Là on est dans une optique purement quantitative de l'énergie.si ça prend de son énergie pour les répèts avec son groupe, les autres vont pas apprécier.Restons dans la métaphore musicale pour justement introduire cette notion de compétition.
Si un guitariste joue dans un groupe, doit-il s'interdire de participer à une jam session le jeudi soir dans un bar?
bien sûr que non.
Une optique qualitative (plus conforme à la loi de l'entropie) permettrait de voir la même jam session sous l'angle d'un enrichissement du vocabulaire musical dudit guitariste, d'un élargissement de son inspiration bénéfique à son groupe etc.
Le problème vient précisément de la peur du chaos pourtant inévitable.
On a pas le même vécu. J'ai souvent baisé avec plusieurs personnes qui ne voyaient chacune aucun problème dans cette situation.J'ai pas une stat précise, c'est "la majorité". Si tu veux une référence, regarde comment fonctionne la société. Mon idée n'est pas que chaque fois qu'il y a sexe il y a sentiment, mais que même si avec la personne avec qui tu baises ça pose pas de problème, pour les autres avec qui tu baises ça en pose. Intimité, impression qu'on peut pas se satisfaire d'elle, qu'elle a fait quelque chose de mal, ou qu'on est juste un pauvre queutard de plus (ce ne sont pas mes mots, expériences vécues)
Là est le problème. On ne parle justement pas de jouets mais de personnes. La volonté de contrôle et de possession exclusive me semble plus encore "objectifiante" que le sexe récréatif.Oui. Le problème est que tout le monde n'aime pas partager ses jouets.Le sexe peut bien sûr impliquer des sentiments, des émotions. Ne nions pas pour autant qu'il puisse avoir une finalité récréative.
Tu te rends compte de ce que tu viens d'écrire?Mais un couple est déjà pas une relation simple, et rajouter des facteurs comme la liberté ou le libertinage, ça n'a pas aidé les miens. Avoir eu de mauvaises expériences (pas mauvaises, mais pas "réussies") en la matière me fait penser que c'est pas forcément la réponse.

La liberté est un facteur problématique dans une relation et il vaut mieux s'abstenir de l'y introduire... Si c'est le cas, c'est que la relation est pourrie et qu'on est réduit à se restreindre mutuellement ou à se mentir c'est que la relation est problématique à la base.
Je suis moins pessimiste, ou moins élitiste sinon je ne ferais pas ce métier.Comme je disais avant, beaucoup de gens ne savent pas gérer leur vie amoureuse. Et beaucoup de gens n'ont pas assez de maturité pour ça. ça ne fait pas d'eux de mauvaises personnes, mais ça nécessite de passer un cap sur certaines croyances que certains ne franchiront jamais.
Mais je crois qu'il faut avoir le courage de questionner les idées reçues.
Pour établir une relation de confiance, il est effectivement préférable de jouir d'une saine estime de soi.Entre les relations déséquilibrées où l'un des partenaires va moins choper et être frustré, celles où l'un va se trouver dévalorisé par les autres partenaires de son partenaire, celles où l'un va accepter pour ne pas perdre l'autre, celles où ça conduit à des conduites à risque parce qu'"on est libres", celles où il y a un jeu de pouvoir malsain type "tu fais pas ce que je veux, je vais me faire tringler par numéro 2" -les filles sont très mal habituées avec les afc à utiliser le sexe comme outil de marchandage, ça marche pas sur moi, mais la voir le faire ça m'a fait mettre fin à la relation-, etc, ça fait beaucoup de moyens d'avoir une relation malsaine.
Cela se fait tous les jours aussi dans les clubs libertins (et pas par infidélité justement).
Les couples qui le font sont-ils de mauvais parents à tes yeux?
Cela n'engage que toi. Il m'a aussi été donné de rencontrer des couples adorables et solides en club (le plus souvent en dehors de France d'ailleurs). La plupart avaient des enfants et n'avaient jamais divorcé.J'ai jamais été libertin en club, je trouvais les ambiances malsaines.
Je ne vois pas ce que les enfants ont à voir dans la sexualité de leur parents. Pourquoi "gérer" la situation par rapport aux enfants"? Faudrait-il aussi leur en parler au petit déjeuner quand papa et maman ont baisé ensemble la veille au soir??Alors oui, c'est étrange, à mes yeux. Je dis pas "mal", mais j'ai du mal à voir comment je gèrerais la situation par rapport à mes enfants.
Elle pourrait aussi faire garder la petite pour aller à l'aquagym ou au tennis que ça ne changerait pas foncièrement les choses...Ou par rapport au fait que ma femme pourrait faire garder la petite pour aller se faire baiser par un autre mec.
Ou parfois tu ne serais pas présent pour tes mômes parce que tu bois une bière avec des amis. Quelle différence à part la culpabilité que tu associes au sexe?Ou que je ne serais pas présent pour mes gosses de temps en temps parce qu'au lieu d'être là avec leur mère (et éventuellement, de la baiser avec l'excitation du moment discrètement), je serais en train de baiser la voisine ou n'importe quelle autre.
On a bien compris. C'est purement subjectif, le fruit de ton expérience et de ton éducation certainement.COmme disait FK dans les sujets que tu as pointé, au delà de la partie de jambes en l'air, il y a une vie. Et si je ne juge pas les autres, en ce qui me concerne, je ne sais pas si je me sentirais libre et détendu, et heureux comme ça, "en famille".
Je sais, je me suis fendu d'un article sur le sujet.
Il y a une différence entre 'boulimie' et envie de diversité.
Si je craque sur un éclair au chocolat en revenant du boulot c'est que je n'ai pas déjeuner suffisamment à midi ou c'est de la boulimie?Et j'ai envie de cette diversité comme toi. Mais je parle de boulimie parce que comme pour la nourriture, quand tu as le ventre plein et que tu ne t'arrêtes pas, c'est ça. Est ce que l'on doit considérer la relation comme "le ventre plein"? Je crois que si une relation ne te satisfait qu'incomplètement, il est inutile de persister parce qu'on sera insatisfait. Donc avec cette idée, je pense qu'avoir plusieurs relations ne devrait pas être nécessaire.
Ni l'un, ni l'autre. C'est un petit PLAISIR de la vie qu'on déguste par gourmandise.
Ah merde, la gourmandise au même titre que la luxure est un pêché capital.
Plus sérieusement, c'est quoi le problème du plaisir? On est devenu taliban ici?

Plus on est convaincu de ses positions et plus on a le choix de ses partenaires; plus les filles qu'on rencontrent sont enclines à tenter l'aventure. Surtout d'ailleurs si elles on déjà trompé ou été trompées. Et puis souvent on commence ce genre de relation par quelques nuits torrides et/ou la réalisation de quelques fantasmes pluriels qui lui trottaient dans la tête et pour lesquels elle n'avait jamais trouvé de partenaire complice et qui ne juge pas. Le reste vient tout seul mais ça demande d'être capable d'obtenir la confiance d'une femme.Par contre, pour revenir aux 90%, ce n'est pas le cas de tout le monde (voir aussi le post de Cellar Door), et ce fonctionnement est difficile à mettre en place à moins d'avoir rencontré une autre personne qui a toujours été comme ça, tel que je l'ai vécu. Mais ce n'est que mon expérience limitée.