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Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 27.01.10
par BinBee
l'horloge biologique des femmes est impressionante, vers 30 ans même les plus réticente au départ ont une espèce de force maternel qui les pousse au c** !!!!
Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 27.01.10
par Lossenia
Mike Mancini, ne pas vouloir d'enfants fait de moi quelqu'un d'immature ?
Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 27.01.10
par Venusian
Non c'est de penser que ton avis est tranché et pour la vie.
Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 27.01.10
par Lossenia
Je sais que je ne sais jamais ce que je veux et que je change trop souvent d'avis mais la j'y crois fermement.
Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 28.01.10
par Auscard
Il y a d'autres choses que l'on peut faire pendant une vie qui nous survive, pas uniquement les enfants. Si on veut que ce soit notre nom qui survivre, on peut produire des oeuvres d'art, des théorèmes, des thèories scientifiques, des lois... Sinon, plus généralement, si on veut créer quelque chose qui dure après notre mort on peut créer une entreprise, une ONG...
Après, à chacun de juger de ses priorités, même si je doute que notre instinct ou la société nous laissent vraiment aussi libres de choisir.
Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 28.01.10
par MaryMorgane
A mon avis, ce n'est pas forcément figé non plus.
Personnellement, quand j'étais plus jeune (entre 12 et 15 ans), j'avais toujours dis que j'aurais un ou deux enfants et assez tôt. A 16 ans, j'ai appris que je risquais déjà d'avoir du mal à en avoir alors, assez tôt, fallait pas compter dessus. Grosse déprime, j'avais l'impression de ne pas être une femme aux yeux de certains car je ne pouvais pas avoir d'enfants.
Est passée une période ou finalement, j'avais radicalement changé d'avis : je n'en voulais plus car vu les procédures médicales que je devrais subir, c'était trop lourd, je ne m'en sentais pas capable.
Aujourd'hui, on essaye avec mon mari mais je n'en fais pas une priorité. Ca ne marche pas, et bien soit, si ça ne marche pas, on verra.
Après, faire des enfants n'est pas pour moi un moyen de laisser une trace de soit mais bien d'essayer d'élever une personne de façon à lui donner toutes les armes pour être heureuse quand elle sera à son tour adulte. On élève pas ses enfants pour soit mais pour eux...
Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 28.01.10
par esoryad
Pour le vivre et en avoir parlé autour de moi - ce qui a confirmé mon impression :
Je suis séparé, j'ai 2 enfants que j'adore plus que tout mais...
il y a un lien très fort entre leur naissance et le début de la fin de mon couple...
Un couple, même soudé ne survit pas forcément à la venue d'enfants, c'est mon expérience et celle d'autres pères séparés.
Mais je ne regrette pas d'avoir mes enfants, c'est une partie de ma vie, une force et un bonheur.

Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 28.01.10
par kolas
Je suis content de lire des réactions somme toute relativement divergentes. Je crois qu'il y a différents éléments qu'on peut retenir.
Premièrement, l'impact des enfants sur le couple. Il semblerait, mais ce n'est plus un secret, qu'un gosse ne soit pas un ciment pour le couple. Pour preuve toutes les familles monoparentales actuelles.
J'irais même plus loin, et c'est ce que j'entendais en disant qu'il nous lie à une femme. En ayant un enfant, la situation se complique. Sauf exceptions, on essaie de ne pas faire trop de mal à notre couple. Donc parfois, pour le bien de l'enfant, on préfère s'imposer de rester en couple plutôt que de partir, alors qu'en relation sans enfant, on a une marge de manoeuvre bien plus grande.
Par ailleurs, à long terme, la famille peut être vécue comme une prison, dont on ne s'échappe qu'en divorçant ou en partant. Ce qui signifie que le fait de faire un enfant peut conduire à s'emprisonner soi-même dans une famille qui va nous peser. Dans ces cas-là, peut-être regrette-t-on l'existence de l'enfant? Je ne sais pas.
Deuxièmement, l'éducation des enfants nous semble primordiale, tant pour nous que pour eux. Elle permet de faire de nous des "pères" (et des femmes des "mères") à part entière. Ce qui signifie que l'enfant est susceptible d'amener dans la vie de chacun un supplément de "sens", si l'on veut. Mais cela implique également que le rapport à l'enfant doit être positif. Il ne suffit pas d'être père, il faut se voir comme un "bon père". Et j'ai l'impression que l'on juge de ses qualités d'éducateur à la réussite de ses enfants. L'échec de l'enfant sera en partie le nôtre, car révélateur de notre incapacité à lui avoir fait franchir tel ou tel obstacle. Ne peut-on pas, alors, regretter d'avoir un enfant qui a révélé en nous la piètre qualité de notre enseignement et de notre rôle de père?
J'aimerais savoir comment vivent ceux qui se trouvent dans les situations que j'ai décrites, par rapport aux enfants. N'en ayant pas, je ne peux me rendre compte des sentiments qui s'accompagnent de cette expérience. Est-ce qu'un couple séparé, par exemple, reste heureux d'avoir des enfants quoi qu'il arrive? Cela signifierait-il qu'intrinsèquement, quoi qu'il arrive, faire un enfant rend heureux?
Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 28.01.10
par MaryMorgane
Tous les séparés/divorcés que je connais sont unanimes : ils ne regrettent rien car ça leur a permis d'avoir leur(s) enfant(s). Après, de là à savoir si avoir un enfant rend heureux, je dirais non. Il suffit de voir le nombre de dépressifs/sucidaires qui ont des enfants.
Re: Les enfants, pour ou contre
Posté : 28.01.10
par Alteran
Certains d'entre vous ont-ils des expériences liées aux gosses qui leur ont permis de faire ce choix crucial dans de bonnes conditions? Parce que sans déconner, ça doit être l'un des choix les plus important dans la vie d'une personne. Et si finir sa vie en regrettant de ne pas avoir eu d'enfants est triste, la finir en regrettant d'en avoir fait doit être vraiment pire.
=> Je tiens juste à remettre les choses en places:
Ton choix est illusoire, un beau jours ta copine te dira quelle est enceinte, même si tu m'est des préservatifs et quelle prends la pilule.
Dans la majorité des cas c'est la femme qui choisie quand l’homme devient père, le désir réciproque ou les deux veulent un enfant sur une période donnés constitue une minorité de cas.
Maintenant je ne connais pas ton age mais je sais que le désir de paternité arrive beaucoup plus tard chez l'homme, car l'homme n'as pas d'horloge biologique et physiquement il vieillit moins vite que la femme.
Peut être qu'a 35-40 ans tu auras envie d'avoir des enfants.