Ce fossé qui vous sépare du kissclose

Note : 14

le 15.04.2013 par Fyr

23 réponses / Dernière par Venusian le 29.05.2013, 10h58

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
BigBenX a écrit : J'ai eu le droit a la meme situation il y a 6 mois environ.
Une fille avec qui c'était completement ON, qui me date chez elle. Je m'assois sur la canapé 2 places et elle s'assoit en face.
Je lui dit : Viens a coté c'est plus sympa. Elle me réponds : Non j'ai mal au cou je peut pas tourner la tete.
Ca m a bloquer pendant 2h ce truc a me dire que c'était mort et qu'en fait j'étais qu un ami.
Puis au final, a un moment je me leve, je vais derriere elle, je lui masse le cou en lui disant que ca la fera aller mieux. Je baisse la tete a son niveau et KC puis FC.
Bien vu ! Oui, en fait la fille n'attend que ça, mais n'a absolument aucune idée de comment nous faciliter la tâche. Elle fait souvent même le contraire par maladresse.
Hypo a écrit :C'est dans ce genre de situation que le jeu du cube peut grandement aider. :wink:
C'est quoi le jeu du cube ?
google.fr -> jeu du cube
Le plus gros chopeur que je connaisse n'a sûrement jamais lu FTS, et un jour on parlait plus ou moins de ça. De rendre l'échange tactile.

En gros, la discussion :

"Comment tu passes à la phase où t'es tactile?"
"Faut pas hésiter. Pas avoir d'excuse. Je te prends la main. Et si elle me regarde genre "je comprends pas, tu fais quoi", ben je continue.".
"Comme ça, sans rien avant, et en avouant tes intentions de but en blanc?"
"Ouaip, mais avant, t'as des indices. Parfois, tu sens que tu peux plaire à une fille. Ca peut être n'importe quoi, même un simple sourire. A partir de là, tu sais que t'as le droit de le faire. En général, je fais rien sur le moment, je note que je lui plais et je passe à autre chose. Et plus tard, j'assume mon désir en prenant un risque. Mais je prends pas de risque puisqu'elle m'a fait comprendre au moins une fois que je lui plaisais".

Cette discussion, elle a changé ma vie. Avant je faisais comme toi, je me demandais si je pouvais feinter de façon pas akward, j'espérais que la logistique sois bonne, et j'avais l'impression d'un fossé avant d'embrasser. Maintenant, si j'ai des raisons de penser qu'elle me plait, je lui prends la main mais en mode "je te prends la main pour te toucher, parce que j'aime ça, et après on va coucher ensemble". Pas en mode "ho il est pas mal ton bracelet"..

En gros, tout comme Olff. Assume. T'as des envies, mais y'a rien de mal la dessus, tu le fais de façon claire et parce qu'elle te plait.

PS : Evidemment, je parle de toucher la main sans parler du kissclose, mais c'est parce que je me dis qu'on est tous d'accord pour dire que quand deux mains se touchent et se répondent, ben tu peux kissclose quand tu veux.
D'ailleurs, pourquoi ça a changé ma vie? Parce que c'est tout simple. Une fille à qui t'a échangé trois phrases dans un bar, tu sens que tu lui plais et t'es à coté d'elle où juste avec elle en train de parler, tu lui prends la main. Et c'est gagné.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Instructif le 22.05.13, 10h33 par Marshall Ombre
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Je ne sais plus le chiffre exact, mais mettons 90% de la communication passe par le para-verbal (la gestuelle, les mimiques, la personne penche-t-elle la tête de tel côté, ses pupilles se dilatent-elles, etc)

Nous sommes tous plus ou moins bons pour décrypter le para-verbal, d'une part.
Et d'autre part, selon nos états de stress, nous aurons tous une façon différente d'être capable de déchiffrer le para-verbal à l'instant T.
(Je veux dire : un mec peut être très doué pour déchiffrer le para-verbal lorsqu'il regarde à tête reposée et sans enjeux, par exemple il observe les gens à la terrasse d'un café... et devenir carrément mauvais lorsque c'est lui qui est concerné, à propos de cette fille qu'il a en face de lui et qu'il veut embrasser : le stress qu'il ressent va inhiber toutes ses capacités).

De plus, là où on n'est pas bon, il nous faut des livres pour nous l'apprendre : ce qui se fait de façon instinctive chez l'un, va se faire de façon livresque... et trop intellectualisée, chez l'autre.

Et pour compliquer la chose...
La "barrière" ne se trouve pas du tout au même endroit chez les individus.
Pour certains, le passage le plus délicat, ça va être le fait de prendre la main (ou n'importe quel kino).
Pour d'autres (comme toi), c'est le 1er baiser qui compte, alors que tu ne t'es pas trop posé de questions en ce qui concerne le kino (tu l'as fait instinctivement, tu ne t'es même pas posé de questions).
Pour d'autres enfin, c'est de se demander à quel moment il vont pouvoir passer à l'acte sexuel (alors que, aucun problème pour le passage aux 1ers kinos ou au 1er baiser : c'est à ce moment-là, et à ce moment-là seulement, qu'ils commencent à flipper et à se poser des questions, à psychoter).

Donc nous ne sommes pas tous égaux.
(En plus il y a le facteur culturel : aux US il semblerait que le passage au KC soit tellement courant et sans enjeu, et que ce soit plutôt le passage au FC qui les fasse flipper : on trouve tellement de littérature US sur le thème "comment passer au FC", que ça doit être apparemment leur problématique principale)

Perso, c'est le 1er contact tactile qui m'a toujours posé problème. Par contre une fois que c'est fait, je fonctionne totalement en pilotage automatique, tout se fait d'instinct, et il n'y a strictement aucun problème de timing : je "sens" à quel moment je peux faire ci, et je peux faire ça, je "sens" l'approbation ou la désapprobation de la fille, sans même avoir à me poser la question.

Mais il semblerait que ton problème, celui du passage du tactile au baiser, soit le plus récurrent...
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  • [0] C'est pas le plus important le 13.05.13, 02h10 par Terrigan
Syd_ a écrit :google.fr -> jeu du cube
OK, pas mal. Pas de kino mais plein d'émotions pour la poupoune.
Maniac a écrit :Maintenant, si j'ai des raisons de penser qu'elle me plait, je lui prends la main mais en mode "je te prends la main pour te toucher, parce que j'aime ça, et après on va coucher ensemble". Pas en mode "ho il est pas mal ton bracelet"..
Raaah oui, le pouvoir de l'assumage. Ca c'est du franchissement de fossé dont tu me parles là. Et l'herbe est quand même beaucoup plus verte de ton côté.
Phoebus13 a écrit :La "barrière" ne se trouve pas du tout au même endroit chez les individus.
C'est clair. Moi passé le kino + kissclose, le reste c'est en pilote automatique, ça coule de source. Bon, j'imagine qu'il faut toujours s'entraîner sur ses "sticky points".
francwa a écrit :Ce fossé est le meilleur moment du game, celui qui te procure le plus de sensations. A la fois mélange de doute, de peur, de moment de bonheur et parfois de déception... Ton cœur palpite à 100km/h.

A toi d'en profiter le plus et pas de ne voir ça comme un fossé à surmonter, mais comme un fossé à profiter le plus possible. Ce moment magique quand tu tentes de l'embrasser et que le doute subsiste...
J'ai un peu l'impression qu'il y a trop de mecs qui sont incapables de profiter de ça.

Est-ce que tout le monde est au courant de ça au moins?
une vérité toute simple a écrit :- Quand une fille veut bien d'un garçon il peut l'embrasser comme il veut, ça marchera
- Quand une fille ne veut pas d'un un garçon il peut l'embrasser comme il veut, ça ne marchera pas
Je serais curieux de savoir combien de mecs vont lire cette phrase et Ne pas comprendre l'extraordinaire liberté, proche du privilège que ça leur donne. Et au contraire, se faire encore une montagne d'angoisses existentielles, juste parce que se jeter à l'eau + accepter que les filles sont des êtres humains qui font leur choix est une idée insupportable à leurs yeux...

Les histoires de kino c'est un plus, pas un prérequis. Tous ceux qui lisent des trucs sur les kinos, les comprennent et arrivent à la conclusion: "les kinos j'y arrive pas donc je ne peux pas embrasser une fille", c'est faux. J'ai mal pour eux en pensant à toutes ces filles qui les ont appréciés et qui garderont un vague souvenir d'eux comme "un mec qui m'a tourné autour, qui m'a donné de faux espoirs et qui a disparu de la circulation / a cessé de m'intéresser quand je suis sortie avec Jean-Bernard".

Quand on veut une fille, on l'embrasse. Et on profite de la délicieuse poussée d'adrénaline que ça procure, et que Francwa a très bien décrite. C'est comme ça, ce n'est pas négociable. Si on n'est pas capable d'accepter le monde tel qu'il est ça rend inutilisable 99,9% de ce qu'il y a sur FTS.
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  • [0] +1 le 13.05.13, 15h16 par BigBenX
Punaise, les gens faisant de la scène connaissent ça, c'est à peu près le même trac : de l'excitation mêlée à de la peur.

Pour revenir au cas initial je suis tout à fait d'accord avec ça :
Dans ce cas, je n’ai qu’un seul mot à dire : LOGISTIQUE. Tu dois te retrouver près d’elle un point c’est tout. Et tous les moyens sont bons.
Pour un rdv amoureux, on ne se met pas en face de la fille, comme un rdv formel. On se démerde pour trouver un banc, un canapé, on se met à côté d'elle.
Et les moyens peuvent paraître parfois ridicules, j'ai moi-même employé parfois des excuses à la con. Faut pas chercher le panache dans chacun de nos actes.
Si vous tombez sur une nana qui décrète que ça va trop vite parce-que vous vous mettez à côté d'elle, levez vous fièrement, et partez en courant.

Pour le kino, même si de mon côté ça se passe toujours avec une belle escalade tactile, ça n'est effectivement pas un prérequis.
Vous n'arrivez pas à toucher avec les mains ? Tentez avec le regard. Le ton de la voix.
Fyr a écrit :Alors certains vont dire, kino escalation, kino escalation ! Bien sûr, faire monter la tension sexuelle, laisser parler les sens, le toucher, la musique, la lumière tamisée, les rires, l'excitation qui monte, les jeux de mains, et les corps qui se rapprochent, et soudain le baiser qui est tellement naturel, la suite logique de tout ce qui s'est passé avant.

Seulement voilà, ça n'arrive pas tout le temps comme ça. Comme cette fois où j'étais chez cette fille. On s'était éclipsé d'une soirée où on s'ennuyait, et elle m'avait invité chez elle, à boire un thé (mais bien sûr). Une excuse comme les filles savent si bien les faire qu'elles arrivent presque à se convaincre. La soirée d'avant, elle me faisait de grands sourires. Le courant passait bien, j'avais commencé à kinoter un peu comme il se devait, le résultat était forcément plié d'avance.
Arrivé chez elle, elle prépare le fameux thé, mets des bougies sur la table basse. Un ami lui envoie un texto et demande s'il peut passer, elle lui écrit "pas ce soir". Ca s'annonce bien pour mézigue.
Et soudain, alors que j'étais sur le canapé, elle s'installe dans un fauteuil. Une place. Loin. Là-bas. A cent mille lieux de moi, comme dirait Roch. On discute de choses et d'autres, discussion intéressante au demeurant, sexualisée un peu, mais la tension retombe, je kinote un peu, mais je n'arrive pas à me rapprocher vraiment, à me dépétrer. Et pourquoi du thé et pas du vin d'ailleurs ?
Je tente bien de me lever sous quelque prétexte fallacieux, de relocaliser l'action, mais la demoiselle reste de marbre, engoncée dans son fauteuil d'osier.
Bref, la bonne énergie du début est retombée. La fatigue et la lassitude me gagnent, elle baille. Aïe. Soit il est temps que je la prenne sur le tapis, soit que je m'en aille. "Bon je vais pas tarder moi". Deuxième option choisie. A ce moment-là, pas la moindre idée de comment faire la première option. Pas d'inspiration. Je décide de ne rien faire plutôt que faire ça de façon maladroite. Au revoir donc. La bise.

Une fois dehors : "quel boulet, j'aurais dû tenter quelque chose, je ne sais pas quoi, mais quelque chose". Elle voulait que je tente quelque chose. Ne m'a pas aidé, c'est sûr, mais je suis certain qu'elle voulait que quelque chose se produise.
C'est mort, j'ai loupé la fenêtre d'opportunité. Je me suis laissé avoir par un foutu fauteuil d'osier.
@Fyr: je relis ton témoignage, et je me dis que tu es un génie. Des situations comme ça, ça nous est tous arrivé. Mais ta description très précise est un exemple. N'importe qui peut lire ça et comprendre à quel point c'est mauvais de se prendre la tête pour embrasser une fille.

Je reformule:
Alors certains vont dire, kino escalation, kino escalation ! Bien sûr, Se fabriquer dans la tête un scénario extrêmement précis! Voilà la solution!

Seulement voilà, ça n'arrive pas tout le temps comme ça. Comme cette fois où j'étais chez cette fille. On s'était éclipsé d'une soirée où on s'ennuyait, et elle m'avait invité chez elle, à boire un thé (mais bien sûr). Une excuse comme les filles savent si bien les faire qu'elles arrivent presque à se convaincre. La soirée d'avant, elle me faisait de grands sourires. Le courant passait bien, j'avais commencé à kinoter un peu comme il se devait, le résultat était forcément plié d'avance.
Arrivé chez elle, elle prépare le fameux thé, mets des bougies sur la table basse. Un ami lui envoie un texto et demande s'il peut passer, elle lui écrit "pas ce soir". Ca s'annonce bien pour mézigue.
Et soudain, alors que j'étais sur le canapé, elle s'installe dans un fauteuil. Une place. Loin. Là-bas. A cent mille lieux de moi, comme dirait Roch. On discute de choses et d'autres, discussion intéressante au demeurant, sexualisée un peu, mais la tension retombe, je kinote un peu, mais je n'arrive pas à me rapprocher vraiment, à me dépétrer. Et pourquoi du thé et pas du vin d'ailleurs ?

Tout le scénario s'effondre comme un château de cartes.

J'essaye de lutter, mais je suis pris dans un tourbillon de non-dits et d'incertitude, et de frustration.


Je tente bien de me lever sous quelque prétexte fallacieux, de relocaliser l'action, mais la demoiselle reste de marbre, engoncée dans son fauteuil d'osier.
Bref, la bonne énergie du début est retombée. La fatigue et la lassitude me gagnent, elle baille. Aïe. Soit il est temps que je la prenne sur le tapis, soit que je m'en aille.

En faisant un bras d'honneur à toute pensée pouvant ressembler de près ou de loin à du bon sens, je choisis la dernière option.


"Bon je vais pas tarder moi". A ce moment-là, pas la moindre idée de comment faire la première option. Pas d'inspiration.

Il est tard, je suis fatigué, et mon imagination de scénariste de série télé romantique est vaincue.

Je décide de ne rien faire plutôt que faire ça de façon maladroite. :| :? :shock:

Au revoir donc. La bise.

Une fois dehors : "quel boulet, j'aurais dû tenter quelque chose, je ne sais pas quoi, mais quelque chose". Elle voulait que je tente quelque chose. Ne m'a pas aidé, c'est sûr, mais je suis certain qu'elle voulait que quelque chose se produise.
C'est mort, j'ai loupé la fenêtre d'opportunité. Je me suis laissé avoir par un foutu fauteuil d'osier.
Autopsie d'un plantage. On se fait une construction mentale. On sait que souvent les filles veulent, mais qu'elles n'aident pas. Elles n'aident pas, et tu le sais Fyr, tu l'as écrit. Et pourtant, le cerveau fait un gros bug. Error 404, plantage système.

Tout ce qu'on peut lire sur le kissclose, c'est pour aider, mais grâce à notre cerveau débile, on recycle ça en enchaînement ultra-compliqué dont l'idée de parfaite exécution nous laisse à poil et sans défense comme un agneau qui vient de naître.

Voilà comment on se fait ridiculiser par un fauteuil en osier.

Je trouve que c'est du délire, mais, je le répète, ça nous arrive très souvent.

:arrow: Cas pratique: imaginez comment Fyr aurait pu embrasser sa target, malgré qu'elle soit assise loin de lui.
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  • [+1] Bonne idée le 18.05.13, 04h49 par Fyr
  • [0] Pertinent le 22.05.13, 10h49 par Marshall Ombre
Y'avait pas moyen de se lever et d'aller l'embrasser, tout simplement?

Sinon ca peut être une discussion (genre la danse, ou des sports de combats...) ou on demande à l'autre de se lever pour mieux lui montrer.

Ou alors on fait semblant de se casser la gueule sur ledit fauteuil.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Oui le 13.05.13, 12h35 par Terrigan
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