J'aime bien l'idée de se laisser totalement submerger par ses émotions dans un premier temps, pour ensuite passer à autre chose. Je n'y avais jamais véritablement pensé mais je l'ai fait quelques fois, avec succès, c'est un soulagement sur le moment, on se sent certes vidé, mais vidé de cette "douleur".
Un autre point intéressant est celui que j'avais lu il y a quelque temps chez Jiddu Krishnamurti. J'explique ce que j'ai retenu :
L'auteur différencie la joie du plaisir, c'est très intéressant car la joie est unique, alors que le plaisir est le contraire de la douleur. Le plaisir vient de la pensée alors que la joie est le fruit de l'expérience présente, où tout notre être est concerné.
Le plaisir et la douleur : la plupart des gens, durant leur vie et ceci légitimement, courent après le plaisir et le désir. Mais le plaisir va nécessairement engendrer de la douleur. Plaisir et douleur sont deux faces d'une même pièce, pièce ne pouvant être séparée, bien qu'on coure après le plaisir et on fuit la douleur. Le plaisir prend forme en quatre étapes : perception, sensation, contact, désir -> je vois cette belle femme, né en moi une sensation d'envie, je vais lui parler ou j'imagine simplement lui parler, puis se crée le désir de closer pour la revoir et aller plus loin. Le plaisir est crée par la pensée et celle-ci l'alimente par le désir, lui conférant une continuité imaginée (dans notre esprit). On veut un lendemain.
En clair c'est une question de mémoire, on se rappelle cet instant et on aurait aimé qu'il se reproduise, où on part dans l'idée qu'il devra se reproduire. Ainsi, on va déjà avec un potentiel conflit, une lutte interne créant la peur du plaisir non-assouvi. Lorsqu'on ne donne pas de cigarette à un fumeur, ou pas de numéro à un player, alors celui-ci devient nerveux, il commence à haïr, à être en colère (à des intensités variables), précisément parce-qu'il est parti avec cette idée du plaisir et donc de la peur du non-plaisir, créant un potentiel conflit interne, qui se révèle sous forme de douleur (si il n'y a pas de plaisir).
C'est donc la recherche, c'est-à-dire la lutte pour la reproduction du plaisir qui devient douleur/souffrance.
La joie : La joie est ce moment où nous vivons le présent de tout notre être, sans pensée parasite, sans attente spéciale, où nous observons ou agissons juste parce-que nous voulions le faire
sur le moment, sans vouloir forcément que l'expérience se répète. De là, aucune douleur ou peur ou crainte ne pourront intervenir, seule une forte joie se produira. L'homme est ainsi libérer de la recherche du plaisir, se concentre sur la joie du moment et élimine la douleur.
Je trouve cette idée super intéressante, bien que difficile à appliquer à nos pick-up, sans parler de l'égo qui parasite encore nos interactions avec la gente féminine (un num ? La classe

Un vent ? Putain quelle merde je suis

). Si on veut aller lui demander son numéro, c'est qu'on a forcément envie de la revoir, et que donc l'expérience se répète, comme on a envie que l'expérience précédente (la fois où on a numclosé la miss avec un Game éblouissant) se répète.
J'essaie alors de me dire que je vais parler avec cette fille SIMPLEMENT parce-que j'ai ENVIE de parler à cette fille à cet instant, point. Si l'occasion se présente, qu'elle m'en donne envie ou quoique ce soit, alors je demanderai le numéro, rien de plus. Mais je ne vais pas avec l'idée de ramasser son num pour lui proposer une date. Je vais lui parler parce-que j'ai envie de parler à cette fille.
Plus facile à dire qu'à faire, mais l'idée reste intéressante il me semble.