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Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 02.05.15
par fuoco
Pas sans un minimum de passion, non.
De la a parler d'une passion destructrice non. Pas jusque-là.

Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 02.05.15
par splifstarz
Il est peut être là ton soucis. Tu l'aimes toujours mais tu n'as plus de passion pour elle. Elle ne fait plus de toi un enfant émerveillé et du coup, ses défauts ressortent.

Mais tu l'aimes toujours.

Et comme tu ne conçois pas l'amour sans passion, tu as cru ne plus l'aimer.

C'est juste une piste de réflexion hein, pas une vérité.

Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 07.05.15
par Lestat
Salut à toi !

Je vois parfaitement ce dont tu parles quand tu as envie de pleurer après avoir été avec une autre sous le coup frais d'une rupture... Sache que tu n'es pas le seul à qui ça arrive !

A toi de voir ce que tu recherches Maintenant...

Soit tourner la page soit repartir dans le game... Vu ton premier post dédié ta dernière LTR. Je doute... A toi de savoir ce que tu veux

Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 12.05.15
par fuoco
Un petit temps que je n'avais pas écrit. Les jours se suivent et mon état ne semble guère s'améliorer.
Dès que je me retrouve seul, c'est fini. Je ne me reconnais plus.
L'impression d'un vide immense dans ma vie. Et surtout, un énorme manque.

Nous nous sommes revus à plusieurs reprises avec ma LTR.
Quelques jours à peine après la rupture, où nous avons couché ensemble pour la dernière fois.
Puis la seconde, quelques jours après. Que de simples baisers, rien d'autre. Conscients tous les deux que ce n'est pas bien, mais cela semble tellement naturel ...
( Entre temps, je lui envoie un mail pour lui dire tout ce que j'avais sur le coeur. Pour résumer, que je l'aime énormément et que je me remets en question car je ne supporte pas de l'avoir perdue, que deux personnes qui s'aiment si fort ne devraient pas se quitter ).
La fois suivante, on a fait un resto ensemble, je suis allé l'aider pour sa bagnole.
Le lendemain, ciné et on a mangé un bout ensemble. De rares bisous, mais je sens qu'elle est " ailleurs ". J'aurai la réponse hier finalement, où elle est passée à la maison de retour des courses pour me voir.
Mais avant ça, parenthèse pour comprendre ce qui suit :

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Je me suis rendu compte que j'avais un souci, dont j'ignore encore le nom. Peut-être une peur inconsciente de m'engager, alors j'auto sabote la relation. Pour preuve majeure, l'impression de ne plus être amoureux avant de me séparer d'elle ( alors qu'au fond je SAVAIS que c'était faux, mais j'étais comme bloqué par des choses débiles dont je ne parvenais pas à me défaire ). Or, seulement quelques jours après la rupture, et voyant bien dans quel état j'étais, impossible de le nier, je suis bel et bien fou amoureux d'elle. Et je sais que ce sera toujours le cas. L'absence est terrible. Je suis en manque comme le serait un drogué. Je me suis aussi demandé : qu'est ce que ça donnerait avec une autre ?
Et bien je me suis projeté, et je suis persuadé que j'arriverais à trouver rapidement un défaut, et m'y accrocher comme une moule à un rocher. Pourquoi ??? Je ne le sais pas encore.
Je vois donc bien que le souci vient de moi. Je suis allé consulter une psy parce que j'en souffre d'être comme ça. Et je sais que ça ne peut pas durer. C'est la plus belle personne que j'ai rencontré de ma vie, la plus patiente aussi. Et même elle est arrivée à ses limites ... Alors je sais qu'il faut que je me remette en cause.
Deuxième séance en approche. Je préfère garder les premières ébauches pour moi. Trop frais, et pas assez de recul pour en parler, on en revient à nos moutons

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Donc nous avons discuté. Après quelques jours de quasi silence radio de sa part suite à notre dernier rdv ( suite auquel elle m'avait dit avoir passé une très bonne soirée ), je sentais bien qu'elle était en pleine réflexion, je la connais par coeur.
Elle m'a confirmé beaucoup cogiter depuis. M'a dit également que ce n'était pas bien de s'embrasser à chaque fois, que ça ne nous aidait pas. Qu'elle en avait envie mais que sa tête la retenait. Elle ne dit pas qu'elle ne croit pas à un changement, mais sur le coup, elle sent qu'elle a abandonné, elle n'a pas envie pour le moment. Peur de souffrir de nouveau, elle a envie de penser à elle. Sur ce, nous avons pleuré chacun dans les bras de l'autre pendant 10 bonnes minutes.

Comme elle a déménagé entre temps, forcément, je lui dis que j'aimerais passer la soirée avec elle. Elle accepte. On passe donc la soirée chez elle, à se faire des câlins, des papouilles, pas de bisou. Au lit, je lui ai caressé les cheveux et l'ai prise un peu dans mes bras, pas plus, j'ai respecté.
J'aurai finalement deux bisous avant de partir, vers midi aujourd'hui.

Voilà ...
Je sais, à la relecture, il y a des passages qui font vraiment " fleur bleue ".
Mais je ne triche pas. Et je vis les choses avec tellement d'émotion depuis plusieurs semaines que j'écris comme ça vient.

Comme d'hab, vos commentaires sont les bienvenus

Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 23.05.15
par fuoco
voilà un mois que nous sommes séparés. Et un bout de temps que je n'ai pas posté sur mon journal.
Certaines choses ont changé, surtout dans ma tête, car dans les faits concrets, trop tôt encore.
Nous nous voyons toujours. Depuis environ 15 jours, j'ai remarqué qu'elle me faisait " poireauter " ( c'est l'expression que je préfère pour dire qu'elle me prend presque pour un con ... ). C'est à dire qu'elle n'envoie pas de sms, qu'elle n'appelle pas. Elle se contente de répondre, mais ne dit jamais non pour me voir.
Lors de ces dits rendez-vous, le comportement est sensiblement le même : Elle me laisse venir, freine légèrement mais se laisse faire finalement. Je parle de contacts physiques, qui ne dépassent pas les bisous ( et encore, c'est pas la fougue du début hein ).
Vendredi dernier, j'ai proposé une sortie à la mer, au soleil. Et nous avons eu une grosse discussion à coeur ouvert où nous nous sommes clairement dit ce que chacun reprochait à l'autre, calmement et de façon aussi neutre que possible.

De tout ça, il en ressort un manque de communication de sa part qui entraîne des non dits, des mésententes, des erreurs d'interprétation, qui elles-mêmes font effet boule de neige.
De mon côté, un manque d'engagement - par peur liée à des angoisses de mon enfance - qui ne lui a peut-être pas donné toute l'importance qu'elle aurait mérité.
[ POUR RAPPEL : Je rénove une maison seul avec mon père, je l'ai achetée seul alors que j'étais en couple avec elle que depuis quelques mois. Ses finances ne lui auraient de toute façon pas permis de me suivre ].
Et en gros, elle aurait voulu du concret, se sentir réellement chez elle. Nous avons pensé que peut-être dans un futur hypothétique, elle pourrait prendre un crédit pour racheter une partie de la maison. Solution qui a semblé lui paraître correcte. Mais elle ne s'est pas prononcée, ne sachant pas le devenir de notre relation.
Moi, ce que je lui reprochais, c'était de ne pas m'être senti soutenu dans les travaux, surtout sur les derniers mois où je consacrais toutes mes journées à eux, la délaissant provisoirement ( Nous en avions longuement discuté avant, et la chose était acceptée des deux parties ).
Une solution que j'ai apportée, aurait pu être qu'elle vienne manger avec moi sur le chantier, pourquoi pas ?

La journée s'est finie en bisous plus ou moins appuyés. Se refusant d'aller plus loin pour, je la cite, ne pas embrouiller son esprit ... Puis le week-end se passe, sans nouvelle.

Lundi, prétextant un rdv le lendemain à 14h pour amener sa voiture au garage, la voilà qui me propose de venir manger avec moi sur le chantier. Elle s'occupe du repas, je suis presque aux anges. Je la sens volontiers plus joueuse dans les échanges que nous avons eus par textos. Le lendemain arrive, je la sens complice, taquine. Mais encore un poil sur la défensive. Pourtant lorsque, debout, je lui propose de venir dans mes bras, elle ne se fait pas prier une seule seconde et m'enlace amoureusement, m'embrassant dans le cou au passage. Moment qui a du durer 3 minutes en gros, puis elle se rassied pour feuilleter un magazine de pub.
Je retourne m'asseoir à table face à elle et en fais de même.
Alors elle se lève, fait le tour, passe dans mon dos et entreprend un massage, des caresses dans le cou, dans la nuque, c'est très amoureux comme contact, ça se sent.
C'est la première fois qu'elle vient chercher le contact de façon si marquée.
Je lui demande alors de venir s'asseoir sur mes genoux, elle s'exécute sans hésitation. Puis après avoir effleuré, pour jouer, mes lèvres, nous nous sommes embrassés passionnément pendant des minutes entières.
Comme mon père allait arriver d'une minute à l'autre, nous n'avons pas poursuivi...

Je l'ai raccompagnée à sa voiture, le moment de se dire au revoir est toujours fatidique, les bisous un peu froids et distants. Or là, j'ai vécu ce moment comme si nous étions à nouveau en couple. Sentiment renforcé par son long signe de la main à travers la vitre de sa voiture qui s'éloignait. Elle partait une semaine entière dans sa famille ...

Et depuis, le processus est identique, elle ne donne pas de signe de vie. Je sais que je vais l'avoir au téléphone ce matin, car ma santé mentale commence à en prendre une claque et je ne me vois pas continuer ce petit manège bien longtemps. Peut-être est-ce un tort ? Devrais-je laisser faire les choses en douceur ?
J'ai l'impression de lui courir après, et ça m'épuise. Même si lors du dernier rdv, la tendance était largement à 50/50 ...

Ceci ne règle pas le problème de fond, à savoir les soucis que nous avions. Et je vais faire un post dédié à ce thème car mes progrès avec la psy se font ressentir.

Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 23.05.15
par hell0
amha, Elle est dans sa famille, laisse là respirer, tu la recontactera dans quelques jour si elle ne le fait pas. ce n'est pas en l'ettoufant que tu la fera revenir, puis laisse la mettre les choses au points dans sa tête. Même si apparement, elle a quand meme pas mal fait le boulot là.

Et aufait, je pense pas qu'elle te fasse poireauter volontairement, mais entre ses sentiments, les souvenir, les rancœurs quelle garde, ...., elle ne doit plus trés bien savoir ou elle en es. Dons laisse là aussi faire le point, et profite en pour faire pareil.

Dans tout les cas, tu aura passé une pause déjeuner sympathique ;)

Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 23.05.15
par Lulla
Je pense aussi qu'elle est perdue (et il y a de quoi) et qu'elle a peur de retomber encore une fois dès que le vent tournera.

Elle ne veut/peut pas en prendre la responsabilité, mais elle n'arrive pas à résister si tu lui tends la perche, puisqu'elle t'aime forcément encore.

Je te/vous souhaite de trouver une issue qui vous convienne à tous les 2, quelle qu'elle soit. Prends soin d'elle ;)
Pas facile cette situation dans sa position:
- se sentir à l'origine d'une rupture pour, entre autres, des trucs qu'on ne maîtrise pas (critères physiques par exemple)
- souffrir de voir l'autre tromper/partir mais en être encore amoureuse
- résister quand il revient pour ne pas avoir à douiller à nouveau
- ne pas y arriver et avoir peur de le perdre encore, parce qu'une fois le soufflé retombé, tout redeviendrait comme avant

Bon courage et bonne route :wink:

Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 23.05.15
par fuoco
Ton message est plein de bon sens.

Je sais qu'elle est perdue et sa tête, en chantier. Je pense qu'elle a fait un grand pas vers moi en venant déjeuner mardi.
Il y a plein de petites choses positives en l'espace de 2h.

Moi ce que je lui ai proposé, c'est de venir avec moi chez le psy. Je n'ai pas tous les jours, mais je sais parfaitement que si je ne règle pas MES problèmes ( qui remontent à loin ), je ne m'en sortirai pas. Ni avec elle, ni ( encore moins ) avec une autre.
J'assume ma part, et je me bats. Et il n'est pas de plus grande bataille que celle que l'on mène contre soi-même.
Ma psy voudrait nous voir au moins 2 fois ensemble. Parce que nous savons tous les deux d'où lui vient son manque de communication/confiance en elle. Ca remonte aussi à son enfance. Et ça aussi, elle le sait. Je lui avais dit que peut-être, on pourrait y aller tous les deux. Elle n'avait pas été contre ... Sans toutefois donner son accord.
Mais ce que j'aimerais c'est aussi qu'elle prenne conscience qu'elle en a besoin, qu'ON en a besoin. Moi j'en suis persuadé, je n'ai qu'un regret c'est de n'y être allé avant tous les deux. Car ça aurait pu nous éviter toute cette phase d'attentisme végétatif où chacun n'osait parler de peur de blesser l'autre. Même si la volonté n'y était absolument pas, il est des fois où la situation est tellement engluée qu'on ne parvient pas bien à voir en quoi un dialogue pourrait apporter du mieux. Et c'était le cas.
Mais pour sa part aussi, elle n'ira pas mieux dans une autre relation si ce problème personnel n'est pas amélioré.

Je comprendrais toutefois qu'il est difficile pour elle de me dire qu'on va aller consulter ensemble car ça peut justement donner une ( fausse ? ) impression de couple.
Je peux très bien lui dire que j'en ai besoin, indépendamment du couple, et voir ce qui se produit ... ?

Je ne vois pas bien comment amener la demande :-/

En tous les cas, tu dis " jusqu'à ce que le soufflé retombe ". C'est simple, je ne veux pas qu'il retombe. Mais il faut qu'on soit deux à y arriver.


PS : Dur de résister quand on se voit, oui et non. Car jusque là elle y est assez bien arrivée. Il n'y a eu aucun contact avec une zone sexuelle quelle qu'elle soit. Et mardi, il y en a eu. Même si c'est resté sur les vêtements, l'envie y était. Donc peut-être qu'elle est en train de baisser un peu de sa défense. Le prochaine rdv m'en apportera peut-être d'avantage. Merci pour ton message, ainsi que le précédent, qui m'aident à me mettre à sa place.
Et oui je compte essayer de prendre soin d'elle, et c'est justement ça qui me tue, je ne peux pas réellement ...

Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 23.05.15
par voucny
J'appuie complètement les propos de Lulla que je t'encourage à relire à l'occasion, tu l'as déjà quittée il y a quelques mois, pour finalement revenir, pour finalement la re-quitter... Alors non elle ne te fait pas courir, galérer, il n'y a pas de petit manège : elle essaye de faire au mieux entre ses envies, ses sentiments, ses craintes et ses souffrances. Elle se protège raisonnablement et elle a raison. Elle te témoigne déjà BEAUCOUP de confiance, d'envie, de bonne volonté, en participant avec toi à ces rdv où vous communiquez mieux, semblerait-il.
De plus, quel est l'objectif ?
Se remettre très vite en couple pour enterrer les doutes et questionnements de cette période ? Et voir ressurgir les fantômes dans quelques mois ?
Si tu veux avancer, il ne faut pas chercher à sauter à pieds joints directement dans la case "Happy End", il faut accepter de faire tout le parcours. Case à case. De ressentir ce qu'il y a à ressentir. De regarder en face.
Il me semble que c'est ce que vous faîtes donc continue. Bon courage

Re: La crise de la trentaine ?

Posté : 24.05.15
par fuoco
Non l'objectif n'est pas de vite se remettre en couple. Seulement j'ai besoin de l'avoir un minimum dans ma vie. C'est égoïste, je le sais. Mais elle me manque constamment, c'est juste terrible.
J'ai l'impression qu'on m'a retiré quelque chose de mon corps, un organe peu importe lequel, et que ça me fait mal en permanence...
Bien sûr je ne suis pas sur le point de mourir, et je sais qu'il y a des choses plus graves. Mais je souffre. Je ne le montre pas, j'en parle à peine quand on me le demande, mais ça se lit sur mon visage pour ceux qui me connaissent très bien.

Alors non, je ne veux pas tout de suite retomber dans ce même schéma.
Ce que j'aimerais tout d'abord c'est qu'elle me parle. Je veux savoir ce qui se passe dans sa tête. Quand elle se terre dans un silence total plusieurs jours durant, j'ai profondément mal.
Je sais qu'elle réfléchit, qu'elle est un peu perdue. Mais je ne comprends pas en quoi l'ignorance lui permet de réfléchir.
Si elle se terrait totalement, et qu'elle se coupait de tout le monde, je comprendrais.
Mais j'ai un peu du mal à comprendre pourquoi elle ne ME donne aucun signe de vie pendant des jours, tout en acceptant qu'on se voie régulièrement ?
Ca, je ne comprends pas, et c'est surtout ça qui me blesse...

J'aimerais aussi qu'elle m'accompagne et qu'on consulte ensemble une psy. Je suis persuadé que ça serait bénéfique.