Maintenant que le post est scindé (merci Mr. Smooth, tu portes bien ton pseudo), je vais apporter mes modestes éléments de cadrage.
Tout d'abord, j'avais eu cet échange en MP avec Tulpa où je lui disais que déjà j'ai entendu un peu les 2 sons de cloches :

les jolies filles se font énormément aborder

les hyper-jolies filles intimident trop et ne se font pas tant que ça aborder, ce qui donne une prime au player (surtout dans la rue)
Et j'avoue ne pas savoir exactement où se situe la réalité.
Je me permets néanmoins de recadrer ton expérience Tulpa qui, si elle se base sur un très large échantillon (et ce seait malvenu de le contester), est quand même très marqué :
1°) Parisien : Ve/VIe arrdt qui plus est et qui a été trop sanctuarisé comme un lieu de SPU idéal, ce qui est largement faux en plus, à part pour de la touriste ou du tout-venant
2°) Basé sur des paroles des nanas.
Déjà le 1°) crée une distorsion immense car Paris est un field à part. Les femmes (je dirais même les gens en général) s'y autorisent des comportements socialement inappropriés qui embarassent tout provincial ou étranger bien poli et courtois. Rappelons d'ailleurs que dans la majorité des société, s'arrêter 1mn-1mn30 pour écouter un étranger est un reflexe social normal (pas à Paris en revanche)
Le SPU en Europe du Nord, c'est aussi frais qu'une brise du printemps (même si parfois la démarche est juste pas comprise / trop "out of reality"). En province, notamment dans le sud, socialiser dans la rue et y passer 5 bonnes minutes est tout à fait convenable et ne génère pas forcément des grosses défenses. En tout cas, ça "ouvre" plus.
2°) Alors là je dis Méfiance ! Les femmes parlent toujours des lourdauds. Mais vous parlent-elles seulement des mecs "juste maladroits" ou "juste c'était mignon mais ça accrochait pas" ?
J'ai l'impression qu'elles rangent toutes les approches dans la catégorie "lourds" et il ne faut pas être dupe quant à l'intérêt qu'elles tirent, en termes d'ego comme en termes de réduction du spectre des prétendants par le bas, à faire massivement passer ce message (probablement inconsciemment d'ailleurs).
Moi ce que j'ai vu récemment, c'est un set de 2 parisiennes envoyer sur les roses un dragueur (qui était correct pas lourd), pas méchamment mais avec un bon air blasé, ce qui fait jamais plaisir quand on est dans les basques du dragueur. Je monte ensuite dans le même bus qu'elles et elles se battaient (elle gueulaient dans le bus : c'était véhément) pour s'approprier le fait que le dragueur s'adressait à elle-même plutôt qu'à l'autre.
C'est la réalité des femmes devant la drague : elles ne te diront jamais ce genre d'anecdote où elles ont envoyé un râteau par pur ego-trip et ne donneront jamais une appréciation positive à un tiers de cette démarche, alors même qu'elles essaient d'en tirer le bénéfice en termes d'image/ego surtout devant leurs pairs.
Du coup, Tulpa, je t'encouragerais à être critique envers ton Think Tank de gonzesses et à prêcher quand même un peu que quand on est désagréable avec des hommes qui restent courtois et socialement acceptables (même si parfois maladroit), ça va pas aider à avoir des mecs dans la cible de ce qu'elles recherchent : audacieux, agréables, charmeurs et confiants.
Après je ne remets pas en question que tu as pu observer beaucoup de comportements lourds et pas agréables. Mais évite de rentrer dans une frame de HB12 "C'est tous des nuls". Comprends bien tout l'intérêt qu'elles ont à convertir un patron de bar à cette vision...
Ca c'était pour la partie "réalité du SPU"
Pour la partie "utilité du SPU", je trouve que c'est formateur, c'est la biodiversité (ça permet de voir des femmes qu'on ne voit pas dans des endroits plus "spécifiques") mais je suis d'accord avec toi qu'il y a d'autres obstacles que n'ont pas la drague dans un endroit prévu pour socialiser et que la gestion des dynamiques sociales est beaucoup plus intéressante dans un set mixte d'un bar.
Ultimement pour le player confirmé, le SPU ne doit plus se faire que lorsqu'il a autre chose à faire. Les "sessions SPU" à part pour la formation, ont un rendement souvent inférieurs (en nombre et en qualité) à quelques bonnes soirées sociales. Mais en passant, quand on va de toute façon faire ses courses, c'est bien, c'est du bonus.