Elle la rejoint sur plusieurs points profonds, peu visibles en surface et au premier coup d'oeil.Terrigan a écrit : * En quoi une idéalisation excessive rejoint-elle la mécanique du One itis là où la plupart du temps on parle d'obsession amoureuse à l'égard d'une personne qui ne veut pas ou plus de nous?
Celui qui me saute au yeux ou presque c'est bien le rapport possessif qu'entretien l'idéal et l'obsession.
"Son" idéal c'est "sa" chose si j'ose dire, son idéal c'est "son" imagination et cette fille est partie intégrante donc de "son" imagination à soi même...Résultat, de manière absurde et irréelle, on s'en est imprégné et lui est totalement dépendant et possessif.
Lorsque que, par immaturité relationnelle dans mon cas, nous pensons que l'amour c'est : un coup de foudre ou coup de coeur physique et qu'il suffit à lui même pour que le reste coule de source, qu'on en déduit que c'est bon c'est la bonne, en être excessivement troublé, avoir des émotions et un attachement trés fort (trop même) et trés rapidement sonnant comme la logique de l'amour que notre psyché nous dicte, tandis qu'en parallèle de cette pensée l'idéal est seul responsable de cette croyance d'un pseudo coup de foudre amoureux....Terrigan a écrit :comment peut-on ne pas avoir conscience de son propre regard / comportement d'idéalisation ?
Nous bernant bel et bien, ainsi notre regard ne peut avoir conscience de ce problème tant que les dommages collatéraux de cette supercherie ne sont pas encore arrivés bien qu'ils ne tardent jamais longtemps dans ce type de relation faussée...Voilà une des raisons qui empêche de poser ce regard sur l'idéal que l'on vit car on n'ignore totalement être dans un idéal car cet idéal pour soi c'est l'amour....Celui de Disney ;)
L'un est extrême/démesuré/toxique/destructeur, l'autre est mesuré/équilibré/sain/prometteurTerrigan a écrit :quelle est la différence entre l'obsession et l'enthousiasme optimiste d'une amour naissante ?
Oui et cela rejoint ce que je cite à ta seconde question.Terrigan a écrit :Erreur. Beaucoup d'hommes cherchent leur princesse charmante, à tel point qu'ils se l'inventent dans leur esprit en dehors de toute réalité objective.
Absolument d'accord, là est cité l'un des symptômes paralysant de l'idéalisationTerrigan a écrit :Le problème est plus complexe que ça. La solution est de questionner sa propre absence de capacité à regarder en face ce qui ne nous plait pas chez l'autre. Et à agir en conséquence. Ce n'est pas une question de gentillesse / méchanceté.
Terrigan a écrit :ça me renvoie, et je vous en fais part à nouveau sur ce topic, à mon idée récente de remettre la sélectivité au plus haut des bons réflexes de la vie amoureuse.
Oui et cette sélectivité est primordiale et à la base de tout, et au mieux du mieux elle doit se faire naturellement, presque inconsciente car devrait être issue d'un bon sens intégré à notre quotidien, notre pensé et agissements....Sélectivité qu'on retrouve en amitié aussi par exemple.