FTS

Merci de vos réponses!

Honnêtement, je ne sais plus quoi faire. À chaque fois que je rencontre qqn, je me mets une pression de fou, l'autre le ressent et n'est plus intéressé par moi par la suite. Ça me détruit à chaque fois parce que oui, je suis une fille sérieuse et oui, je suis une fille qui peut être compliquée. Mais c'est comme ça que je suis. Est-ce que ça fait de moi une personne moins aimable?

Intéressant, ce fil.

Au début, tu expliques que tu ne parviens pas à construire une relation parce qu'aucun homme ne veut de toi pour quelque chose de sérieux.

Et là on s'imagine une fille à laquelle des hommes ont régulièrement fait comprendre que ça n'ira pas plus loin qu'un plan cul de quelques soirs.

Ensuite, tu expliques qu'en fait, tu as trop peur en raison des incertitudes du début, et que c'est toi qui pars, parce que les hommes en face ne semblent pas suffisamment décidés, ce qui donne un tableau complètement contradictoire avec l'affirmation du début.

Kays a écrit :Honnêtement, je ne sais plus quoi faire. À chaque fois que je rencontre qqn, je me mets une pression de fou, l'autre le ressent et n'est plus intéressé par moi par la suite. Ça me détruit à chaque fois parce que oui, je suis une fille sérieuse et oui, je suis une fille qui peut être compliquée. Mais c'est comme ça que je suis. Est-ce que ça fait de moi une personne moins aimable?

Dire "c'est comme ça que je suis" (sous-entendu: épicétou) est un moyen de ne pas se remettre en cause.

Si t'es "sérieuse" et "compliquée" au point de rendre la vie impossible/pénible à ceux qui font ta connaissance, oui: de fait, ça te rend moins aimable. C'est normal. Donc, faut bosser là-dessus.

Au fait: c'est quoi que t'appelle "sérieuse" ?

Sinon, de manière générale: les autres ont déjà mis en avant ce qui est important. Une histoire au début est forcément faite d'incertitudes. Et c'est normal et sain. Car quelle personne équilibrée voudrait, d'entrée de jeu, projeter quelque chose de sérieux avec une personne qu'elle ne connaît encore que superficiellement ?

Il y a de la légereté, dans une histoire qui commence. Il DOIT y avoir de la légereté, car c'est qui la rend possible.

Il faut que tu apprennes à accepter cette légereté. Il faut que tu apprennes à te laisser aller.

J'ai vécu un traumatisme dans ma vie amoureuse ce qui est difficile pour moi d'accepter l'ambiguïté des débuts de relation. Je dois sentir d'emblée que ça va quelque part, même si ce n'est pas un engagement ferme dès le départ. Sinon je deviens anxieuse. C'est ce que je voulais dire par compliquée.

Tu en parles comme si ce traumatisme était un fait indépassable, qui était voué à, définitivement, te faire vivre tes histoires de la manière que tu décris.

Pourtant, parvenir à reconnaître un traumatisme doit être un moyen pour ensuite, dépasser les blocages qu'il induit. Tu ne peux pas rester là-dessus.

Mon angoisse est extrêmement forte kero. Je vois une psychologue pour apprendre à surpasser ça mais je n'y suis pas encore parvenue.

Et si tu te permettais quelques ouvertures ?

Au lieu de fuir dès que tu as des peurs d'être blessée... pourquoi ne pas juste partager une ou deux petites miettes de confiance lors de ces rencontres ?

Ainsi, tu en fais "moins" que d'habitude et ne fais pas fuir l'autre.
Et tu en fais "plus" que d'habitude et tu te laisses une petite chance.

Si tu sens que ça t'échappe, ce seront juste de petites miettes.

Tu pourras réfléchir si ça vaut le coup d'en partager de nouvelles à cette personne... ou d'en partager avec un nouvel homme, en étant plus confiante.

L'avantage, c'est de te retrouver dans une position confortable en ne partant pas avec l'idée de tout donner et perdre d'un coup !

A toi de définir la représentation de ces miettes. Juste :
Un "peu moins" et un "peu plus" que d'habitude.

Accepte un rendez-vous avec un homme qui pourrait te plaire et essaye ce principe des quelques miettes

Courage, tu mérites plus que tu ne le penses .