Article intéressant / Gratification différée
J'ai lu l'article, je le trouve assez intéressant. Il m'a fait ouvrir les yeux sur quelques points :
- Qu'il faut toujours penser aux résultats futur. Je cherche toujours la satisfaction de l'instant présent, au point d'en oublier l'avenir. Bref, maintenant ça m'a permis d'avoir une pensée différente sur la gratification.
- Dans un domaine (Sport, musique, hobby...) on ne gagne pas forcément du premier coup, ce qui m'a fait abandonner beaucoup de projets, mais, maintenant je sais à quoi en tenir.
- Pour ce qui est des bonnes habitudes, pour les entretenir, il faut savoir s'y tenir même si c'est chiant et à force, ça deviendra un réflexe. Et de plus ça me rappelle cet article sur la théorie des 21 jours.
C'est un très bon article, merci de l'avoir partagé.
- Qu'il faut toujours penser aux résultats futur. Je cherche toujours la satisfaction de l'instant présent, au point d'en oublier l'avenir. Bref, maintenant ça m'a permis d'avoir une pensée différente sur la gratification.
- Dans un domaine (Sport, musique, hobby...) on ne gagne pas forcément du premier coup, ce qui m'a fait abandonner beaucoup de projets, mais, maintenant je sais à quoi en tenir.
- Pour ce qui est des bonnes habitudes, pour les entretenir, il faut savoir s'y tenir même si c'est chiant et à force, ça deviendra un réflexe. Et de plus ça me rappelle cet article sur la théorie des 21 jours.
C'est un très bon article, merci de l'avoir partagé.
En fait, il risque d'y avoir une confusion entre satisfaction dans le moment présent, et capacité à apprécier ce qui est là.
Lorsqu'on cherche la satisfaction immédiate, on est pas dans moment présent. Si je prend l'exemple de mon boulot, lorsque j'attaque une pièce de théâtre bien sûr je désire la voir montée, finie, et jouée.
Mais j'apprécie chaque moment de répétition, chaque moment de relation avec les autres, y compris les moments ou on pédale dans la semoule, ou on cherche, ou ça sonne pas juste, etc.
Lorsqu'on cherche la satisfaction immédiate, on est pas dans moment présent. Si je prend l'exemple de mon boulot, lorsque j'attaque une pièce de théâtre bien sûr je désire la voir montée, finie, et jouée.
Mais j'apprécie chaque moment de répétition, chaque moment de relation avec les autres, y compris les moments ou on pédale dans la semoule, ou on cherche, ou ça sonne pas juste, etc.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Il y'a du vrai... le 22.10.15, 12h45 par BadGoodGuy
Les trois sont importants:
valoriser ses expériences passées sans sombrer ni dans le fatalisme (ça à toujours été comme ça et ça le sera toujours) ni la nostalgie (c'était mieux avant).
Préparer le futur par des actions quotidiennes et faire preuve de modération / discipline pour ne pas être prisonnier des plaisirs immédiats (addictions etc.)
Planifier sans pour autant devenir un control freak incapable de kiffer le moment présent.
Une lecture qui m'a beaucoup inspiré: The time paradox de Philip Zimbardo. (C'est sur ses travaux qu'est basé l'article)
A voir:
http://www.ted.com/talks/philip_zimbard ... anguage=fr
valoriser ses expériences passées sans sombrer ni dans le fatalisme (ça à toujours été comme ça et ça le sera toujours) ni la nostalgie (c'était mieux avant).
Préparer le futur par des actions quotidiennes et faire preuve de modération / discipline pour ne pas être prisonnier des plaisirs immédiats (addictions etc.)
Planifier sans pour autant devenir un control freak incapable de kiffer le moment présent.
Une lecture qui m'a beaucoup inspiré: The time paradox de Philip Zimbardo. (C'est sur ses travaux qu'est basé l'article)
A voir:
http://www.ted.com/talks/philip_zimbard ... anguage=fr
Blusher, ma vidéo c'est un extrait en image du Ted de Zimbardo ;)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Oui le 22.10.15, 16h04 par Blusher
Ce que je vois principalement dans cette article, c'est comment gonfler illusoirement sont bonheur : Grâce aux projets.
Tel le drogué qui veux sa dose de bien être, il te propose de prendre ta dose de projet pour être heureux. Mais passé le projet, tu retombes à ton niveau de base.
J'en conclue, peut être un peu hâtivement, qu'attendre le 2nd marshmallow est un bon signe de "réussite" de la vie, mais aucunement un indicateur de bonheur. D'ailleurs d'après les tableaux, ce n'est pas une réussite basé sur le bonheur mais sur la santé, le casier judiciaire vierge...
Savoir faire des projets, y travailler, les réaliser, ça va structurer une vie, permettre de réussir des choses, mettre des chances de son coté.
Ca va booster le bonheur, et parfois c'est bien utile notamment pour éviter de plonger, de se laisser aller.
Mais, à mon avis, ce n'est pas le chemin pour améliorer son bonheur de base, celui qui reste quand les projets partent ou se réalisent.
Je me souvient un jour avoir vue Buena Vista social club, le documentaire/film, et à un moment, je me suis dit "Quand je serais vieux, j'veux avoir la même face que ce gars".
Parce que le gars en question, il avait l'air heureux, le visage sculpté par le bonheur. En y repensant, j'ai pas l'impression qu'il avait des tonnes de projets sur le feu (mais j'ai vu ça il y a plusieurs années).
Voila, avec tout ça, j'suis bien avancer (et vous aussi) parce que, je ne sais pas comment augmenter son bonheur basal. Je sais comment le booster (à coup de projets). Mais comment l'augmenter, aucune idée. C'est un peut la cigale et la fourmi.
La première semble heureuse mais galère bien en hiver quand l'autre galère en été et profite après de ce qu'elle a engranger... Mais encore faut il développer cette faculté d’apprécier les choses, sinon, au chômage en hiver, la fourmi déprime et finalement, se paie une cigale histoire d’égailler l'hiver jusqu'au retour de son projet principal : faire des réserves pour l'hiver.
Bref, la gratification différée, c'est bien pour structurer ta vie, pas pour être heureux.
Mais tout ça c'est un peut les axes de la séductions :
- Construisez vous une vie. (Projets)
- Aimez vous. (Bonheur)
Tel le drogué qui veux sa dose de bien être, il te propose de prendre ta dose de projet pour être heureux. Mais passé le projet, tu retombes à ton niveau de base.
J'en conclue, peut être un peu hâtivement, qu'attendre le 2nd marshmallow est un bon signe de "réussite" de la vie, mais aucunement un indicateur de bonheur. D'ailleurs d'après les tableaux, ce n'est pas une réussite basé sur le bonheur mais sur la santé, le casier judiciaire vierge...
Savoir faire des projets, y travailler, les réaliser, ça va structurer une vie, permettre de réussir des choses, mettre des chances de son coté.
Ca va booster le bonheur, et parfois c'est bien utile notamment pour éviter de plonger, de se laisser aller.
Mais, à mon avis, ce n'est pas le chemin pour améliorer son bonheur de base, celui qui reste quand les projets partent ou se réalisent.
Je me souvient un jour avoir vue Buena Vista social club, le documentaire/film, et à un moment, je me suis dit "Quand je serais vieux, j'veux avoir la même face que ce gars".
Parce que le gars en question, il avait l'air heureux, le visage sculpté par le bonheur. En y repensant, j'ai pas l'impression qu'il avait des tonnes de projets sur le feu (mais j'ai vu ça il y a plusieurs années).
Voila, avec tout ça, j'suis bien avancer (et vous aussi) parce que, je ne sais pas comment augmenter son bonheur basal. Je sais comment le booster (à coup de projets). Mais comment l'augmenter, aucune idée. C'est un peut la cigale et la fourmi.
La première semble heureuse mais galère bien en hiver quand l'autre galère en été et profite après de ce qu'elle a engranger... Mais encore faut il développer cette faculté d’apprécier les choses, sinon, au chômage en hiver, la fourmi déprime et finalement, se paie une cigale histoire d’égailler l'hiver jusqu'au retour de son projet principal : faire des réserves pour l'hiver.
Bref, la gratification différée, c'est bien pour structurer ta vie, pas pour être heureux.
Mais tout ça c'est un peut les axes de la séductions :
- Construisez vous une vie. (Projets)
- Aimez vous. (Bonheur)
Non mais après il ne faut pas tout jeter dans l'autre sens, ça serait aussi réducteur que faire l'inverse.
Avoir des projets et se sentir de bonne foi sur la bonne voie, ça fait en grande partie du bonheur aussi.
Avoir des projets et se sentir de bonne foi sur la bonne voie, ça fait en grande partie du bonheur aussi.
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- [0] +1 le 30.10.15, 12h53 par Rickhunter
Encore une fois c'est un savant équilibre. Il faut savoir cultiver sa capacité au bonheur de l'instant, arriver à le détacher de besoins externes et superficiels, arriver à être heureux sans rien.
La méditation est un bon moyen, au risque de me répéter.
Mais pour les êtres socialement évolués que nous sommes, il nous faut évidemment tracer le chemin de notre vie, et même un ermite a des projets.
Le truc est de ne pas faire de l'accomplissement du projet un salut, mais apprécier à chaque instant les pas faits pour leur accomplissement.
C'est d'ailleurs une des révolutions majeures de notre société, depuis le moyen-âge chrétien ou les gens ne vivaient que pour le salut de leur âme.
La méditation est un bon moyen, au risque de me répéter.
Mais pour les êtres socialement évolués que nous sommes, il nous faut évidemment tracer le chemin de notre vie, et même un ermite a des projets.
Le truc est de ne pas faire de l'accomplissement du projet un salut, mais apprécier à chaque instant les pas faits pour leur accomplissement.
C'est d'ailleurs une des révolutions majeures de notre société, depuis le moyen-âge chrétien ou les gens ne vivaient que pour le salut de leur âme.
Petite pensée, comme ca : et s'il fallait travailler sur ses projets pour être heureux?
Ca me rappelle un peu les objectifs SMART en PNL (cf : http://www.comment-devenir-independant. ... 5-lettres/ ).
En gros : faire des objectifs réalisables et aussi axés sur le bonheur en lui même, je ne sais pas trop comment exprimer l'idée.
Mais par exemple si ton objectif vient d'une fuite en avant (ex niquer pleins de meufs parce que tu veux te prouver quelque chose) c'est une illusion.
Si l'objectif vient d'une envie liée à ses passions / le libre choix de faire le projet car on en a envie (exemple : écrire un livre car on aime écrire), alors c'est clair que ca va augmenter le bonheur.
Toujours un peu la même rengaine, quoi
Ca me rappelle un peu les objectifs SMART en PNL (cf : http://www.comment-devenir-independant. ... 5-lettres/ ).
En gros : faire des objectifs réalisables et aussi axés sur le bonheur en lui même, je ne sais pas trop comment exprimer l'idée.
Mais par exemple si ton objectif vient d'une fuite en avant (ex niquer pleins de meufs parce que tu veux te prouver quelque chose) c'est une illusion.
Si l'objectif vient d'une envie liée à ses passions / le libre choix de faire le projet car on en a envie (exemple : écrire un livre car on aime écrire), alors c'est clair que ca va augmenter le bonheur.
Toujours un peu la même rengaine, quoi

On gagnerait à distinguer bonheur et plaisir(s). Ils y a des plaisirs qui alimentent le bonheur et d'autres qui viennent en débit de celui-ci. Question de nature mais aussi et surtout de fréquence et d'intensité.
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- [0] +1 le 30.10.15, 16h08 par Llyandre
Je t'invite à ne pas voir la religion de manière aussi monolithique, tu serais surpris de l'interprétation que certains ont pu faire du catholicisme. Les gens connaissent très peu le moyen âge au final, on l'étudie peu, ou avec des généralités assez navrantes.C'est d'ailleurs une des révolutions majeures de notre société, depuis le moyen-âge chrétien ou les gens ne vivaient que pour le salut de leur âme.
Je te dit ça en tant qu'athée complet

Mais pour le reste t'as tout à fait raison: mélange, subtil, personnel
