Fate a écrit :certains sont parfaitement capables d'être en paix avec et de les voir comme des ami(e)s.
Effectivement, c'est quasi mot pour mot ce qu'elle me répond quand on aborde ce sujet...
Elle est marrante ta phrase : seuls les actes comptent. Oui, et son acte est : je continue de fréquenter un ex. C'est tout et cela ne dit rien de plus. Je ne vois pas pourquoi elle va changer ça parce que tu flippes et que tu es incapable de faire lui confiance à ce niveau.
La façon dont je vois cet acte, c'est : "je continue de fréquenter un ex
bien que ça te fasse mal", c'est là où le bât blesse dans ma ptite tête...
J'ai envie de te dire que d'après mon expérience rien ne dit qu'il se passera quelque chose. Des gens de ce topic le montrent clairement et d'autres disent l'inverse. Ce qui signifie : qu'on ne peut rien affirmer du tout et que cela dépend des gens, de ta relation, etc. Elle peut très bien passer facilement à l'acte avec un inconnu plutôt qu'avec un ex ou vice-versa.
Pour moi ce n'est pas une question de passage à l'acte, car effectivement si c'était ça le problème il faudrait trouver une femme qui n'a AUCUNE relation d'AUCUNE sorte avec AUCUN mec, sauf son partenaire de vie... Et même si quelquefois je me dis que ce serait incroyablement reposant, premièrement je ne crois pas que ça existe, en tout cas pas dans notre monde occidental (peut-être quelque part en Asie? et encore, ça m'étonnerait), et deuxièmement j'ai du mal à voir comment on pourrait être une personne complète en se coupant complètement et à tout jamais de tout contact avec la moitié de la population...
Ou la troisième solution est d'apprendre à gérer ses insécurités et de ne pas demander à ton partenaire de ne pas arrêter ses amitiés pour sa propre personne.

J'avoue que tu as mis dans le mille, j'ai beaucoup d'insécurités à ce niveau lorsque l'amour est au rendez-vous. Il m'est déjà arrivé d'entretenir une relation de quelques mois avec une femme qui m'avait clairement dit qu'elle avait plusieurs partenaires, ça ne m'a jamais gêné puisque je n'avais pas de sentiment amoureux, j'arrivais sans difficulté à apprécier les moments que l'on passait ensemble sans jamais que ses autres aventures me traversent l'esprit.
Par contre, étant amoureux, c'est beaucoup plus compliqué... Je suis enfant unique, Freud a sans doute une réponse toute trouvée... Mais j'ai beau en être conscient, il me paraît de plus en plus difficile de gérer lesdites insécurités! J'ai besoin de sentir que je suis LE plus important, celui pour lequel ma partenaire va faire des efforts, et le fait de fréquenter une personne honnête et franche sur ses actes me renvoie de plus en plus vers mon incapacité à accepter son comportement... Paradoxal non? J'ai été plus sûr de moi pendant un certain temps en couple avec une menteuse effrontée qui me cachait ses relations plus qu’ambiguës avec la gent masculine, tant que je n'en avais pas connaissance... Par contre, le jour où j'ai découvert le pot-aux-roses, aïe aïe aïe... Mon estime de moi a chuté vertigineusement.
D'où ma question, puisque tu as vu juste, tu as peut-être un conseil à m'apporter : comment apprend-on à gérer ses insécurités ? J'ai lu certains des posts sur la confiance en soi, sur l'estime de soi, et j'en conclus que je possède tout cela jusqu'au moment où je tombe amoureux. Suis-je réduit à devoir choisir une partenaire dont je ne suis pas amoureux ? Ce serait dommage...
En tout cas, merci pour ton post Fate.
Peace