Re: l'addiction au porno, ses effets et comment arrêter
Posté : 24.03.13
Un petit éloge de la masturbation.
Désolé, Blusher, si je pourri ton post, mais cela fait longtemps que j'avais envie d'écrire ça. Si tu trouves que ça trouble trop le message, je le retire.
J’ai envie de raconter mon ressenti et mon expérience de la masturbation et du porno, histoire de faire sonner un autre son de cloche. Peut-être que cela aidera à faire bouger quelques croyances chez certain, on verra bien.
Personnellement, je n’aime pas de tout l’abstinence. Si je dois rester plus de 24 heures sans orgasmes, j’ai tendance à ne pas apprécier. Je peux notamment être plus à cran avec les filles, moins relaxe et moins détendu. Pire que tout, si je baise après plusieurs jours d’abstinence, mon érection sera moyenne, mon plaisir moins net et l'expérience globalement plus brouillonne. Donc mon motto est “un orgasme par jour”.
De plus, parmi mes grands expériences sexuelles, j’y rangerai aussi certaines de mes séances de masturbation (associée à du porno, ou pas)
Ma compagne partage le même goût pour la masturbation et s’y emploie activement. Elle a par ce biais réussi à dompter de mieux en mieux ses orgasmes et à naviguer vers des cieux insoupçonnées de plaisir (ce qui lui permet ensuite lors de nos séances de baise de prendre plus son pied).
D’une manière générale, la masturbation de l’autre est tout à fait acceptée, et il suffit que l’un de nous demande un peu d’intimité, pour l’obtenir sans discuter.
La pornographie.
La pornographie a toujours été un accompagnant de ma masturbation. J’aime ça et il est hors de question que je m’en prive. Ceci dit, tout ne se vaut pas, et je peux donner quelques conseils sur la question.
La pornographie mainstream actuelle n’a rien à voir avec la sexualité.
Pour quelqu'un qui a eu une vie sexuelle un peu au dessus du niveau de la mer, il est difficile de prendre son pied devant un porno d’aujourd’hui. On y voit des gens lisses, formatés et imberbes qui procède, sans aucune joie, passion, fièvre ou plaisir, à des mouvements automatiques en poussant de temps en temps un cri aussi faux que maladroit.
Personnellement, j’ai du mal à amorcer un début d'érection devant un pareil spectacle.
Et je comprends facilement que le type qui s’est conditionné à prendre du plaisir avec ça aura du mal à bander quand il sera confronté à un véritable expérience sexuelle. Je recommanderai un blocus total sur ce genre de production.Avec le temps, de toute façon, cela devrait vous paraître aussi fade qu’à moi.
Je ne recommanderai jamais assez les films avec Brigitte Lahaie, quand les réalisateurs semblaient avoir quelque chose à foutre du caractère érotique de ce qu’ils filment. (Deux classiques parmi d’autres: Je suis à prendre et Entrecuisse). Les gens avaient l’air de prendre leur pied en baisant, et les scénaristes avaient l’aire de mettre en scène leurs fantasmes. J’aime!
Mes recettes à moi pour une branlette durable (et citoyenne).
Pour maximiser mon plaisir j’ai donc appliquer deux recettes principales:
1) Abandonner (dans la plupart des cas) l’utilisation des vidéos au profit des photos. Les vidéos ont le grand défaut de nous imposer leur rythme. Alors que l’un des intérêts de la masturbation est d’apprendre à jouer avec notre désir et notre plaisir (ce qui peut d’ailleurs aider à devenir un meilleur amant), la vidéo a tendance à décider pour nous de quand a lieu le climax du plaisir.
Au contraire les photos peuvent regardées au rythme décidé par l’utilisateur. Une photo stimulante ou évocatrice pourra être regardé plus longtemps et plus lentement, puis être changé au profit d’une autre pour profiter une nouvelle vague de plaisir que l’on apprendra à juguler juste avant l’éjaculation, pour repartir sur une nouvelle photo qui provoquera une nouvelle vague de plaisir, a répéter jusqu'à lassitude...
Les photos ont un autre avantage: elles laissent plus de place à l’imagination. Nous n’avons a disposition qu’un instantané, et un angle de caméra, Tout le reste est à la charge de l’observateur. Comment en sont-ils arrivés ici? Que vont-ils faire après? Comment la photo a-t-elle été prise? Par qui? La fantasmagorie du branleur est stimulée et il quitte donc sa position de passivité pure qu’il a tendance à prendre devant une vidéo.
Dans le même ordre d’idée l’intégration des nos fantasmes à une photo est plus facile: rien de plus simple de faire un pause mentale entre deux photos pour mobiliser un souvenir un un fantasme imaginé, pour repartir plus tard sur une autre photo.
2) Favoriser l’amateur au professionel.
Je sais que l’on peut trouver, de ça et là, des productions pro ou les acteurs ont vraiment l’air de s'éclater. Mais soyons clair, c’est bien rare...
Honnêtement un cri d’orgasme féminin enregistré sur un camescope pourri me ferra autrement plus d’effet que les vocalises débiles de actrices porno. Puisque les productions pro sont incapables de recréer la fièvre des vrais séances de cul, allons la chercher à sa source.
Bon, alors si l’on mixe cela avec le conseil précédent, on se retrouve à mater des photos amateurs. Évidemment il y a de tout et il faut faire le tri, mais le résultat est vraiment sympa! On y joue à trouver la nationalité d’origine (par exemple les tapis sur les murs...), qui a prit la photo? On y contemple des visages grimaçant de plaisir, ou prenant la pose, hilare, après une éjac’ faciale. On imagine les situations, on fantasme sur l’appétit de la femme prise entre deux bites, on satisfait notre coté voyeur en dégustant leur exhibitionnisme et leur luxure. La branlette redevient une jeu de l’esprit, et la pornographie un support partiel de notre excitation.
Bref, j’aime bien ça.
3) d’autres petits trucs.
Gérer son timing! Profiter de ces séances pour apprendre à jouer avec son plaisir et à ne pas vous laisser submerger par le plaisir final. Apprendre à faire durer, et apprendre aussi quand s'arrêter en fonction de sa forme.
Le moment de l’orgasme doit être personnel. Lorsque l’éjaculation arrive, je trouve bon de me déconnecter de toute stimulations visuelle et de me concentrer sur mes sensations associées à des fantasmes faits maison. Le plaisir est plus franc,plus profond, moins factice.
Voilà, je voulais un peu trancher avec ce qui se dit sur le sujet: entre l’abstiencne et l’addiction, il existe une large gamme dans laquelle on peut trouver son bonheur. A vous de trouver votre point d’équilibre.
Désolé, Blusher, si je pourri ton post, mais cela fait longtemps que j'avais envie d'écrire ça. Si tu trouves que ça trouble trop le message, je le retire.
J’ai envie de raconter mon ressenti et mon expérience de la masturbation et du porno, histoire de faire sonner un autre son de cloche. Peut-être que cela aidera à faire bouger quelques croyances chez certain, on verra bien.
Personnellement, je n’aime pas de tout l’abstinence. Si je dois rester plus de 24 heures sans orgasmes, j’ai tendance à ne pas apprécier. Je peux notamment être plus à cran avec les filles, moins relaxe et moins détendu. Pire que tout, si je baise après plusieurs jours d’abstinence, mon érection sera moyenne, mon plaisir moins net et l'expérience globalement plus brouillonne. Donc mon motto est “un orgasme par jour”.
De plus, parmi mes grands expériences sexuelles, j’y rangerai aussi certaines de mes séances de masturbation (associée à du porno, ou pas)
Ma compagne partage le même goût pour la masturbation et s’y emploie activement. Elle a par ce biais réussi à dompter de mieux en mieux ses orgasmes et à naviguer vers des cieux insoupçonnées de plaisir (ce qui lui permet ensuite lors de nos séances de baise de prendre plus son pied).
D’une manière générale, la masturbation de l’autre est tout à fait acceptée, et il suffit que l’un de nous demande un peu d’intimité, pour l’obtenir sans discuter.
La pornographie.
La pornographie a toujours été un accompagnant de ma masturbation. J’aime ça et il est hors de question que je m’en prive. Ceci dit, tout ne se vaut pas, et je peux donner quelques conseils sur la question.
La pornographie mainstream actuelle n’a rien à voir avec la sexualité.
Pour quelqu'un qui a eu une vie sexuelle un peu au dessus du niveau de la mer, il est difficile de prendre son pied devant un porno d’aujourd’hui. On y voit des gens lisses, formatés et imberbes qui procède, sans aucune joie, passion, fièvre ou plaisir, à des mouvements automatiques en poussant de temps en temps un cri aussi faux que maladroit.
Personnellement, j’ai du mal à amorcer un début d'érection devant un pareil spectacle.
Et je comprends facilement que le type qui s’est conditionné à prendre du plaisir avec ça aura du mal à bander quand il sera confronté à un véritable expérience sexuelle. Je recommanderai un blocus total sur ce genre de production.Avec le temps, de toute façon, cela devrait vous paraître aussi fade qu’à moi.
Je ne recommanderai jamais assez les films avec Brigitte Lahaie, quand les réalisateurs semblaient avoir quelque chose à foutre du caractère érotique de ce qu’ils filment. (Deux classiques parmi d’autres: Je suis à prendre et Entrecuisse). Les gens avaient l’air de prendre leur pied en baisant, et les scénaristes avaient l’aire de mettre en scène leurs fantasmes. J’aime!
Mes recettes à moi pour une branlette durable (et citoyenne).
Pour maximiser mon plaisir j’ai donc appliquer deux recettes principales:
1) Abandonner (dans la plupart des cas) l’utilisation des vidéos au profit des photos. Les vidéos ont le grand défaut de nous imposer leur rythme. Alors que l’un des intérêts de la masturbation est d’apprendre à jouer avec notre désir et notre plaisir (ce qui peut d’ailleurs aider à devenir un meilleur amant), la vidéo a tendance à décider pour nous de quand a lieu le climax du plaisir.
Au contraire les photos peuvent regardées au rythme décidé par l’utilisateur. Une photo stimulante ou évocatrice pourra être regardé plus longtemps et plus lentement, puis être changé au profit d’une autre pour profiter une nouvelle vague de plaisir que l’on apprendra à juguler juste avant l’éjaculation, pour repartir sur une nouvelle photo qui provoquera une nouvelle vague de plaisir, a répéter jusqu'à lassitude...
Les photos ont un autre avantage: elles laissent plus de place à l’imagination. Nous n’avons a disposition qu’un instantané, et un angle de caméra, Tout le reste est à la charge de l’observateur. Comment en sont-ils arrivés ici? Que vont-ils faire après? Comment la photo a-t-elle été prise? Par qui? La fantasmagorie du branleur est stimulée et il quitte donc sa position de passivité pure qu’il a tendance à prendre devant une vidéo.
Dans le même ordre d’idée l’intégration des nos fantasmes à une photo est plus facile: rien de plus simple de faire un pause mentale entre deux photos pour mobiliser un souvenir un un fantasme imaginé, pour repartir plus tard sur une autre photo.
2) Favoriser l’amateur au professionel.
Je sais que l’on peut trouver, de ça et là, des productions pro ou les acteurs ont vraiment l’air de s'éclater. Mais soyons clair, c’est bien rare...
Honnêtement un cri d’orgasme féminin enregistré sur un camescope pourri me ferra autrement plus d’effet que les vocalises débiles de actrices porno. Puisque les productions pro sont incapables de recréer la fièvre des vrais séances de cul, allons la chercher à sa source.
Bon, alors si l’on mixe cela avec le conseil précédent, on se retrouve à mater des photos amateurs. Évidemment il y a de tout et il faut faire le tri, mais le résultat est vraiment sympa! On y joue à trouver la nationalité d’origine (par exemple les tapis sur les murs...), qui a prit la photo? On y contemple des visages grimaçant de plaisir, ou prenant la pose, hilare, après une éjac’ faciale. On imagine les situations, on fantasme sur l’appétit de la femme prise entre deux bites, on satisfait notre coté voyeur en dégustant leur exhibitionnisme et leur luxure. La branlette redevient une jeu de l’esprit, et la pornographie un support partiel de notre excitation.
Bref, j’aime bien ça.
3) d’autres petits trucs.
Gérer son timing! Profiter de ces séances pour apprendre à jouer avec son plaisir et à ne pas vous laisser submerger par le plaisir final. Apprendre à faire durer, et apprendre aussi quand s'arrêter en fonction de sa forme.
Le moment de l’orgasme doit être personnel. Lorsque l’éjaculation arrive, je trouve bon de me déconnecter de toute stimulations visuelle et de me concentrer sur mes sensations associées à des fantasmes faits maison. Le plaisir est plus franc,plus profond, moins factice.
Voilà, je voulais un peu trancher avec ce qui se dit sur le sujet: entre l’abstiencne et l’addiction, il existe une large gamme dans laquelle on peut trouver son bonheur. A vous de trouver votre point d’équilibre.