"Tu savais que j'étais comme ça"
Effectivement, c'est la phrase magique qui te coupe la chique, d'où la propension de certaines (et certains) à en user et en abuser.
Son dernier sous-entendu pervers est qu'elle te replace en position de demandeur "Rappelle-toi : tu m'as voulu".
Parfois elle est utilisée en toute mauvaise foi, rien ne laissait présager clairement de ce qui pose maintenant problème.
Parfois, il y a une certaine cohérence car la fille avait effectivement lancé des avertissements plus ou moins clairs (Ex. : "je suis chiante") au tout début de la séduction, souvent à des moments où elle sentait que notre niveau d'intérêt était assez élevé pour que l'on "répare" ("mais non je te trouve pas chiante") pour elle.
Ma parade maison, fieldtestée et qui marche parfois mais pas toujours (ça dépend quand même du niveau d'intérêt réel de la fille) :
Déjà, ne pas se mettre en colère : la colère montre que tu es en position de faiblesse, trop engagé émotionnellement à résoudre le problème ou le faux-problème, que tu y mets trop d'énergie.
En fait c'est surtout une réponse par le mindset et le non-verbal, plus ou moins exagérée et "théâtralisée" pour la rendre bien claire : montrer de la surprise, puis de la déception, puis une profonde tristesse, puis une neutralité prudente.
E : Tu savais que j'étais comme ça !
M (effaré): meh ?!
E : Ben oui blah blah blah blah
M (pendant qu'elle parle, montre de plus en plus de déception et de tristesse) : ...
E (continue de parler mais si la technique marche, perd de sa contenance) : mais si blah blah blah
M (deviens très calme, pensif, distant voire fuyant) : ah oui...
E : ben quoi t'es fâché ?
M : Non non, je réfléchis...
E : à quoi tu réfléchis ?
M : Je sais pas trop. J'en parlerai peut-être une autre fois...
Si la fille tient à toi, ça va la faire flipper. Non, il ne savait pas, mais là, il commence à savoir sérieusement quelque chose, et il envisage peut-être la mort de la relation.
Si elle reste butée, essayer de s'éjecter rapidement pour la laisser sur cette impression.
Si elle tente de "réparer" ou se décide enfin à discuter de façon constructive, garder une attitude réservée où l'on semble prêt à se faire l'avocat du diable, c'est à dire argumenter en faveur de ce qui peut provoquer la mort de la relation, en même temps prêt à se laisser convaincre, mais pas tant qu'elle n'aura fait un vrai effort.
En gros le mindset c'est "elle vient de se DLV de façon radicale, la relation vient d'avoir un moteur qui a explosé en vol. Bien sûr que tu es attiré/attaché voire amoureux, d'où ta déception et ta tristesse. Mais tu ne peux rien y faire si elle continue comme ça, donc tu te mets en retrait et tu espères sans trop y croire qu'elle va réussir à se DHV et "réparer"."
Elle peut tenter de jouer sur l'émotionnel/la tendresse : montrer que ça nous touche mais que ça nous fait encore plus de peine, sur le mode "non non pas de câlins s'il te plaît arrête ça me fait du mal".
Bien sûr la technique est aussi applicable en "préventif", dès le début de la séduction, sous une forme moins dramatique, quand la fille essaye de te faire passer ses "petits défauts" sous le manteau :
Toujours lui faire sentir quand elle se DLV. Tu ne peux pas faire tout le travail tout seul. Le bon vieux game avec le FClose pour seul objectif est mort. Si une fille se foire trop, c'est le game over, pour toi comme pour elle, il faut savoir perdre, des fois ça vaut mieux comme ça.