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Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par Reborn
Phoebus13 a écrit :
The_PoP a écrit :Au moment de se coucher elle me dit que c'est pas la peine que je sorte mon matelas, on va dormir ensemble. Heu... Ok. 8) N'étant pas la moitié d'un abruti je ne tente rien évidemment.
Excellent !
The_PoP a écrit :Quelques mails plus tard, elle me confirme que j'ai rien compris du début à la fin. Il n'y a jamais eu de suite.
Ben oui évidemment...

On ne se rend jamais compte des loupés qu'on a fait dans nos périodes AFC-cucul (moi mon problème étant que j'ai sans arrêt fait des allé-retour entre les phases de conquêtes rapides et les périodes "retour en case AFC").

Une autre pour la route...

Une ancienne collègue que j'avais rencontrée lorsque je vivais à l'étranger. Une très belle latina. A l'époque elle était maquée, moi aussi. J'ai changé de pays et nous sommes restés en contact par mail. C'était une période assez faste pour moi, et très difficile pour elle (elle se faisait avoir par un mec, puis tombait sur un autre connard, etc).
Puis j'ai eu une période de "creux", relativement dépressive, je me préparais à passer le réveillon seul. Surprise : on chat ensemble, elle m'apprend qu'elle est en Espagne chez des amis, de fil en aiguille elle m'invite à venir passer le réveillon avec eux.
Par contre elle ne peut pas m'héberger car ses amis trop nombreux dans la baraque. Pas grave : je décide de louer un hôtel pas très loin.
Donc je passe au supermarché, j'achète du foie gras, et je prends la route direction l'Espagne.

Arrivé sur place, elle me fait plein de compliments : elle me trouvais rajeuni, mieux qu'avant (on ne s'était pas vus depuis deux ans), me fait des compliments sur mon nouveau look, etc. J'avais à peine déposé mes valises qu'elle me demande d'aller faire un tour tous les deux dans la ville. Nous voilà partis. Dans la voiture elle me dit qu'elle veut trouver un magasin de lingerie, parce que la tradition chez elle veut que pour le Nouvel An, on porte un string neuf, ça porte chance pour l'année qui vient.
Donc moi pas décontenancé Ok on va trouver un endroit où acheter un string le 31 décembre.
On fait différents magasins, Melle trouve enfin le string qui lui plaît.

Sur le chemin du retour, elle me dit :
"Attends, il faut que j'essaye d'abord le string avant d'arriver à la maison de mes amis. Ton hôtel est où ?
Donc, on monte à ma chambre d'hôtel.
Elle me demande de me retourner et quand je me suis à nouveau retourné, elle avait un petit haut, et son string, c'est tout, et se matait dans le miroir ('Tain ! en plus j'avais un gigantesque miroir face à mon lit ! grrrr !). J'avais tantôt une vue sur son cul, tantôt sur sa fente (ça bougeait dans tous les sens pour se mater devant le miroir, et histoire que je n'en perde pas une miette).
Et là elle me demande :
"Tu me trouves comment ?"
Moi :
Ben heuh... Bon tes amis doivent nous attendre, non ?
Voili-voilou... :roll:

J'ai pensé à lui direct :


Image


Elle date de quand d'ailleurs cette histoire ? Je veux dire de l'eau a coulé sous les ponts ou pas ?

Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par Phoebus13
Blusher...
Soit tu vis dans un monde de bisounours où il n'y a que des "gentils", soit tu fais semblant de lire en diagonale.

Des personnes qui prennent plaisir à créer des problèmes autour d'eux, il y en a chez les hommes comme chez les femmes. Ils représentent une petite minorité, mais le problème est : va-t-on vers ces gens-là ? ou va-t-on plutôt vers les personnes moins "problématiques" ?

Je voulais parler ici des histoires à répétition. Si tu ne fais pas partie de ceux qui connaissent des histoires à répétition, alors peut-être que tu ne peux pas comprendre, voire peut-être que tu peux juger.

Néanmoins, j'entends beaucoup de femmes autour de moi dire constamment "tous des salauds". Lorsqu'on creuse un peu le sujet, en fait elles ne tombent vraiment que sur des salauds (histoires à répétition), ce qui forcément va leur donner ce jugement un peu définitif sur la gente masculine.
Si on juge ces femmes-là ("ce sont des connes qui cherchent les problèmes"), ou si on nie leurs problèmes ("les salauds, ça n'existe pas"), on ne fait pas avancer les choses.
On peut dire exactement la même chose des hommes qui pensent "toutes des salopes" ("salope" étant ici le féminin de "salaud") : au-delà du jugement ("ce sont des cons") ou du déni ("non-non les salopes ça n'existe pas"), il faut comprendre pourquoi certaines personnes se sont entraînés dans des "histoires à répétition", et pas d'autres.

D'abord, pourquoi la répétition ? Pourquoi par exemple une femme qui est tombée sur un "salaud" (un mec qui lui en a fait baver), ça ne la vaccine pas ?
Toutes les femmes que je connais et qui ont eu un mec qui leur en a fait baver, qui les a traité comme une merde, etc, m'ont dit la même chose : "Le mec d'après, ça a été pire. Je sortais de cette histoire et j'étais fragile, vulnérable. Et en plus de ça j'affichais constamment ma vulnérabilité ! Ce mec a profité de cette vulnérabilité, au départ il était super bien avec moi, et puis après c'est comme ça que je me suis faite piégée".

Donc ce que je voulais raconter dans un premier temps, c'est comment sortir d'une conception "tous des salauds" / "toutes des salopes", pour comprendre qu'une partie du problème (une grande partie du problème) vient de soi-même.

Donc là où tu lis "Phoebus dit que toutes les femmes sont des salopes", c'est plutôt l'inverse qu'il faut lire : "Le mec qui pense que toutes les femmes sont des salopes parce que son histoire personnelle a été de tomber constamment sur des salopes, ce mec-là doit d'abord se poser des questions sur lui-même".
Mais cette étape de "prise de conscience" n'est que la 1ère étape.

Toutes les femmes que je connais et qui ont pris conscience de "tous des salauds" était uniquement lié à leurs histoires à elle et pas "aux hommes en général", tous les hommes que je connais et qui ont pris conscience que "toutes des salopes" était uniquement lié à leurs histoires personnelles et pas "aux femmes en général", à un moment donné ils ont buté sur un autre problème :
"Oui, soit, mais maintenant, comment je fais pour aborder les personnes saines ? Elles représentent peut-être l'immense majorité des gens, mais il y a quelque chose en moi qui fait que c'est uniquement face à ces personnes que je me plante".

Maintenant il faut parler de ce que c'est qu'un "blocage".

D'abord, je ne connais absolument personne qui n'ait pas de "blocage" quelque part. Certains ont du mal avec les chiffres, d'autres ont plus de mal que d'autres à s'exprimer par écrit, d'autres ont plus de mal que d'autres à exprimer leurs émotions, etc.
Et d'autres ont des blocages pour aborder les personnes de l'autre sexe : on appelle cela, la timidité. La timidité pouvant avoir différents degrés (du pire au moins grave). Elle peut aussi s'exprimer de façons très différentes selon les circonstances (par exemple pour ma part, je ne suis absolument pas timide dans la plupart des circonstances, mais je peux être timide à l'excès vis-à-vis d'un certain type de femme).

Si toi tu n'as pas ce genre de blocage, peut-être que tu ne peux pas comprendre.
Mais il y a certainement des situations où des domaines (en-dehors de la drague) où toi tu as des "blocages", et où d'autres n'en ont pas.

NB : J'ai récemment discuté en soirée avec un type : sportif international, n'a pas froid aux yeux, le modèle même du courage limite un peu casse-cou, beau comme un dieu et je connais beaucoup de nanas qui fantasment sur lui. Et en plus de ça super sympa et d'une humilité déconcertante... Ce mec-là est un grand timide devant les femmes.

Pour ma part, le fait d'avoir compris (et assumé) que j'avais des blocages dans certaines circonstances, cela m'a rendu beaucoup plus tolérant vis-à-vis des gens qui ont des blocages dans des situations ou dans des domaines où moi je suis très à l'aise. Je ne me permets pas de les juger, au contraire le fait que moi-même j'ai identifié mes blocages me les rend très sympathique et me permet de les aider.
Le déni du blocage (se prendre pour un mec sans aucun défaut et sans aucun blocage) ne donne pas cette humilité qui permet d'être bienveillant lorsque d'autres ont d'autres blocages.
A l'inverse, le fait d'avoir identifié son blocage et de l'assumer, n'est pas être un "con" (NB pour l'autre intervenant : dans le film "Dîner de cons", François Pignon est le con de service, mais grâce à lui ses interlocuteurs, à la fin, se rendent compte qu'ils ne valent pas mieux que lui, et qu'ils peuvent être très cons et très prétentieux dans d'autres domaines de la vie).
Le fait d'avoir compris quel est son blocage, c'est l'étape essentielle et nécessaire pour avancer.

Les hommes (ou les femmes) qui ont connu ces moments qu'on appelle "actes manqués" ont souvent un point commun : leur timidité représente un blocage dans tel type de situation. (Et pas dans d'autres).

Ce qui m'a interpellé hier, en sortant de chez la fille que j'étais passé voir, c'est :
- Pourquoi dans telle situation j'arrive à identifier clairement qu'il y a anguille sous roche, un intérêt caché, et pourquoi pas dans d'autres situations ?
- Pourquoi dans telle situation une fille nickel toute bien comme il faut, a beau m'envoyer tous les signes possibles, je ne lui renvoies que de la méfiance ou du désintérêt ?
- Pourquoi dans telle autre situation la fille m'envoie quelques "feux verts", mais moi n'étant pas assez entreprenant (demandant plus de feux verts, en quelque sorte), elle me transfert avec rage en friend zone ?

Je connais énormément de mecs qui sont dans cette situation-là (notamment sur le dernier point).
Ce qui est bizarre, d'ailleurs, c'est que je donnais raison en partie à tes propos : il faut apprendre à être plus entreprenant, même si tous les feux ne sont pas au vert.

Reprenons la thématique des "filles faciles" (là aussi mal interprété) :
- Certains hommes veulent aller vers tel type de fille, et ils arrivent à rendre facile leur accès à ces filles-là. Tant mieux pour eux.
- D'autres hommes ont tel type de fille en tête, mais n'arrivent pas à attirer ces filles-là, parce qu'elles leurs paraissent "difficiles d'accès", et donc ils vont vers des filles qui leurs donnent plus de facilité, mais qui ne correspondent pas forcément à ce qu'ils veulent.

Par exemple, pour ma part, si j'analyse les femmes avec qui je suis sorti : au début de la rencontre elles étaient facilement dans l'effet miroir. Tu leur dis ce que tu attends d'une femme : bingo ! Elles correspondent pile-poil au profil que tu leur décris ! (Et elles te donnent toutes les preuves qu'elles correspondent bien à ce profil-là).

=> Règle n°1 (qu'il m'a fallu du temps à comprendre) : ne pas trop se dévoiler, attendre plutôt que ce soit la personne de l'autre sexe qui se dévoile (mon propos s'adresse aussi aux femmes qui ont des doutes sur le mec qui les aborde).

Si par contre j'analyse les femmes avec qui je ne suis pas sorti ("râteaux", peu nombreux dans ma vie : aucune gloire à ça puisque j'ai compris que si j'avais eu peu de râteaux, c'est précisément parce que je recherchais la facilité, la fille qui m'apporte tout sur un plateau) : ces filles-là c'étaient des filles qui me donnaient quelques "feux verts", mais pas totalement, et qui attendaient que je fasse le reste du parcours.

=> Règle n°2 : apprendre à être entreprenant et à ne pas attendre tous les "signes". (Ce qui allait plutôt dans ton sens...)

Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par Blusher
Au delà de ton cas personnel, efforce toi juste d'employer certains mots à bon escient. En occurrence "salope" dont tu uses volontiers et qui n'est pas symétrique avec "salaud".

Que les personnes à problème rencontrent d'autres personnes à problème, je ne le nie pas et tu nous en donne en bon exemple.
Donc ce que je voulais raconter dans un premier temps, c'est comment sortir d'une conception "tous des salauds" / "toutes des salopes", pour comprendre qu'une partie du problème (une grande partie du problème) vient de soi-même.

Donc là où tu lis "Phoebus dit que toutes les femmes sont des salopes", c'est plutôt l'inverse qu'il faut lire : "Le mec qui pense que toutes les femmes sont des salopes parce que son histoire personnelle a été de tomber constamment sur des salopes, ce mec-là doit d'abord se poser des questions sur lui-même".
Mais cette étape de "prise de conscience" n'est que la 1ère étape.
Je ne suis pas sûr que tu sois passé à la seconde étape.
Pour preuve, ces fameux 1% de la population féminine occupent 95% de tes messages.

Ton auto-diagnostic, c'est une certaine "timidité" avec les filles?
Avec les filles que tu juges faciles ou séductrices ou avec les filles "bien"?
Parce que dans un cas comme dans l'autre tu sembles adopter une stratégie d'évitement.

Stratégie d'évitement que tu appliques consciencieusement quand on te demande d'expliciter ta vision de la sexualité féminine:
Une femme saine d'esprit, elle ne met que la moitié des "signaux" au vert. Au mec de faire le reste du boulot !
1° Parce que c'est son rôle de mec.
2° Question d'égalité des sexes.
3° C'est un critère pour tester si le mec "en a" ou pas.
Que pensez-vous des femmes qui abordent les hommes, est-ce que cela vous plait ? Comment aimez-vous / aimeriez-vous qu'elles vous abordent ? Que penseriez-vous d'une femme qui fera le premier pas ?
Personnellement, ça m'est arrivé une bonne dizaine de fois.
La suite m'a toujours montré que c'étaient des folles. Soit folle dans le sens nympho qui prend les mecs et qui les jette après (donc bonjour les douleurs). Soit folle dans le sens ultra-possessive qui ne te laisse pas respirer, de jalousie excessive, etc.
Et un mec qui se fait un plan d'un soir, il est fou à lier?
J'avais il y a bien longtemps une petite amie qui était actrice de théâtre. Elle avait su jouer exactement le bon rôle à chaque étape de notre rencontre : très timide lors de notre rencontre à la terrasse d'un café, puis suffisamment allumeuse lors du 2ème rdv pour bien me signifier que les feux étaient au vert, puis une vraie s..... au lit.
Note: Là aussi, tu parlais certainement du masculin de "salaud".
Une fille que je connais à peine. Physique d'ex-mannequin (je dis "ex-mannequin" parce que fin trentaine, mais très bien conservée). Réputation de nympho mais aussi de fille qui apporte des emmerdes à n'en plus finir.
L'une de mes ex, quand on s'est connus on faisait l'amour 3 fois par jour, parfois même plus ! Une vraie nymphomane
Pour le physique : idem.
Moi j'étais obsédé par le physique des femmes. Ca comptait plus que toute autre considération. Résultat je me suis fait une belle collection de pétasses, chaque aventure se terminant par des prises de tête insurmontables.
"Pétasses", "Nympho", "Salopes". On emploie pas trop ce langage par ici.

Je pense que tu gagnerais à faire évoluer ta vision des femmes qui ne sont ni des madones ni des putains selon qu'elle aime ou non le sexe.


Et puis cette crainte de passer pour un homo chaque fois que tu refuses les avances d'une fille. cela ne t'interroges pas.
la fille, le lendemain, devant un café, me dit : Au fait, t'es pas homo par hasard ? (Genre la fille recherchait une explication plausible à son grand désarroi de la veille)
Donc bon je me lance. Avec la règle n°1 : quitte à passer pour un homo, surtout ne céder à aucune avance
mes warnings "attention danger" ont bien fonctionné et je n'ai pas couché avec elle (il était moins une, j'étais allongé sur son lit à ses côtés, j'ai pris le risque de passer pour un gay mais tant pis
Je serais tenté de te citer:
Pourquoi la répétition ?

Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par Phoebus13
Blusher a écrit :Pour preuve, ces fameux 1% de la population féminine occupent 95% de tes messages.
95 % de mes posts parlent de "salopes" : peut-être, si tu as fait ton calcul... Dans la plupart des cas c'est en dialogue avec toi, pour t'expliquer et te ré-expliquer que :
- Le mot "salope" a des sens très différents selon de quoi on parle. Lorsque tu lis "tel mec aura plus de facilités avec tel type de fille", tu lis "fille facile" et donc "salope". Donc comme je suis patient je redéfinis : "non, 'salope' pour moi ça veut dire autre chose"... Rien à faire : ton blocage à toi vient de ce que tu ne peux lire une phrase sans l'interpréter à ta façon.
=> Tous les hommes et toutes les femmes ne se ressemblent pas. Il y a des bons et des mauvais. Il y a des gens qui se correspondent entre eux et d'autres où dès que tu les mets ensemble, ça fritte.
=> Le fait d'être un bon coup est souvent qualifié de "salope" chez une femme : aucun sens péjoratif là-dedans (j'ai connu de très bonnes salopes au lit et qui n'étaient pas du tout des "salopes" dans l'autre sens du terme). C'est pour cela qu'il faut sans arrêt, lorsqu'on utilise ce terme, préciser : "attention, ici c'est dans le sens de 'bon coup'", ou au contraire "attention, ici c'est bien dans le sens premier, celui du féminin de salaud".

En ce qui concerne la "misogynie" que tu attribues à x y et z un peu comme on attribue des points, c'est relativement pernicieux de ta part :
- Lorsqu'on dit "les salopes (les filles qui posent problème) ne représentent que 1% des femmes et c'est vers les autres qu'il faut aller", c'est l'inverse de la misogynie. C'est au contraire dire que les "filles bien" ne sont pas une exception, mais l'immense majorité.
- Lorsqu'on dit que le physique n'est pas le plus important, c'est insister sur le fait que les femmes ne sont pas qu'un cul.
- Lorsque toi tu parles des femmes, désolé mais on a parfois l'impression que tu ne les considères que comme un cul. Désolé mais franchement ça transpire de tes discours.
- Lorsque tu parles de ta démarche qui serait "la seule façon possible" pour un mec d'aborder une nana, désolé là aussi, mais ça ressemble souvent à du machisme.Je veux bien que tu nous expliques qu'il faut être plus "entreprenant", mais souvent la façon dont tu développes, ça signifie plutôt "rentrer dans le tas".
Donc peut-être que ce n'est pas ce que tu penses réellement, et que tu choisis mal tes propos.

D'autre part, puisque tu es coach... Je pense que tout le monde se retrouve à un moment où à un autre en situation de "coacher" et tout le monde se retrouve à un moment ou à un autre en situation d'apprentissage.
Personnellement, il m'arrive souvent d'être dans la situation de celui qui "coach" (je n'ai pas à te raconter le détail de ma vie, mais c'est comme ça), et je me mets souvent en situation d'apprentissage : apprendre tel sport, ou tel autre truc. Je pense que lorsqu'on veut montrer à quelqu'un d'autre comment faire dans un domaine où on est à l'aise, il est essentiel, voire même indispensable, de se mettre soi-même dans la situation de "celui qui apprend", de "celui qui ne sait pas". Lorsqu'on se met soi-même dans une situation où on va "au bout de ses propres blocages", on arrive beaucoup mieux à comprendre où sont les blocages des autres, et à les aider à les démêler.

Par exemple je vais à des cours de salsa, et j'ai deux profs différents selon les horaires de la semaine.
J'y vais non seulement pour progresser en salsa, mais aussi parce que j'ai besoin de me mettre "en situation d'apprentissage", pour comprendre comment être moi-même meilleur dans mes activités professionnelles (où je dois transmettre des consignes à d'autres qui sont en-dessous de moi).

Le prof n°1, c'est quelqu'un qui pense avoir la science infuse. C'est un dieu en salsa, donc il est persuadé (c'est sa "croyance") qu'il est un dieu en règle générale dans la vie. Il n'a même pas conscience que la plupart de ses "élèves" sont des cadres++, certains avec d'énormes responsabilités, et qu'ils peuvent être des billes en salsa (ou en tout cas pas aussi bons que lui), tout en ayant de grosses compétences par ailleurs. Un jour je l'ai vu moucher une fille, le pauvre type ne savait même pas que cette fille-là, dans la vraie vie, elle est toubib (même si elle paraît très jeune, mais bon, lorsqu'on s'arrête aux apparences ...).
=> Ce type-là croit être intelligent, parce qu'il est sur son "terrain", mais il ne se rend pas compte qu'il passe pour un con.
Ce prof a également la particularité d'être très macho. Il est macho dans sa façon de s'adresser aux femmes : il les toise comme si c'étaient des culs avec une paire de seins au-dessus, ou si elles sont physiquement pas très favorisées il peut être très grinçant à leur encontre. Et il est également macho dans sa façon de parler aux hommes : veut sans arrêt montrer que c'est le seul "coq" du cours de danse, joue sans arrêt au mâle alpha vis-à-vis des autres mecs, etc.
Certaines femmes sont à ses pieds ("Rhââ ! Le beau macho") et il se tape de temps en temps quelques unes de ses élèves (enfin moins maintenant : sa dernière copine a tellement peu confiance en lui, qu'elle assiste à tous ses cours de danse, et toise toutes les nanas comme des rivales potentielles). Mais la plupart des femmes le détestent (me disent "Quel con ce type ! Je n'aime pas ce genre de macho qui se croit tout permis !"). Certains hommes veulent l'imiter, d'autres prennent pour argent comptant toutes les remarques désagréables à leur encontre et se rabaissent devant lui.
Pour ma part il m'indiffère, et généralement la réponse que je fais aux nanas qui le trouvent "macho", c'est :
"Peu importe, il est comme ça. C'est un bon prof de salsa donc je ne prends que ce qui est bon de lui. Pour le reste c'est un con et ça le regarde."
Par contre cela ne m'empêche pas d'être très sympa avec sa copine, et de m'amuser à voir son regard de blaireau me toiser lorsque je danse avec elle (regard de style : "Hou-là y discute avec elle ! Y va pas me la piquer en plus !")

Le prof n°2, c'est une femme. Elle fait autre chose dans la vie, elle n'a pas que ce métier-là. Dans son autre métier elle est en position subalterne, et là elle est prof : c'est elle qui enseigne son savoir aux autres, et elle le fait en toute humilité. Elle comprend d'autant mieux les blocages qui empêchent Untel ou Untel d'avancer, qu'elle a elle-même ses propres blocages dans d'autres domaines. Donc elle est beaucoup plus pédagogique. On avance beaucoup mieux avec elle qu'avec le prof n°1.
Mais surtout, l'ambiance avec elle est excellente : elle est adorée de tous, les femmes comme les hommes. Elle ne recherche jamais la polémique, et bien au contraire elle crée par elle-même, par sa présence (et son humour) une ambiance qui est très particulière.

Le prof n°1 est persuadé être un mâle alpha, alors qu'à part la danse il a raté sa vie dans tout un tas de choses.
La prof n°2 est persuadée avoir raté sa vie, alors qu'elle est un exemple à suivre pour beaucoup d'entre nous (ses élèves).

Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par Blusher
C'est pour cela qu'il faut sans arrêt, lorsqu'on utilise ce terme, préciser : "attention, ici c'est dans le sens de 'bon coup'", ou au contraire "attention, ici c'est bien dans le sens premier, celui du féminin de salaud".
Le plus simple serait encore de ne pas parler de salope. Cela éviterait les malentendus.
Lorsque toi tu parles des femmes, désolé mais on a parfois l'impression que tu ne les considères que comme un cul. Désolé mais franchement ça transpire de tes discours.
C'est parce que j'ai dit que j'aime baiser?


Quand tu décrètes qu'une femme qui fait le premier pas est une folle nympho, c'est pas du tout, du tout misogyne.

Arrête deux secondes de te foutre de la gueule du monde.
- Lorsqu'on dit "les salopes (les filles qui posent problème) ne représentent que 1% des femmes et c'est vers les autres qu'il faut aller", c'est l'inverse de la misogynie. C'est au contraire dire que les "filles bien" ne sont pas une exception, mais l'immense majorité.
Lorsque tu dis : "les salopes ne représentent qu'1% des filles", le problème ce sont les critères que tu retiens pour faire partie de ce 1%:

- Les filles qui abordent les hommes
- Que pensez-vous des femmes qui abordent les hommes, est-ce que cela vous plait ? Comment aimez-vous / aimeriez-vous qu'elles vous abordent ? Que penseriez-vous d'une femme qui fera le premier pas ?
Personnellement, ça m'est arrivé une bonne dizaine de fois.
La suite m'a toujours montré que c'étaient des folles. Soit folle dans le sens nympho qui prend les mecs et qui les jette après (donc bonjour les douleurs). Soit folle dans le sens ultra-possessive qui ne te laisse pas respirer, de jalousie excessive, etc.
- Les filles qui veulent du sexe tous les jours au début de la relation (qualifiées de nymphomanes)

- Les filles qui montrent trop d'intérêt sexuel pour un homme. (sinon, elle n'est pas saine d'esprit)
Une femme saine d'esprit, elle ne met que la moitié des "signaux" au vert. Au mec de faire le reste du boulot !
1° Parce que c'est son rôle de mec.
2° Question d'égalité des sexes.
3° C'est un critère pour tester si le mec "en a" ou pas.
- Lorsqu'on dit que le physique n'est pas le plus important, c'est insister sur le fait que les femmes ne sont pas qu'un cul.
Mais putain, qui a dit ça?

Mais toi tu as pris les choses a l'envers: quand la fille est trop belle, c'est une "attention-whore" avec un défaut caché.
Maintenant, je rêve d'avoir une fille moins canon, mais plus "normale" dans son caractère. Les LSE extraverties ou "attenton whores", pour parler clair, j'en ai fait une overdose, c'est bon.
Tu ne dis pas que le physique c'est pas important parce que tu veux respecter les femmes, tu insultes les filles canons.

C'est pas pareil.
- Lorsque tu parles de ta démarche qui serait "la seule façon possible" pour un mec d'aborder une nana, désolé là aussi, mais ça ressemble souvent à du machisme.Je veux bien que tu nous expliques qu'il faut être plus "entreprenant", mais souvent la façon dont tu développes, ça signifie plutôt "rentrer dans le tas".
"La seule façon possible" Tu vas me retrouver ça dans nos échanges, je ne m'en rappelle pas.

D'ailleurs, c'est quoi ma démarche?

Je n'ai pas lu le passage sur le coaching parce que tu as l'air de mélanger prof et coach, une erreur commune mais qui me gave et le reste de ton message me saoûle déjà bien assez.

Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par Phoebus13
Blusher a écrit :Le plus simple serait encore de ne pas parler de salope. Cela éviterait les malentendus.
Oui, parlons langue de bois ! Ce sera plus fun !
Blusher a écrit :C'est parce que j'ai dit que j'aime baiser?
Baiser, c'est pas très langue de bois... Là on peut quand même dire "baiser" ? On a le droit ?
Peut-on utiliser le terme de "queutard", équivalent masculin du mot "salope", dans le sens de "qui aime bien baiser" ?

Bon, moi aussi j'aime bien baiser, mais bon...

Tu n'as pas compris que certains hommes ont une évaluation innée de "quand il faut y aller", "avec qui il faut y aller", etc. Donc tu fais partie de ces hommes : très bien pour toi.
Après ce que j'essayais de t'expliquer, c'est que lorsque tu as une aisance quelque part, tu n'as pas forcément la même aisance dans d'autres domaines, donc cela devrait t'amener à un peu plus d'indulgence par rapport à ceux qui n'ont pas ton aisance dans ton domaine à toi.

Pour ma part, j'ai ce "problème" qu'ont beaucoup d'hommes, qui fait que leur envie de baiser les fait baiser avec n'importe qui mais pas avec les femmes qui lui correspondent vraiment (parce que pour ces femmes-là, soudain gros sentiment d'un enjeu insurmontable = blocages).

Donc il y a des périodes où je préfère "ne pas baiser" plutôt que de baiser avec n'importe qui, et des périodes où je baise quand même avec n'importe qui... Et il y a aussi ces moments que l'on appelle des "actes manqués" et dont j'ai voulu parler.

Ce sont ces moments-là, en fait, qui sont révélateurs. On parle souvent des râteaux que l'on a pris ou de ceux que l'on a mis. On parle également souvent des plans baise qui nous ont marqué. Mais on est souvent intrigué, lorsque reviennent à notre mémoire ces moments où toutes les cartes étaient en main... et que l'on a rien fait.
Ces moments-là sont révélateurs, parce que je pense que si chacun se remémore ses propres "actes manqués", ils peuvent lui apprendre beaucoup de choses sur lui-même :
- C'était à quel moment de notre vie ? On peut alors mesurer le chemin parcouru (ou pas).
- Ici, le blocage n'est pas noyé dans tout un tas de choses d'ordre circonstancielles ("le moment était mal choisi", "il est arrivé tel impondérable", "peut-être qu'elle n'était pas prête", etc), mais le blocage est identifié en tant que tel. Je suis sûr que chacun n'a pas exactement les mêmes blocages au même "endroit", et que si les "actes manqués" ça a dû arriver à pas mal d'entre nous, chacun en a sa propre expérience, chacun peut en retirer une leçon différente, et chacun peut identifier d'où vient son propre blocage, exactement.
Blusher a écrit :Je n'ai pas lu le passage sur le coaching parce que tu as l'air de mélanger prof et coach. C'est encore confus dans ta tête.
J'ai voulu parler de "situations où tu es dans ton domaine et où tu peux transmettre" versus "situations où tu es en position d'apprentissage". Donc tu mets prof / coach / ce que tu veux.
On transmet beaucoup mieux et avec plus de pédagogie son "savoir" si on est soi-même en position d'humilité dans d'autres domaines. Le fait d'avoir plus d'aisance dans un domaine (ou de s'autoproclamer comme ayant plus d'aisance dans ce domaine) n'autorise pas à traiter l'autre de haut en tant qu'individu en règle générale, c'est même contre-productif.

Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par Syd_
On peut aimer baiser et coucher avec la même nana depuis 10 ans, c'est pas être un queutard que d'aimer baiser

Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par Phoebus13
Holden Caulfield a écrit :Salope = qui aime bien baiser ? C'est quoi ta vision du sexe au juste ? Parce que j'ai excessivement du mal à comprendre pourquoi aimer le sexe fait d'une fille une salope, et d'un mec un queutard. Y'a strictement aucun rapport. Tu vis en 1750 ou quoi ?
C'est toi qui met une connotation péjorative aux mots "salope" (dans le sens susdit) et "queutard" (dans le sens susdit également). En quoi cela te dérange-t-il qu'une femme aime le sexe ou qu'un homme aime le sexe ? Pourquoi y attribuer des connotations péjoratives ?

Le gros problème de "salope" est qu'il a deux sens totalement différents, et que certains jouent à me faire dire telle ou telle chose, alors qu'à chaque fois j'ai bien précisé dans quel sens j'utilisais ce mot (avec circonlocutions, exemples de situations, etc, on ne peux mieux faire).
Alors qu'au masculin, il n'y a pas d'équivoque possible entre "salaud" et "queutard".

Maintenant si tu as d'autres mots qui prêtent moins à équivoque pour
- "Femme qui attire des emmerdes au mec avec qui elle sort"
et pour :
- "Femme qui aime bien le sexe".

... tu nous le dit et ça gagnera du temps.

Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par BernardLama
Coquine... et une personne à problème? Mate la définition du mot salope sur wikipédia, plus qu'une connotation, son étymologie et son sens même sont négatifs.


Edit: ça reste dommage ceci dit de dévier du sujet originel, il était quand meme bien cool !

Re: Vos pires actes manqués.

Posté : 22.08.13
par Phoebus13
@ Holden Caulfield : Prends le temps de relire.
@ Bernard Lama : "Coquine", je prends.
Mais c'est le féminin de "coquin". "Salope", dans le sens de "aime le sexe" et féminin de "queutard", c'est un peu plus fort, le degrés au-dessus si on veut ;)

D'autre part, le terme de "coquine" ayant aussi d'autres sens (même chose aussi pour "bonne", ou pour tous les mots qui sont utilisés en terme de sexualité), il faut quand même à chaque fois préciser le sens dans lequel on l'utilise, pour ceux qui veulent toujours chercher des poux dans la tête.