Pour les uns, couple égale privation de liberté, labradors, manque de sexe, manque de liberté... Pour d'autres, c'est "être socialement accepté, pouvoir aller au resto à 2, aller au cinéma, baiser quand on veut..."

Les deux cas de figure font fausse route. Les idées préconçues ne tiennent pas longtemps face à la réalité.
En gros, le positif et le négatif évoluent.
Tant que vous vous y épanouissez : projets, vie sociale à deux intéressante, votre copine vous apprend des choses, vous la regardez avec envie, vous continuez à vous développer sur le côté (ex de la vie artistique, projets perso) etc etc, c'est positif. Si vous commencez à la voir comme un poids, si les petites habitudes de la vie sur lesquelles vous vous marriez avant vous énervent au plus haut point, si vous ne vous sentez plus prêt à faire des concessions, si ça va toujours dans le même sens, si vous ne baisez plus etc... alors il faut faire le point et prendre la peine d'en parler ou de stopper. Ca demande du courage.

Peu de personnes prennent le temps de faire le point de temps à autre sur leur relation, de voir comment elle évolue tout simplement par paresse intellectuelle, par manque d'envie, par idéalisme, auto-suffisance ou romantisme culturello-cinématographico ancré. Quand tout est rose, c'est facile mais par contre, savoir repérer ce qui ne va pas à temps et savoir le rectifier, voire savoir anticiper c'est une force que peu de couples ont, déjà tout simplement pcq peu de personnes sont prêtes à entendre des remarques ou que peu de gens savent les formuler sans vexer..

My 2 cents

De nombreux couples restent ensembles car ils idealisent leur relation en essayant inconsciemment de la faire correspondre a la relation parfaite telle qu'on nous la propose dans l'imaginaire collectif, le cinema les medias. On a tous envie de croire qu'on vit quelque chose de special , de beau et d'unique, ca nous rassure et flatte notre ego... même si ce n'est pas le cas.

La pluspart des relations de couples tournent rapidement en des relations de codependance, et y a aussi le fait qu'on peut avoir des sentiments très forts et ne pas arriver à fonctionner ensemble ce qui donne lieu a des relations pénibles, compliquées, avec ruptures et reconciliations etc...

Mais en toute objectivité si on n'arrive pas à fonctionner ensemble ils faudrait se séparer même si on aime l'autre, car la relation va droit dans une impasse...

Comment se fait-il que tant de couples durent ce qu'ils durent...

alors qu'aucune pression extérieure ne les y oblige?
L'attrait pour la nouveauté, la découverte, l'aventure, est une donnée fondamentale de notre psychisme.

A la suite d'une rupture cependant, déçus par leur expérience de vie de couple, ils n'ont qu'un désir : recommencer, réessayer, avec quelqu'un de nouveau !
C'est un besoin vital.
On cherche la création d'un nouvel espace psychique sur lequel on va pouvoir déployer un nouveau poème d'amour et de haine.

Si le couple ainsi créé dure, c'est qu'on peut réaliser ses fantasmes inconscients.

On est faits l'un pour l'autre, on est "félins pour l'autre". (cf Clinique du couple)

Je te désire = je veux que tu assumes le role de tel personnage de mon scénario inconscient. .

-Soit les fantasmes de chacun sont complémentaires et le couple durera.
-Soit chaque fantasme prédomine à tour de role. .
-Soit l'un des 2 partenaires met entre parenthèses le sien et il est alors frustré, ne pouvant organiser sa propre jouissance ; il devient un "objet" fragile.
-Soit il refuse cette domination, et c'est :
*le conflit,
*la rupture,
*l'insatisfaction s'ils restent ensemble pour des raisons diverses, alimentaires par ex.

Je connais beaucoup de couples dans ce dernier cas. . qui, infidèles l'un à l'autre, recherchent leur satisfaction par d'autres moyens, grâce à d'autres personnes.

L'amour est narcissique, égocentrique, rarement réciproque et simultané.

Lacan 1960 : "il n'y a rien que moi-même que j'aime dans mon semblable."

Mais que ça ne vous rende pas pessimistes. . Une fois qu'on est conscient de notre recherche, qu'on a compris le fonctionnement insidieux de nos attirances, on est apte à reconnaitre la bonne personne, celle qui nous complète, nous apporte la jouissance suprême.

Amour (tendresse) + désir sexuel (fantasmes) = je suis, j'existe, je crée, je construis, je batis, je procrée.

Je m'estime heureuse d'avoir rencontré ce bonheur une fois dans ma vie, et qu'il en soit né un enfant de l'amour.

marie a écrit :
L'amour est narcissique, égocentrique, rarement réciproque et simultané.

Simpliste: ne caricaturons pas la nature sexuelle de l'être humain.

"il n'y a rien que moi-même que j'aime dans mon semblable."

FAUX

Beaucoup de choses contradictoires ont été dites dans les années 60.

Il faudrait d'abord définir ce qu'est l'amour, et son véritable rapport à la sexualité.

Question aussi insoluble que la quadrature du cercle...

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Kevin Jones a écrit : "il n'y a rien que moi-même que j'aime dans mon semblable."

FAUX

Beaucoup de choses contradictoires ont été dites dans les années 60.
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1) Lacan a changé plusieurs fois d'avis, mais cette citation est bien de lui, et c'est sa pensée définitive en 1960 ;

2) Bien sûr tout le monde n'est pas comme ça ;
Parce que leur Moi a été bien construit, qu'ils ont passé les différents caps délicats en étant bien entourés, il y a des gens qui n'ont pas trop de problèmes persos, et sont très attentifs à l'évolution de l'autre ;

3) Des débats, il y en aura toujours, rien n'est figé.

1) Lacan a changé plusieurs fois d'avis, mais cette citation est bien de lui, et c'est sa pensée définitive en 1960 ;

Certes.