Re: Petit journal à l'usage de Djudj
Posté : 31.07.11
Bon la crise de flemme est passée alors je vais pouvoir terminer de vous relater ce week-end.
Dimanche 24 Juillet
Après avoir passer la matinée à courir après mes clefs et mon portefeuille, j'arrive à Paris à 13h30 (merci le Tour de France pour les petits détours). Le temps de retrouver Blusher et mes comparses perdus dans le Marais (j'avais pas mes cuissardes), il est 14h.
J'ai faim et je suis déjà sur les rotules de ma nuit de merde.
Oui je sais, c'est pas la première nuit de 4 heures de ma vie mais d'habitude le lendemain je légumise dans mon pieu au lieu d'aller crapahuter dans les rues de Paris à tenter d'aborder les filles.
Oui parce que l'une des choses essentielles qu'on apprends durant un tel séminaire c'est qu'il faut de l'énergie.
De l'énergie pour marcher et garder une allure correcte (arriver en sueur quand on aborde n'est pas fait pour donner la meilleure impression de vous).
De l'énergie pour rester souriant et poli (il y a des fois où j'ai failli craquer et envoyer balader certaines nanas).
Bref démarrer en étant d'emblée sur la réserve n'est pas recommandé.
Je vais d'ailleurs l'apprendre cet après-midi, on commence les approches et je sens que mon principal problème aujourd'hui viens de ma voix. Je n'ai pas de conviction, je suis tendu et je ne parle pas fort.
Au bout d'une heure je suis déjà crevé et en manque total d'inspiration pour les openers. Je suis déjà en train de penser à lundi et à ma formation professionnelle (habilitation électrique) donc pas du tout dans l'instant présent ni à ce que je suis en train de faire.
Je remarque que I. n'est pas beaucoup plus en forme que moi et qu'il en va de même pour Plouf et B.
Même Blusher semble avoir perdu de son dynamisme aujourd'hui.
Bon je ne vais pas trop m'étaler sur les approches du dimanche, pour résumer c'est aussi varié que le samedi, avec des résultats très divers allant du sourire sympa au jetage direct tel qu'on pourrait le faire avec une mouche.
Je fini sur une note positive, en allant aborder une petite blonde qui semble un peu perdue avec ses plans de Paris. Comme on croise beaucoup de touristes dans le quartier, je lui demande d'où elle vient.
Bon ok, alors elle est parisienne (c'est quoi ces parisiens qui se baladent avec des plans de Paris ?). Elle passe ses week-end à chercher les petites rues de Paris parce qu'elle estime passer trop de temps dans le métro et ne rien connaitre de sa ville. Tentative de numclose qui foire, je reste impassible, c'est pas grave elles me l'ont toute refusé aujourd'hui.
On continue à discuter de tout, de rien, de ce qu'elle fait dans la vie, ses passe-temps, ses lieux de sortie et des miens etc... ça dure bien 10 à 15 minutes et là elle décide finalement d'elle-même de me lâcher son numéro. Comme quoi tant que la fille part pas c'est pas perdu.
L'Heure du Bilan
On termine le WE avec un petit débriefing, posés dans un parc à siroter des boissons. On explique chacun notre tour ce qui nous a plût dans ce séminaire, ce qu'on y a appris et découvert et si cela correspondait à nos attentes. On émet des idées qui pourraient améliorer le truc et puis on regarde un peu les filles.
Une très jolie rousse en train de lire derrière nous, elle se lève et s'en va comme si elle marchait sur un nuage, tout au ralenti ... personne ne se lève, je crois qu'on en a tous un peu marre.
Bref il est temps de se quitter et surtout d'aller dormir
Pour ma part ce que j'en retiens:
- j'ai découvert beaucoup de défauts dont j'ignorai jusqu'à l'existence. Aborder dans la rue devant quelqu'un d'habitué, qui vous analyse, apporte énormément de choses, au même titre que d'aller s'entrainer à un sport devant un professionnel qui saura vous dire où sont vos défauts.
Et mes défauts se situent essentiellement dans l'approche : positionnement, sourire, voix posée et forte et conviction dans le propos, le regard qui ne fixe pas droit dans les yeux.
En somme rien que la pratique ne pourrait corriger.
Par contre une fois la discussion partie, j'arrive à tenir le dialogue.
- j'ai aussi compris que ce n'est pas simplement le nombre d'approches qui fait qu'on finit par obtenir un numéro. Blusher arrive à obtenir 3 numéros sur 3 approches et mis à part un look un peu travaillé (si si j'ai vu les filles le regarder dans la rue, on peut le qualifier de "beau gosse"), on a pas affaire à Georges "What Else" Clooney. Bref la façon de le faire est vraiment déterminante. Pratiquer ce genre de chose permet vraiment d'en comprendre la dynamique et que les premières secondes sont décisives dans le résultat final.
- enfin j'ai vraiment compris que ça demande du temps et de la pratique. Il ne sert à rien d'aller pratique 6 heures tous les 15 jours. Pour maîtriser la chose, quelques approches (3 ou 4) par jour valent mieux que de grosses sessions irrégulières.
Ce qui constitue donc l'enchaînement idéal pour la suite de ce journal ...
Dimanche 24 Juillet
Après avoir passer la matinée à courir après mes clefs et mon portefeuille, j'arrive à Paris à 13h30 (merci le Tour de France pour les petits détours). Le temps de retrouver Blusher et mes comparses perdus dans le Marais (j'avais pas mes cuissardes), il est 14h.
J'ai faim et je suis déjà sur les rotules de ma nuit de merde.
Oui je sais, c'est pas la première nuit de 4 heures de ma vie mais d'habitude le lendemain je légumise dans mon pieu au lieu d'aller crapahuter dans les rues de Paris à tenter d'aborder les filles.
Oui parce que l'une des choses essentielles qu'on apprends durant un tel séminaire c'est qu'il faut de l'énergie.
De l'énergie pour marcher et garder une allure correcte (arriver en sueur quand on aborde n'est pas fait pour donner la meilleure impression de vous).
De l'énergie pour rester souriant et poli (il y a des fois où j'ai failli craquer et envoyer balader certaines nanas).
Bref démarrer en étant d'emblée sur la réserve n'est pas recommandé.
Je vais d'ailleurs l'apprendre cet après-midi, on commence les approches et je sens que mon principal problème aujourd'hui viens de ma voix. Je n'ai pas de conviction, je suis tendu et je ne parle pas fort.
Au bout d'une heure je suis déjà crevé et en manque total d'inspiration pour les openers. Je suis déjà en train de penser à lundi et à ma formation professionnelle (habilitation électrique) donc pas du tout dans l'instant présent ni à ce que je suis en train de faire.
Je remarque que I. n'est pas beaucoup plus en forme que moi et qu'il en va de même pour Plouf et B.
Même Blusher semble avoir perdu de son dynamisme aujourd'hui.
Bon je ne vais pas trop m'étaler sur les approches du dimanche, pour résumer c'est aussi varié que le samedi, avec des résultats très divers allant du sourire sympa au jetage direct tel qu'on pourrait le faire avec une mouche.
Je fini sur une note positive, en allant aborder une petite blonde qui semble un peu perdue avec ses plans de Paris. Comme on croise beaucoup de touristes dans le quartier, je lui demande d'où elle vient.
Bon ok, alors elle est parisienne (c'est quoi ces parisiens qui se baladent avec des plans de Paris ?). Elle passe ses week-end à chercher les petites rues de Paris parce qu'elle estime passer trop de temps dans le métro et ne rien connaitre de sa ville. Tentative de numclose qui foire, je reste impassible, c'est pas grave elles me l'ont toute refusé aujourd'hui.
On continue à discuter de tout, de rien, de ce qu'elle fait dans la vie, ses passe-temps, ses lieux de sortie et des miens etc... ça dure bien 10 à 15 minutes et là elle décide finalement d'elle-même de me lâcher son numéro. Comme quoi tant que la fille part pas c'est pas perdu.
L'Heure du Bilan
On termine le WE avec un petit débriefing, posés dans un parc à siroter des boissons. On explique chacun notre tour ce qui nous a plût dans ce séminaire, ce qu'on y a appris et découvert et si cela correspondait à nos attentes. On émet des idées qui pourraient améliorer le truc et puis on regarde un peu les filles.
Une très jolie rousse en train de lire derrière nous, elle se lève et s'en va comme si elle marchait sur un nuage, tout au ralenti ... personne ne se lève, je crois qu'on en a tous un peu marre.
Bref il est temps de se quitter et surtout d'aller dormir

Pour ma part ce que j'en retiens:
- j'ai découvert beaucoup de défauts dont j'ignorai jusqu'à l'existence. Aborder dans la rue devant quelqu'un d'habitué, qui vous analyse, apporte énormément de choses, au même titre que d'aller s'entrainer à un sport devant un professionnel qui saura vous dire où sont vos défauts.
Et mes défauts se situent essentiellement dans l'approche : positionnement, sourire, voix posée et forte et conviction dans le propos, le regard qui ne fixe pas droit dans les yeux.
En somme rien que la pratique ne pourrait corriger.
Par contre une fois la discussion partie, j'arrive à tenir le dialogue.
- j'ai aussi compris que ce n'est pas simplement le nombre d'approches qui fait qu'on finit par obtenir un numéro. Blusher arrive à obtenir 3 numéros sur 3 approches et mis à part un look un peu travaillé (si si j'ai vu les filles le regarder dans la rue, on peut le qualifier de "beau gosse"), on a pas affaire à Georges "What Else" Clooney. Bref la façon de le faire est vraiment déterminante. Pratiquer ce genre de chose permet vraiment d'en comprendre la dynamique et que les premières secondes sont décisives dans le résultat final.
- enfin j'ai vraiment compris que ça demande du temps et de la pratique. Il ne sert à rien d'aller pratique 6 heures tous les 15 jours. Pour maîtriser la chose, quelques approches (3 ou 4) par jour valent mieux que de grosses sessions irrégulières.
Ce qui constitue donc l'enchaînement idéal pour la suite de ce journal ...