Bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire pour aborder une fille la nuit, vécu hier soir donc tout frais. Je vous le fais avec ce qui m'est passé par la tête et c'est pas joli joli...
Je pose ma voiture au parking vers minuit, je descend, je la ferme (la voiture hein), j'allume ma clope et me dirige vers chez moi (environ 200m de là). En descendant de ma voiture, j'ai remarqué un mec qui avançait sur le parking mais je n'en ai pas fais de cas, après tout, lui aussi a le droit d'être là. quand je suis descendue, le mec en question a traversé la rue et s'est retrouvé derrière moi sur le même trottoir. Pas de panique sauf que, le temps que je ferme la voiture et que j'allume ma clope, il ne bougeait plus non plus.
J'ai beau être gentille et savoir me défendre, j'avoue que sur le coup, ça m'a fais une impression pas terrible. Quand je me suis mise à avancer, il a repris son pas aussi. Bon, rien de grave, il regardait surement un truc sur son téléphone ou autre, j'm'en fous.
Au passage piéton, je ralentis et traverse la première rue puis la deuxième, lui aussi. Soit, même si la ville n'est pas animée la nuit, il peut arriver qu'il aille dans la même direction.
Je tourne dans ma rue, merde, lui aussi. Là c'est glauque car ma rue n'est pas ce qu'on appelle un boulevard et une bonne partie des lampadaires sont HSL (me chope par le bras) donc, je presse un peu le pas. Ah, lui aussi....
Je continue d'avancer, les clefs à la main prête à lui planter dans la gorge s'il me touche et là, il arrive juste à côté et me dévisage. Merde, j'ai déjà du mal entre mes talons et les nids de poule, je vais avoir du mal à courrir. Autre solution : je m'arrête et fais mine de chercher dans mon sac. Oh putain, il s'arrête aussi ! Qu'est-ce qu'il me veut ce taré?
Bon, pas le choix, faut engager la conversation :
M : Je peux vous aider?
L : Heu, peut-être oui, en fait, je voulais vous proposer de venir chez moi boire un verre.
(non mais il est atré ce mec?)
M : Non merci, mon mari m'attend.
L : Allez, s'il te plaît, ça prendra pas longtemps.
(déjà, qui t'autorise à me tutoyer petit con et en plus, t'es précoce pour dire que ça prendra pas longtemps?
M : C'est gentil mais non merci.
L : Allez, fais pas ta difficile, je ne vais pas te manger.
(heu, non mais essayer de m'en mettre un coup, c'est certain)
M : Non merci. Bonne fin de soirée. (et je commence à avancer)
L (me chope par le bras) : Allez, s'il te plaît, viens tu le regrettera pas (avec un clin d'oeil pervers)
M (qui commence à avoir envie de lui envoyer mon 41 filette dans les roustons) : J'ai dis non, c'est non donc lache moi ok?
L (carrément ennervé et me tenant toujours le bras) : Allez, tu peux pas te permettre d'être regardante en plus vu ton physique alors viens. En plus, je suis sûr que t'es même pas mariée, c'est bidon et ça te fera du bien ce que je vais te faire.
M (belle technique de drague, ça doit marcher souvent

) : Bon, écoute, franchement, lache moi car je suis à deux doigts de t'en coller une et de t'écraser les burnes à coups de talons et comme tu l'a si bien dit, avec mon physique, tu vas pas aimer si je met tout mon poids.
L (me lache) : Ouais, de toutes façons t'es moche et avec le cul que t'as t'aurais pas passé la porte. En plus, je suis sûr que tu suce mal. (le tout dit en reculant mais sans oser se retourner).
Je suis partie fin de l'histoire. Même si j'avais été célibataire et morte de fin, franchement, je l'aurais viré car il avait beau être pas mal, non seulement on ne me suis pas comme ça mais en plus, je trouve ça lamentable d'en arriver à insulter une nana qui dit non sans agressivité.