J'ai juste besoin de l'écrire quelque part, alors je le fais ici.
Au moins, je pourrai me relire d'ici quelques jours et continuer d'avancer (même avec un peu de gêne) :
Aujourd'hui, je pleure, car je réalise que je n'ai pas de famille.
Pas de père sur qui me reposer. Pas de mère à qui me confier.
Juste face à moi-même. Et je dois continuer d'avancer.
Quel autre choix ai-je.
Notre vie est si simple. Pourquoi se morfondre.
Et dans le même temps, nous dépendons des choses les plus élémentaires.
Courage.
J'avais dit que le mois d'avril serait bon .
Alors, on continue d'avancer.
Re: L'histoire d'un Belge
Posté : 18.04.15
par Balzac
Comme convenu, je viens de commencer les sessions séduction avec le membre rencontré un mois plus tôt. C'était une première bien sympa.
On n'a pas vraiment d'objectif précis pour le moment, si ce n'est s'habituer à parler et à nous mettre à l'aise avec les filles. On se lançait des petits défis.
Du coup, on a abordé plusieurs groupes sous couvert d'excuses différentes (activités à faire, se mettre derrière quand elles prennent une photo, savoir qui de nous deux portait la plus belle veste [j'ai gagné, enfoiré]... bref, des conneries de ce genre.
Le plus important est que le feeling passe bien. Du coup, ça roule dans notre vision des choses.
Le petit moment coup de cœur de la journée :
Un groupe d'une vingtaine de filles faisait du Free Hugs. Je les interpelle de loin en faisant signe de venir. Vous auriez dû voir... une vingtaine de filles courir vers vous les bras tendus tout en criant... ça fait bizarre haha.
Du coup, j'ai proposé un Free Hugs la semaine prochaine.
L'ayant déjà fait à Porto, c'est une expérience assez cool. Et rien de plus simple pour aborder les jolies nanas.
Re: L'histoire d'un Belge
Posté : 18.04.15
par Thetracker
Bravo,
Tant que la personne fais des efforts c'est respectable, par modeste expérience encadré par des conseils de ce que j'ai lu et vu autour de moi ou différentes sources d’information puis essayé, à chaque stade tu devra te cassé la gueule un peu puis devenir à l'aise avec et après tu y sera à l'aise pour accéder au prochain, ça j'y crois dure comme fer de plus en plus chaque jour il faut juste faire confiance en ce que tu fais et te permettre d'échoué.
Moi je vois une petite dépendance de la validation externe rien de bien méchant, suffit de prendre conscience que tu es le seul maître de ton bonheur et destin, que l'avis des gens part souvent d'un conditionnement social(En vrai ça ne t'apporte rien ça ne te prends rien), cherche les philosophies de vie qui correspondent a ta manière de voir les choses et prends assez d'action dans le sens que tu vois juste .
Re: L'histoire d'un Belge
Posté : 05.08.15
par Jooke
Hey
Je sais pas pourquoi mais pas moyen de t'envoyer un mp :/
Re: L'histoire d'un Belge
Posté : 05.08.15
par Balzac
Jooke a écrit :Hey
Je sais pas pourquoi mais pas moyen de t'envoyer un mp :/
Bizarre.
Je t'envoie mon num - mail via MP.
Edit : Fait. Dis-moi si tu n'as rien eu
Re: L'histoire d'un Belge
Posté : 25.09.15
par Balzac
3 chansons.
Cette musique... <3 :
[youtube][/youtube]
Pour les amoureux de la lecture, bien drôle :
[youtube][/youtube]
Sympa aussi :
[youtube][/youtube]
Re: L'histoire d'un Belge
Posté : 19.10.15
par Balzac
Une petite mise à jour s’impose.
Les fêtes de fin d’année approchent, bientôt un an depuis mes écrits sur P.A et C.R.
Dans la globalité, je ne suis pas satisfait de mon avancée, mais je garde conscience qu’on ne change pas du jour au lendemain, surtout à la vue de mon point de départ.
Je l'écris rapidos :
---
Pour la partie bizarre :
Je me réveille parfois en sursaut, haletant. Prise de conscience sur la direction de ma vie comme cause. D’ailleurs, c’était plutôt intense hier cette sensation de suffocation.
Si la mort me fait sourire, ma vie menée m’effraie. Je réalise que le temps passe et que je suis toujours prisonnier de démons que j’aurais déjà dû apaiser ou éliminer.
J’ai peur de ne pas vivre. Peur de rater cet unique moment sur terre.
Le sport :
J’ai commencé le MMA début septembre. Minimum 4 cours/semaine proposés, c’est cool.
Ça me fait un bien fou même si c’est douloureux par moment (ce qui limite mon nombre de séances pour l’instant, mon corps n’étant pas habitué à la douleur physique).
Mais plus je pratique, plus j’apprécie cette douleur, recevoir des coups et me relever.
Mon mental apprécie aussi ces séances, même si d’autres aspects de ma vie rentrent en conflit avec (combat entre « je vaux quelque chose/je suis une merde »).
Du coup, je réalise qu’agir m’apporte du bon et que je dois continuer ainsi.
Puis, être au contact des gens, c’est cool.
Le personnel :
Je vois très peu de gens. Même si je suis sociable, je suis très isolé depuis ce début d’année.
Outre le sport commencé récemment, de mes expériences à l’étranger, d’un ami d’enfance et mon cousin quelques rares fois : presque rien.
Je ne sais pas comment je fais pour tenir psychologiquement, mais je le fais.
Je ne me sens pas aussi mal que la lecture peut vous laisser paraître. Même si je suis parfois tiraillé, j’arrive à garder le positif et à me dire que les choses finiront par changer.
Le point réel difficile à gérer est l’absence d’une petite amie/relations affectives.
J’ai besoin de partager et de me sentir aimé.
Bien sûr, ça reste vicieux, car : sans projet, sans réel cercle social, sans être bien dans ma peau = comment être stable dans une relation et dans ma vie ? Mais en même temps, je sais que j’ai besoin d’une relation pour dépasser certains stades psychologiques actuels. Le reste, je peux à peu près m’en passer sans problème.
Les projets :
Niveau professionnel, toujours la même merde. C’est un putain de trou noir.
Je n’ai pas trouvé une formation plaisante. Je n’ai même pas vraiment cherché tellement je me sens bloqué. Et je dois avouer que devenir esclave du travail (je grossis le trait)... Ben, je m’en bats les couilles. Du coup, cette mentalité n’aide pas.
Du coup, ça sent une nouvelle année perdue à tenter de créer des projets perso que je lâche rapidement par manque de persévérance.
Je ne sais absolument pas ce que je veux faire de ma vie professionnelle. Je ne trouve pas un domaine qui pourrait m’animer. Ou alors vaguement. Puis même, sans le bac, beaucoup de portes sont fermées. Et les années passent.
Là, j’ai envie de faire une année humanitaire pour contribuer aux autres et réfléchir à ce sujet, mais même pour ça faut débourser beaucoup de thunes. Avec le chômage et la difficulté à trouver quelque chose, mon manque de compétences et de persévérance... bref, vous voyez. Putain de cercle vicieux.
Aussi, je m’essaie à l’écriture d’un roman. Ayant quelques relations dans le milieu (avec mon site d’écriture), ça pourrait être sympa de boucler une histoire et de le proposer à la vente.
Les filles :
Quelques échanges, mais rien de concret.
J’ai fait deux ou trois soirées avec un membre du forum, et c’était cool.
J’ai aussi rencontré Jooke, bien sympa. D’ailleurs, désolé si je ne t’ai pas recontacté et envoyé ce que tu m’avais demandé.
Demain, j’ai rendez-vous avec une fille de mon club de sport.
Elle est jolie et je semble lui plaire.
On verra le déroulement.
Conclusion :
Je me sens bien dans la globalité, même si je ne suis pas satisfait de mon avancée.
Pour faire court :
- Avoir une relation avec une fille me ferait beaucoup de bien.
Tant pis d’être autant bloqué sur les autres aspects. J’ai besoin de commencer quelque part et c’est ce qui m’aiderait le plus à évoluer pour l’instant.
- Trouver une activité personnelle pour m’exprimer. Je crois que la musique pourra m’aider, étant sensible à celle-ci. Donc, guitare, violon, saxo ou un truc du style.
- Trouver une autre activité collective. Tant pis si elle est en journée (et donc contre le fait de devoir chercher du travail).
- Agir.
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Re: L'histoire d'un Belge
Posté : 18.12.15
par Balzac
Depuis mon dernier message, il n'y pas eu grand changement.
Je réalise même que je m'enfonce de plus en plus.
Je suis passé dans des phases dépressives.
Je pleure, certains jours.
De plus en plus.
J'ai compris que rien ne changera tant que je ne serai pas au pied du mur.
Là, certains me conseilleraient de prendre un psy.
D'expérience, je sais que ce n'est pas ma solution.
Non qu'un psy soit inutile, au contraire.
Mais parce que mon mode de fonctionnement est autre.
Je n'ai pas besoin de réflexions supplémentaires.
J'ai le recul nécessaire pour penser ma situation.
Même dans la douleur.
Je le sais, car je l'ai vécu avec ma mère.
Dépressive. Enfermée dans sa chambre depuis mon enfance.
J'ai vu les dégâts provoqués.
Et je commence à reproduire ce schéma.
Encore une fois, je connais ma solution.
Je ne me suis jamais senti aussi bien que toutes les fois où je suis parti.
À Malte, en Hongrie, au Portugal, en Italie...
Je n'ai jamais autant avancé qu'à l'étranger.
Et je n'ai jamais autant pleuré qu'en revenant en Belgique.
Bien sûr, j'ai dû faire face à mon intérieur à l'étranger.
Mais, c'est ce qui m'a apporté le plus. J'ai toujours avancé.
Ce qui m'a fait le plus grandir.
Chaque fois que je reviens, je replonge.
Avoir été dans ces pays, c'est avoir été obligé d'agir.
Parce que chez moi, en Belgique, je me laisse mourir à petit feu.
Je comprends que ce soit incompréhensible pour vous.
Pour moi, c'est un combat de tous les jours.
Arrivera un jour où je vais devoir prendre le contrôle de ma vie, ici.
Mais tant que je ne me serai pas trouvé, c'est peine perdue.
Je suis juste en train d'attendre, à mourir.
Et j'ai besoin de grandir.
Soit j'agis, soit je sombre.
J'ai trop l'instinct de survie pour sombrer.
Je ne peux pas supporter l'idée de devenir comme elle.
C'est plus fort que moi.
C'est décidé :
J'ai mis mon appartement en sous-location, pour ne pas perdre ma caution.
Dès que je trouve, je pars.
Au moins 1 an, le temps de finir mon bail.
La suite, on verra.
Je ne veux plus souffrir. Je veux vivre.
Je vous tiens au courant dès que je trouve un sous-locataire.
Re: L'histoire d'un Belge
Posté : 19.12.15
par Blusher
Là, certains me conseilleraient de prendre un psy.
D'expérience, je sais que ce n'est pas ma solution.
Va voir un médecin. La dépression ça se traite. Courage
Re: L'histoire d'un Belge
Posté : 22.12.15
par Balzac
Blusher a écrit :
Là, certains me conseilleraient de prendre un psy.
D'expérience, je sais que ce n'est pas ma solution.
Va voir un médecin. La dépression ça se traite. Courage
Merci du message.
Mais non.
Comme dit plus haut, je ne souhaite pas entamer ce processus.
Pour l'instant.
Ma mère y est depuis mon enfance.
Médicaments, médecins et psychiatres.
Ça n'a jamais rien changé. Elle a toujours été vaseuse.
Le temps a même empiré les choses.
Bref, je ne vais pas détailler.
Vous savez le principal depuis le début de mon journal.
Je pense "juste" expérimenter une grosse retombée de 24 - 25 ans de vie avec. Pas étonnant de passer par ces/ses états parasites.
Ma personnalité et ma vision sont totalement différentes d'elle.
Derrière ça, il y a toutes mes tentatives d'améliorer mon quotidien.
J'ai débloqué bien des situations de ces retombées (anciens messages).
Je dois juste trouver le bon créneau.
L'écriture permet aussi de me libérer et de réfléchir.
Me savoir lu m'autorise à m'exprimer et à dépasser une certaine peur, puisque soumis à un regard critique extérieur. Et donc d'évoluer dans la bonne direction.
Je m'en tiens à ce que j'ai dit :
L'expérience du voyage sur une période d'environ 1 an.
Ça ne peut faire que du bien et me mettre dans une dynamique d'action.
Ce que je ne fais pas ici et que j'ai toujours fait ailleurs avec de bons résultats.
La suite logique de mes précédents messages.
Actions, expériences et réflexions sont un bon remède naturel.
Si je constate qu'à la suite du voyage je n'arrive pas à me stabiliser, j'envisagerai de parler à quelqu'un de compétent (mais no drugs).
Je vous tiens au courant de l'évolution du projet.
Il concerne aussi ce journal, puisque social et personnel.