FTS

Champion a écrit :Si j'ai précisé que j'étais en colère c'est justement pour que vous mettiez des bémols dès que vous lisez mon message. Comme peu de personnes ici, je suis INFP, donc émotionnel ou du moins très en phase avec mes propres émotions.

Si je m'estime légitime ce n'est pas parce que j'ai "juste lu un site". Je connais une personne proche qui a eu des problèmes dans cette région, je peux vous dire qu'elle souffrait beaucoup et je connais le sujet. Je continue de trouver ça complètement con de chercher à muscler ce coin là. Une femme qui vient d'avoir un accouchement doit passer par là et il est question de détente, jamais de contractions.

Vous en faites ce que vous voulez de mon avis, j'ai l'habitude de déplaire maintenant. Je comprends que t'ai voulu faire ça avec une bonne intention ton post tiamat mais malheureusement je suis fermement convaincu que c'est une très mauvaise idée.

Si je vous parlais du site sur la névralgie pudendale, c'est ce qui peut arriver avec ce genre de désinformation associée à d'autres problèmes : avoir des décharges qui viennent de la jambe et arrivent dans l'anus, dû à la compression d'un nerf qui pourrait être le nerf sciatique/pudendal, et implique une opération de chirurgie ou des "infiltrations", est-ce que ces nanas ont vraiment envie de ça ?

Champion,

On ne nie pas que ce genre de troubles existe, mais à aucun endroit je n'ai vu que c'était dû à des exercices de contractions musculaires. Peux-tu pointer où c'est dit dans ton site ? Je ne l'ai pas trouvé.
Je peux comprendre que le fait d'être atteint de cette pathologie soit une contre-indication à de tels exercices (comme faire du vélo est contre-indiqué quand on a une sciatique), mais pas que ces exercices provoquent cette pathologie (comme faire du vélo ne favorise pas la sciatique).
Si tu pouvais mettre un peu de logique dans ta colère, on comprendrait mieux.

Enfin, sur la rééducation post-natale, je veux bien que les médecins et les sages femmes ne soient pas toujours au fait de l'état de l'art... de là à affirmer que le but de la rééducation est de détendre le muscle, ça me paraît contre-intuitif ? J'ai du mal à imaginer, avec mes maigres notions de biologie, que pour rééduquer un muscle étiré à l'extrême du traumatisme au point de perdre son pouvoir contractile, il faille le "détendre" et non le raccourcir avec des exercices contractiles. Tu as des sources ?

Je dirais que comme toute musculation, lorsqu'elle est mal faite elle peut entrainer des troubles pathologiques collatéraux.

Juste pour donner un exemple, j'ai un très bon pote qui a longtemps pratiqué la natation à haut-niveau (il préparait les J.O et a remporté plusieurs médailles au niveau national). Il a dû arrêter suite à des problèmes au tendon mais a toujours pratiqué intensément le sport.
Et puis il s'est mit à faire des luxations de la rotule régulièrement.
Douleurs, hospitalisation, atèle et tout le bordel ... il a vu deux ou trois spécialistes qui lui ont conseillé une intervention chirurgicale relativement lourde (cela venait de ses précédents problèmes aux tendons).

Et un jour, je ne sais plus pour quel raison futile, il va voir un médecin sportif et en discutant santé, il lui explique son problème de luxation. Le mec l'a observé quelques minutes, lui a fait faire plusieurs mouvements pour au final lui expliquer que l'intérieur de sa cuisse était trop musclé par rapport à l'extérieur (j'ai oublié les noms des muscles).
Le muscle intérieur, plus musclé et donc plus court, tirait naturellement sur le tendon de la rotule (l'aileron je crois) et ramenait la rotule vers l'intérieur, la dégageant de son logement d'origine, ce qui avait tendance à provoquer des luxations répétées.
Il a suffit d'un peu de musculation rééducatrice pour corriger le défaut et faire disparaitre le problème.

Voilà en quoi le propos de Champion, même si il est impulsif est loin d'être stupide.

Certes, certes.

Mais bon, avec 40 contractions et quelques ondulations, on ne risque pas de devenir des championnes olympiques, surtout que la prise de masse musculaire, ça reste discret chez nous…

Ça nous permet tout juste de garder la forme.

En fait, toute activité apporte des bénéfices pour la santé, mais aussi des risques. Le jogging par exemple expose aux entorses, mais reste largement bénéfique.


L’alternative est la suivante :

On ne fait pas les exercices, on n’entretient pas son périnée et on évite à coup sût les problèmes liés à l’excès de musculation, même ceux qui sont rares.

Mais on s’expose très certainement à l’incontinence urinaire, qui augmente avec l’âge et qui est fréquente – il n’y a qu’à voir la quantité de serviettes pour fuites urinaires qui sont vendues dans les supermarchés (juste à côté des serviettes hygiéniques pour ceux qui ne les auraient pas encore vues). Sans compter les descentes d’organes. Et on a de rares petits orgasmes et donc on finit vite par arrêter le sexe.

Ou bien on fait les exercices, on garde un périnée en forme et on a des orgasmes bien forts.

Moi, je n’hésite pas longtemps !

Djudj a écrit :Je dirais que comme toute musculation, lorsqu'elle est mal faite elle peut entrainer des troubles pathologiques collatéraux.

Juste pour donner un exemple, j'ai un très bon pote qui a longtemps pratiqué la natation à haut-niveau (il préparait les J.O et a remporté plusieurs médailles au niveau national). Il a dû arrêter suite à des problèmes au tendon mais a toujours pratiqué intensément le sport.
Et puis il s'est mit à faire des luxations de la rotule régulièrement.
Douleurs, hospitalisation, atèle et tout le bordel ... il a vu deux ou trois spécialistes qui lui ont conseillé une intervention chirurgicale relativement lourde (cela venait de ses précédents problèmes aux tendons).

Et un jour, je ne sais plus pour quel raison futile, il va voir un médecin sportif et en discutant santé, il lui explique son problème de luxation. Le mec l'a observé quelques minutes, lui a fait faire plusieurs mouvements pour au final lui expliquer que l'intérieur de sa cuisse était trop musclé par rapport à l'extérieur (j'ai oublié les noms des muscles).
Le muscle intérieur, plus musclé et donc plus court, tirait naturellement sur le tendon de la rotule (l'aileron je crois) et ramenait la rotule vers l'intérieur, la dégageant de son logement d'origine, ce qui avait tendance à provoquer des luxations répétées.
Il a suffit d'un peu de musculation rééducatrice pour corriger le défaut et faire disparaitre le problème.

C'est le syndrôme de Lucy ? Ca y ressemble mais c'est curieux pour un nageur.
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=3389738
http://jmb.website.free.fr/forum/viewto ... fdcf46c321
J'ai eu le même problème (mais côté tendon des ischio)

Le toubib en question qui lui a diagnostiqué, il exerce à Versailles ?

Bref toujours est-il que pour rééduquer un muscle trop court / trop long / pas assez tonique/ etc., on passe toujours par du renforcement (éventuellement bien ciblé), jamais par de la "décontraction".
Une névralgie, c'est encore autre chose, mais je doute que ce soit la sollicitation directe, dans des proportions non traumatiques du muscle, qui l'amène.

Non il avait stoppé la natation et s'était mis au tennis je crois... associé avec des séances de muscu mais mal encadrées.

En fait dès que tu travailles trop un muscle et pas assez les autres tu prends le risque de créer un déséquilibre. Ça a souvent peu de conséquences mais parfois elles peuvent être vraiment gênantes et on a un peu trop souvent des médecins en France qui traitent le mal sans vraiment chercher à en connaitre la source (exemple des antibiotiques trop souvent prescrits à tort).

Ma tante est stomatologue et elle m'explique qu'un tout petit déséquilibre au niveau dentaire peu avoir des effets redoutables. Maux de tête, sinusites et autres trucs bien sympas ... alors j'imagine que ça doit être vrai aussi pour le reste du corps.

Je dis ça, j'ignore si trop muscler le périnée peut avoir ce genre de conséquences mais pourquoi pas (et Champion semble le confirmer).

C'est justement pour éviter ce déséquilibre que j'ai complété l'exercice de Kegel par la contraction progressive de tout le plancher pelvien. Je complète ensuite pas la contraction de tout l'abdomen.

Cela permet de faire face aux situations de la vie quotidienne, quand la presse abdominale appuie sur le plancher pelvien justement : s'asseoir et se lever, monter les escaliers, porter des paquets ou un enfant..

Comme il n'y a pas d'appareil, on ne fait que se contracter soi-même, moins fort que dans la vie en fait, mais c'est suffisant.


Pour les ondulations, il faut un minimum de muscles, mais il faut surtout apprendre à dissocier les différents groupes musculaires impliqués.
Les muscles augmentent l'orgasme. Et les ondulations... eh bien, c'est simplement quelque chose de typiquement féminin que nous pouvons faire. Pour le fun
Recommandé par le Kamasutra néanmoins, au chapitre "quand la femme prend le rôle de l'homme".

J'ai trouvé la musculation du plancher pelvien dans une tradition qui s'apparente au yoga. Beaucoup plus développé bien sûr.
Il existe aussi une tradition soviétique plus récente qui est sans doute celle que suit la championne du lever de poids par le vagin.

L'usage des boules de geisha semble fort répandu en extrême-orient. Les femmes la-bas cherchent activement à conserver l'étroitesse de leur vagin. C'est pour cette même raison que vous aimez les asiatiques, non ? Pensez-vous qu'elles sont faites autrement que nous ?

Par ailleurs, de plus en plus de gynécologues américains prescrivent les boules de geisha après un accouchement. Il faut compter 10 à 20 ans pour que ça arrive chez nous.


Bref, tout ça pour dire qu'il y a des millions de femmes dans le monde qui s'occupent ainsi de leurs parties intimes, depuis la nuit des temps.
Chez nous, ça semble encore étrange, parce que ça commence à peine à être connu.