[A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Il y a pas de solutions parfaite.

Pour ma part je dirai, tant que tu supportes et que tu arrives à faire abstraction de la pression sociale autour de toi, vis ta vie comme tu l'entends en gardant à l'esprit, le viel adage degueulasse "pour vivre heureux, vivons cachés".

Si ça deviens lourd à supporter pour toi, ton ou tes partenaires ou tes enfants ... Bah si tu as l'opportunité de déménager dans une ville plus grande, tant mieux. Mais si, pour de multiples raisons tu ne peux pas ... Je ne sais pas, parce que vivre ta vie en étant frustré de ne pas la vivre comme tu l'entends, c'est pas une solution non plus.

Putain les gars, je fais un joli article pour dire au filles qu'elles sont bien libres de vivre leur vie sexuelle comme l'entendent (et les hommes aussi hein) et je me retrouve à écrire en commentaire que pour te protéger tu finis soit frustré soit par déménager. J'ai du merder à un endroit ;)

Édit : Chill ! C'était une blague. J'avais meme mis le smiley qui fait un clin d'œil. Je crois que je vais rajouter une balise *rire* à tous mes réflexions humurosarcastiques. Je trouve vos réflexions très interessantes hein. Et je préfère qu'on débatte plutôt que laisser mes réflexions dépérir toute seule dans leur coin.

T'inquiète pas JSH ton message est passé, là on pinaille discute des détails.

Déménager pour être heureux loin d'un cadre de vie oppressant pour moi ce n'est pas fuir. C'est se construire une vie meilleur dans un cadre approprié.
J'ai fait le choix de vivre dans les beaux quartier de ma ville et de partir de la banlieue dans laquelle j'ai grandi.
Ici je m'habille comme je veux personne m'emmerde par exemple.
J'ai des amis qui ne bougerais jamais de ladite banlieue pourries, ils y sont bien.
Rester là bas, pour moi c'était partir en révolution tout les jours. C'est épuisant.
Ca veux pas dire que je fait rien pour que ça change, mais je digresse.

Effectivement c'est dégueulasse de pas pouvoir tout faire partout tout se qu'on veux mais il y a des branches de la société avec des codes différents.
Le tout étant de trouver le cadre le plus proche de ses codes pour pouvoir kiffer la vie.

Vivre sa vie privée sans l'étaler sur la place publique au fond tout le monde le fait plus ou moins. Effectivement il y a de l'hypocrisie et une dose d'incongruence dans le comportement des gens en société en général. Ca change petit à petit, avec des résistances et des retours en arrière parfois. Je pense au débat sur le droit à l'avortement relancé par certain députés par exemple.

Ca veut dire aussi que pour pas vivre caché faut se battre pour ses droits et ses valeurs, tout le temps. Avec chacun sa dose d'engagement. Un article sur un forum, une manif dans la rue, des discussions avec des potes ou des inconnus, choisi ta voie camarade.

Edit: je charcute l'orthographe et la conjugaison en ce moment sorry

Merci beaucoup pour ton article qui est une belle synthèse de la plupart des insécurités qui peuvent nous perturber dans ce type de relations. Il sera certainement très utile pour les filles et les femmes qui le liront, je pense que je passerai le relire de temps en temps aussi, ça ne me fera pas de mal ;)

Parce que même si on a lu de très bons articles, qu’on a déjà expérimenté et qu’on s’est déjà pris des murs, qu’on s’est promis de ne plus tomber dans les pièges d’ego, et bien c’est pas toujours aussi simple.

Je voulais rapidement revenir sur ce qui me semble, à moi, le plus compliqué : le manque de confort affectif et je suis sûre que je ne suis pas la seule.
J’aime beaucoup le concept d’amitiés érotiques de Blusher mais je ne m’y retrouve pas vraiment. La nature du lien qui me lie à mes partenaires sexuels est différente de celle qui me lie à mes amis masculins.

Il ne s’agit pas de sentiments profonds mais d’attachement et de tendresse que j’éprouve assez rapidement lorsque je partage des moments intimes et répétés avec un homme. Quand ça dure un peu, c’est franchement difficile d’y échapper (pour moi).
Alors oui, le besoin de validation se fait sentir parce que j’ai besoin d’une connexion émotionnelle confortable et de sentir que je suis un peu spéciale pour les hommes avec qui je couche. C’est une composante de mon désir et de mon envie.

Et aussi, le choix des mots a son importance, puisque ça ne nous définit pas, alors non je ne suis pas un plan cul mais j’ai un plan cul ! (et c’est cool

)

Il ne s’agit pas de sentiments profonds mais d’attachement et de tendresse que j’éprouve assez rapidement lorsque je partage des moments intimes et répétés avec un homme. Quand ça dure un peu, c’est franchement difficile d’y échapper (pour moi).

Pourquoi s'en priver? Ce sont des éléments importants d'une amitié érotique justement.

Blusher a écrit :
Il ne s’agit pas de sentiments profonds mais d’attachement et de tendresse que j’éprouve assez rapidement lorsque je partage des moments intimes et répétés avec un homme. Quand ça dure un peu, c’est franchement difficile d’y échapper (pour moi).
Pourquoi s'en priver? Ce sont des éléments importants d'une amitié érotique justement.

J'aurais dû préciser...je ne m'en prive pas mais certains mecs avec qui j'ai eu des aventures répondaient à mes très légeres marques d'affection par de la distance. Et ça c'est très pénible! Je pense qu'il y avait une incompréhension majeure. Beaucoup pensent que ce type de relations doivent être très cadrées et moi, non ;)

Je voulais mettre + 1 Sathine

Oui, on peut partager de la tendresse avec un homme plaisant, être heureuse dans ses bras et tout aussi heureuse de le voir repartir.

Jsh, cela peut être le troisième type de rapport au sexe que tu évoques : l'assumante (terme inventé), se plaçant entre la cowgirl et la romantique.

Personnellement, il y a une attitude masculine qui me rend perplexe, dans le cadre d'un plan cul plus ou moins régulier. Education oblige, je propose volontiers après ma douche, une boisson désaltérante, un café selon l'heure. Cela ne signifie pas que j'ai envie de retenir l'homme qui a partagé un moment sexuel, simplement que je suis courtoise.

Et c'est là que je lis comme une inquiétude dans les yeux de certains partenaires. Ils me donnent l'impression de craindre... quoi ? que je m'accroche ?
J'avoue que cela m'amuse car 1/ ce n'est pas mon souhait 2/ prendre un café matinal n'engage strictement à rien selon moi.

Donc comment expliquer qu'un homme réponde à ma tendresse durant et après l'acte pour finir par presque s'enfuir, comme s'il m'avait déjà bien trop accordé ? Ce manque de simplicité est bien dommage.

Perlambre a écrit :Donc comment expliquer qu'un homme réponde à ma tendresse durant et après l'acte pour finir par presque s'enfuir, comme s'il m'avait déjà bien trop accordé ? Ce manque de simplicité est bien dommage.

C'est dommage que la peur interfère souvent avec les "plans cul". Peur de s'accrocher et/ou peur que l'autre s'accroche...

Peut être que cette peur justement de s'attacher ou que l'autre s'attache vient de ce besoin presque maladif qu'ont certaines personnes de mettre leur relation dans une case "ONS, PQ, couple libre, couple exclusif" ect ...
Un autre facteur pouvant intervenir est la "peur de l'extrapolation de l'autre".
Quand on voit que le moindre regard, la moindre phrase peut donner lieu à des dizaines de commentaires quant à leur interprétation, j'ai tendance à penser que certains hommes (et femmes) essaient de limiter au maximum les actes ou mots qui "sortiraient" du cadre bien défini de la relation souhaitée.

Je m'explique, aprés une partie de jambe en l'air, un mec propose une douche / un verre (ou ce que vous voulez) a X, elle va simplement le prendre comme un acte de gentille et/ou de courtoise sans arrière pensée. Mais Y va le prendre comme une marque d'affection ou le désire de prolonger l'interaction au dela du sexe et partir dans tout un tas d'extrapolation quant à une hypothétique relation de couple. Et c'est difficile, en connaissant mal la personne de juger si elle fait partie de la première ou seconde catégorie. Donc dans le doute, le mec ne préfere pas proposer pour être sur de ne pas envoyer le "mauvais message". Simplement je crois que c'est un cadre qui mérite d'être plus ou moins défini avec chacune des personnes que nous côtoyons, individuellement quitte à en discuter clairement avec la personne.

Un exemple : j'avais un plan cul qui ne m'embrassait jamais quand j'arrivais chez lui ou quand je partais. Par contre aucun soucis à le faire pendant l'acte. Et ça me gênait,m un peu, j'avais un peu l'impression d'être prise pour une escort quoi. J'en ai discuté avec lui et il m'a expliqué que son ancienne plan cul était persuadée qu'ils étaient en "couple exclusif sérieux" parce que justement il l'embrassait des qu'elle arrivait chez lui et quand elle partait et que c'est quelque chose qu'on fait avec sa copine. C'est con, mais le mec était tellement persuadé que j'allais me faire une fausse idée qu'il avait un cadre ultra défini de ce que des plans culs peuvent ou ne peuvent pas faire ensemble.

Et en y réfléchissant (mais je pars loin dans mes présomptions arrêtez moi si je me plante) - ce besoin de s'assurer qu'un plan cul ne reste qu'un plan cul pourrait être lié à deux facteurs :
- etre sur de s'affranchir de certains comportements déplaisants que certaines personnes considèrent comme tolérables à partir du moment où elles sont en couple : needisme, jalousie excessive ect ... (Non pas que je cautionne hein)
- etre sur de préserver son indépendance notamment en terme de rencontres. Pour une grande majorité des gens un couple "normal" est exclusif et non libre. Le fait de s'assurer que la relation reste au stade plan cul ça signifie peut être pour certains " pouvoir continuer à fréquenter qui je veux comme je veux à côté" sans besoin de se justifier.

D'où cette peur des "marques d'affections" qui signerait peut être l'évolution de la relation vers un couple ?

Je ne sais pas ce que vous en pensez.

Oui, voilà. On peut chercher les causes, les pourquoi potentiels, mais ça changerait pas grand chose dans les faits. Le maître mot je crois, c'est communication comme tu dis Jsh. Parce que derrière les actes (le bisou, le je t'aime, le sexe, etc...) il y a une symbolique qui n'est pas la même pour tous.

Donc Perlambre, quand tu dis que certains mecs sont bizarrement inquiets de partager des choses avec toi après une bonne nuit, y'a de la lâcheté sans doute, de l'incompréhension pour toi, mais de leur côté j'imagine une pseudo bonne intention qui est de pas donner trop d'espoirs.

Un truc que je trouve chiant, c'est trouver le compromis entre flirt et honnêteté. Beaucoup de non dits et d'implicite dans le flirt, je trouve que ça s'oppose quelque part au souci d'honnêteté. On sait ce qui se passe, mais on sait pas comment ça va être interprété. Autant la vérité peut être libératrice et débloquer, autant ça peut complètement casser la dynamique du flirt, je le ressens comme ça.

Pas de piste pour ça, pour le moment. Peut-être simplement une question d'habitude et de feeling ?