sauver mon couple et reprendre le dessus : encore possible ?

Note : 4

le 09.06.2010 par kara

19 réponses / Dernière par Tach le 13.05.2015, 22h51

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
Il y a quelque chose de très important qu'on oublie trop souvent chez les personnes tyranniques, parce qu'on se focalise sur les ficelles qu'elles utilisent pour dominer. Mais personne ne gagne à tous les coups, et que fait le tyran quand il est en situation défavorable?

--> il arrive à s'exonérer des conséquences de ses actes.

Je me suis ainsi fait balader par une fille pendant des années. Elle était très autoritaire, et dès que je tapais du poing sur la table, elle jouait la comédie de la petite fille fragile qui a besoin d'être protégée...

On retrouve les mêmes cas de figure dans ce que tu nous raconte :
- Elle abuse à mort juste avant une réunion de famille? Pas de souci, elle pleurniche et tu passes l'éponge
- Tu te barres pour prendre l'air? Excellent, tu deviens un salaud qui abandonne sa femme.

Et on peut ranger le chantage affectif dans le même sac.

Si tu veux t'affirmer il faudra nécessairement lui faire comprendre que ses actes ont des conséquences, et qu'elle ne peut pas te rabaisser et te faire souffrir gratuitement.

Bien entendu il va falloir y aller en finesse, et ne pas t'enliser dans des vendettas à n'en plus finir, mais il y a là un équilibre à rétablir, pour qu'elle comprenne qu'elle ne peut pas faire n'importe quoi et toujours s'en sortir haut la main.

C'est vraiment très délicat, il ne faut pas voir ça comme une fin en soi mais plutôt comme une solution de dernier recours pour sauvegarder ton intégrité, et à la fin mettre en valeur ta bienveillance.

Bon. Comme la grosse artillerie c'est chiant, je ne peux qu'insister sur l'utilité vitale de l'ironie au quotidien. Si tu arrives à désamorcer la plupart des prises de tête en rigolant, ça fera une sacrée différence.
C.h.r.i.s blabla je parle de choses que je ne connais pas réellement, blabla les gènes oui oui j'les lu ici ou ailleurs, ils en parlent plus ou moins partout sur les sites de séduction.

Tu peux pas prendre en compte seulement les données biologiques, t'as les données sociaux, politiques, faudrait arrêtez aussi de tenter de justifier vos théories d'une seule manière, je veux dire le biologique ne peut pas expliquer tous les comportements des individus, ni même le social, ni même le politique etc. Faire ça c'est s'enfermer dans une mauvaise compréhension de l'être humain.
Mais bon ça justifie toutes vos théories de l'alpha, domination oui oui bah non.
Ca fait echo au titre de kara "reprendre le dessus", non c'est pas des dominants que les nanas veulent, mais de véritables personnes, pas un fake, pas un type qui se vend (on le voit en plus comment quand on piste un "fake" comment celui ci est rejeté d'un groupe social, même si c'est un "alpha"), et c'est ce qui est plus ou moins enseigné ici, c'est con que pas mal de jeunes nouveaux (bon je sais chris que t'es pas un petit nouveau ça fait deux trois ans que t'es sur le lairdelille non?) prennent cette distinction dominant/dominé pour vrai. Y a beaucoup de vraie (bien que superficielle) dans les opinions communes, "soyez naturel" bah oui c'est tous, mais c'est pas facile d'être naturel, pas du tous facile. (j'crois qu'un film comme Le mépris de Godard explique bien tous ça)

Par contre t'as bien pigé le mécanisme de l'addiction, push and pull (bon je reviens pas sur l'explication : "parce que ça permet a la femme de garder le procreateur...") non toute les femmes ne font pas ça, ou alors t'as relation est deja foutu, tu pourras recoller quelques trucs pour que ça dure encore quelques temps en ne tombant pas dans ce piège, mais tôt ou tard ça finira mal, par déséquilibre.
La plupart des personnes qui font ça, sont mal dans leur peau, faudrait pas non plus oublier qui sont les premiers a avoir inventé ces communautés de séduction... uune bande d'inadaptés sociaux qui ont voulu s'en sortir.
Moi perso, je crois carrément qu'on attire les personnes qui nous ressemblent (enfin pas en terme de gouts, mais d'état mental) les gens mal dans leur peau attirent d'autres personnes destructeurs, bien dans la peau -> attirance de personnes bien dans leur peau. Grosso modo ça donne ça. Autrement dit tu m'étonnes que FTS etc regorgent de conseil a la con comme "suis moi je te fuis, fuis moi je te suis" vu que vos régles de séductions la, elles ont été déterminé sur des nanas mal dans leur peau.

La je me trompe peut être, mais c'est pas pour rien que le discours du "soyez naturel" n'a fait que son apparition y a un an ou deux (non?), 'fin tous ces anciens gars qui ne savaient pas draguer finisse par être suffisament bien dans leur peau, et seulement a partir de la être capable de developperl es véritables "règles" si y a, en séduction.

Enfin bref, kira, c.h.r.i.s est loin d'avoir tord en te disant de rien espérer, c'est pas de l'amour que tu ressens c'est juste la reaction typique du bourreau et de la victime, la victime qui se met a éprouver des sentiments pour son bourreau, une saloperie de technique de manipulation. Et oui cette personne va te faire souffrir, tu vas morfler, tu ne vas pas t'épanouir. Quitte la, et jamais oh grand jamais ne reprend contact avec. Je parle en connaissance de cause.
Ces gens la ne s'aime pas, les névrosés ne veulent qu'une chose rendre les autres gens triste, les diminuer afin qu'il ne soit plus capable d'agir. Way il y a des gens comme ça, et ceux la faut les esquiver...

Alors libre a toi d'essayer de la changer, mais tu vas t'y casser les dents, les gens qui ne s'aiment pas, ton amour il s'en tamponne pour la simple et bonne raison qu'ils n'y croient pas. Tu peux pas aimer quelqu'un plus qu'elle ne s'aime elle même (enfin si mais la personne te laissera pas faire c'est le "je crois que tu m'aimes plus que moi" t'sais ces vieux rateaux bidons, et oui faut être affreusement ravager du cerveau pour refuser de "l'amour" (beu ça fait bizarre écrit comme ça)

Franchement Kira, travaille que dalle, ton affirmation blabla, ou travaille le ailleurs que dans cette relation, barre toi, t'as rien a y gagner, c'est con pour le gosse, ça va être dure, tu vas déprimer, mais après tu verras, et tu te diras "mais quel con", t'auras grandis cette fois, vraiment.
Tiens je viens d'inventer un proverbe: "il ne faut jamais jeter la maman avec l'eau du bain"

Blague à part, il faudrait peut-être demander à la principale intéressée si elle a conscience de ses névroses, si elle en est satisfaite, et si elle a envie de perdre l'homme qu'elle aime et se retrouver à élever son enfant en mode "équipiers distants".

Kara, on ne te conseille pas de passer ta vie à ramer à contre-courant, mais le conseil inverse de tout envoyer balader d'un coup me paraît trop lapidaire.

La clé c'est qu'il ne faut pas avoir peur d'en arriver un jour à la rupture.

Mais en attendant il y a quand même des choses à faire.

Si tu arrives ne serait-ce que sur quelque crises à "reprendre le dessus" ça ne règlera pas tout, mais au moins ça te donnera une crédibilité et des arguments concrets pour montrer à ta femme qu'elle a des problèmes suffisamment graves pour la plomber pendant toute sa vie.

Il y a une énorme différence entre "tes névroses me détruisent" et "tes névroses te tirent vers le bas, et je ne les supporterai pas éternellement"

En résumé, ta femme a besoin d'évoluer, avec ou sans toi.

Ensuite ce sera à elle de faire la démarche de se prendre en main et d'évoluer. On sait tous à quel point c'est lourd, sur le fond tu ne pourras pas l'aider, et il est possible que seule une rupture définitive lui administre la claque nécessaire pour sonner la révolte.

Tu ne peux pas être motivé à sa place, mais au moins tu peux lui montrer le problème en tant que son ainé qui s'assume et qui sait où il va. Alors que si elle te voit comme un nounours blessé à mort, tout ce que tu pourras pointer sur elle n'aura pas plus de valeur à ses yeux que les jérémiades du vaincu (et mauvais perdant, par dessus le marché).

Même en cas de rupture, ce serait mieux pour elle de se rendre compte qu'elle a perdu un homme formidable à cause de ses névroses, plutôt que se dire que le père de son enfant est une chiffe molle et se balader dans la nature à la recherche d'un homme fort...
Terrigan a écrit :Si tu veux t'affirmer il faudra nécessairement lui faire comprendre que ses actes ont des conséquences, et qu'elle ne peut pas te rabaisser et te faire souffrir gratuitement.

(…)
Bon. Comme la grosse artillerie c'est chiant, je ne peux qu'insister sur l'utilité vitale de l'ironie au quotidien. Si tu arrives à désamorcer la plupart des prises de tête en rigolant, ça fera une sacrée différence.
j'ai encore mis à profit l'ironie et l'humour hier. Ca marche, ça aide à bien désamorcer. Nous verrons les effets dans le temps si j'arrive à maintenir le cap…


Lec a écrit :Moi perso, je crois carrément qu'on attire les personnes qui nous ressemblent (enfin pas en terme de gouts, mais d'état mental)
A la base, je suis plutôt d'accord avec ce postulat. Mais dans mon cas, j'avais plutôt l'impression d'être bien dans ma peau, dans ma relation avec les autres, et notamment avec les femmes… si je reste sur ce principe, j'ai du mal à m'expliquer comment j'en suis arrivé là !
Lec a écrit :Enfin bref, kira, c.h.r.i.s est loin d'avoir tord en te disant de rien espérer, c'est pas de l'amour que tu ressens c'est juste la reaction typique du bourreau et de la victime, la victime qui se met a éprouver des sentiments pour son bourreau, une saloperie de technique de manipulation. Et oui cette personne va te faire souffrir, tu vas morfler, tu ne vas pas t'épanouir. Quitte la, et jamais oh grand jamais ne reprend contact avec. Je parle en connaissance de cause.
Ces gens la ne s'aime pas, les névrosés ne veulent qu'une chose rendre les autres gens triste, les diminuer afin qu'il ne soit plus capable d'agir. Way il y a des gens comme ça, et ceux la faut les esquiver…
Je comprends ce que tu veux dire mais je ne veux pas être aussi tranché. Je ne veux pas croire que les gens soient aussi noirs ou blancs, bons ou mauvais. Je pense que tout cela est plus nuancé. En tous cas, aujourd'hui, il y a heureusement eu des aspects positifs dans ma relation, j'espère encore qu'il y en aura d'autres.

Lec a écrit :Alors libre a toi d'essayer de la changer, mais tu vas t'y casser les dents, les gens qui ne s'aiment pas, ton amour il s'en tamponne pour la simple et bonne raison qu'ils n'y croient pas. Tu peux pas aimer quelqu'un plus qu'elle ne s'aime elle même
Je suis d'accord avec toi… mais là, encore la réalité est plus complexe. Elle n'est pas que dans des phases où elle ne s'aime pas, heureusement. Sans espérer la changer, compte tenu de son âge (25 ans), j'espère encore la voir évoluer positivement...
Lec a écrit :Franchement Kira, travaille que dalle, ton affirmation blabla, ou travaille le ailleurs que dans cette relation, barre toi, t'as rien a y gagner, c'est con pour le gosse, ça va être dure, tu vas déprimer, mais après tu verras, et tu te diras "mais quel con", t'auras grandis cette fois, vraiment.
Pour l'instant, malgré les difficultés et compte tenu du contexte, je ne suis pas dans cet état d'esprit, même si ça m'est arrivé d'y penser fortement.


Terrigan a écrit :Blague à part, il faudrait peut-être demander à la principale intéressée si elle a conscience de ses névroses, si elle en est satisfaite, et si elle a envie de perdre l'homme qu'elle aime et se retrouver à élever son enfant en mode "équipiers distants".
Je l'ai déjà fait à plusieurs reprises, mais je le fais moins car je ne suis pas son psy.
Et quand je l'amenais à s'interroger sur ses comportements, sur névroses… en général, sur le moment, j'ai une agression en réponse, et ensuite, avec quelques jours de recul, c'est toujours un grand mea culpa, qui me fait espérer. Un mea culpa en général d'une grande lucidité sur elle même. Assez bluffant, tant ses propos sur elle même sont justes dans ces cas là.
Terrigan a écrit :Kara, on ne te conseille pas de passer ta vie à ramer à contre-courant, mais le conseil inverse de tout envoyer balader d'un coup me paraît trop lapidaire.
Je suis d'accord mais j'accepte et je lis toutes les réponses avec intérêt ;)

Terrigan a écrit :Si tu arrives ne serait-ce que sur quelque crises à "reprendre le dessus" ça ne règlera pas tout, mais au moins ça te donnera une crédibilité et des arguments concrets pour montrer à ta femme qu'elle a des problèmes suffisamment graves pour la plomber pendant toute sa vie.

Il y a une énorme différence entre "tes névroses me détruisent" et "tes névroses te tirent vers le bas, et je ne les supporterai pas éternellement"

En résumé, ta femme a besoin d'évoluer, avec ou sans toi.
Comme je suis d'accord toi ! Je lui ai dit tellement de fois !!
Terrigan a écrit :Ensuite ce sera à elle de faire la démarche de se prendre en main et d'évoluer. On sait tous à quel point c'est lourd, sur le fond tu ne pourras pas l'aider, et il est possible que seule une rupture définitive lui administre la claque nécessaire pour sonner la révolte.
c'est bien ce dernier point ma crainte (alors qu'il ne faudrait pas que c'en soit une). Parfois je me dis, il lui faudrait ce choc là...
Terrigan a écrit :Même en cas de rupture, ce serait mieux pour elle de se rendre compte qu'elle a perdu un homme formidable à cause de ses névroses, plutôt que se dire que le père de son enfant est une chiffe molle et se balader dans la nature à la recherche d'un homme fort...
c'est ce que j'essaie de faire.

Merci à tous pour vos réponses… je vous tiendrai au courant rapidement car il n'y a pas eu un week end depuis plusieurs semaines, sans engueulade.
Hum c'est vrai que mon avis pourrait paraître trop tranché, quand je voulais dire que les gens tristes vont te diminuer, ça veut pas forcément dire qu'ils sont mauvais, bien que ce soit mauvais pour toi. Y a tous l'aspect compréhension, empathie etc a prendre en compte, ces gens la ne sont jamais comme ça pour rien. Mais ça, ça ne te servira qu'a une chose, à ne pas developper de haine ou d'autre rancœur du même genre. Ca va te permettre de relativiser. A la limite ça freinera le processus de diminution.
Quand tu rentres en contact avec un corps (objets, humains ce que tu veux) tu regardes toujours si ça crée en toi de la tristesse (diminution de ta faculté à agir) ou de la joie (augmentation de tes facultés à agir) j'crois que c'est le seul principe a appliquer dans les relations humaines...

Pour revenir sur les gens "tristes" énormément d'entre eux se complaisent dans leur malheurs :
soit ils en ont besoin parce que c'est la seule manière qu'ils ont pour s'afficher alors non ils ne veulent pas être aider.
soit ils sont bloqués dans une certaine vision de la réalité, toutes personnes proposant une vision différente sera rejetée, soit en l'écartant completement, soit en détruisant sa vision des choses pour qu'elle devienne celle du névrosé :/
Donc très bien tu veux essayer d'améliorer les choses, mais voila modifier la réalité de quelqu'un, ben c'est pas donné a tous le monde, même aux psy, ça demande beaucoup de compétence et surtout une putain de confiance en soi et savoir exactement ce que l'on fait... et ça et bien je pense pas que ce soit en ton pouvoir.
A la base, je suis plutôt d'accord avec ce postulat. Mais dans mon cas, j'avais plutôt l'impression d'être bien dans ma peau, dans ma relation avec les autres, et notamment avec les femmes… si je reste sur ce principe, j'ai du mal à m'expliquer comment j'en suis arrivé là !

Lec a écrit:
Faut bien faire la distinction entre qui tu crois être (niveau des apparences, conscience etc) et ce que tu es véritablement (et ça ça n'apparait pas forcément, niveau inconscient), si tu veux espèrer être bien dans ta peau c'est pas en portant un masque en ayant répéter 36 fois devant le mirroir chaque matin "je suis un mec genial" (je dis pas que tu fais ça :D) que ça fonctionnera, mais en travaillant directement sur l'inconscient. Et ça, bah je trouve que le couple est une porte ouverte vers toutes nos insécurités et traits de personnalités qui n'ont pas encore été bien traité
Salut Kara, j'ai lu ton histoire et j'ai envie de la commenter, car elle provoque des résonances en moi (après son divorce mon père s'est installé avec une femme, que l'on peut considérer comme légèrement folle...)
J'ai envie de faire une mise au point, et éventuellement un petit conseil d'action.

La mise au point d'abord: tu es dans le déni en disant que ce couple t'apporte beaucoup de choses malgré vos problèmes :
ton couple est CATASTROPHIQUE!
Ton couple est une horreur sans nom! Tu es tellement le nez dans le guidon que tu ne t'en rends pas compte. Tu es comme ces femmes battues qui disent qu'en dehors des moments de violence, leur compagnon est charmant. Mais BORDEL DE MERDE, ce n'est pas du tout normal de vivre ces moments de violence! Car c'est bien de ça qu'il s'agit : vous avez des comportement violents qui t'on même amené à la maltraiter ("la secouer violemment")! Passer un mois sans engueulade relève de l'exploit pour vous? MAIS VOUS ETES MALADES!!!
C'est ce déni qui a fait que vous vous êtes mariés (contre ton gré) et qu'elle attend un enfant (contre ton gré).
J'espère être bien clair: en continuant ainsi vous mettez vos santés (mentales et physiques) et danger et j'ose même dire ainsi de vos vies. Dans la mesure ou votre plus fidèle passe-temps, en tant que couple, est de vous faire, l'un-l'autre, sauter un plomb, un accident est vite arrivé... Et je ne parle même pas de votre enfant.
Malgré tout ce qui tu nous as dit, j'ai l'impression que tu ne te rends pas encore bien compte de la situation: soit elle change RADICALEMENT soit elle s'arrête.

Je ne suis pas vraiment sûr que tu puisses changer la relation, mais par contre je suis sûr qu'il faut essayer.
Le conseils que t'ont donnée les autres me paraissent bons et pertinents, je me permet d'y ajouter les miens.

Tu dois casser le cercle de violence verbale


Quelques règles:
- ne te confronte pas à elle quand tu es en colère. Si tu sens la colère t'envahir n'hésite pas à fuir
- transforme ta colère en DÉTERMINATION. La colère est un sentiment fugace qui a tendance à obscurcir notre libre arbitre. Essaye au contraire de te forger une froide détermination à l'aide de cette colère. C'est à l'aide de cette détermination que tu pourras cesser de céder à ces chantages affectifs (qui sont le coeur du problème: c'est grâce à cela qu'elle te pourrit la vie sans aucune contrepartie). Dans le meilleur des cas, voyant que sa stratégie de chantage ne marche pas, peut-être l'abandonnera-t-elle.
- quand tu as un reproche à lui faire, ne le lui dit pas sous le coup de la colère. Attends qu'elle soit passée, regagne ton sang-froid, et vient lui exposer très clairement et très CALMEMENT tes arguments. Tu peux obtenir d'excellents résultats ainsi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Post responsable le 21.06.10, 00h27 par Terrigan
Salut à tous,

Voici un petit compte rendu des derniers jours. Depuis 10 jours, j'ai cherché à mettre en oeuvre systématiquement l'ironie, le détachement, l'humour, même quand spontanément j'avais envie de m'énerver.
A chaque fois, je me suis vraiment forcé à le faire car ça n'est pas naturel pour moi dans cette relation. Le week end dernier a donc été sans engueulade, malgré ses nombreux comportements qui ont pu m'agacer. A chaque fois, j'ai réussi à casser l'agression. Ca n'a pas été facile, mais au moins, ça ne dérapait pas, et ça a aidé à passer les jours suivants de façon plus agréable et naturelle.
Sauf que : chassez le naturel, il revient au galop. Il revient tout court même :-D
J'ai été absent 2 jours la semaine dernière et quand je suis rentré, alors que tout allait au bien au tél, je me suis énervé par rapport à des choses qu'elle a dites encore sur mes parents, alors que ça faisait 10 mn que je venais d'arriver. J'ai réussi à vite me calmer et on a passé un samedi agréable.
Le dimanche aussi, en famille, jusqu'au retour chez nous. Sur la route, elle s'énerve après sa soeur (rien après moi sur le moment) et je suis senti agressé ensuite à propos de nos prochaines vacances. C'est plus fort que moi, je l'ai envoyer balader (sans écart de langage cette fois) et je suis resté froid. On se couche (je ne parle pas) et elle me dit "j'aimerai bien un calin, tu m'en fais un ? ou pas ?"
Je me suis tourné vers elle, l'air à moitié endormi, en disant "oui oui", mais sans aller vers elle. Je n'avais pas envie du tout. J'attendais que ELLE, vienne vers moi. Ca me saoule ce côté enfant "tu me fais un calin". Si tu as envie, tu viens vers moi et ça se fait naturellement. Voilà, comment je vois les choses. Une fois de temps en temps, je ne dis pas, mais le "je suis en attente, je réclame" est trop présent à mon goût. Voilà pourquoi je deviens intolérant, intransigeant.
N'étant pas très en forme depuis ce matin, je ne dis trop rien. Je verrai comment elle sera ce soir. J'essaie de garder l'humour comme réaction en cas d'écart de sa part.

Spring a écrit :La mise au point d'abord: tu es dans le déni en disant que ce couple t'apporte beaucoup de choses malgré vos problèmes :
ton couple est CATASTROPHIQUE!
Ton couple est une horreur sans nom! Tu es tellement le nez dans le guidon que tu ne t'en rends pas compte.
hello Spring,

Quand ça ne va pas, j'ai effectivement l'impression que mon couple est catastrophique comme tu l'écris. Ceci dit, ce sont à chaque fois, quelques mn, et quelques broutilles qui polluent plusieurs jours de bien être. C'est pour ça que je ne suis pas aussi tranché quant à mon couple. Je vis tout de même des moments agréables et, j'en ai aussi vécu des très forts, comme jamais. C'est moins le cas depuis plusieurs mois, mais quand même. SI j'en suis arrivé là, c'est aussi qu'il y a, qu'il y avait des aspects positifs.

Spring a écrit : Tu es comme ces femmes battues qui disent qu'en dehors des moments de violence, leur compagnon est charmant. Mais BORDEL DE MERDE, ce n'est pas du tout normal de vivre ces moments de violence! Car c'est bien de ça qu'il s'agit : vous avez des comportement violents qui t'on même amené à la maltraiter ("la secouer violemment")! Passer un mois sans engueulade relève de l'exploit pour vous? MAIS VOUS ETES MALADES!!!
je suis d'accord ! :-(
Spring a écrit :C'est ce déni qui a fait que vous vous êtes mariés (contre ton gré) et qu'elle attend un enfant (contre ton gré).
ce qui est fou, c'est que dans les 2 cas, c'est moi qui aies le premier amené le sujet ! C'est moi le premier qui avait exprimé l'envie de me marier, et moi le premier qui avait dit ressentir l'envie d'avoir un enfant avec elle. Avant de me rétracter à chaque fois au moment où elle était prête, pour cause justement de tensions trop régulières dans notre couple.


Spring a écrit :J'espère être bien clair: en continuant ainsi vous mettez vos santés (mentales et physiques) et danger et j'ose même dire ainsi de vos vies. Dans la mesure ou votre plus fidèle passe-temps, en tant que couple, est de vous faire, l'un-l'autre, sauter un plomb, un accident est vite arrivé... Et je ne parle même pas de votre enfant.
j'en ai conscience. J'ai des soucis de santé (je vous passe les détails car je n'y tiens pas) qui pour moi ne sont pas étrangers aux tensions que je vis. Ils se sont manifestés quelques mois avant le mariage, alors que les tensions devenaient à ce moment plus fortes. Ca me fait très peur. J'ai encore un rv chez un spécialiste bientôt pour évoquer le sujet.

Spring a écrit :Malgré tout ce qui tu nous as dit, j'ai l'impression que tu ne te rends pas encore bien compte de la situation: soit elle change RADICALEMENT soit elle s'arrête.
dans mes moments de tristesse ou d'énervement, je le dis, je le hurle même : "soit ça cesse, soit on se sépare, ça ne sert à rien de poursuivre dans ces conditions". Sur le moment, elle ne réagit pas, reste distante, et me dit "oui oui, c'est ça, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas entendu". Et quand le calme et la douceur reviennent dans notre couple, elle multiplie les "j'ai besoin de toi, je t'aime…" "j'ai besoin que tu m'aides", etc.

Spring a écrit :Je ne suis pas vraiment sûr que tu puisses changer la relation, mais par contre je suis sûr qu'il faut essayer.
Le conseils que t'ont donnée les autres me paraissent bons et pertinents, je me permet d'y ajouter les miens.

Tu dois casser le cercle de violence verbale


Quelques règles:
- ne te confronte pas à elle quand tu es en colère. Si tu sens la colère t'envahir n'hésite pas à fuir
- transforme ta colère en DÉTERMINATION. La colère est un sentiment fugace qui a tendance à obscurcir notre libre arbitre. Essaye au contraire de te forger une froide détermination à l'aide de cette colère. C'est à l'aide de cette détermination que tu pourras cesser de céder à ces chantages affectifs (qui sont le coeur du problème: c'est grâce à cela qu'elle te pourrit la vie sans aucune contrepartie). Dans le meilleur des cas, voyant que sa stratégie de chantage ne marche pas, peut-être l'abandonnera-t-elle.
- quand tu as un reproche à lui faire, ne le lui dit pas sous le coup de la colère. Attends qu'elle soit passée, regagne ton sang-froid, et vient lui exposer très clairement et très CALMEMENT tes arguments. Tu peux obtenir d'excellents résultats ainsi.

Merci pour ton aide et pour ton intervention ! La première règle, j'ai déjà essayé mais c'est très difficile. Souvent, quand la colère arrive, il est déjà trop tard et j'ai déjà au moins hurlé. Il me faut qques secondes, voire minute, avant éventuellement de me dire "merde, faut que tu partes". Aujourd'hui, avec l'humour, je n'ai pas atteint de nouveau ces phases de colère. Mais ça ne fait que 10 jours et déjà hier, ça a failli…

Transformer ma colère en détermination. Voilà aussi MA difficulté. Souvent, je reste distant, mais je finis par craquer car j'arrive à culpabiliser et à me dire "c'est trop con d'en arriver là, allez, on fait la paix". Faut que j'arrive à être solide dans ces cas là.

Le dernier point, ça par contre, jusqu'à présent, on a toujours ou presque réussi. C'est ça aussi qui fait que ça a tenu et que ça tient encore aujourd'hui, c'est qu'il y a toujours un moment où on arrive à communiquer. Le seul problème, c'est que ça arrive souvent tard, trop tard, et ça use à force.

Je continue de vous tenir informés.
Je fais un petit passage hors-sujet à propos des colères violentes.
Je suis sujet à ce genre de "pétage de plombs", il m'en faut énormément pour que ça m'arrive. Beaucoup de gens que je côtoient s'imaginent m'avoir déjà vu en colère juste parce que j'ai un peu ouvert ma gueule ou râler un peu violemment.
Mais ils ne savent pas ce que c'est vraiment ...

[36-15 MYLIFE]
Quand j'étais petit, j'ai failli estropier plusieurs fois ma soeur dont le jeu favori était de m'énerver pour que je me fasse engueuler par mes parents. C'est allé du calot jeter en pleine tête (qui a fini dans la baie vitrée) au crayon papier planté dans le nez (presque dans l'oeil) ... elle a encore la mine de crayon sous la peau.
Bien évidement aujourd'hui j'adore ma soeur, je l'aime plus que tout mais il m'est arrivé encore une fois de me mettre sérieusement en colère.
C'était pendant une soirée d'anniversaire ... un pote (P) était bien bourré et il s'est amusé à chauffer un autre pote (R). R est quelqu'un qui ne supporte pas de ne pas avoir le dernier mot et à chaque petite claque de P, il fallait qu'il lui rende la même. Résultat ils ont fini par vraiment se battre. On les a séparés un ami et moi et j'ai demandé à R (qui n'avait pas bu) de se calmer et de stopper les conneries. J'ai choppé P pour lui dire la même chose.
2 minutes après, P recommençait ses conneries et là je me suis foutu en rogne ... j'ai attrapé P par la chemise, je l'ai soulevé de 10 cm (95kg à bout de bras) et je l'ai jeté sur le canap', je me suis arrêté au dernier moment ... j'avais le poing levé et j'allais lui écraser sur la tête.

Je pensais mes colères maitrisées mais il arrive qu'on craque quand on est poussé à bout.
[FIN DE L'APPEL]

Pour maitriser ma colère, je la reporte généralement sur un objet ... de préférence un truc sans valeur. Bien souvent quand la personne qui vous énerve vous voit vous en prendre à un objet et le mettre en pièce, elle se calme et prend peur ... et puis surtout j'ai appris à relativiser et à me détacher des choses. J'ai compris que je me maitrisais le jour où j'ai vu quelqu'un s'énerver de ne pas réussir à susciter une réaction de colère chez moi.
La colère faut la faire sortir quand y a besoin, pas la retenir, ça évite les pétages de plomb avec toute la colère qui est retenue et qui finira par se décharger.
C'est comme un ballon de baudruche, ça gonfle et boom...faut préférer la cocotte-minute qui relâche la surpression.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pas convaincu le 22.06.10, 12h54 par Boubou
Salut Chrys, je suis désolé de faire remonter ce vieux poste, mais il se trouve que jai le meme probleme que Kara avec mon compagnon. Je necrit pas par rapport a ca mais plutot a ce que tu as repondu car etant une femme ca ma un peu choqué. Certes, avant la civilisation, la femme avait besoin dun homme pour se proteger, manger,... mais a notre epoque, on a aussi notre fierté, et considerons que nous navons pas besoin dun homme pour vivre. Je repond a ca parce que jai vecu autant avec des femmes quavec des hommes, pour me rendre compte que lhomme et plus difficile a vivre et que nous ne cherchont pas specialement "les meilleurs genes" comme tu la si bien, car on tombe souvent sur des cons, ce qui prouve dabord que cet instinct la est un peu mit en veille. Pour tout ce que tu as dit, ca marche dans les deux sens. Mon homme aussi peut rendre mes journee invivables, lui aussi du jour au lendemain change de comportement, donc il ny a aucun rapport avec les emotions feminines, mais avec les emotions tout court. Pour finir, notre cerveau nevolue pas lentement, il sadapte au siecle ou nous vivons. Il sest passé tellement de mauvaises choses pour les femmes durant tout ses siecles, que maintenant avant de faire quoique ce soit, on analyse les choses, et oui, devenons manipulatrices, pour (excusez moi du terme), se faire baiser le moins possible.
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  • [+2] Ca va mieux en le disant le 18.06.15, 11h47 par Blusher
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