La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Premièrement, bravo pour t'être bougé en Australie comme ça ! Ça t'en fait des choses à raconter j'imagine. Je me demandais, ça veut dire quoi être "sponsorisé" en terme de boulot?
J'avoue que c'est impossible pour moi de me mettre à ta place donc c'est difficile d'analyser ce que tu ressens. Je trouve ça dommage qu'au final tu es souvent déçu de tes soirées... Je pense que tu as vraiment du potentiel comme le disait Frenchkiss, il te manque quelques closes pour que tu reprennes confiance en toi au maximum
Penses à t'amuser en soirée et à élargir ton cercle social : si tu en as marre des soirées en club, tu pourrais te faire inviter dans des grands apparts pour des soirées sympas par exemple !
Pour info le sponsorship c'est quand ici une entreprise t'embauche et te sponsorise auprès de l'immigration. Du coup mon visa est lié à la boite, je peux rester 4 ans ici à condition de pas me faire virer.
Après m'être relu "à froid" je me rend compte que mon message précédent est plus dramatisant que ce qu'il aurait dû être.
Sur le coup ça m'a pas fait super plaisir mais maintenant je pense être passé outre, c'était juste une mauvaise expérience.
Je positive, je me dis que en club il pourrait difficilement m'arriver quelque chose de pire, et que maintenant aborder sera du gâteau. Ça aurait pu faire un bon sujet de conversation aussi... surtout avec la jolie brune qui m'a parlé juste après.
Enfin c'est juste un "incident" isolé que je ne prends pas personnellement et qui n'est nullement le résultat de ma personnalité ou de mon physique, bref ce que je suis vraiment, c'est juste un énorme malentendu avec une fille qui a l'alcool mauvais, et j'ai pas envie de perdre mon temps/énergie à dealer avec des personnes comme ça. Peut-être que dans un autre contexte on se serait bien entendu, enfin bref...
Mon cercle social est pas vraiment étendu ici, surtout depuis que j'ai commencé à bosser et à ne plus rencontrer de backpackers. Mais je sais ce qu'il me reste à faire, il y a un groupe sur facebook avec des français qui proposent des sorties dans la ville, ça serait un bon début. En parlant de ça j'en ai rencontré à l'instant en faisant mes courses, on essayera de se faire un trucs à l'avenir.
Pour ce qui est du potentiel je discutais avec une fille que j'avais rencontré ici, rentrée en France, je l'ai hébergée un mois donc elle me connait bien, et me disais que maintenant qu'elle était partie elle se rendais compte que j'étais quelqu'un de vraiment bien, et que mon problème c'est bien qu'étant attachant j'ai du mal au début à me dévoiler. c'est un peu mon gros problème mais après ça se passe très bien. J'ai du mal à générer de l'attraction au début.
Mon seul complexe qui me plombe ma confiance en moi je pense est lié à ma taille, j'essaie de m'en débarrasser mais dans des situations où je me retrouve debout au milieu d'une foule comme en club c'est pas évident. Tiens un truc marrant jeudi on est sorti avec un mec qui doit faire 1m80, hyper musclé, et qui est complexé car il se trouve trop petit/maigre, comme quoi c'est dans la tête tout ça.
Ce week-end je suis pas sorti, je me suis dit que ça me ferait du bien. Donc pas grand chose à raconter.
J'ai passé l'après midi avec une collègue française. On est allé en ville, elle a proposé qu'on se boivent un café, puis on est allé chez moi regarder un dvd des inconnus.
Le dvd des inconnus c'est un peu au dvd ce que ici la baguette est à la bouffe. On en trouve pas ici alors quand on a l'occasion d'en manger on savoure ça comme quelque chose de rare et précieux.
La tv du salon était squattée par mes coloc alors on est allé dans ma chambre, j'ai bien senti une certaine tension à ce moment. Elle osait pas trop se mettre sur le lit pour regarder l'ordi. Je pense qu'on se demandait tout les deux si l'autre avait les mêmes pensées cochonnes.
Là pour beaucoup c'est presque trop facile, un truc servi sur un plateau. C'est clair. Le problème c'est qu'elle est mariée, que c'est ma collègue, que mon coloc bosse avec moi et elle.
Bref c'est la voie royale pour les emmerdes et foutre un bordel pas possible. Son couple est pas super solide non plus, et elle me dit que de temps en temps elle aimerait bien être célibataire, que le comportement de son mari la saoule...
C'est assez déroutant tout ça!
Ah sinon la petite brune aux bouchons d'oreilles, la copine de ma coloc a son numéro, et elle est américaine (certains ici sont fans ), donc affaire à suivre, celle là je ne la laisse pas filer!
Ce week-end s'est déroulé dans une ambiance plus sociale que séductrice. J'ai pas vraiment sargué mais je suis tout de même sortis jeudi vendredi et samedi, du coup je suis pas mal crevé.
Jeudi
Tout les premiers jeudi du mois c'est Rush Night. Le lair de Brisbane organise un mini meeting pour qu'on se retrouve autour d'un verre et rencontrer encore un peu plus de membres du groupe, avec pourquoi pas la possibilité de se faire de nouveaux potes wingman.
C'est d'ailleurs comme ça que j'ai trouvé ceux avec qui je traine de temps en temps.
Bref, j'y suis allé, on a bu quelques verres en faisant connaissance. Certains membres sont assez tarés. Pas dans le sens négatif, mais ils débordent d'énergie c'est impressionnant.
On a bougé au Victory, qui le jeudi soir est the place to be.
J'ai parlé avec quelques sets, dont un avec un des mecs qui organise les aprem spu. C'est assez space de le faire avec un presque inconnu, et je pense que ça a pas aidé.
La blonde visiblement ne l’intéressait pas, et la brune avec qui je parlais étais pas mal bien qu'un peu bourrée. Elle avait cette façon de soutenir les eyes contact de manière provocatrice. J'avais du mal à détacher mon regard de ses lèvres et pour être honnête, j'étais un peu hypnotisé. Elles étaient allemande alors on a discuté des trucs de bases, d'où elle vient ce que je fais ect.
Puis elles sont parties.
Le truc chiant avec cet endroit c'est que y a aucun moyen d'isoler, aucun moyen de se poser dans un endroit plus calme... tout le monde est débout, et tout le monde est partout...
Le truc le plus efficace est le dancefloor, j'ai eu quelques kisscloses comme ça mais je suis pas super à l'aise. J'ai toujours l'impression que je dois me justifier en parlant, ce qui est évidement un gros problème sur lequel je dois bosser.
Dans la zone fumeur j'ai dealé des cigarettes pour 5 dollars pièces, il doit vraiment il y avoir un marché à prendre pour le coup. J'ai encore joué à rock paper scissor avec une jolie brune.
On a un peu discuté, puis elle à dis qu'elle devait rejoindre ses amis, mais qu'elle leurs dirait qu'elle devait retrouver le cute french guy plus tard.
Je ne l'ai pas prise au sérieux, sachant qu'elle s'est barrée juste après avoir gagné sa clope, et je lui ai dit que non elle ne reviendrait pas.
Ça m'est tellement arrivé auparavant que quand on me dit ça je n'y crois plus, avec le risque de me tirer une balle dans le pied...
Ah sur la fin j'étais pas mal bourré. Je voulais aller pisser et j'attendais qu'une place se libère. Là une fille rentre dans les toilettes homme et me pique ma place. Elle allait se retourner pour fermer la porte quand je l'ai attrapée par son sac à dos et l'ai un peu tirée en arrière avec un grand sourire. Je l'ai finalement laissé me piquer ma place, mais un autre mec n'a pas arrêté de frapper à sa porte et essayer d'ouvrir.
En sortant elle pensait que c'était moi alors m'a fait un beau doigt d'honneur. J'ai pas cherché à expliquer le malentendu.
Vendredi
Vendredi soir je suis allé voir le film des Chemical Brother au ciné, les gens dansaient dans le ciné c'était plutôt cool, puis j'ai retrouvé un ancien collègue de taf et ses potes pour boire des bières. Je sais pas comment, j'en suis venu à lui dire que je sortais seul, que j'abordais des filles comme ça...
Il m'a demandé si j'avais lu The Game, puis Rules of The Game. Il a fait les deux premiers jours.
Enfin il m'a dit qu'il était toujours motivé pour s'organiser des sorties. Il galère un peu aussi comme moi. Il est trop gentil, pourtant à part ça il a tout pour lui.
Samedi
On m'avait conseillé ici de me faire un cercle social plus étendu. C'est un bon conseil. J'ai passé l'aprem avec un et une française à faire une balade en moto pour aller à la plage, puis par la même occasion me suis fait inviter pour la soirée du samedi.
Franchement c'était cool, ça change de sortir avec des wingmen juste pour sarguer... on était un bon groupe avec une bonne ambiance, mais malheureusement peu de filles. Mais bon c'est une façon de rencontrer des filles qui peut s'averer payante. Puis si en plus ça fait rencontrer des françaises dans des endroits différent que des nightclubs bruyant je signe tout de suite. On s'est posé dans un bar, on a discuté, juste profité de l'instant sans se fixer d'objectif. Je me suis bien amusé et je pense qu'on remettra ça, il y a une bonne communauté de Français dans le coin.
Donc pas grand chose ce week-end niveau sargue, mais mine de rien je suis plutôt content de la façon dont ça s'est déroulé et j'ai passé de bons moments.
Je me suis aussi remis un peu en question, puis j'ai repensé aux occasions que j'avais eu dans ma vie, et au final je me suis rendu compte que l'image que j'ai de moi est bien plus négative que ce qu'elle est vraiment.
Je me suis aussi rendu compte que j'avais tendance à ne voir que le négatif des choses, ainsi qu'a être trop exigeant avec moi même, ce qui fait de moi un éternel insatisfait.
Hank Chinaski a écrit :Je me suis aussi remis un peu en question, puis j'ai repensé aux occasions que j'avais eu dans ma vie, et au final je me suis rendu compte que l'image que j'ai de moi est bien plus négative que ce qu'elle est vraiment.
Je me suis aussi rendu compte que j'avais tendance à ne voir que le négatif des choses, ainsi qu'a être trop exigeant avec moi même, ce qui fait de moi un éternel insatisfait.
Oui c'est clair, je me suis posé des questions et puis je suis arrivé à la conclusion consciente que je n'avais aucune raison de complexer pour quoique ce soit (en voyant qu'il y a pire que moi, et en prenant en compte les feedbacks d'autres personnes que j'ai côtoyées par exemple).
Maintenant entre la prise de conscience et le fait de retrouver une confiance solide il y a une étape que mon inconscient semble rechigner à faire.
Certaines insécurités sont assez ancrées, en particulier celle liée à ma taille qui a conditionné bien plus qu'elle ne l'aurait dû - lors de mon adolescence - ce que j'allais devenir en tant qu'adulte.
C'est peut être une astuce de mon inconscient pour ne pas me faire changer car il se trouve très bien comme ça et qu'il a peur, je sais pas je suis nul en psycho ; mais ça expliquerait pourquoi je me sens tiraillé d'une part entre d'une part mon désir de progresser et d'autres part par mes pensées négatives qui comme je l'ai fait avec la fille de jeudi me tirent en arrière pour m’empêcher d'avancer.
Je pense aussi avoir une confiance nourrie par le résultat, et peut être un peu trop exclusivement par le résultat. Quand je close mon modjo monte en flèche, mais en ce moment rien ne se passe, du coup le cercle vertueux a du mal à s'enclencher.
C'est pas encore très clair dans mon esprit donc je suppose que ça ne l'est pas vraiment pour ceux qui me lirons...
l: Sooo...what can we do?
m: Let's just kiss
l: Ok
Keren ou comment flirter avec la friendzone comme un boss
Tout ça remonte à au moins cinq mois. A ce moment, dans une période de désespoir néanmoins accompagnée d'une envie de niquer assez oppressante (bon comme tout le monde en fait), je pressais le bouton "send message", après avoir repéré une fille qui me plaisait sur un site de rencontre.
S'en suivra des échanges de mail, fbclose, un peu de chat pour la rassurer sur mes intentions tout à fait honorables sans arrière pensée aucune et enfin l'obtention d'une date quelques jours plus tard.
La première date se passe bien, go with the flow, rien n'est planifié, on marche à South Bank, on se pose si on veut se poser, on fait ce qu'on veut bref c'est cool. Puis elle est aussi bien que sur les photos ce qui ne gâche rien, le genre un peu girly, féminine mais d'un façon assez maladroite, j'aime bien.
On se quitte avec un hug, mais j'ose pas la kisscloser ce qui était un peu con de ma part car ne pas le faire l'a limite surprise.
Bref elle m'envoie un sms 10 minutes plus tard pour qu'on remette ça.
Deuxième date pareil, on matte Drive au ciné et je trouve mignon le petit sursaut qu'elle a fait quand la rousse se fait exploser la tête à coup de fusil à pompe.
Une comédie romantique comme je les aime.
On se quitte cette fois sur un Kclose, elle y répond mais avec retenue, donnant des petit coups de langues plutôt discrets, avant de me dire, embarrassée, qu'elle est très timide.
J'ai un sentiment partagé une fois elle partie, la réaction vis à vis du kclose me semble bizarre.
J'avais vu juste je lui propose de la revoir le week-end suivant mais elle décline car elle est trop occupée. C'est le dernier sms que je lui envoie, la balle est dans son camp, et je ne veut pas perdre de temps avec une fille qui n'est pas intéressée.
Silence radio de sa part de 3 semaines, je me dis que c'est mort, tant pis, let's move on, plenty off fish in the sea...
Et 3 semaines après, pendant que je stalkais des hb copines de copines sur facebook, activité extrêmement intéressante, j’entends un "poc", c'est Keren qui vient me parler.
Elle s'excuse de son comportement, puis m'avoue que bien qu'attirée par moi elle pense que ça ne collera pas, différence culturelle, barrière de la langue et autres excuses bidon.
l:So... friend?
m:Hum no sorry
l:awww
m: I gonna be honest I am not looking for any friendship atm
l: don't get me wrong I am attracted to you, but not sure what I want
Girl used "Friendzone" weapon
Guy replied with "not enough" answer
Guy successfully avoided friendzone like a boss
S'en suis encore un beau silence radio jusqu'au premier de l'an, c'est à dire peut être deux mois après, où je prends soin de ne pas lui parler en espérant qu'elle regrette et change d'avis.
Et ça paye.
Donc au premier de l'an première manifestation, elle like mon statut yeahh... le signe de merde qui s'avère être le point de départ de son beau come back. On discute encore, elle me parle de ses relations inexistantes, me pose plein de questions, puis me dit qu'elle aimerait me revoir, car finalement elle ne voulait pas essayer de me friendzoner. Que c'était une maladresse de sa part.
Ok, je reste évasif et ne propose rien de concret tout en lui disant que je restais ouvert. Je lui proposerais un truc dans la semaine.
Hier elle est venue me parler, m'a invité chez elle car ses parents étaient absent. Cool, je vais pouvoir jouer au scabble.
m: Think about what we can do while I'm on my way
J'ai pris ma douche, lavé ma bite et mes cheveux, et enfourché la moto.
Putain de maison, le genre qu'on voit des les série américaine genre beverly hills, en un peu plus petit, mais avec une déco qui claque... la moquette de son escalier est plus confortable que mon matelas ça craint. J'aurais pu dormir sur les marches.
On se pose sur son canap, on fait semblant de parler, de chercher un truc sur le cable. heureusement y'a jamais rien d’intéressant sur Foxtel. Alors:
So, what can we do?
Don't know, let's just kiss
Ok
Elle me monte dessus, puis elle m’emmène dans sa chambre et hop.
Juste avant de passer à l'action, elle a moitié nue elle me sort:
l: you know it's the first time I do this kind of thing, I wanted a moment ago but now I'm not sure if I sill want to do it.
m: that's alright, you don't need to justify yourself, all of this is normal.
Puis je me pose sur le coté pour un mini freeze-out. Quelque minutes après on reprenait de plus belle, une fois que j'ai glissé la main plus bas elle a semblé oublier tout ses doutes... je suis descendu plus bas pour lui montrer les merveilles que le Frenchkiss pouvait y faire, elle a eu son orgasme, puis on a continué et là c'est littéralement la débandade.
Je met la capote, elle me monte dessus mais j'arrive pas à rester excité, bref ça le fait pas, on arrête après 5 minutes.
C'est pas la première fois que ça m'arrive, ça m'est arrivé avec la dernière, mais en moins pire, j'ai au moins pu le faire quelques dizaine de minutes, là rien, et merde.
Le fait que ça me soit arrivé avant me met dans un état psychologique qui aide pas, j'ai du mal à me lâcher.
Me dire "lâche toi" c'est déjà être stressé.
Me dire "laisse toi aller n'y pense pas", c'est déja y penser.
J’arrête le porno et réduit la branlette, c'est mauvais pour moi. Si je suis pas capable de bander quand une jolie fille me monte dessus je vois pas l’intérêt, c'est pathétique.
Peut être que le fait d'avoir eu un relation exclusive de 4 ans avec la même fille, qui fut la première, ne m'aide pas a me lâcher les premières fois avec une nouvelle fille. C'est possible aussi.
On est resté allongé un moment, c'était cool, juste collé l'un contre l'autre puis on est descendu matter un film en mangeant des carottes et des noix.
Je suis parti une demie heure après pour retrouver des potes en boites, dans une ambiance assez apocalyptique.
Un orage énorme, mais sans pluie, des éclairs impressionnants fendants une bonne moitié du ciel en deux et éclairants comme en plein jour, et un air sec.
Rentrer en moto dans ces condition avait quelqu'un chose d'assez grisant, et j'aurais pu perdre mon permis à bien des reprises.
La pauvre, je l'ai laissée toute seule juste avant l'orage, elle a eu peur.
Arrivé chez moi je me barre directement pour aller en boite avec un pote. Il pleuvait, il y avait pas grand monde, j'étais crevé, et ce qui s’était passé avant m'avait rendu paresseux.
On a discuté à 2-3 filles seulement. Puis je suis rentré me piauter.
+ enfin un fclose depuis le temps, j'ai bien géré la tentative de friendzonage et suscité un manque qui s'est avéré payant. Elle est mignonne et elle a des gros seins. C'est ma première Australienne (ou fille qui parle pas français). Je vais essayer de la revoir et en faire une ff. On verra si ça évolue sur un truc plus sérieux, mais elle sait pas ce qu'elle veut et ff ça me convient très bien.
- faut que j’arrête le porno définitivement, ça m'a mindfucké, no more porn. Faut que je retrouve des fantasmes et une vision de ma sexualité plus saine. Faut aussi que je trouve une façon de me débarrasser du blocage psychologique qui se passe à chaque nouveau fclose.
Holden j’ai le même ressenti que toi. Je n’ai par contre pas trop eu l’occasion de trainer sur Sydney ou Melbourne, juste une semaine pour chaque ville, donc je ne peux pas vraiment comparer.
C’est marrant un Australien m’avait raconté qu’il choppait beaucoup plus quand il était à Sydney, que le ratio homme/femme était globalement plus avantageux qu’à Brisbane. C’est un avis isolé, puis mettre une absence de résultat sur le compte d’un ratio homme/femme bas (y a quand même 3 millions d’habitants ici) c’est un peu facile.
En tout cas je te rejoins sur le fait qu’ici les gens sont vraiment easy going. Limite, vu que je suis toujours pas vraiment habitué, cette ambiance et état d’esprit me donne la pêche. C’est contagieux.
Brisbane commence tout juste a vraiment se développer, s’ouvrir et intéresser les gens, touristes comme locaux, alors qu’elle avait longtemps été considérée comme une ville où il n’y pas grand-chose à faire. La mentalité cool vient peut-être de là.
Pour revenir à mon message précèdent, tu tapes dans le mille, un pote m’a fait la même réflexion. Et c’est vrai que depuis quelques temps, et surtout la semaine dernière j’ai vraiment mangé que de la merde.
Au taff il y a juste un pauvre take away avec une moitié réservée au machin deep fried (mais vraiment deep quoi). Du coup je vais commencer à me faire mes propres déjeuners la veille chez moi. Je sais quoi me faire, mais j’avais choisi le take away plus par flemme qu’autre chose.
J’ai la chance de ne pas payer cash mes excès au niveau de ma silhouette, j’ai toujours été assez musclé, mais je me rends compte que je le paie cash niveau vitalité.
J’aurai plus d’énergie, plus de libido (j’étais un peu en mode « veille » depuis presque un an…, mais la Keren m’en a sorti alors maintenant j’ai qu’une envie c’est de remettre ça et vite), et je pourrai me donner à fond dans le sport que je pratique.
En plus de ca hier je me suis vraiment senti mal, il faisait chaud, j’avais des sueurs froides, mal au crane… et je me suis rappelé d’un français qui me disait il y a quelque temps que ça lui était arrivé aussi. Avec ce qui s’est passé chez la fille puis ça hier soir je pense que c’est vital que je change mes habitudes et vite.
Il n’est jamais trop tard pour prendre de bonnes résolutions.
Une semaine et demie sans porno pour l'instant, et je n'en ressent même pas le besoin.
Niveau nutrition je mange mieux même si parfois j'opte encore pour la facilité, mais c'est sur la bonne voie.
Bon pas grand chose à raconter, la semaine a été rythmée par les soirs passés à visionner par petits bouts le DVD de Blusher.
Ça m'a bien motivé, y en a marre de repousser à plus tard les approches en spu.
J'ai été boire un verre avec la collègue française dont je parlais plus haut, rien que nous deux, on s'est bien marré, on s'entend vraiment très bien. Elle a à certains moments glissé des petites remarques qui pourrait en faire venir plus d'un sur le SOS Love pour demander des conseils.
"Elle m'a dit qu'elle pense s'être mariée trop tôt, c'est bien ou pas?"
"Elle m'a dit qu'elle aimerais bien être célibataire, je fais quoi maintenant je suis perdu, help!"
Bref j'ai déconné avec elle, j'ai joué la décontraction. Depuis quelque temps je parle un peu plus de cul avec elle, je lui raconte mes aventures nocturnes par mails qui égaient ses lundi matin au taff.
On se marre bien, on sent qu'elle retrouve un peu avec moi un aspect culturel qui lui manque ici loin de ses amis français.
Samedi soir: je craque
En général les meilleures soirées sont celles que je n'attend pas. Ce sont celle ou je me retrouve invité 5 minutes avant le début. Hier la règle s'est encore vérifiée, et d'une façon assez trash.
J'avais envoyé un sms à Keren, histoire de... d'ailleurs en parlant d'elle, j'ai passé la semaine à me demander comment gérer le truc, preuve que j'attachais un peu trop d'importance à elle et que ça en devenait dangereux. Je ne l'ai pas contacté de la semaine, et pas de signe d'elle non plus. Bref, je lui demande si elle souvient du film dont je lui avait parlé à la première date puis l'invite chez moi pour le voir.
"suuuuure moviiie...."
Elle a un peu la mémoire courte, elle s'en rappelle pas puis me dit que de toute façon elle doit voir une amie ce soir. C'est pas avec elle que je niquerais ce soir.
Avec elle je sens que moins je la contacte mieux c'est. C'est ce que je fais depuis le début et je vais continuer dans cette voie. On verra bien, elle a pas l'air très chaude mais elle est pleine de surprises...
La réponse je l'ai eu juste après avoir failli me planter en moto à cause d'un freinage un peu trop tardif. Ce samedi c'est une journée comme ça où je me dit tient prenons des risques inconsidérés, pour voir... (si je pouvais faire pareil en spu).
Je me motivais tout doucement face à l’éventualité de sortir en solo, quand mon coloc me demande ce que je fais et m'invite avec ses potes. On prends quelques verres, pendant qu'il sépare un sachet d'ecstasy en petit tas sur une assiette en porcelaine pour les mettre en gélules.
Il y a quelques temps je me disais que jamais je ne prendrais ce genre de truc. Que c'était le mal... j'ai refusé la première fois lors d'un festival electro.
J'ai refusé une seconde fois lors de l'Australia Day le 25 Janvier.
La troisième fois la curiosité à prit le dessus, et bam.
A 23 heures je gobais, je rentrais dans le club 20 minutes plus tard. Et là je n'étais plus le même, l'alcool m'avait déjà un peu désinhibé, mais rien de vraiment comparable à ça.
Les 6 heures passées dans le club, je ne les aient pas vu passer, j'ai dansé, cherchant les EC et les tenant d'une façon à la limite de l'insolence et de l'impertinence.
Une jolie blonde, assez petite, juste mon style se retrouve à coté de moi. Je lui prends la main, la fait faire un spin, m'écarte d'elle pour la ramener ensuite vers moi. Elle se retrouve la poitrine collée à la mienne, mes yeux plongés dans les siens, mes lèvres s’arrêtent à proximité des siennes.
J'attends quelques secondes comme ça, la tension monte, et je l'embrasse. Je n'ai pas entendu sa voix.
Je lui ai prit la main et suis parti en direction des couchettes, mais à mi chemin elle n'a pas voulu me suivre et a prétexté qu'elle avait ses amis ici. Elle a du croire que je l’emmenais chez moi. C'est peut être ce que je faisais, j'sais plus.
Sur le coup j'ai compris mais j'étais trop défoncé pour lui répondre. Alors on est retourné sur le dancefloor et je l'ai perdue là... au revoir jolie blonde, tu embrassais divinement bien.
Pour des raisons dépendantes de ma volonté, la suite du récit ne peut se résumer qu'à:
danser, jolie brune, prends la main, re-spin, kissclose, blanc, babababa, clope, taxi...
Je crois que c'était le pic, je me suis retrouvé à kisscloser une brune au milieu de la piste, en utilisant exactement ce que j'avais fait pour la blonde. Mais bordel j'ai aucun souvenir, je sais juste que je l'ai fait... tordu comme sensation.
A ce moment je me dit, ouahh mais c'est si facile, je suis le même mec pourtant, c'est juste que j'ose, que j'attaque et que je suis hyper physique et direct. Savoir que je suis capable de chopper me booste.
Le reste de la nuit je me suis juste amusé, complétement high mais heureux, juste à profiter du moment présent. Je pense que niveau fille j'étais plus en état, voire que je m'étais grillé par mon comportement du début.
Pas grave.
La musique s'est arrêtée quand je pensais qu'il était 2 heures du mat, il était 5 heures, et ça fermait.
Je suis rentré, et me suis réveillé avec une gueule de bois monstre. J'ai passé la journée sur le canap à matter des conneries sur le cable.
C'était vraiment n'imp hier soir, et assez bourrin, je sais que l'alcool est mauvais pour le pick up à forte dose, mais j'étais juste dans l'optique de m'amuser. Au final c'est ce qui marche le mieux.
Maintenant je vais profiter de la semaine pour récupérer, en attendant le week-end prochain...
On prend les mêmes et on recommence, enfin presque.
Quelques évolutions depuis la semaine dernière, malheureusement pour la plupart pas forcement allant dans le sens de ce que je voudrais.
La soirée d’il y a une semaine, celle ou ma zone de confort faisait opération porte ouverte, aurait peut-être dû activer un petit warning dans mon cerveau. Enfin non, pas la soirée en elle-même, mais la nuit suivante ou j’ai fait des rêves improbables, dépassant la frontière de l’explicable. Le genre de rêves qui ne comportent pas d’incohérence, mais qui sont une incohérence en eux même, un cauchemar ou je ne comprends rien. La journée gueule de bois qui s’ensuivie a aussi été difficile.
État de zombie tout le dimanche.
J’en viens même à me demander si je serais capable de baiser dans cet état. Probablement que non, ce qui serait un comble et me foutrait (un peu) le cafard.
Ceci étant dit je ne suis pas sorti avant samedi dernier. J’ai passé ma semaine avec un sale rhume (c’est en embrassant n’importe qui, qu’on choppe n’importe quoi) qui m’a empêché de vraiment récupérer, et je me sentais mieux seulement à partir de vendredi. Plutôt bon timing.
Samedi GTL, Gym Tan Laundry, mais sans le tan car il fait un temps de merde. Il est prévu que je retrouve un wing australien pour qu’on se fasse une session tranquille ce soir. Il doit me retrouver chez moi, on boit quelques verres, on y va tôt, et advienne que pourra. Sounds good.
Mais on sait ce qui se passe quand on prévoit des plans à l’avance, rien ne se passe jamais comme prévu.
L’australien n’a pas pu venir, je me suis retrouvé sans plan pour le samedi soir. A part celui de sortir seul, ce qui on le verra par la suite aurait marché aussi.
Je me suis retrouvé au final avec un groupe de français (2 filles, 2 mecs), a terminer mes vodka red bull comme une Amy Whinehouse privée de boisson pour une semaine, c’est dire…
Mais avant de me retrouver dans cet état second il s’en est passé des choses.
Je suis arrivé dans le quartier vers minuit, ce qui est bien tard, après avoir bu quelques verres chez moi avant et avoir rangé mes affaires.
La bouteille de Vodka n'apparait pas...bizarrement.
Les français que je devais retrouver ont galérés pour chopper un taxi, pendant ce temps j’ai attendu en fumant devant l’entrée d’un club.
Une jolie blonde, 1m50, me demande du feu.
Soit,
Presque juste après elle m’en redemande, ayant loupé l’allumage de son clope. Une jolie blonde assez petite, vraiment pas mal, elle n'a pas le look bitchy que la plupart des filles ont ici, occasion à saisir donc.
Elle reste dans les parages accrochée à son téléphone, pendant ce temps une file me demande une cigarette, je dis pas oui, elle fait une tête de cocker… mais ses amis la presse et finalement elle s’en va le visage déçu. Telle une enfant à qui on aurait refusé un bonbon.
Finalement la petite raccroche. Je la regarde alors et elle m’adresse un sourire dont j’ai encore l’image imprimé sur la rétine. Un sourire qui, s’il pouvait être traduit, dirait surement « oui va y, tu peux me parler, pourquoi tu penses que je t’ai demandé du feu, deux fois » Je la voit encore sourire, mais impossible de me souvenir des traits de son visage.
Je crois que je l’ai opené en lui demandant où était ses amis. J’ai parlé un peu, elle a remarqué l’accent puis m’a parlé de son projet de voyage en France en Juillet prochain. En fait c’est de l’or en barre, le fait d’être français donne des sujets de conversation et la fait déjà voyager.
Clope terminés, elle me dit de venir avec elle dans le club, mais pas de bol il est plein. Elle peut rentrer car elle a le tampon, mais pas moi. Elle me propose de la rejoindre à l’intérieur plus tard.
Je prends alors son numéro. Je le sauve sous fille valley, mais on va l’appeler Sam, bien que je ne connaisse pas encore son prénom et que j’ai oublié de me présenter.
Je reste dehors, fume un peu, puis ayant marre d'attendre rentre dans le club ou Sam se trouve, prend de l’eau, la croise, lui prend la main mais on se loupe.
Bah tiens.
Je redescends un peu plus tard, elle aussi, mais elle restera à l’écart.
Bizarre.
J’ai jeté mon mégot par terre, puis j’ai filé vers le club d’en face où sont les autres français finalement arrivés.
« Do you know that littering is an offence ? »
“merdeuuuuuuhh”
Un flic me colle une amende pour avoir jeté mon mégot au sol…. 200 dollars, ça fait mal au cul. Ça m’a littéralement déprimé. Les enculés. C’est encore sous le choc que mon pote me retrouve tout sourire et je lui explique la situation.
« Rooohhh poo cool »
J’envoie un texto a Sam, lui dit de venir ou je suis. Elle répond une heure plus tard en me disant de venir là où elle est.
Je lui réponds de venir là où je suis…
Dialogue de sourd, j’ai vraiment été débile sur le coup, j’ai préféré passer la nuit avec des français à picoler et fumer, plutôt que de profiter de son invitation. Elle n’a pas répondu ensuite.
Je me suis présenté aux français. La fille que je ne connais pas me fait la bise, puis me serre la main. Elle a des petits yeux, elle a l’air shootée (ce qui est fort probable). Pas forcément jolie d’ailleurs, mais indubitablement envisageable si je suis équipé de beer goggles.
Une minute plus tard et me sert la main gauche et me fait 4 autres bises, hum oui ? J’ai pas trop compris ce qu’elle voulait.
Et puis rien ne s’est passé, le club s’est vidé, à la fin il n’y avait plus personne. J’ai dansé avec la française de 18 ans que j’ai du mal à cerner, j’ai un peu tenté un truc, enfin je crois, car elle m’a fait non non en agitant son doigt devant son visage. J’ai fais semblant d’être dévasté, elle a éclaté de rire.
Je suis rentré après ça, et je n’ai pas dormi avant le dimanche soir, trop de red bull, trop de…. 40 heures passées avec la pèche. La pèche !
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Une fois rentré je me suis dit tiens je vais envoyer un texto à Keren, pour mettre les choses au clair.
Sur le moment ça m’a paru être l’idée du siècle, une vraie illumination. Encore mieux que l'invention du poke sur Facebook. J’ai rédigé un truc mielleux, bien afc. Lui disant que je voulais la revoir malgré la barrière de la langue tout ça.
Je ne l’ai pas envoyé, je sentais bien que c’était une connerie. J’ai attendu un peu et je l’ai envoyé 3 heures plus tard, après l’avoir checké plusieurs fois avec mon esprit affaibli.
En fait j’ai joué au quitte ou double, de toute façon pour ce que j’avais à perdre avec cette fille…
Sa réponse est sans équivoque.
Hey, je ne veux pas te décevoir, ce qui est arrivé l’autre weekend c’était juste un coup d’un soir. J’ai agi sans scrupule à ton égard et pour cela je m’excuse, vu que je ne voulais pas te revoir par la suite. Je suis désolée, c’était mal de ma part.
Je n’ai pas répondu, adieu Keren.
J’ai eu un peu l’impression d’avoir été utilisé, c’est désagréable. Au final si j’ai couché avec elle c’est qu’elle l’a décidé faut pas se leurrer. Je n’ai juste fait que rester une option envisageable pour elle, ce qui est déjà pas mal. Tout le temps passé à lui parler m’a engagé en quelque sorte, et que ça finisse comme ça… Bref j’ai un peu le moral qui en prend un coup, alors que je retrouve petit à petit la réalité à mesure que mon niveau de sérotonine s’écroule.
Comme me dit mon meilleur pote : Whatever, si j’avais su je me serais pas autant mis la pression et je pense que je l’aurais un peu moins traité comme une princesse, ça m’apprendra. Elle a agit égoïstement, il est peut être temps que j’agisse de la sorte, surtout au pieux.
J’ai aussi envoyé un sms à Sam qui a donné lieu à une rapide conversation:
- I got a 200$ fine for meeting you yesterday
- Why the fine? That’s unfortunate.
- Throwing a cigarette on the ground, not clever. What is your name btw? You are saved in my contacts as “valley girl”
- Sam.. What is your name? I’ve had one of those fines, they are not pretty.
- Hank… I thought about running away but it was probably not in my best interest. Since we missed yesterday, how about having a drink sometime during the week?
Et depuis plus rien, elle n’a pas répondu.
J’ai peut être proposé de la revoir trop vite je sais pas. Trop de précipitation. D’ailleurs je suis ouvert aux critiques. Je l’ai vu que 5 minutes en même temps.
Une chose, faut vraiment que je réduise l’alcool, ma soirée de samedi m’a couté une petite fortune.
- Amende 200$
- Alcool 100$
- Taxi 30$
- Autre joyeuseté pas forcement légale 30$
Bref c’est juste ridicule, je vais continuer à sortir car j’aime ça, mais je vais sérieusement réduire l’alcool. Et je vais essayer d’éviter de jeter mes mégots au pied des flics, je pense que c’est une bonne idée.
Encore heureux cette fois ci je me souviens de toute la soirée.
Pour la petite histoire, j’ai retrouvé les photos de la soirée de la semaine dernière sur la page Facebook de la boite. J’ai retrouvé une photo de la blonde en rouge. J’ai retrouvé une photo de la brune en noir.
Puis j’ai trouvé une bonne dizaine de photos de la blonde en rouge et de la brune en noir.
Je crois qu’elles étaient best friends… haha je comprends mieux maintenant. Dans mon état je n’avais même pas capté ça…
J’ai aussi trouvé des photos de moi et c’est moins pire que ce que a quoi je m’attendais…
Petite dédicace pour commencer à tous ceux qui font des journaux qui motivent, sa sainteté Holden, Olff, Redlipstick, Oldboy, Bazz… Edvard Dolokhof, et j’en oublie surement.
Car en plus de motiver vos journaux sont franchement bien écrit et se lisent avec autant de délectations qu’un bon bouquin. Ca me donne envie de rentrer en France pour en rencontrer certains.
Aller on continue.
Sometimes you climb out of bed in the morning and you think, I’m not going to make it, but you laugh inside – remembering all the times you’ve felt that way. Charles Bukowski
Oui, quand on prend 300 cuites par an peut-être… mais je ne joue pas dans la même catégorie, et je l’apprends à mes dépends.
Mardi matin je me suis levé, je me suis assis sur le rebord du lit et dans mon demi-sommeil j’ai commencé à réfléchir, ou plutôt déprimer, le regard dirigé droit vers le mur tout blanc. Ma motivation n’a jamais été aussi faible, la perspective de la journée qui s’annonce jamais aussi peu excitante.
Je me suis dit qu’aujourd’hui ça n’allait pas le faire. Trop de fatigue accumulée ces derniers temps, trop de weekends de débauche, couronnés par une soirée de samedi dont je ne me souviens à peine.
Hello Suicide Tuesday, I have been waiting for you.
Je suis pas allé au taff, j’ai envoyé un mail pour dire que j’étais malade, ce qui est à moitié vrai vu que je traine un mal de gorge depuis deux semaines. L’inconvénient de conduire sous la pluie ou d’embrasser des inconnues en boite, c’est selon. Je me suis recouché et presque aussitôt je tombais dans un sommeil que ne me quitterai pas avant 13h. Je me suis réveillé, j’ai pris une douche, mangé Mc Do, puis j’ai comaté, encore.
C’était comme une gueule de bois, mais sans être malade, j’éprouvais juste l’amertume sèche des lendemains de cuite, le parfois dur retour à la réalité qui survient après une soirée où le monde vous appartient et où tout est facile. Une sensation étrange, le sentiment d’être présent physiquement mais totalement absent mentalement, à dériver dans la rue, la maison, sans vraie conscience de ce qui se passe. Un peu comme si subitement j’étais devenu débile. C’est le risque quand la semaine contraste trop avec le weekend.
J’avais pourtant commencé à m’en remettre dès le dimanche, lundi j’allais bien, mais mon corps et mon cerveau ont décidé de lâcher mardi, pour récupérer un peu. Un réflexe de survie probablement.
Ca baise pas beaucoup dans ce journal, il raconte juste ses cuites… c’est pas faux s’pas faux.
Samedi j’avais décidé de faire un tour en ville pour m’acheter de nouvelles pompes, ayant massacré les anciennes les weekends précédents. Je me suis dit que c’était l’occasion de me lancer dans le day game. J’ai posté un message sur le forum du lair local puis j’ai retrouvé un membre. On a discuté un peu mais il ne pouvait pas rester. Il était cool, j’ai remarqué un truc commun chez tous ceux qui ont plus ou moins de succès. Ce n’est pas leur physique, c’est leur regard. Ca a toujours quelque chose d’hypnotisant. Je me suis rendu compte de ça, moi qui a toujours tendance à parler sans regarder les gens en face.
Trop de pression… quand je sors avec l’objectif d’aborder ça se termine toujours de la même façon, beaucoup de frustration mais pas d’action. Pire, cette frustration gâche un peu la sortie qui se serait bien passée si je ne m’était pas fixé d’objectifs.
Je n’ai pas abordé, des pensées négatives m’ont envahies. « Elle ne veut pas être dérangée, je vais galérer à lui parler anglais… ». La barrière de la langue est le plus gros frein, je l’ai ressenti lors des quelques dates, approches que j’ai faites.
Ce genre de trucs qui me paraissent totalement cons une fois que j’écris sur FTS.
J’ai acheté Post Office à la librairie et puis je suis rentré.
La soirée s’annonçait, la nuit recouvrait doucement la ville de son voile opaque, et je n’avais encore rien d’organisé. A 21h30 j’avais le choix entre sortir solo ou rejoindre des membres de la communauté dans un club. Puis finalement avec un coloc on est allé en boite, j’avais déjà bu quelques verres, lui non. J’ai continué à boire en boite, j’ai pris une pill, puis j’ai encore bu, et je ne me souviens plus de rien.
Bamm.
Je me souviens danser, puis petit à petit la mémoire revient, 2h30, je marche de salle en salle dans le club, 3h00 je danse un peu, 3h30 je fume, danse, tandis que tout ça se désemplit. Une fille, blonde, m’a abordé au bar, je comprenais rien, et je n’ai pas cherché à comprendre, complètement à l’Ouest.
Je suis rentré à 4h30, à pied, plus de liquide dans les poches, plus de cash sur mon compte, et pas capable de comprendre que j’avais désactivé le 3g de mon mobile par erreur m’empêchant de faire un virement d’urgence.
Je suis donc rentré à pied, à peine capable d’aligner un pied devant l’autre, assoiffé. Déshydraté. J’ai trouvé mon lit 30 minutes plus tard, et je m’y suis effondré.
Combiner, faire un mélange n’était pas l’idée du siècle, loin de là. Mon chat connait quelqu’un qui lui a dit que l’alcool entrainait une déshydratation, la mdma aussi, et que les effets de l’un atténuait les effets de l’autre. Bref, en plus de mettre ma vie en danger à coup de red bull je ne profite des aspects positifs d’aucun des deux, si on peut dire qu’il y en ait.
A partir de maintenant je me suis fait une liste de règles à respecter qui devrait m’empêcher de me retrouver dans ce genre de situations. Encore faut-il avoir la volonté de l’appliquer:
- Ne pas mélanger, c’est soit alcool et rien d’autre, soit pas d’alcool
- Si alcool je mange avant, et je bois beaucoup d’eau pendant et après pour rester hydraté
- Je prends un billet dans ma poche mais je laisse la CB à la maison, ça limitera la consommation et le trou dans le compte en banque le dimanche matin.
Dire qu’arrivé en Australie je sortais avec 20$ dans la poche, c’est rien.
Je me suis rendu compte le lendemain que j’avais envoyé pas mal de texto à mon coloc, alors qu’il dormait depuis 2 heures… le pauvre.
J’ai dû passer pour un niais, ainsi que devant pas mal de gens.
Quand je regarde les photos de cette soirée, ou je n’apparais heureusement pas, je m’en veux d’avoir fouaré une telle opportunité. Toutes ces filles magnifiques, je ne m’en souviens d’aucune. J’aurais très bien pu y aller en plein après-midi, mettre la musique et danser tout seul, j’aurais eu les mêmes souvenirs. C’était un vrai nid à HBs.
Pas de quoi être fier donc. Samedi j’ai rompu l’équilibre, je n’ai pas été malade, j’ai pas vomi, mais j’ai été un peu trop loin. Au moins maintenant je sais où se trouve la limite.
Petite anecdote marrante, une fois dans le club j’ai reçu un texto de Sam, qui n’avait pas répondu depuis le dimanche précèdent lorsque que je lui proposais un verre.
J’étais bourré, j’ai répondu n’importe quoi.
- Hi sorry who is this?
- Haha, crazy guy u met last Saturday
You asked him for a lighter, twice
- What’s happening?
- I am at the family, you should come over if you can
Are you out?
- At home..
- Oh… so when will we meet again?
And this time you have to reply
- Ha.. Hum not too sure, next week I’m pretty busy but we could catch up for a drink.
C’était juste avant le black-out. Petite ellipse, on se retrouve le dimanche après-midi ou j’ai enfin les capacités intellectuelles pour formuler une réponse normale.
- I’m busy this week too, what about Saturday afternoon?
- Maybe. Will let you know
Donc voilà, un sms game top moumoute de la mort qui tue. Je sais pas pourquoi elle m’a renvoyé un message, je comprends aucune de ses réponses d’un point de vue logique… aucune ne semble cohérente. Je veux dire, si elle n’était pas intéressée elle n’aurait pas répondu right ? Surtout à un mec qu’elle a vu seulement 5 minutes à tout casser, et qui répond bizarrement (c'est le moins que l'on puisse dire) à ses textos.
Enfin bref, même si c’est un peu grillé j’attends quand même ce weekend, on ne sait jamais.
J’en suis à me demander si je ne devrais pas laisser le portable à la maison quand je sors…
Sinon hier j’ai profité de ma journée de libre (et pour cause) pour aller voir ma collègue en fin de journée, on s’est baladé sur le bord de la rivière, dans le jardin botanique, le genre de chose que j’avais oublié de faire depuis plusieurs mois, que ça fait du bien de profiter de la ville comme je le faisais les premiers jours de mon arrivée.
Samedi je ne bois pas, mais je crois que je l'avais déja dit la semaine dernière...
), donc affaire à suivre, celle là je ne la laisse pas filer!
