Re: L'après Erasmus - Une illusion ?
Posté : 04.08.14
J'ai aussi fait 2 semestres au Royaume-Uni, un Erasmus et l'autre non.
Et ça me manque aussi terriblement. À tel point que j'ai sincèrement envisagé mon futur là-bas, moi qui ai pourtant toujours été amoureuse de ma région d'origine.
Ca a été assez dur de revenir chez moi, de ne presque plus sortir, ou alors pour des fêtes qui me semblaient vides et ennuyeuses, qui se ressemblaient toutes… Et j'ai aussi cette impression que rien ne se passe.
Pour moi, c'est assez évident. La stimulation sociale et culturelle dans mes villes d'accueil était constante. Pour moi qui suis une impatiente, j'étais comblée par la nouveauté et le mouvement de tous les instants.
Retrouver un endroit qu'on connait bien est forcément une sorte de gros retour en arrière.
Cela dit, après bientôt 1 an, je me suis rendue compte d'une chose. Je pense que c'est à nous de créer le changement dans notre vie habituelle. De s'offrir les opportunités de la rendre différente, nouvelle, inattendue.
Personnellement, je me suis mis à sortir dans des villes différentes, de m'autoriser à rencontrer des personnes nouvelles sans me poser trop de questions, de m'engager dans des jobs ou des activités où je ne connaissais personne, etc. J'ai aussi profité de faire un semestre d'échange au sein de mon pays, juste pour le changement.
Et je dois dire que cette année 2014 n'a ressemblé à aucune autre, aussi bien en termes de routine que de rencontres. C'est du grand n'importe quoi, et c'est génial. Je pense qu'on est un peu paralysés à cause des habitudes ; on a tendance à cantonner un lieu à un et un seul mode de vie. Partir à l'étranger et revenir m'aura au moins appris cela.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que ma vie ressemble à un séjour Erasmus, avec juste tous les bons côtés du "être chez soi" en plus.
Et ça me manque aussi terriblement. À tel point que j'ai sincèrement envisagé mon futur là-bas, moi qui ai pourtant toujours été amoureuse de ma région d'origine.
Ca a été assez dur de revenir chez moi, de ne presque plus sortir, ou alors pour des fêtes qui me semblaient vides et ennuyeuses, qui se ressemblaient toutes… Et j'ai aussi cette impression que rien ne se passe.
Pour moi, c'est assez évident. La stimulation sociale et culturelle dans mes villes d'accueil était constante. Pour moi qui suis une impatiente, j'étais comblée par la nouveauté et le mouvement de tous les instants.
Retrouver un endroit qu'on connait bien est forcément une sorte de gros retour en arrière.
Cela dit, après bientôt 1 an, je me suis rendue compte d'une chose. Je pense que c'est à nous de créer le changement dans notre vie habituelle. De s'offrir les opportunités de la rendre différente, nouvelle, inattendue.
Personnellement, je me suis mis à sortir dans des villes différentes, de m'autoriser à rencontrer des personnes nouvelles sans me poser trop de questions, de m'engager dans des jobs ou des activités où je ne connaissais personne, etc. J'ai aussi profité de faire un semestre d'échange au sein de mon pays, juste pour le changement.
Et je dois dire que cette année 2014 n'a ressemblé à aucune autre, aussi bien en termes de routine que de rencontres. C'est du grand n'importe quoi, et c'est génial. Je pense qu'on est un peu paralysés à cause des habitudes ; on a tendance à cantonner un lieu à un et un seul mode de vie. Partir à l'étranger et revenir m'aura au moins appris cela.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que ma vie ressemble à un séjour Erasmus, avec juste tous les bons côtés du "être chez soi" en plus.