Je vais donner mon témoignage du point de vue de quelqu'un qui n'a aucun souci à exprimer ses sentiments et qui n'a aucun blocage pour s'impliquer dans une relation lorsque il le sent bien.
Je ressens fortement chez la personne en face lorsqu'elle est bloquée par quelque chose, lorsqu'elle avance à taton en se protégeant et en osant pas faire tout plein de petites choses comme être plus force de proposition pour se voir, comme faire en sorte de passer plus de temps ensemble, comme dire qu'elle est bien, etc ...
Et je dois dire que cela me bloque. Fortement.
C'est un plaisir immense de dire à quelqu'un qu'on l'aime et de se l'entendre dire.
Mais lorsque ça marche à sens unique parce que l'autre se protège et bloque, franchement ça ne donne pas envie de continuer.
J'ai eu une séparation extrêmement difficile il y a 3 ans qui aurait vraiment pu me mener à limiter mes sentiments.
Au contraire, je me suis rendu compte que rien n'est plus important que ce que l'on vis dans le présent.
Je me suis rendu compte que si je vis une belle histoire même éphémère avec quelqu'un, je veux la vivre à fond et sans restriction.
J'ai compris que ce qui comptait, ça n'était pas la fin mais le chemin accompli.
En adoptant ce point de vue, on a plus peur de laisser s'exprimer ses sentiments, ça devient un plaisir au contraire.
Et lorqu'on tombe sur quelqu'un ou on lui exprime cela et que c'est réciproque, le bonheur ressenti est immense.
Et peut importe que cela finisse un jour, car tout finit un jour.
ce qui aura compté, c'est qu'à un moment T on aura été deux à ressentir la même chose et à se l'être dit.
Doit-on limiter nos sentiments ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] 100% d'accord le 16.12.14, 11h13 par amelia
- [+2] 100% d'accord le 16.12.14, 13h28 par Chymero
- [+2] Constructif le 16.12.14, 17h02 par Blusher
- [+2] Absolument le 16.12.14, 21h16 par Jeff01
- [+2] Absolument le 17.12.14, 17h36 par oivlys
J'aime bien ce sujet et je rejoins assez Jeff01 et Cellar Door sur pas mal de points.
Je voudrais juste rajouter une chose auquel me fait penser le post de Tatoo qui est que l'on ne peut pas se donner trop, tout de suite à quelqun qui n'est pas dans la même disposition ou qui ne le veut pas.
@Tatoo : si ton ancienne relation a pris fin, c'est notamment parce que cet homme ne pouvait pas accepter d'être simplement avec toi et de te laisser l'aimer, je pense.
Beaucoup de relations sont dans ce cas : c'est à dire que l'un se donne et s'abandonne et l'autre n'accepte pas de s'abandonner de la même façon.
Un cycle très classique pourrait être : les défenses ne se baissent pas d'un côté, un malaise se crée, la personne qui s'abandonne se demande si l'autre l'aime et le couple part à la dérive.
Dans le pire des cas, la personne qui donnait se demande si elle ne ferait pas mieux de laisser venir et de se protéger, et la situation s'inverse avec la prochaine personne qu'elle rencontrera.
Un couple peut très bien s’effondrer pour des raisons aussi bêtes que celle-ci, malgré un amour fort et une certaine compatibilité, juste parce que l'un ou l'autre a peur de s'abandonner.
C'est pour cela que comme le disait @Amelia, la question n'est pas tant de "se protéger ou non ?", mais "En quelles circonstances s'abandonner ? Avec qui ? A quel rythme ? Comment peut-on se protéger d'une situation déséquilibrée?"
Je pense que la réponse est assez simple et elle revient à ce que l'on répète souvent sur le forum : on ne doit raisonnablement pas s'abandonner soi-même pour quelqun d'autre. On doit vivre pour soi et l'autre ne vient qu'en complément. Un beau complément, un complément magnifique certes mais qui complète l'individualité de chacun au lieu de la remplacer.
Attention, je ne parle pas d'abandonner les barrières quand je parle d'abandon. Je parle d'abandonner des choses qui nous sont chères, des valeurs essentielles, des gens de notre entourage, des opportunités de vie, juste pour l'autre et dans un don non réciproque.
Il faut vivre sa vie avec l'autre complètement amis sans s'oublier au passage. La subtilité de la situation est là : impossible de vivre quelque chose de fort quand l'un ou l'autre se met des barrières, mais malsain par ailleurs de donner en excès à quelqun qui n'y accorde aucune valeur et ne vous rend rien, ne vous apporte rien.
Chacun trouve à ce problème sa solution personnelle : un investissement progressif et conditionné à un investissement réciproque, un investissement immédiat mais encore non important qui s'accentue encore, un don de soi gratuit et sans condition que l'on peut ramener à la normale par la suite.
Je suis personnellement un partisan de l'ouverture inconditionnelle (mais restreinte) que l'on accentuera au fur et à mesure et je vais essayer d'expliquer pourquoi.
Je me rends compte chaque jour qui passe à quel point les gens sont complexes et complexés, y compris moi même. Je me rends compte à chaque rencontre du poids de nos bagages respectifs et de leur impact sur ma vie, sur mes rencontres. Et je refuse que cela m'affecte.
Quand une fille est tendue en ma compagnie et qu'elle peine à s'ouvrir, une des premières choses que je fais c'est d'ouvrir certaines portes intentionnellement. Parler de moi sans réserve, de sujets sensibles, dont je ne parlerais pas avec des inconnus, qui impliquent un certain lien de confiance, sans forcément rentrer dans les détails les plus intimes de ma vie. 99% du temps, elle s'ouvre et elle me parle.
Quand elle est crispé au lit, je lui parles, je la rassure, je ris, je construis du lien. Avec elle. Parce que c'est elle que je veux, pas une autre. Parce que c'est tellement mieux quand on est tout les deux détendus et complètement dans l'instant. Parce qu'il y a rarement du plaisir quand il y a de la gêne, de la tension.
Et si après tout ça, après un certain moment, elle ne suit pas. Je laisse couler, je laisse tomber, je laisse l'investissement là où il était sans me mouiller excessivement. Je donne mais sans m'abandonner tout de suite.
La difficulté de l'opération peut bien sûr provenir de nos émotions qui peuvent nous submerger tellement facilement. La peur, le désir, l'"amour" ou le désir de le vivre, le ressenti et l'histoire personnel sont des choses bien souvent qui nous dépassent et qui nous empêchent de vivre et qui peuvent nous emmener dans un sens comme dans l'autre selon les situations et les personnes.
Tout ne tient qu'à l'équilibre, entre don excessif et abandon justifié et nécessaire pour vivre une belle histoire. A chacun de trouver le sien, il ne faut juste pas oublier de vivre.
Je voudrais juste rajouter une chose auquel me fait penser le post de Tatoo qui est que l'on ne peut pas se donner trop, tout de suite à quelqun qui n'est pas dans la même disposition ou qui ne le veut pas.
@Tatoo : si ton ancienne relation a pris fin, c'est notamment parce que cet homme ne pouvait pas accepter d'être simplement avec toi et de te laisser l'aimer, je pense.
Beaucoup de relations sont dans ce cas : c'est à dire que l'un se donne et s'abandonne et l'autre n'accepte pas de s'abandonner de la même façon.
Un cycle très classique pourrait être : les défenses ne se baissent pas d'un côté, un malaise se crée, la personne qui s'abandonne se demande si l'autre l'aime et le couple part à la dérive.
Dans le pire des cas, la personne qui donnait se demande si elle ne ferait pas mieux de laisser venir et de se protéger, et la situation s'inverse avec la prochaine personne qu'elle rencontrera.
Un couple peut très bien s’effondrer pour des raisons aussi bêtes que celle-ci, malgré un amour fort et une certaine compatibilité, juste parce que l'un ou l'autre a peur de s'abandonner.
C'est pour cela que comme le disait @Amelia, la question n'est pas tant de "se protéger ou non ?", mais "En quelles circonstances s'abandonner ? Avec qui ? A quel rythme ? Comment peut-on se protéger d'une situation déséquilibrée?"
Je pense que la réponse est assez simple et elle revient à ce que l'on répète souvent sur le forum : on ne doit raisonnablement pas s'abandonner soi-même pour quelqun d'autre. On doit vivre pour soi et l'autre ne vient qu'en complément. Un beau complément, un complément magnifique certes mais qui complète l'individualité de chacun au lieu de la remplacer.
Attention, je ne parle pas d'abandonner les barrières quand je parle d'abandon. Je parle d'abandonner des choses qui nous sont chères, des valeurs essentielles, des gens de notre entourage, des opportunités de vie, juste pour l'autre et dans un don non réciproque.
Il faut vivre sa vie avec l'autre complètement amis sans s'oublier au passage. La subtilité de la situation est là : impossible de vivre quelque chose de fort quand l'un ou l'autre se met des barrières, mais malsain par ailleurs de donner en excès à quelqun qui n'y accorde aucune valeur et ne vous rend rien, ne vous apporte rien.
Chacun trouve à ce problème sa solution personnelle : un investissement progressif et conditionné à un investissement réciproque, un investissement immédiat mais encore non important qui s'accentue encore, un don de soi gratuit et sans condition que l'on peut ramener à la normale par la suite.
Je suis personnellement un partisan de l'ouverture inconditionnelle (mais restreinte) que l'on accentuera au fur et à mesure et je vais essayer d'expliquer pourquoi.
Je me rends compte chaque jour qui passe à quel point les gens sont complexes et complexés, y compris moi même. Je me rends compte à chaque rencontre du poids de nos bagages respectifs et de leur impact sur ma vie, sur mes rencontres. Et je refuse que cela m'affecte.
Quand une fille est tendue en ma compagnie et qu'elle peine à s'ouvrir, une des premières choses que je fais c'est d'ouvrir certaines portes intentionnellement. Parler de moi sans réserve, de sujets sensibles, dont je ne parlerais pas avec des inconnus, qui impliquent un certain lien de confiance, sans forcément rentrer dans les détails les plus intimes de ma vie. 99% du temps, elle s'ouvre et elle me parle.
Quand elle est crispé au lit, je lui parles, je la rassure, je ris, je construis du lien. Avec elle. Parce que c'est elle que je veux, pas une autre. Parce que c'est tellement mieux quand on est tout les deux détendus et complètement dans l'instant. Parce qu'il y a rarement du plaisir quand il y a de la gêne, de la tension.
Et si après tout ça, après un certain moment, elle ne suit pas. Je laisse couler, je laisse tomber, je laisse l'investissement là où il était sans me mouiller excessivement. Je donne mais sans m'abandonner tout de suite.
La difficulté de l'opération peut bien sûr provenir de nos émotions qui peuvent nous submerger tellement facilement. La peur, le désir, l'"amour" ou le désir de le vivre, le ressenti et l'histoire personnel sont des choses bien souvent qui nous dépassent et qui nous empêchent de vivre et qui peuvent nous emmener dans un sens comme dans l'autre selon les situations et les personnes.
Tout ne tient qu'à l'équilibre, entre don excessif et abandon justifié et nécessaire pour vivre une belle histoire. A chacun de trouver le sien, il ne faut juste pas oublier de vivre.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] A lire le 16.12.14, 13h58 par Cellar Door
- [+2] Absolument le 16.12.14, 16h24 par amelia
- [+3] Post de qualité le 16.12.14, 17h32 par Sathinelilly
- [+2] 100% d'accord le 16.12.14, 21h17 par Jeff01
Merci Chymero et Cellar ! C'est très exactement ce que je voulais dire ( mais le manque de temps ne m'avait laissée le loisir que de poster cela sous forme de question)!
J'adhère à 100% à ce que vous avez écrit.
Bon je suis sur le tel et je suis une grosse feignasse, donc je ne vais pas citer les passages, j'espère arriver à me faire comprendre sans.
Chymero marque un point très important, c'est notre propre épanouissement en tant que personne, ne pas attendre que l'autre vienne combler un vide ou nous sortir de quelque chose ( j'ai bien compris notre "obsession" commune pour l'amour pansement ;) ), à partir de ce moment là, ça démarre déjà beaucoup mieux. Parce que l'investissement ne sera pas motivé ( entièrement ou en partie ) par une volonté de fuir la réalité ou de mettre entre les mains de quelqu'un d'autre son propre bonheur. Là, c'est carrément risqué, en effet. On ne peut pas demander à quelqu'un de nous aimer à notre place et de prendre cette énorme responsabilité d'être la principale ( unique) source de notre bonheur. C'est le meilleur moyen de faire fuir l'autre et de se retrouver dans la merde après ( pardon pour la vulgarité, c'est pour l'effet de style ).
Cependant si on part du principe que nous sommes quelqu'un de déjà équilibré sur ce plan là mais qui s'empêche de se lâcher par peur alors que l'autre se donne déjà, c'est un autre problème. Bizarrement, malgré mon côté trouillarde prononcé, ce n'est pas quelque chose qui me parle. J'ai du mal à me laisser approcher au début, je peux avoir des difficultés à me dévoiler sur certains points mais quand je ne me retiens pas dans l'investissement et je donne ( si je sens qu'en face ça va être bien reçu, qu'il y a réciprocité, sinon mon alarme sonne et j'ai envie de prendre mes jambes à mon cou).
Mon père me dit toujours " la peur n'évite pas le danger". Je crois que l'un des plus cadeaux que l'on peut se faire, c'est sortir la peur de l'équation. Je ne dis pas de devenir tête brûlée et de foncer sans réfléchir ou d'oublier un peu de prudence. Simplement les décisions prises avec un fond prononcé de peur sont rarement judicieuses et ne participent pas vraiment à notre bonheur.
Après c'est aussi une question de se laisser ressentir. Il y a des personnes plus aptes à se laisser aimer que d'autres et à l'exprimer/le montrer, du fait de leur histoire, leur éducation, leur milieu, leur caractère...
Enfin, l'adaptation. C'est une arme immense que celle de savoir s'adapter et de savoir quand c'est nécessaire et utile. Nous n'avons pas tous le même fonctionnement, la même façon de donner, d'exprimer. Certains seront dans les actes, d'autres dans les attentions, d'autres dans les mots ( ou tout à la fois) et il faut accepter que nous puissions avoir des modes de communications différents. À voire ensuite si ce n'est pas un problème, ou encore si on peut accepter que l'autre puisse mettre un peu plus de temps à s'ouvrir. Le respect du rythme de l'autre sans pour autant renier le sien. Et je dois bien avouer que ce n'est pas toujours forcément évident.
À savoir que parfois, il est bon, comme il a déjà été dit, de communiquer sur ce déséquilibre. Parfois quelques mots rassurants peuvent faire des miracles et servir de déclic à la personne en face ( que le blocage soit émotionnel ou sexuel d'ailleurs. Parfois un simple " ne t'inquiète pas, je suis là, tout va bien se passer" avec un ton rassurant et un câlin peut transformer une nana mal à l'aise en une nana totalement assumée et prête à se lâcher).
Voilou
J'adhère à 100% à ce que vous avez écrit.
Bon je suis sur le tel et je suis une grosse feignasse, donc je ne vais pas citer les passages, j'espère arriver à me faire comprendre sans.
Chymero marque un point très important, c'est notre propre épanouissement en tant que personne, ne pas attendre que l'autre vienne combler un vide ou nous sortir de quelque chose ( j'ai bien compris notre "obsession" commune pour l'amour pansement ;) ), à partir de ce moment là, ça démarre déjà beaucoup mieux. Parce que l'investissement ne sera pas motivé ( entièrement ou en partie ) par une volonté de fuir la réalité ou de mettre entre les mains de quelqu'un d'autre son propre bonheur. Là, c'est carrément risqué, en effet. On ne peut pas demander à quelqu'un de nous aimer à notre place et de prendre cette énorme responsabilité d'être la principale ( unique) source de notre bonheur. C'est le meilleur moyen de faire fuir l'autre et de se retrouver dans la merde après ( pardon pour la vulgarité, c'est pour l'effet de style ).
Cependant si on part du principe que nous sommes quelqu'un de déjà équilibré sur ce plan là mais qui s'empêche de se lâcher par peur alors que l'autre se donne déjà, c'est un autre problème. Bizarrement, malgré mon côté trouillarde prononcé, ce n'est pas quelque chose qui me parle. J'ai du mal à me laisser approcher au début, je peux avoir des difficultés à me dévoiler sur certains points mais quand je ne me retiens pas dans l'investissement et je donne ( si je sens qu'en face ça va être bien reçu, qu'il y a réciprocité, sinon mon alarme sonne et j'ai envie de prendre mes jambes à mon cou).
Mon père me dit toujours " la peur n'évite pas le danger". Je crois que l'un des plus cadeaux que l'on peut se faire, c'est sortir la peur de l'équation. Je ne dis pas de devenir tête brûlée et de foncer sans réfléchir ou d'oublier un peu de prudence. Simplement les décisions prises avec un fond prononcé de peur sont rarement judicieuses et ne participent pas vraiment à notre bonheur.
Après c'est aussi une question de se laisser ressentir. Il y a des personnes plus aptes à se laisser aimer que d'autres et à l'exprimer/le montrer, du fait de leur histoire, leur éducation, leur milieu, leur caractère...
Enfin, l'adaptation. C'est une arme immense que celle de savoir s'adapter et de savoir quand c'est nécessaire et utile. Nous n'avons pas tous le même fonctionnement, la même façon de donner, d'exprimer. Certains seront dans les actes, d'autres dans les attentions, d'autres dans les mots ( ou tout à la fois) et il faut accepter que nous puissions avoir des modes de communications différents. À voire ensuite si ce n'est pas un problème, ou encore si on peut accepter que l'autre puisse mettre un peu plus de temps à s'ouvrir. Le respect du rythme de l'autre sans pour autant renier le sien. Et je dois bien avouer que ce n'est pas toujours forcément évident.
À savoir que parfois, il est bon, comme il a déjà été dit, de communiquer sur ce déséquilibre. Parfois quelques mots rassurants peuvent faire des miracles et servir de déclic à la personne en face ( que le blocage soit émotionnel ou sexuel d'ailleurs. Parfois un simple " ne t'inquiète pas, je suis là, tout va bien se passer" avec un ton rassurant et un câlin peut transformer une nana mal à l'aise en une nana totalement assumée et prête à se lâcher).
Voilou

HS total : @Amelia : Le problème de l'amour pansement c'est qu'il est fondamentalement multi-forme et que bien souvent on croit y échapper et on ne fait que retomber dessus.
Ça peut être vouloir être aimé pour se sentir mieux et remplir certains vides. Le désir que quelqun nous voit pour ce que nous devrions être à nos propres yeux : c'est à dire un être digne d'être aimé.
Ça peut être vouloir "soigner" l'autre de ces problèmes et blocages. Comme si d'une certaine manière on pensait obtenir le bonheur avec l'autre - et non nécessairement celui de l'autre - de cette façon ou même dans une approche miroir se soigner soi-même
Ça peut être aimer à fond l'autre parce que l'on voudrait qu'il se passe la même chose dans l'autre sens. Parce qu'aimer remplit le vide bien souvent. Ou en tout cas il laisse cette impression. Un peu le penchant miroir de notre première tendance.
En tout cas, c'est un des trucs les plus foireux qui soit que ces relations pansements qui pourtant représentent un bon nombre de couples. Parce que dès lors qu'on remet ça en question chez soi ou chez quelqun, c'est comme dire "Non mais arrêtez de trop donner, soyez égoïste", c'est comme d'une certaine façon insulter le don de soi de l'autre, aussi viscéralement tordu soit-il.
Il n'y a que nous qui pouvons nous sauver et nous rendre heureux. Personne ne peut nous rendre heureux à notre place si on ne le désire pas.
Ça peut être vouloir être aimé pour se sentir mieux et remplir certains vides. Le désir que quelqun nous voit pour ce que nous devrions être à nos propres yeux : c'est à dire un être digne d'être aimé.
Ça peut être vouloir "soigner" l'autre de ces problèmes et blocages. Comme si d'une certaine manière on pensait obtenir le bonheur avec l'autre - et non nécessairement celui de l'autre - de cette façon ou même dans une approche miroir se soigner soi-même
Ça peut être aimer à fond l'autre parce que l'on voudrait qu'il se passe la même chose dans l'autre sens. Parce qu'aimer remplit le vide bien souvent. Ou en tout cas il laisse cette impression. Un peu le penchant miroir de notre première tendance.
En tout cas, c'est un des trucs les plus foireux qui soit que ces relations pansements qui pourtant représentent un bon nombre de couples. Parce que dès lors qu'on remet ça en question chez soi ou chez quelqun, c'est comme dire "Non mais arrêtez de trop donner, soyez égoïste", c'est comme d'une certaine façon insulter le don de soi de l'autre, aussi viscéralement tordu soit-il.
Il n'y a que nous qui pouvons nous sauver et nous rendre heureux. Personne ne peut nous rendre heureux à notre place si on ne le désire pas.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] 100% d'accord le 16.12.14, 17h34 par amelia
- [+1] +1 le 16.12.14, 21h21 par Jeff01
- [+1] Pertinent le 20.12.14, 16h32 par Terrigan