Complexe et séduction. Pourquoi vous pouvez flinguer la fatalité ?

Note : 56

le 23.01.2017 par The_PoP

22 réponses / Dernière par Onmyoji le 08.02.2017, 14h35

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
La coinche c'est un art de vivre. Point.
Popovski a écrit :Sans dire que c'est forcément facile ou une gentille promenade de santé que de se prendre en main, ça tend quand même à prouver que certains changement peuvent avoir des répercutions sur de nombreux tableaux :)
En effet ce n'est pas une promenade de santé c'est juste "la vie" c'est tout et ma foi c'est bien suffisant pour beaucoup ^^.

Je dirais qu'il n'y a qu'assez peux de problèmes qui ne soient pas insurmontables (hors cas réellement extrêmes d'ordre pathologique).

Mais il ne faut pas confondre "patience" et "passivité".

En effet souvent le moment de la prise de conscience que quelque chose ne va pas dans sa vie, pour séduire ou autres choses se traduit par une forme de dépression qui est souvent une mise en écho amplifié de nos complexes. De là on fait un "état des lieux" et devant le nombre de choses qu'il semble falloir revoir on peux être découragé, d'autant plus que cette prise de conscience est parfois du à un événement soudain dans sa vie qui vient "crever la bulle" et donne des sensations d'impératives urgences au changement de sa situation.

Cette fille qui est entrée dans votre vie, vous plais, vous voulez la séduire et l'inclure intimement à vous, pour une nuit, ou plusieurs, ou la vie... Mais le fais est que le désire qu'elle vous inspire vous pousse à vouloir "changer" le problème c'est un peu comme quand vous avez promis à votre mère de ranger votre chambre depuis 10 mois et qu'elle décide d'y mettre son nez dans 15 minutes... Il est trop tard...

Pour cette fois là en tout cas :wink:.

En effet il est peut-être temps de cesser ce comportement pour les opportunités avenirs, avec cette fille, ou une autre.

Donc une chose à faire c'est de "relativiser" un peu prendre du recul et sans remettre à plus tard les modifications ou rester passifs, les ajuster petit à petit.

Et là je renvoie à Popovski et son exemple sur l'obésité morbide. Étapes après étapes.

- (re)Sociabilisation.
- Exercices et ou activités hors des cadres habituels.
- Améliorer son autonomie et sa mobilité si nécessaire.
- Entrer dans la vie active ou communautaire.

liste non exhaustive, qui peux varier selon les uns et les autres.
Et si l'on vient de l'obésité morbide, se fixer comme objectif de ressembler à Ryan Gosling, c'est le meilleur moyen de se décourager rapidement... sans méthode stricte et/ou étapes intermédiaires.
Est-ce qu'une part du problème n'est pas justement le fait qu'on recherche trop souvent une méthode qui nous est douce et agréable ? Mon grand-père est alcoolique, et ce beau salaud a du arrêter la vinasse pour des raisons médicales. Du jour au lendemain, il s'est forcé à arrêter. Idem pour ce pote qui du jour au lendemain a dit stop à la clope quand il a su qu'il allait être papa.

Et d'un autre côté, je vois par exemple ma mère, qui me parle systématiquement de "réduire les quantités de ce qu'elle mange", "augmenter l'exercice hebdomadaire", mais qui continue de s'enliser dans le surpoids. Parce qu'elle ne se fait pas violence. Jamais.

Mon surpoids à moi, je l'ai tué à l'adolescence. Une année de course quotidienne, avec une alimentation drastique. J'en ai déjà parlé plein de fois, mais j'ai eu besoin d'un déclic, d'un moment où je me fais violence. Et paradoxalement, c'est ça qui m'a fait du bien. De voir que les privations portent leurs fruits. De ressentir la faim, la vraie.

Les gens qui viennent sur FTS, c'est la même chose. Ils veulent du doux. Il y a ces membres qui reviennent tous les 6 mois à propos des mêmes thématiques, "je n'arrive pas à passer à l'action", "je n'ose pas". Ils veulent des recettes miracles, ou de l'attention. Je pense que ces personnes là méritent leur sort, et qu'elles sont destinées à former cette population qui sera frustrée dans sa vie sentimentale et/ou sexuelle, et c'est très bien comme ça.

A un certain niveau, un obèse, un mec qui s'en sort pas dans ses relations sentimentales devrait juste faire le point et se demander : Est-ce que je ne fais pas tout pour être dans le fond du panier ? Est-ce que j'essaye vraiment de ne pas faire partie de la masse des gros tas de merde qui méritent leur obésité, etc ?

C'est assez drôle, et cynique en même temps. Parce que j'ai lu récemment une étude selon laquelle chaque personne se donne une "note" mentale, et recherche une personne qui a une note similaire, comme si on se poussait à choisir quelqu'un "à notre niveau".

Et dans mon entourage, il y a un couple de gros, qui m'a fait penser à ça. Ils essayent tous les deux de mincir parce que ça menace déjà leur santé et leur vie professionnelle. Comme j'étais obèse avant, et que j'ai réussi à mincir de façon durable, ils m'ont demandé de l'aide. Alors on a établi ensemble ce qu'ils pourraient manger d'équilibré, mais aussi d'agréable. Puis d'un planning pour faire tous ensemble du sport. C'était pas drastique. Concrètement, c'était surtout moins de fast-food, du thé à la place du soda à table, plus de légumes, moins de viande et de féculents, avec un peu de course à pied et de cardio.

Résultat des courses ?

La première semaine, c'était fini. "J'ai pas pu, j'étais crevé en rentrant du boulot". "J'ai mangé un Kebab hier soir, mais j'ai fais de la marche ce matin donc ça compense", "Amélie était pas en forme parce que sa tante est malade alors elle a vidé un pot de Ben&Jerry".

Les gens comme ça ne méritent rien d'autre que d'aller se faire foutre.

Alors avant de vous poser la question de "Comment maigrir ?" (par exemple), posez-vous la putain de question de savoir si vous êtes le genre de gros qui a envie de s'en sortir, ou si vous êtes le genre de gros qui va le rester parce qu'il est une larve.

Que des excuses de merde. Alors la deuxième semaine quand je les ai croisé en centre-ville, en sortant de La Maison du Chocolat, j'ai compris, et j'ai laissé tomber.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] 100% d'accord le 06.02.17, 19h32 par Mr.Smooth
  • [0] Du calme le 06.02.17, 19h44 par danma6
  • [0] Pas convaincu le 06.02.17, 20h52 par RosieRosette
  • [+2] Constructif le 06.02.17, 21h54 par Onmyoji
  • [+3] Ca va mieux en le disant le 07.02.17, 00h05 par LittleNeapolis
  • [0] Il y'a du vrai... le 07.02.17, 09h30 par r-0
Très intéressant l'évolution de ce post.

Popovski parle d'y aller par pallier en cas d'obésité morbide.
Certes, un homme ne passe pas d'obèse à tablettes du jour au lendemain.
J'ai m'interroge, pourquoi en arriver à une obésité morbide ?

Yragael oppose patience et passivité.
Vouloir plaire à un partenaire parce qu'on vient de le rencontrer et se rendre compte que non on est pas au top... C'est déjà trop tard. A mon sens, l'action est en amont, non pour la future rencontre mais pour soi avant tout.

Raven, tu es plus que direct mais oui, les méthodes douces et agréables servent uniquement à se donner bonne conscience. Attendre une compréhension des autres.
La vie ne marche pas comme cela. Plaire, c'est se donner les moyens, quitte à se faire violence. Non sur trois jours mais régulièrement. Sans se trouver des excuses pour mollir dans ses efforts.

Je vais être directe à mon tour : tu es baisable, tu baises. Et c'est valable pour les femmes.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 06.02.17, 20h28 par Popovski
EDIT : Perlambre a visiblement été plus rapide et diplomatique que moi :-p

Mec désolé, mais tu t'emportes sur un truc que je n'ai jamais écrit, et surtout pas dans le passage que t'as mis en avant.

Je veux bien qu'on critique la molassonnerie, mais y'a aussi un moment où il faut lire ce que les gens écrivent sans projetter sa vision dessus.

J'ai dit où qu'il fallait être mou et ne pas faire d'efforts ? Nulle part ? J'ai écrit où que c'était facile de changer nulle part non plus (cf la fin de mon intercention) :)

Je parle juste du fait que quand on veut changer, avant de foncer tête baissée qu'un peu de préparation ne fait *peut-être* pas de mal.

Je ne fustige pas l'objectif final de ressembler à Ryan Gosling. Je dis juste que se fixer des jalons intermédiaires ça peut aider à tenir un cap, fixer des objectifs évolutifs plus facilement atteignables au jour le jour... Tout en se tenant à une discipline alimentaire plus stricte et en faisant plus de sport.

Je dis juste que le mec en état d'obésité morbide qui se dit "ça y est, je veux ressembler à Ryan Gosling !" ferait bien d'y aller étapes par étapes, que commencer par perdre x kilos en x temps, ce sera déjà bien. Une fois ça atteint on se fixe un autre palier et on ne lâche rien.

Avec un peu de recul, j'admets que ma formulation pour ce que tu cites est maladroite, mais la suite rectifie.

Ce que tu critiques dans ton intervention, ce sont les gens qui ne font pas d'effort/n'ont pas de volonté/se découragent au premier obstacle.

Ce qui importe, c'est d'atteindre l'objectif final, peu importe qu'on y aille par un changement radical ou par des changements échelonnés.

Et oui, y'a des gens qui se servent de l'excuse des échelons pour au final ne rien faire. Mais c'est leur bonne volonté qui est en cause, pas la méthode.

Désolé pour le ton un peu sec, mais je trouves ton intervention pour le coup hors-propos ou du moins un peu facile :)
Pour revenir sur un point du post original, il y a aussi plein d'idées qui sont fausses dans ce qu'on croit favoriser la séduction.
Ou alors c'est très partiel.
Ou alors on rate le sens.

On ne séduit pas parce qu'on est riche.
On attire des chercheuses d'or et/ou on attire parce qu'on a le style de vie cool qui va avec. Si on a un gros compte mais son est radin ça n'aide en rien.
Idem pour la couleur de peau. C'est une question d'environnement.
Pour le boulot vendre du rêve c'est très relatif.
Beaucoup de ces choses sont une question de perspective.
Les seules qui sont des constantes c'est la taille et les signes de bonne santé, d'après la science. Le reste c'est de la construction sociale et plus fluctuant. Donc d'autant moins de raisons de se construire un boulet pour ne pas avancer.

L'intelligence c'est pas toujours un facteur positif. Les gens intelligents ont souvent du mal à être en adéquation avec les autres car ils voient pas le monde par le même prisme. Et c'est pas toujours possible de se mettre à la hauteur. Et l'intelligence est plus rare que la connerie, donc ça réduit les prospects:)

Ensuite même s'il y a un minimum syndical, la vie n'est pas une question de mérite. On ne chope pas machine mannequin ou super working girl parce qu'on a plein d'atouts dans la manche. On la chope parce qu'on lui tape dans l'oeil et ça n'a rien de rationnel.
Vous pouvez lui parler de deux de vos loisirs supercool, mais voilà, vous lui parlez du premier qui résonne pour elle comme un truc de narcissique, perdu. Vous lui parlez du second et avez un point commun avec elle, gagné
Bien sûr avoir une vie intéressante et une personnalité ça aide mais faut accepter qu'on a pas vraiment le contrôle et qu'on peut même prendre un râteau maudit par une fille qui nous aurait jamais plu et dont on pourrait se dire qu'elle a une valeur moindre que la fille de nos rêves à nos yeux.

Mais le fait que ce soit très fluctuant donne une chance à tous pour peu qu'on se bouge et qu'on tente sa chance après avoir assuré un brin ses bases. C'est la beauté du jeu. Encore faut il jouer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Pertinent le 07.02.17, 12h39 par mistermint
Sortir de sa zone de confort, que ce soit pour maigrir ou séduire, ça se joue de toute façon au mental. Le mec qui veut à tous prix ressembler à Ryan Gosling, et qui garde le cap mentalement, ressemblera à Ryan Gosling (même si il part obèse).

Le truc c'est de ne pas abandonner à la première défaite (comme vider un pot de Ben&Jerry's), parce que ça va arriver à un moment ou un autre.

Le truc c'est juste de jamais abandonner et de se dire "Ok j'ai merdé, putain ! Mais demain je ferai 2 fois plus d'efforts pour compenser !".


Finalement la vrai question, c'est plutôt est ce que certains ne se complaisent pas de leur situation actuelle? Ils disent vouloir changer, mais ne sont-ils pas finalement très bien comme ça?

Parce que quand tu as BESOIN de changer, tu changes.
En ressentent-ils vraiment le besoin?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Tout à fait le 07.02.17, 12h39 par mistermint
  • [0] C'est pas si simple le 08.02.17, 00h38 par Onmyoji
Parfois on peut pas changer ce qu'on est non plus. Tous les obèses sont pas des goinfres. Il y a aussi quelques mecs malades qui prennent un kilo en reniflant une part de pizza. Et certains qui prendront jamais de masse même avec toutes les protéines et les coachs que tu veux.
Ça reste des cas rares et je suis d'accord que c'est parfois une question de mauvaise méthode mais c'est pas toujours un manque de volonté. D'ailleurs la plupart des mecs désespérés qui arrivent ici ont souvent tout essayé avant, sauf le plus évident qu'ils prenaient pas en compte pour changer. Ou ils tentaient de résoudre un vrai problème par de mauvaises solutions.

Évidemment dans un tel cas, tu crois que tu as tout faut et à force de claques tu veux plus bouger...
Le résilience n'est disponible qu'en quantité limitée chez une personne et on néglige bien trop l'impact qu'ont le rejet et les échecs répétés sur l'estime de soi. Parce que des gens qui sont pas résignés il y en a plein. C'est juste qu'ils savent pas vers qui se tourner et ils trouvent plus seul

. Alors le premier mec venu qui leur donne une solution qui marche pour eux ça devient leur maître à penser.

Le changement n'est pas toujours une option, mais on en revient au premier point: distinguer ce qui est un handicap absolu de ce avec quoi on peut composer.
Mais pour ça faut repartir sur de bonnes bases. Et reprendre confiance en soi, ce qui n'est pas évident.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Constructif le 08.02.17, 10h57 par Thedaze
Parfois on peut pas changer ce qu'on est non plus. Tous les obèses sont pas des goinfres. Il y a aussi quelques mecs malades qui prennent un kilo en reniflant une part de pizza.
On connaît quand même bien peu d'obèse qui sont arrivés là juste en reniflant des parts de pizza. Et encore si c'était le cas, la solution serait vraiment très simple : arrêter de renifler des parts de pizza.

Mais tu te méprends sur mes propos, je ne parle pas de mauvaise volonté, je parle de sortir de sa zone de confort ou d'y rester.

Finalement l'obèse n'est-il pas mieux obèse en train de manger tout ce qu'il veut même si il se plaint tout le temps, alors qu'en fait il se complait / aime sa situation plus que la situation où il serait priver de manger ce qu'il veut et où il devrait faire des sacrifices énormes ?
Parfois on peut pas changer ce qu'on est non plus. Tous les obèses sont pas des goinfres. Il y a aussi quelques mecs malades qui prennent un kilo en reniflant une part de pizza. Et certains qui prendront jamais de masse même avec toutes les protéines et les coachs que tu veux.
Quand je te lis, j'ai l'impression que tu mets au même niveau la population d'obèses qui n'a aucune responsabilité sur son état, et celle au contraire qui le mérite. Plus bas tu dis que c'est des cas "rares", mais en fait, c'est plus que ça, c'est des exceptions.

En fait, j'irais même plus loin. Le gros qui l'est à cause d'un traitement médical ou pour une raison similaire, il l'a sans doute accepté depuis longtemps. Celui qui se plaint de sa condition de gros, c'est celui qui est dans l'entre-deux, dans la paradoxe de "Je n'aime pas être gros, j'aimerais être autrement, mais je ne fais pas les efforts nécessaires".
Désolé pour le ton un peu sec, mais je trouves ton intervention pour le coup hors-propos ou du moins un peu facile
Je vais essayer de synthétiser. Je ne sais pas si tu es/as été gros. Il y a des gens qui arrivent à perdre leur surpoids de façon durable, en y allant étape par étape. Pour d'autres, il y a un besoin que ça se fasse d'un coup, parfois c'est exogène (c'est comme ça que tu fonctionnes/que ça marche pour toi), parfois c'est endogène. Par exemple, pour la masturbation ou l'alcoolisme, de ce que j'ai pu observer, la solution la plus efficace est souvent le sevrage.

Mon point, ce n'est pas de culpabiliser. Parce que pour reprendre l'exemple du gros, je ne pense pas que c'est de sa faute, s'il est gros, dans la majorité des cas. Il y a des familles de gros, qui font perdurer des mauvaises habitudes, qui sont fatales pour les enfants. Quand j'ai bossé en association, j'ai vu des parents acheter des bonbons chaque jour pour faire plaisir à leur enfant, et égayer sa vie de mioche en HLM.

Ce n'est pas une question de molassonnerie, mais de rupture. Et dans le cas d'un obèse comme d'un mec qui baise pas, ce que je conseille, c'est la rupture.
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