Autant que tu peux en caler, en restant efficace (bosser quand ton cerveau n'en peut plus, ça ne sert à rien, il faut prévoir le temps de te reposer l'esprit).Wanderlei a écrit :Et justement, au quotidien, une bonne journée de révision ou d'apprentissage c'est combien d'heures / quelle quantité d'informations ?
Temps de travail ? Sujet adressé aux étudiants brillants.
Pour compléter ce qui a été dit, ça dépend aussi de ton rythme. En clair, à quel moment de la journée tu te sens le plus motivé à travailler et quand ta concentration est au top.
Je sais que passé 19h, ça ne me sert à rien de me remettre devant des cours, donc quand j'ai passé mon concours(lui aussi assez sélectif), le soir j'en profitais soit pour me détendre, soit pour faire des exercices d'application.
Je sais que passé 19h, ça ne me sert à rien de me remettre devant des cours, donc quand j'ai passé mon concours(lui aussi assez sélectif), le soir j'en profitais soit pour me détendre, soit pour faire des exercices d'application.
Je doute d'être un étudiant brillant, mais je suis un bosseur, donc je me permets de te répondre.
J'ai passé 3 concours en entier: celui de l'ENS (arrivé jusqu'aux admissibilités donc l'oral) que j'ai raté, passé celui de véto que j'ai réussi, celui d'une école d'ingé que j'ai réussi aussi.
Je passe en ce moment celui de médecine. J'attends mes résultats qui arriveront jeudi
Pour reprendre la discussion:
1° Tout abord il faut savoir que quelque soit le concours, les 3/4 des inscrits ne servent à rien. Soit ils sont pas motivés pour l'avoir (souvent le cas quand le cc est réputé difficile, ils sont là "juste pour voir") soit ils n'ont pas les capacités intellectuelles pour le réussir. Ici, il faut être honnête, quand on dit ça, individuellement on se situe presque toujours dans le quart restant, alors que ce n'est pas toujours le cas. Exemple: Si je réussis mon cc de médecine, l'année prochaine je demanderai une dérogation pour passer le second concours de l'ENS. En toute honnêteté, je doute fortement y travailler d'arrache pied, pour la simple et bonne raison, que je suis passé à autre chose et que peut être, c'est un poil trop dur pour moi. C'est juste une façon de ne pas avoir de regret.
Si ce n'est pas un concours auquel tu tiens, passe le, sans jouer ton égo.
2° On ne passe pas un cc contre les autres, mais contre soi-même. C'est enrichissant de composer pendant 4 heures un sujet sous stress ! On dépasse ses limites, on exploite des ressources dont deux mois auparavant on soupçonnait pas l'existence ! Cependant, de là à dire que les autres nous ralentissent, c'est un pas que je ne franchirais pas tout à fait. Travailler en binôme aide, et ce, surtout quand on est complémentaire et de même niveau. En prépa, j'aimais bosser avec une fille qui n'arrivait pas à comprendre la physique. Le fait de lui expliquer 50 fois la même chose, de manière différente à chaque essaie, me permettait de voir les problèmes sous des points de vue différent. De plus, mettre des mots sur ce qui était intuitif, est le plus sûr moyen de toujours réfléchir à ce qu'on fait lors du cc, et quand les correcteurs aiment bien être au limite du programme, c'est un avantage certain.
Rajoutons à cela, qu'avoir une épaule sur laquelle se poser pour ne pas se sentir seul et déprimé dans son coin, c'est aussi un plus. Dans tous les cas évite d'écraser des personnes qui seront peut être des confrères (chose à laquelle on ne pense pas souvent ! )
3° Le major cette année, c'est toi!
Pars gagnant. Il te reste deux mois. DEUX mois ! 60 jours ! Avec tout ce temps, tu peux apprendre l'encyclopédie universalis en entier... Et je déconne à peine. De toute manière tu n'as rien à perdre à y aller à fond. Tout à y gagner, même si tu le rates. Le major c'est un être humain, pas plus intelligent que toi (enfin... parfois ce sont des génies, je le reconnais) s'il y arrive, tu peux y arriver.
Et entre nous, le seul moment où on peut juger si on a raté ou pas un cc, c'est le jour des résultats.
4° Le major a trop travaillé. Le dernier classé, a travaillé juste ce qu'il faut.
Le troisième point c'est utile au début. Puis peu à peu on devient réaliste. Et c'est là que le 4ieme point a toute son importance. L'important n'est pas de savoir combien d'heure il faut bosser, mais comment bosser. Normalement, tu connais tes points forts, et points faibles. Et c'est un concours. Alors que faire ?
Les matières où tu es très bon, travaille juste ce qu'il faut pour rester très bon. N'essaye pas de devenir excellent. C'est un piège tendu par notre égo, dont on en sort pas toujours gagnant. Passer de très bon à excellent, demande bien plus de temps que de passer dans une autre matière de 8 à 12 au final, parce que ça demande de traquer les points de détail obscures jamais tombés les années précédentes ou de manière anecdotique. Alors que passer de 8-12, c'est tout connement refaire des annales.
Alors bien entendu se dire à la fin des fins que dans cette matière tu as eut 18, c'est cool. Mais c'est toujours mieux de se dire qu'on a réussi le cc dans son ensemble.
Que je sois le major ou le dernier pris, ça changera en rien que je serais médecin.
5° Travaille ou ne travaille pas, mais il n'y a pas d'entre deux.
Regarder The mentalist avec ton bouquin à la main et ce, même si tu ne comptes rien retenir de ton bouquin, c'est raté des rebondissement de ta série. Et donc, étudiant comme tu es, tu vas te dire que tu n'as pas profité de ta pause et qu'il faut que tu l'allonges d'une demi heure.
C'est idiot. Surtout que tu auras l'impression de l'avoir bosser ce livre. Il faut savoir ne rien faire pour recharger ses batteries.
-------------------------------
Expérience personnelle: je suis plutôt un marathonien qu'un sprinteur. Je bosse du début à la fin de l'année. De 8h par jour à 12-13H/jour les semaines de révisions. Avec des dimanche de feignasse où je flane. Ca a l'air énorme, mais étant donné que tous les deux heures je change de matière en alternant celles qui me font bander, et celle qui me donnent des idées suicidaires, c'est vite passé.
L'avantage, c'est que le mot "révision" dans "mois de révision" prend tout son sens, et j'ai eut rarement ces trou de mémoire persistant sur des informations vue une dizaine de fois.
Ma philosophie est simple: un cc c'est 1/3 de travail, 1/3 de motivation et 1/3 de chance.
Les deux premiers tiers, ça se trouve dans les tripes. Le dernier tu peux rien n'y faire. C'est comme ça, c'est la vie. T'as appris 99% d'un poly, et ça tombe sur le pourcentage restant ? La question serait ici: tu aurais pu apprendre ce pourcentage restant ? Si oui, t'es bien bête, si non, tu n'as pas de regret à avoir.
Pasteur disait:"La chance ne sourit qu'aux esprits bien préparés. "
Etat d'esprit à avoir, et ce même pour un echec. Je dirais même, surtout en cas d'échec, tu rebondiras plus vite et mieux que les autres.
Dernier point: il n'y a pas de profil type du winner dans un cc. Il y a réellement de tout. Du type qui passe une nuit blanche la veille des écrits découvrant des notions de bases, à celui qui a vécu, dormi, mangé cc. Et il y a les menteurs... N'écoute jamais les autres. Pas qu'ils soient foncièrement mauvais, mais afin de se rassurer et de se faire bien voir auprès des autres, ils déforment la réalité. Ca peut prendre une telle ampleur, que parfois (je le vis dans ma fac) leurs histoires absurdes deviennent l'étalon pour réussir. Tant qu'à ceux qui réussissent, ils ont toujours tendance à minimiser leur volume horaire de boulot (ou le grossir).
Bon courage.
J'ai passé 3 concours en entier: celui de l'ENS (arrivé jusqu'aux admissibilités donc l'oral) que j'ai raté, passé celui de véto que j'ai réussi, celui d'une école d'ingé que j'ai réussi aussi.
Je passe en ce moment celui de médecine. J'attends mes résultats qui arriveront jeudi

Pour reprendre la discussion:
1° Tout abord il faut savoir que quelque soit le concours, les 3/4 des inscrits ne servent à rien. Soit ils sont pas motivés pour l'avoir (souvent le cas quand le cc est réputé difficile, ils sont là "juste pour voir") soit ils n'ont pas les capacités intellectuelles pour le réussir. Ici, il faut être honnête, quand on dit ça, individuellement on se situe presque toujours dans le quart restant, alors que ce n'est pas toujours le cas. Exemple: Si je réussis mon cc de médecine, l'année prochaine je demanderai une dérogation pour passer le second concours de l'ENS. En toute honnêteté, je doute fortement y travailler d'arrache pied, pour la simple et bonne raison, que je suis passé à autre chose et que peut être, c'est un poil trop dur pour moi. C'est juste une façon de ne pas avoir de regret.
Si ce n'est pas un concours auquel tu tiens, passe le, sans jouer ton égo.
2° On ne passe pas un cc contre les autres, mais contre soi-même. C'est enrichissant de composer pendant 4 heures un sujet sous stress ! On dépasse ses limites, on exploite des ressources dont deux mois auparavant on soupçonnait pas l'existence ! Cependant, de là à dire que les autres nous ralentissent, c'est un pas que je ne franchirais pas tout à fait. Travailler en binôme aide, et ce, surtout quand on est complémentaire et de même niveau. En prépa, j'aimais bosser avec une fille qui n'arrivait pas à comprendre la physique. Le fait de lui expliquer 50 fois la même chose, de manière différente à chaque essaie, me permettait de voir les problèmes sous des points de vue différent. De plus, mettre des mots sur ce qui était intuitif, est le plus sûr moyen de toujours réfléchir à ce qu'on fait lors du cc, et quand les correcteurs aiment bien être au limite du programme, c'est un avantage certain.
Rajoutons à cela, qu'avoir une épaule sur laquelle se poser pour ne pas se sentir seul et déprimé dans son coin, c'est aussi un plus. Dans tous les cas évite d'écraser des personnes qui seront peut être des confrères (chose à laquelle on ne pense pas souvent ! )
3° Le major cette année, c'est toi!
Pars gagnant. Il te reste deux mois. DEUX mois ! 60 jours ! Avec tout ce temps, tu peux apprendre l'encyclopédie universalis en entier... Et je déconne à peine. De toute manière tu n'as rien à perdre à y aller à fond. Tout à y gagner, même si tu le rates. Le major c'est un être humain, pas plus intelligent que toi (enfin... parfois ce sont des génies, je le reconnais) s'il y arrive, tu peux y arriver.
Et entre nous, le seul moment où on peut juger si on a raté ou pas un cc, c'est le jour des résultats.
4° Le major a trop travaillé. Le dernier classé, a travaillé juste ce qu'il faut.
Le troisième point c'est utile au début. Puis peu à peu on devient réaliste. Et c'est là que le 4ieme point a toute son importance. L'important n'est pas de savoir combien d'heure il faut bosser, mais comment bosser. Normalement, tu connais tes points forts, et points faibles. Et c'est un concours. Alors que faire ?
Les matières où tu es très bon, travaille juste ce qu'il faut pour rester très bon. N'essaye pas de devenir excellent. C'est un piège tendu par notre égo, dont on en sort pas toujours gagnant. Passer de très bon à excellent, demande bien plus de temps que de passer dans une autre matière de 8 à 12 au final, parce que ça demande de traquer les points de détail obscures jamais tombés les années précédentes ou de manière anecdotique. Alors que passer de 8-12, c'est tout connement refaire des annales.
Alors bien entendu se dire à la fin des fins que dans cette matière tu as eut 18, c'est cool. Mais c'est toujours mieux de se dire qu'on a réussi le cc dans son ensemble.
Que je sois le major ou le dernier pris, ça changera en rien que je serais médecin.
5° Travaille ou ne travaille pas, mais il n'y a pas d'entre deux.
Regarder The mentalist avec ton bouquin à la main et ce, même si tu ne comptes rien retenir de ton bouquin, c'est raté des rebondissement de ta série. Et donc, étudiant comme tu es, tu vas te dire que tu n'as pas profité de ta pause et qu'il faut que tu l'allonges d'une demi heure.
C'est idiot. Surtout que tu auras l'impression de l'avoir bosser ce livre. Il faut savoir ne rien faire pour recharger ses batteries.
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Expérience personnelle: je suis plutôt un marathonien qu'un sprinteur. Je bosse du début à la fin de l'année. De 8h par jour à 12-13H/jour les semaines de révisions. Avec des dimanche de feignasse où je flane. Ca a l'air énorme, mais étant donné que tous les deux heures je change de matière en alternant celles qui me font bander, et celle qui me donnent des idées suicidaires, c'est vite passé.
L'avantage, c'est que le mot "révision" dans "mois de révision" prend tout son sens, et j'ai eut rarement ces trou de mémoire persistant sur des informations vue une dizaine de fois.
Ma philosophie est simple: un cc c'est 1/3 de travail, 1/3 de motivation et 1/3 de chance.
Les deux premiers tiers, ça se trouve dans les tripes. Le dernier tu peux rien n'y faire. C'est comme ça, c'est la vie. T'as appris 99% d'un poly, et ça tombe sur le pourcentage restant ? La question serait ici: tu aurais pu apprendre ce pourcentage restant ? Si oui, t'es bien bête, si non, tu n'as pas de regret à avoir.
Pasteur disait:"La chance ne sourit qu'aux esprits bien préparés. "
Etat d'esprit à avoir, et ce même pour un echec. Je dirais même, surtout en cas d'échec, tu rebondiras plus vite et mieux que les autres.
Dernier point: il n'y a pas de profil type du winner dans un cc. Il y a réellement de tout. Du type qui passe une nuit blanche la veille des écrits découvrant des notions de bases, à celui qui a vécu, dormi, mangé cc. Et il y a les menteurs... N'écoute jamais les autres. Pas qu'ils soient foncièrement mauvais, mais afin de se rassurer et de se faire bien voir auprès des autres, ils déforment la réalité. Ca peut prendre une telle ampleur, que parfois (je le vis dans ma fac) leurs histoires absurdes deviennent l'étalon pour réussir. Tant qu'à ceux qui réussissent, ils ont toujours tendance à minimiser leur volume horaire de boulot (ou le grossir).
Bon courage.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Absolument le 18.01.11, 11h29 par FK
- [+1] A lire le 18.01.11, 14h03 par Wanderlei
Message très complet! Merci beaucoup. Moi je travaille à peine 3h par jour là car j'ai du mal à me concentrer. Je crois qu'il faut que j'attaque davantage...
Alors, perso :
J'ai une mauvaise " concentration auditive " ( même quand je regarde un film ), alors je ne vais pas aux cours.
J'étudie tout par moi-même dans les syllabi/polycopiés et je fais des 'tites recherches quand je ne comprends pas un truc ou si je veux approfondir un sujet qui m'attire.
Alors, ce que je fais : une heure de travail par cours et par jour, ce qui me permet de faire 5-10 pages de syllabi durant ce laps de temps.
Si tu fais une moyenne : 7 pages par jour, 4h d'étude par jour, 7 jours par semaine et 14 semaines, ça fait 2740 pages sur un quadrimestre.
Ainsi, je vise entre 12 et 16 sans grosse difficulté ( au plus la mémorisation est prépondérante, au plus ma note est basse ).
A l'époque, on avait toutes les matières de l'année à passer en juin ( et rattrapages en septembre ), alors qu'auparavant ( et maintenant ) elles étaient réparties sur décembre et juin.
Conditions de réussite : aucun échec, minimum 12/20 de moyenne. Seuls les 110 premiers ( sur 500 ) passaient --> il valait mieux viser 13/20 pour être pris.
Il est d'ailleurs arrivé que certains étudiants satisfaisaient aux conditions de réussite académique mais pas selon celles du concours, ils ont donc du bisser leur année ( ou changer d'orientation ).
J'ai réussi classé entre les dix et les vingt premiers, en juin, avec 14,05/20 de moyenne.
Je ne suis maintenant plus du tout comme ça.
J'ai " découvert " la vie à 20 ans et, depuis, je cours désespérément après une jeunesse que j'ai idéalisée et que je crois perdue : sorties 4-6 jours sur sept ( et ayant un tout autre caractère quand je bois : arrogant, agressif, hautain, ... je n'hésite pas à user - voire à abuser - de la picole ).
Et je suis devenu un adepte de la procrastination...
Je suis assez cultivé, m'exprimant avec un assez bon vocabulaire ( j'aime parler avec le mot " juste " ) et ayant une facilité pour la physique/chimie mais une mauvaise mémoire.Wanderlei a écrit :Je me pose une question originale et j'aimerais la poser à ceux qui réussissent dans de hautes études, qui sont réputés cultivés et bosseurs.
Quatre à six heures quotidiennes me suffisent.Wanderlei a écrit :[1] Pour vous, bosseurs et "intellos", combien d'heures par jour sont nécessaires pour être efficace et brillant dans ce que vous faîtes ?
Une heure, deux heures, quatre heures, toute la journée avec juste une pause pour manger ici et là....
J'ai une mauvaise " concentration auditive " ( même quand je regarde un film ), alors je ne vais pas aux cours.
J'étudie tout par moi-même dans les syllabi/polycopiés et je fais des 'tites recherches quand je ne comprends pas un truc ou si je veux approfondir un sujet qui m'attire.
J'ai une mémoire capricieuse : je mélange tout quand je bosse plusieurs heures sur un seul cours.Wanderlei a écrit :[2] Pendant ce temps, à quel rythme avancez-vous ?
Un livre par jour, un livre par semaine... Vous bossez vos cours régulièrement, vous révisez la veille ? Dans chacun des cas, pour quel résultat ? Quelle mention ?
Alors, ce que je fais : une heure de travail par cours et par jour, ce qui me permet de faire 5-10 pages de syllabi durant ce laps de temps.
Si tu fais une moyenne : 7 pages par jour, 4h d'étude par jour, 7 jours par semaine et 14 semaines, ça fait 2740 pages sur un quadrimestre.
Ainsi, je vise entre 12 et 16 sans grosse difficulté ( au plus la mémorisation est prépondérante, au plus ma note est basse ).
Je faisais médecine ( UCL - Belgique ), mais je suis passé en pharmacie ( trop de mémorisation à mon goût et, qui plus est, un prof m'a proposé d'embrasser la recherche ainsi qu'une carrière académique ).Wanderlei a écrit :N'hésitez pas à dire quelle est votre formation, à quelle école vous appartenez, quels concours vous préparez ou avez obtenu (ou pas...) pour mieux situer votre témoignage.
A l'époque, on avait toutes les matières de l'année à passer en juin ( et rattrapages en septembre ), alors qu'auparavant ( et maintenant ) elles étaient réparties sur décembre et juin.
Conditions de réussite : aucun échec, minimum 12/20 de moyenne. Seuls les 110 premiers ( sur 500 ) passaient --> il valait mieux viser 13/20 pour être pris.
Il est d'ailleurs arrivé que certains étudiants satisfaisaient aux conditions de réussite académique mais pas selon celles du concours, ils ont donc du bisser leur année ( ou changer d'orientation ).
J'ai réussi classé entre les dix et les vingt premiers, en juin, avec 14,05/20 de moyenne.
Étant par le passé timide, introverti, manquant de confiance en moi, ... je n'avais rien goûté de la vie.Wanderlei a écrit :Même les échecs sont intéressants : pourquoi avez-vous raté votre projet ? Pas assez travaillé ? Mal travaillé ? Que changeriez vous ?
Je ne suis maintenant plus du tout comme ça.
J'ai " découvert " la vie à 20 ans et, depuis, je cours désespérément après une jeunesse que j'ai idéalisée et que je crois perdue : sorties 4-6 jours sur sept ( et ayant un tout autre caractère quand je bois : arrogant, agressif, hautain, ... je n'hésite pas à user - voire à abuser - de la picole ).
Et je suis devenu un adepte de la procrastination...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant le 20.01.11, 00h01 par Identity
Il y a encore un point déjà évoqué que je voudrais souligner encore: l'efficacité. En effet, j'ai une expérience dans la matière; j'ai réussi un concours national à taux d'admission de moins de 5%, en me préparant trois mois (c'est donc faisable, fonce!!! ;). Comme FK, je suis plutôt sprinter (mon cerveau se transforme en éponge sous pression^^).
Trois points pour l'efficacité:
-Partir du général pour aller vers les détails ensuite: il y a des notions de base qu'on ne te pardonnera pas d'ignorer. Alors, au lieu de lire une encyclopédie historique du XIX siècle que tu ne termineras et maîtriseras jamais, lis plutôt le petit manuel de première ultra-synthétique (c'est un exemple illustratif; je te fais confiance pour adapter à ton propre cas ;)
-La deuxième chose est que, sachant que tu n'as pas autant de temps que les autres, tu dois privilégier ce que j'appelle les matières "sûres"; entre l'histoire et la culture G, à titre d'exemple, je choisirai la première. Si tu maitrises le manuel d'histoire, au moins tu sais que tu te planteras pas. Tu bosses, les résultats suivent automatiquement. La culture G au contraire est très vaste, ton travail est moins efficace. Ce n'est bien sûr qu'un exemple, mais il y a toujours des matières plus facilement "bossables"(dont le contenu à connaître est cerné), d'après les retours sur les divers concours que j'ai eus.
-Enfin, les coefficients. Un ami à moi est en prépa pour les écoles de commerce. Sachant que les maths ont un coeff 9, et les autres matières 4 ou 5, le choix est vite fait pour savoir lesquels seront taffées en priorité... Au cas où t'aurais des coeff!
Prends (Très vite) ta décision, et engage toi corps et âme dans le combat! Plus de doutes! ;)
« Une fois la décision prise, rester sourd aux meilleures objections : preuve de caractère. Donc à l'occasion, vouloir être stupide... » (Nietzsche)
Bonne chance!
Trois points pour l'efficacité:
-Partir du général pour aller vers les détails ensuite: il y a des notions de base qu'on ne te pardonnera pas d'ignorer. Alors, au lieu de lire une encyclopédie historique du XIX siècle que tu ne termineras et maîtriseras jamais, lis plutôt le petit manuel de première ultra-synthétique (c'est un exemple illustratif; je te fais confiance pour adapter à ton propre cas ;)
-La deuxième chose est que, sachant que tu n'as pas autant de temps que les autres, tu dois privilégier ce que j'appelle les matières "sûres"; entre l'histoire et la culture G, à titre d'exemple, je choisirai la première. Si tu maitrises le manuel d'histoire, au moins tu sais que tu te planteras pas. Tu bosses, les résultats suivent automatiquement. La culture G au contraire est très vaste, ton travail est moins efficace. Ce n'est bien sûr qu'un exemple, mais il y a toujours des matières plus facilement "bossables"(dont le contenu à connaître est cerné), d'après les retours sur les divers concours que j'ai eus.
-Enfin, les coefficients. Un ami à moi est en prépa pour les écoles de commerce. Sachant que les maths ont un coeff 9, et les autres matières 4 ou 5, le choix est vite fait pour savoir lesquels seront taffées en priorité... Au cas où t'aurais des coeff!
Prends (Très vite) ta décision, et engage toi corps et âme dans le combat! Plus de doutes! ;)
« Une fois la décision prise, rester sourd aux meilleures objections : preuve de caractère. Donc à l'occasion, vouloir être stupide... » (Nietzsche)
Bonne chance!
Généralement quand je bosse je compte rarement les heures. Il peut m'arriver de bosser jusqu'à 3 heures du matin quand le travail m'interresse ( et qu'internet ralentit mes recherches). Ceci dit, ça m'arrive tous les 3 ou 4 mois de bosser sur un sujet sérieusement (j'ai quitté les études).
Je ne te conseille pas de suivre ce rythme, mais passer une heure ou deux sur ton travail me semble nécéssaire s'il est important.
Je ne te conseille pas de suivre ce rythme, mais passer une heure ou deux sur ton travail me semble nécéssaire s'il est important.
Réactions intéressantes quoi que, pour certaines, un peu perturbantes. Comme celle-ci :
Dès la rentrée, j'avais décidé de changer de mentalité et de me mettre à travailler dur, ce que j'ai fais. Résultat : classé dans les 10 premiers. Puis, un jour, je suis rentré et j'ai craqué. Résultat : j'en ai plus glandé une, et je termine dans les dix derniers au deuxième trimestre avec un retard effroyable. Actuellement, j'ai un concours blanc après ces vacances, qui déterminera si je passe ou non en deuxième année. J'ai bien entendu commencé à réviser, mais pas suffisamment. Je suis toujours distrait, n'arrive pas à me mettre au travail, à me concentrer. En fait je n'arrive pas à me plonger dans le bain, à re-rentrer dans ce monde de la prépa et des révisions. Quand je me met devant ma feuille, je travaille 30 min puis je décroche. Au début de l'année, j'arrivais à rester concentrer 2h durant, mais car j'avais un impératif absolu pour le lendemain (je travaille mieux dans l'urgence).
Auriez vous des conseils à me donner? J'ai bien lu ceux donnés avant mais je n'ai rien trouvé qui puisse m'aider en pratique, rien de concret (j'ai trouvé des conseils pratique comme "bien dormir", "sortir suffisamment", "trouver les périodes de la journée où on est le plus efficace", mais que faire quand on commence à faiblir devant ses cours, que l'on sent que l'on perd pied et qu'on ne comprend plus rien? Et dans le cas où l'on décide de faire une pause, avez -vous une technique particulière pour se remettre au travail au lieu de continuer de se reposer?)
P.S. : je suis conscient que mon message tient de l'aide perso, mais je pense aussi que je suis loin d'être un cas isolé. Vos réponses pourront donc servir à d'autres, c'est pour cela que je poste ce message.
Je rejoins Wanderlei dans son questionnement : je suis actuellement en fin de première année de prépa, sans jamais avoir réellement travaillé.Wanderlei a écrit :Message très complet! Merci beaucoup. Moi je travaille à peine 3h par jour là car j'ai du mal à me concentrer. Je crois qu'il faut que j'attaque davantage...
Dès la rentrée, j'avais décidé de changer de mentalité et de me mettre à travailler dur, ce que j'ai fais. Résultat : classé dans les 10 premiers. Puis, un jour, je suis rentré et j'ai craqué. Résultat : j'en ai plus glandé une, et je termine dans les dix derniers au deuxième trimestre avec un retard effroyable. Actuellement, j'ai un concours blanc après ces vacances, qui déterminera si je passe ou non en deuxième année. J'ai bien entendu commencé à réviser, mais pas suffisamment. Je suis toujours distrait, n'arrive pas à me mettre au travail, à me concentrer. En fait je n'arrive pas à me plonger dans le bain, à re-rentrer dans ce monde de la prépa et des révisions. Quand je me met devant ma feuille, je travaille 30 min puis je décroche. Au début de l'année, j'arrivais à rester concentrer 2h durant, mais car j'avais un impératif absolu pour le lendemain (je travaille mieux dans l'urgence).
Auriez vous des conseils à me donner? J'ai bien lu ceux donnés avant mais je n'ai rien trouvé qui puisse m'aider en pratique, rien de concret (j'ai trouvé des conseils pratique comme "bien dormir", "sortir suffisamment", "trouver les périodes de la journée où on est le plus efficace", mais que faire quand on commence à faiblir devant ses cours, que l'on sent que l'on perd pied et qu'on ne comprend plus rien? Et dans le cas où l'on décide de faire une pause, avez -vous une technique particulière pour se remettre au travail au lieu de continuer de se reposer?)
P.S. : je suis conscient que mon message tient de l'aide perso, mais je pense aussi que je suis loin d'être un cas isolé. Vos réponses pourront donc servir à d'autres, c'est pour cela que je poste ce message.
Je vais faire court et simple. Il y a 3 facteurs qui jouent lors d'examens et concours :
- Le travail.
- La personnalité.
- La chance.
Le travail représente la masse accumulée de connaissances. La personnalité représente ta capacité à montrer en quoi tu te démarques des autres étudiants (culture générale). La chance est un aléa qui fait que tu tomberas ou non sur le sujet que tu maitrises à fond.
Pour réussir, tu dois avoir 2 facteurs sur 3 à fond c'est-à-dire 100% en travail et personnalité, ou 100% en travail et chance ou 100% en personnalité et chance.
En d'autres termes, si tu as bossé d'arrache pied (travail) et que tu as une grosse culture/bonne façon de t'exprimer (personnalité), tu réussiras puisque tu auras vu tout le programme et que tu sauras organiser tes idées.
Sans travail, il te faudra avoir un maximum de chance (tomber vraiment sur le sujet que tu maitrises le mieux sans avoir bossé) et une personnalité te permettant d'organiser tes connaissances correctement.
Enfin, dernier cas, si tu n'as aucune culture G mais que tu as bossé à fond et que tu as beaucoup de chance, tu auras de grande chance de réussir.
Quant à la masse de travail, les personnes qui réussissent (major de promo) affirment travailler au minimum 8h par jour ! Le mieux étant d'éteindre Internet, portables et autres pour éviter d'être déconcentré !
En espérant t'avoir aidé !
- Le travail.
- La personnalité.
- La chance.
Le travail représente la masse accumulée de connaissances. La personnalité représente ta capacité à montrer en quoi tu te démarques des autres étudiants (culture générale). La chance est un aléa qui fait que tu tomberas ou non sur le sujet que tu maitrises à fond.
Pour réussir, tu dois avoir 2 facteurs sur 3 à fond c'est-à-dire 100% en travail et personnalité, ou 100% en travail et chance ou 100% en personnalité et chance.
En d'autres termes, si tu as bossé d'arrache pied (travail) et que tu as une grosse culture/bonne façon de t'exprimer (personnalité), tu réussiras puisque tu auras vu tout le programme et que tu sauras organiser tes idées.
Sans travail, il te faudra avoir un maximum de chance (tomber vraiment sur le sujet que tu maitrises le mieux sans avoir bossé) et une personnalité te permettant d'organiser tes connaissances correctement.
Enfin, dernier cas, si tu n'as aucune culture G mais que tu as bossé à fond et que tu as beaucoup de chance, tu auras de grande chance de réussir.
Quant à la masse de travail, les personnes qui réussissent (major de promo) affirment travailler au minimum 8h par jour ! Le mieux étant d'éteindre Internet, portables et autres pour éviter d'être déconcentré !
En espérant t'avoir aidé !
Point important: avoir un lieu ou on ne fait que travailler, et un autre ou on ne fait que se détendre sinon:
-On est distrait lorsque l'on veut bosser
-On culpabilise quand on veut se reposer
Travailler en binome avec quelqu'un qui est à fond sur le boulot ça peut être une bonne chose, mais c'est totalement contre-productif avec certains car tu passeras ton temps à discuter avec.
-On est distrait lorsque l'on veut bosser
-On culpabilise quand on veut se reposer
Travailler en binome avec quelqu'un qui est à fond sur le boulot ça peut être une bonne chose, mais c'est totalement contre-productif avec certains car tu passeras ton temps à discuter avec.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 06.06.11, 21h30 par Djudj