FTS

Pourquoi ne pas envisager les larmes ou le rire comme signes de bien-être ?

Avec un homme qui me transporte, mon émotion s'exprime d'une part par une sensation d'ivresse au point de perdre parfois l'équilibre (aucun abus d'alcool, je précise), d'autre part par un rire éclatant lorsque l'orgasme apaise mon corps rendu électrique à force de baisers et caresses.

Et je sais ensuite s'il le faut, rassurer mon partenaire en lui disant que ce rire est simplement l'expression de mon plaisir et que je suis heureuse de l'avoir partagé avec lui.

Nan mais à part ça vous avez déjà essayé de contracter vos abdos pendant 5min? Pour moi la création de l'orgasme ressemble à ça... forcément après ça explose

Bon ok promis j'arrête de minimiser l'émotionnel.... Mais pffff faut pas chercher des significations partout et encore moins se dire que c'est parce que l'acte implique beaucoup pour nous comme tu le suggères, Misery. ;)

LittleNeapolis a écrit :Ce n'est pas lié à son orgasme mais au mien. Dès que je viens, elle se met à pleurer.

Ben ça pour le coup ça me semble étrange... Où en est-elle à ce moment là ?

Si elle a déjà joui, se pourrait-il qu'elle aurait eu besoin d'un moment plus calme et que du fais que tu continues (et peut-être même de plus belle, sentant les sensations monter) elle se sente un peu secouée ?

MaryeL a écrit :encore moins se dire que c'est parce que l'acte implique beaucoup pour nous comme tu le suggères, Misery

Je me disais pareil à première lecture mais je crois en fait que Misery parlait de "ces" filles > celles qui ont (eu) de "sérieux problèmes niveaux sexe". Qui ne sont pas forcément si rares que ça.

J'ai entendu parler d'un phénomène équivalent chez les hommes, bien que je ne sois pas complètement sûr que ce ne soit pas de la pseudo-science (quand je fais une recherche, j'ai des liens genre Doctissimo ou Yahoo Answers). Cela dit, il y a un petit article Wikipédia en anglais : Post-coital tristesse

Tout ça pour dire que c'est pas forcément un phénomène exclusivement féminin (cf. post de Thedaze), et que ça se manifeste pas forcément par des larmes.

Peut être qu'on peut y voir une fragilité émotionnelle mais pas forcément un rapport compliqué au sexe ou le résultat d'une expérience traumatisante.
Comme MaryeL, je pencherais plutôt pour une réaction nerveuse, aussi incontrôlable que les tremblements que vous avez dû remarquer aussi. Ca va effectivement dans le sens du relâchement physique.

Bah là tu me rassurerais totalement haha

Non je parlais des filles venant des exemples en particulier dont on parle au début du topic. On peut coucher avec une personne sans savoir qu'elles ont des antécédents plus ou moins graves liés à leur passé sexuel. Je rigole pas. Et je crois que comme le sujet me touche émotionnellement puisque j'ai été concerné de très près, j'aurais de la peine à le faire.

Du coup, est-ce que tu es SÛR que telle ou telle fille ne cache pas en elle des choses liées à ça? Parce que si c'est le cas, il faut être vraiment être très prudent au risque de faire remonter des choses vraiment pas cool et des émotions fortes dont je ne m'étonnerais pas qu'elles fassent fondre une fille en larmes, ou même une réponse à la fois émotionnelle et physique par rapport à ce qu'il vient de se passer.

Évidemment, j'ai eu des expériences avec des filles pour qui tout allaient pour le mieux, qui s'étaient confiées à moi, étaient bien dans leur peau et elles si ça leur est arrivées d'êtres émues, je n'ai ou n'aurais pas une seule seconde douté que c'était simplement la beauté et le lâcher prise du moment.

Qui ne sont pas forcément si rares que ça.

Exactement, malheureusement.

Perso c'est arrivé aussi quelques fois, mais je distingue plusieurs cas.

- la plus rigolote c'est la fois où la demoiselle a cru qu'elle m'avait fait pipi dessus alors qu'elle venait de se découvrir fontaine je vous avoue qu'il m'a bien fallut 10 bonnes minutes pour comprendre ce qui la faisait pleurer... Et éclater de rire, la prendre dans mes bras. Un très beau moment wtf qui nous a beaucoup fait rire et vraiment rapproché.
- la première fois, c'est déjà arrivé avec des demoiselles avec qui c'était notre première fois, beaucoup de tension avant. Et j'imagine que quand ca se dissipe ben voilà... Sans parler de la perte d'un pucelage...
- celle ou l'on se rend compte qu'on est amoureux, qu'on est bien, et que c'est cool.

Bref je crois que le conseil de prendre dans les bras, d'être tendre est de loin le meilleur. Ne pas forcer à parler, simplement vérifier que tout était plus qu'ok pour elle... Perso de mon vécu c'était quand même souvent en rapport avec un lâcher prise et un moment très cool.

la plus rigolote c'est la fois où la demoiselle a cru qu'elle m'avait fait pipi dessus alors qu'elle venait de se découvrir fontaine

Hey je veux pas casser ton mythe mais tu savais que le squirt était en fait bien de l'urine? Enfin peu importe l'important c'est d'être décomplexé par rapport à ça ahaha

Source

- celle ou l'on se rend compte qu'on est amoureux, qu'on est bien, et que c'est cool.

Celle-là c'est la meilleure :)

Ben la communauté scientifique n'a pas l'air d'accord sur tout mais il semble y avoir quand même de grosses différences par rapport à la simplification "c'est de l'urine"...

Bref, ceci étant dit je ne suis pas spécialiste en la matière et pour tout dire ca m'en touche une sans faire bouger l'autre et la n'est pas le sujet ;)

Lors de mes premiers orgasmes, je me mettais à rire. A l’époque je n’étais pas capable de l’expliquer mais maintenant je crois que je me sentais soulagée comme si une grosse pression venait de tomber.

Il m’est arrivé 2 fois de pleurer pendant l’acte et c’était parce que je voulais dire à l’autre pour la première fois je t’aime, après plusieurs mois de fréquentation. Là encore, on dirait que je sentais une sorte de pression dans mon corps et qu’il fallait que ça sorte. Il faut savoir que, pour moi, dire à quelqu’un pour la première fois que je l’aime est assez difficile. Je ne sais pas comment m’y prendre.

Comme on l’a dit plus haut, ça doit être du lâcher-prise. J’ai ressenti comme des fourmillements dans tout le corps, j’essayais de retenir mes mots mais les larmes commençaient à couler et je ne pouvais plus rien contrôler. Une fois les mots sortis, ce fût à chaque fois un énorme soulagement.

Mais que ce soit des rires ou des pleurs à chaque fois ils étaient déconcertés.