[A] Retour d'expérience: Attendre avant de coucher avec un homme
Je disais ça pour les deux approches qui s'opposaient avant.
Et c'était pour ça que je demandais si elle avait vraiment essayé une autre dynamique en étant aussi convaincue.
Évidemment chacun voit midi à sa porte, elle fait ce qui la satisfait et je n'y vois rien à redire.
Je m'étais juste le doigt sur un biais du raisonnement. On peut parfaitement fonctionner dans un cadre en connaissant ses limites. Parce que ça reste le plus satisfaisant qu'on ait trouvé.
C'était dans cette idée que je faisais ma remarque, mais apparemment ma formulation n'était pas bonne.
Et c'était pour ça que je demandais si elle avait vraiment essayé une autre dynamique en étant aussi convaincue.
Évidemment chacun voit midi à sa porte, elle fait ce qui la satisfait et je n'y vois rien à redire.
Je m'étais juste le doigt sur un biais du raisonnement. On peut parfaitement fonctionner dans un cadre en connaissant ses limites. Parce que ça reste le plus satisfaisant qu'on ait trouvé.
C'était dans cette idée que je faisais ma remarque, mais apparemment ma formulation n'était pas bonne.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] T'inquiète le 03.03.17, 11h38 par MaryeL
Je vais juste rebondir sur un truc, parce que c'est ce que j'ai ressenti quand j'ai lu ton raisonnement et que Fin a bien ressenti aussi :
Du coup je pense que la suite du raisonnement ça devrait être : pourquoi je veux être en couple? ou qu'est ce que j'attends du couple? Qu'est ce qui me manque actuellement?
Je vais pas m'avancer à dire c'est bien ou c'est mal ou tu t'y prends pas bien, parce qu'honnêtement j'ai pas assez d'expérience pour ça et que si c'est ça que tu veux c'est l'essentiel.L'essence de ton poste est ici. C'est la volonté d'inspirer à tout prix une relation.
Du coup je pense que la suite du raisonnement ça devrait être : pourquoi je veux être en couple? ou qu'est ce que j'attends du couple? Qu'est ce qui me manque actuellement?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Bonne idée le 03.03.17, 15h16 par Onmyoji
Ton post est intéressant Nidwazo et j'y participe avec plaisir à ma façon.
Omnyoji parle d'une communication différente, pas basée sur le sexe ou tout au moins l'appel du sexe. C'est ainsi que je l'ai compris en tout cas.
C'est l'occasion de placer la rencontre sur un terrain plus "neutre".
Se positionner de façon cohérente, éviter de donner l'image sexuée induisant souvent l'autre en erreur.
La délicate gestion du :
- je suis féminine mais pas provoc
- intéressée mais aussi intéressante
- décontractée mais pas prête à tout
etc...
Autre point : se fixer un but.
Je comprend ton envie de ne plus vouloir un plan. Avec le bémol de ton souhait de relation qui peut en refroidir plus d'un (si ce n'est tous dans le cadre de premiers rendez-vous). L'histoire de l'attente avant d'être certaine que c'est le bon... rien n'est jamais inscrit dans le marbre et l'assurance du sérieux dans une relation se constate dans la durée et non dans le pré-requis imposé à un quasi-inconnu.
Savoir ce que l'on veut est important (et cela peut fluctuer, Maryel le dit très bien). Accepter la vision de l'autre en face aussi. Il n'en est pas moins bien pour autant.
Un simple salut permet de clôturer l'affaire.
Pour autant je suis plus nuancée que toi.
J'ai eu beaucoup de rendez-vous. J'avais pris l'habitude d'y aller le nez au vent.
Me connaissant suffisamment pour savoir que mon envie de départ pouvait changer en fonction de mon interlocuteur. Des petits riens qui ont fait naître des tsunamis de bonheur, de plaisir, de discordances, de flops à la puissance mille, de tiédeurs languissantes à force de mourir, des rencontres d'asexués, de queutards, d'indécis, de mecs à fond mais pas inspirants, d'histoires longues ou plus que brèves.
Ces expériences m'ont construites, j'en suis fière même si certaines n'ont pas été heureuses. Je n'ai jamais posé la condition de sentiments partagés. Ils l'ont été ou non. Et coucher la première fois ou pas à peu peser dans la balance à vrai dire.
A chacun de nous, à toi, de faire ton chemin, d'essayer, de te tromper, de repartir.
Avec peut-être en tête de ne s'imposer aucune règle rigide, encore moins d'en imposer à l'autre...
Omnyoji parle d'une communication différente, pas basée sur le sexe ou tout au moins l'appel du sexe. C'est ainsi que je l'ai compris en tout cas.
C'est l'occasion de placer la rencontre sur un terrain plus "neutre".
Se positionner de façon cohérente, éviter de donner l'image sexuée induisant souvent l'autre en erreur.
La délicate gestion du :
- je suis féminine mais pas provoc
- intéressée mais aussi intéressante
- décontractée mais pas prête à tout
etc...
Autre point : se fixer un but.
Je comprend ton envie de ne plus vouloir un plan. Avec le bémol de ton souhait de relation qui peut en refroidir plus d'un (si ce n'est tous dans le cadre de premiers rendez-vous). L'histoire de l'attente avant d'être certaine que c'est le bon... rien n'est jamais inscrit dans le marbre et l'assurance du sérieux dans une relation se constate dans la durée et non dans le pré-requis imposé à un quasi-inconnu.
Savoir ce que l'on veut est important (et cela peut fluctuer, Maryel le dit très bien). Accepter la vision de l'autre en face aussi. Il n'en est pas moins bien pour autant.
Un simple salut permet de clôturer l'affaire.
Pour autant je suis plus nuancée que toi.
J'ai eu beaucoup de rendez-vous. J'avais pris l'habitude d'y aller le nez au vent.
Me connaissant suffisamment pour savoir que mon envie de départ pouvait changer en fonction de mon interlocuteur. Des petits riens qui ont fait naître des tsunamis de bonheur, de plaisir, de discordances, de flops à la puissance mille, de tiédeurs languissantes à force de mourir, des rencontres d'asexués, de queutards, d'indécis, de mecs à fond mais pas inspirants, d'histoires longues ou plus que brèves.
Ces expériences m'ont construites, j'en suis fière même si certaines n'ont pas été heureuses. Je n'ai jamais posé la condition de sentiments partagés. Ils l'ont été ou non. Et coucher la première fois ou pas à peu peser dans la balance à vrai dire.
A chacun de nous, à toi, de faire ton chemin, d'essayer, de te tromper, de repartir.
Avec peut-être en tête de ne s'imposer aucune règle rigide, encore moins d'en imposer à l'autre...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 03.03.17, 14h47 par Jalapeno
- [+2] Constructif le 03.03.17, 19h19 par Onmyoji
- [+2] A lire le 03.03.17, 19h44 par Finn
Tiens ce n'est pas à moi que tu poses la question mais pour contribuer à cet intéressant sujet, je vais donner ma réponse.r-0 a écrit : Du coup je pense que la suite du raisonnement ça devrait être : pourquoi je veux être en couple? ou qu'est ce que j'attends du couple? Qu'est ce qui me manque actuellement?
Je suis étonnée que tu mettes à la suite "vouloir être en couple" et le "manque".
Personnellement, et depuis le début de ma vie amoureuse, je ne me reconnais en rien dans la définition du couple. Je rechigne depuis le début à dire "mon copain / ma copine ", etc etc.
Il ne me semble pas que Nidwazo ai parlé de rechercher un couple, mais une relation sérieuse. Personnellement je ne me retrouve pas non plus dans le mot "sérieuse" qui sonne un peu sévère à mes oreilles, mais j'y comprends: une relation qui laisse de la place à l'attachement, à la découverte de l'autre dans toute sa globalité, à l'intérêt pour l'autre, et à l'échange.
C'est quelque chose que je retrouve tout à fait dans l'amitié, qui en fait un joyau de l'existence à mes yeux.
Dans une "relation " il y aura le sexe mêlé à tout ça, et même s'il n'est pas consommé, une tension sexuelle, et même si on est asexuel, il y aura une intimité.
L'intimité: tendre, joyeuse, amusée, fragile, quelques soient les qualités qu'on y apprécie, l'intimité offre autre chose.
Ce n'est pas parce qu'il manque quelque chose à ma vie que je pars en voyage, c'est par envie de découverte, d'ailleurs, d'étrange.
De la même façon ce n'est pas parce qu'il me manque quelque chose que j'ai envie de vivre de l'intimité avec une personne, mais parce que c'est quelque chose que j'ai envie de vivre. Tout comme j'ai envie de vivre des expériences culinaires, artistiques, sportives, professionnelles... Vivre la palette de la vie.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Ca va mieux en le disant le 03.03.17, 17h47 par Jalapeno
- [+1] Intéressant le 03.03.17, 20h36 par mistermint
C'est une nuance que je ne faisais pas, je crois que je vois de quoi tu parles.Il ne me semble pas que Nidwazo ai parlé de rechercher un couple, mais une relation sérieuse.
La question était un peu maladroite, je pensais plus à qu'est ce qui manque par rapport à ses relations actuelles.Je suis étonnée que tu mettes à la suite "vouloir être en couple" et le "manque".
A priori c'était de la connexion émotionnelle, de l'intimité... Mais des fois ça peut cacher autre chose.
Certaines personnes ont pour unique but d'être en couple, à tous prix, car elles ne supportent pas être seules ou se sentir délaissées et elles ressentent le célibat comme un "manque".
Parfois, quand on essaye de redéfinir qui on est, on se met à adopter des habitudes qu'on pense être révélatrices, représentatives de nos nouvelles idées, on se donne des moyens d'arriver à notre but.
Mais souvent on se trompe.
Attendre pour coucher en espérant obtenir ainsi une relation de qualité est une de ces erreurs fréquentes.
Au mieux, ça ne change rien, au pire tu vas écarter un prétendant de qualité qui vit juste sa sexualité de manière plus spontanée que toi.
Vu les faibles résultats, je suis désolé mais ça ne me semble pas une technique adaptée.
J'ai connu plusieurs filles qui ne voulaient pas coucher au premier rencard, soit.
Certaines on même posé un cadre très strict "pas avant trois RDV minimum..."
Ah... ça laisse peu de place à l'imprévu.
Bien trop de contrôle dans tout ça.
C'est même totalement révélateur d'une certaine insécurité.
Rédhibitoire non, mais certainement pas séduisant.
De plus à une ou deux exceptions, ces femmes se sont révélées avoir un rapport trouble à leur corps et à leur sexualité.
Et souvent sexualiser l'échange est compliqué, puisque comme tu le dis, tu peux mal le percevoir.
Je ne doute pas que cette façon de faire t'apporte du bien être à TOI.
Mais comme tu sembles orientée vers une vraie découverte de l'autre, à mon sens il ce choix catégorique peux être un frein.
J'espère au moins que tu ne fais pas partie de ces femmes pour qui leur corps est ce qu'elles ont de plus beau et de plus personnel à donner à un homme (taquinade hein).
Donc effectivement, rien n'oblige à coucher le premier soir, c'est même parfois stimulant.
Mais de là à en faire un dogme "je ne coucherais pas avant tant.." c'est inutile, contre-productif.
Le travail qui consiste à faire ressortir ce que représente le sexe pour toi est à faire en interne et ce n'est pas à ton nouveau partenaire de t'y aider.
Quand j'entends une femme avoir un discours limitatif à propos du sexe, qui me dit que maintenant elle attends pour coucher parcequ'avant....
Je ne peux m'empêcher de me dire que tiens c'est plus compliqué de construire une sexualité épanouie avec une personne qui est en pleine redéfinition des bases et principes de sa sexualité.
Il va de soit que je n'aurais cette réflexion que si j'envisage une relation poussée avec cette femme.
Et ce n'est en aucun cas l'attente qui va m'influencer, il est même fort probable que je nexte.
Mais souvent on se trompe.
Attendre pour coucher en espérant obtenir ainsi une relation de qualité est une de ces erreurs fréquentes.
Au mieux, ça ne change rien, au pire tu vas écarter un prétendant de qualité qui vit juste sa sexualité de manière plus spontanée que toi.
Vu les faibles résultats, je suis désolé mais ça ne me semble pas une technique adaptée.
J'ai connu plusieurs filles qui ne voulaient pas coucher au premier rencard, soit.
Certaines on même posé un cadre très strict "pas avant trois RDV minimum..."
Ah... ça laisse peu de place à l'imprévu.
Bien trop de contrôle dans tout ça.
C'est même totalement révélateur d'une certaine insécurité.
Rédhibitoire non, mais certainement pas séduisant.
De plus à une ou deux exceptions, ces femmes se sont révélées avoir un rapport trouble à leur corps et à leur sexualité.
Et souvent sexualiser l'échange est compliqué, puisque comme tu le dis, tu peux mal le percevoir.
Je ne doute pas que cette façon de faire t'apporte du bien être à TOI.
Mais comme tu sembles orientée vers une vraie découverte de l'autre, à mon sens il ce choix catégorique peux être un frein.
J'espère au moins que tu ne fais pas partie de ces femmes pour qui leur corps est ce qu'elles ont de plus beau et de plus personnel à donner à un homme (taquinade hein).
Donc effectivement, rien n'oblige à coucher le premier soir, c'est même parfois stimulant.
Mais de là à en faire un dogme "je ne coucherais pas avant tant.." c'est inutile, contre-productif.
Le travail qui consiste à faire ressortir ce que représente le sexe pour toi est à faire en interne et ce n'est pas à ton nouveau partenaire de t'y aider.
Quand j'entends une femme avoir un discours limitatif à propos du sexe, qui me dit que maintenant elle attends pour coucher parcequ'avant....
Je ne peux m'empêcher de me dire que tiens c'est plus compliqué de construire une sexualité épanouie avec une personne qui est en pleine redéfinition des bases et principes de sa sexualité.
Il va de soit que je n'aurais cette réflexion que si j'envisage une relation poussée avec cette femme.
Et ce n'est en aucun cas l'attente qui va m'influencer, il est même fort probable que je nexte.
je ne vois pas en quoi c'est "trop dogmatique" de dire qu'au royaume de la sagesse, la nuance et le recul sont rois, car c'est le fond de mon propos.
Par ailleurs pour en rajouter une couche, j'ai l'impression que ce principe de ne pas coucher tout de suite est un biais pour te conférer artificiellement de la valeur. Parce que tu pourras me dire que t'as combattu la pression sociale féministe émancipée pour te sentir bien dans ta peau, moi j'y vois également l'opportunité de ne plus se faire jeter un lendemain matin par un inconnu et d'en déduire qu'on ne dégage pas suffisamment de valeur pour que cet inconnu souhaite approfondir la relation, et répondre aux attentes de couple déjà projetées en amont.
L'opportunité de ne plus se mettre en danger, ni de perdre la face, ni de se poser la vraie question : pourquoi je n'arrive pas à garder mes partenaires ?
Je sais pas pour toi mais j'ai l'impression que la vie c'est un peu comme ça tout le temps. On est forcé de remettre en question ses convictions mais aussi soit même, en tant qu'individu pour avancer.
C'est un mec qui s'est fait tej comme une merde un paquet de fois qui te le dit.
Par ailleurs pour en rajouter une couche, j'ai l'impression que ce principe de ne pas coucher tout de suite est un biais pour te conférer artificiellement de la valeur. Parce que tu pourras me dire que t'as combattu la pression sociale féministe émancipée pour te sentir bien dans ta peau, moi j'y vois également l'opportunité de ne plus se faire jeter un lendemain matin par un inconnu et d'en déduire qu'on ne dégage pas suffisamment de valeur pour que cet inconnu souhaite approfondir la relation, et répondre aux attentes de couple déjà projetées en amont.
L'opportunité de ne plus se mettre en danger, ni de perdre la face, ni de se poser la vraie question : pourquoi je n'arrive pas à garder mes partenaires ?
Je sais pas pour toi mais j'ai l'impression que la vie c'est un peu comme ça tout le temps. On est forcé de remettre en question ses convictions mais aussi soit même, en tant qu'individu pour avancer.
C'est un mec qui s'est fait tej comme une merde un paquet de fois qui te le dit.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Constructif le 03.03.17, 20h04 par Onmyoji
- [+3] le 03.03.17, 20h21 par Raven
- [+1] Il y'a du vrai... le 04.03.17, 10h10 par MaryeL
Tes questions sont très bonnes, j'irais pas dire que c'est forcément conscient mais on se met toujours des oeillères sans le vouloir, du moment que ça nous réconforte. Après le réconfort peut être simplement de suivre un rythme qui est le sien au lieu de se sentir "dépossédée" de l'interaction pour des raisons qu'on pense externes (même s'il y a de la pression sociale, si c'est un truc que j'aime ça m'en vaccinera pas. Puis comme exposé plus tôt la pression existe dans les deux sens, si on est pas confortable on peut toujours s'appuyer sur l'autre, celle qui va dans notre sens).
Là où je suis en désaccord, c'est sur le fait de retenir les gens: c'est pas de la valeur, c'est de tomber sur la personne qui a envie. Et en dehors de la plupart des mecs qui attendent de pouvoir trouver une relation pépère pour assurer leur quota baise, c'est plus compliqué que "elle fait baver les potes" ou "j'en trouverai pas de mieux et qui veuille de moi".
Je pense que ça a énormément changé par rapport à la génération de nos parents, où quand on se plaisait, on se laissait porter par les choses, puis au bout d'un moment on se mariait pas uniquement parce qu'il y avait une pression mais parce que c'était un repère, une étape normale.
Dans ma génération 50% des couples ont divorcé, alors le repère a été mis à mal. Et l'étape d'avant, le couple,aussi, logiquement. On est plus longtemps plus jeune, on est formés à croire qu'on mérite mieux, toujours, qu'on est particuliers, qu'on doit pas se remettre en question, que c'est notre liberté d'être comme ça. (Vous remarquerez que dans le fondement c'est le même mode de raisonnement que les afc. Sauf que des mecs peuvent choper en raisonnant comme ça). On est aussi plus libres de baiser librement.
Au final ça nous entraîne à rechercher le match parfait, à attendre le coup de foudre, et plein de mecs bien vides se cherchent aussi une valeur en baisant. Du coup ça m'étonne pas que pour la plupart des mecs soient surpris et intrigués par une nana qui résiste un peu, mais pour certains ça ajoute juste un peu de challenge à leur objectif lune.
Finalement, le fait d'attendre ça permet de faire ce qu'on peut faire aussi en couchant tôt mais sans l'idée de se barrer sitôt fini: se connecter, s'investir, donc créer plus d'attirance. Ce qui peut logiquement amener à se mettre en couple. C'est vrai qu'il n'y a aucun intérêt à voir quelqu'un sur le long terme en flirtant dans le vide si l'autre ne veut pas jouer le jeu, et si on sait qu'on ne couchera pas. Donc ça filtre.
Maintenant je me demande pourquoi c'est devenu si "difficile" de le faire en couchant rapidement pour certains.
Pour moi ça aurait plutôt tendance à ajouter à l'intérêt si on était physiquement sur la même longueur d'onde.
Sinon fait pas se leurrer, certaines prennent ça comme un affront, mais la compatibilité sexuelle c'est trop important, même si la fille te plaît. Mais bien sûr, là aussi on est pas obligés de se décider sur un coup (de tête), on peut aussi voir une évolution dans la longueur.
J'ai l'impression qu'avant on était plus tolérants, que les choses n'étaient sauf points très importants que rédhibitoires avec l'accumulation, à long terme. Genre la fille te plaisait bien mais tu restais pas avec parce qu'elle avait pas un truc qui te manquait vraiment et que même avec du temps, elle compensait pas ça ou qu'elle changeait pas.
Là on est plus en mode next direct, ou à se dire "elle j'en veux pas comme copine mais par contre je la baiserai bien en attendant mieux", ce qui disons le, est très moche. J'ai rien contre le plan cul mais c'est réciproque et décidé d'avance. Là c'est tout le contraire et c'est se servir de quelqu'un.
Alors retenir l'autre c'est plus compliqué qu'une valeur globale, c'est plus "le contrôle technique", sauf que tout le monde n'a pas la même liste de points de contrôle. En tous cas, je trouve que beaucoup de gens scannent l'autre parce qu'ils sont pas inspirés, pas émotifs ou pas émus, alors ils passent en mode rationnel:
"Elle me fait pas planer mais elle est bonne quand même, faut pas gâcher, on peut peut-être en faire quelque chose".
Mais j'ai l'impression que cette absence d'émotion, de plus en plus, vient d'eux et pas de l'autre. Qu'on est devenus incapables de ressentir des flashs si on est pas matraqués sur le long terme avec la présence de l'autre, et que c'est un cercle vicieux car du coup on ne s'investit pas pour la découvrir et rester avec.
Là où je suis en désaccord, c'est sur le fait de retenir les gens: c'est pas de la valeur, c'est de tomber sur la personne qui a envie. Et en dehors de la plupart des mecs qui attendent de pouvoir trouver une relation pépère pour assurer leur quota baise, c'est plus compliqué que "elle fait baver les potes" ou "j'en trouverai pas de mieux et qui veuille de moi".
Je pense que ça a énormément changé par rapport à la génération de nos parents, où quand on se plaisait, on se laissait porter par les choses, puis au bout d'un moment on se mariait pas uniquement parce qu'il y avait une pression mais parce que c'était un repère, une étape normale.
Dans ma génération 50% des couples ont divorcé, alors le repère a été mis à mal. Et l'étape d'avant, le couple,aussi, logiquement. On est plus longtemps plus jeune, on est formés à croire qu'on mérite mieux, toujours, qu'on est particuliers, qu'on doit pas se remettre en question, que c'est notre liberté d'être comme ça. (Vous remarquerez que dans le fondement c'est le même mode de raisonnement que les afc. Sauf que des mecs peuvent choper en raisonnant comme ça). On est aussi plus libres de baiser librement.
Au final ça nous entraîne à rechercher le match parfait, à attendre le coup de foudre, et plein de mecs bien vides se cherchent aussi une valeur en baisant. Du coup ça m'étonne pas que pour la plupart des mecs soient surpris et intrigués par une nana qui résiste un peu, mais pour certains ça ajoute juste un peu de challenge à leur objectif lune.
Finalement, le fait d'attendre ça permet de faire ce qu'on peut faire aussi en couchant tôt mais sans l'idée de se barrer sitôt fini: se connecter, s'investir, donc créer plus d'attirance. Ce qui peut logiquement amener à se mettre en couple. C'est vrai qu'il n'y a aucun intérêt à voir quelqu'un sur le long terme en flirtant dans le vide si l'autre ne veut pas jouer le jeu, et si on sait qu'on ne couchera pas. Donc ça filtre.
Maintenant je me demande pourquoi c'est devenu si "difficile" de le faire en couchant rapidement pour certains.
Pour moi ça aurait plutôt tendance à ajouter à l'intérêt si on était physiquement sur la même longueur d'onde.
Sinon fait pas se leurrer, certaines prennent ça comme un affront, mais la compatibilité sexuelle c'est trop important, même si la fille te plaît. Mais bien sûr, là aussi on est pas obligés de se décider sur un coup (de tête), on peut aussi voir une évolution dans la longueur.
J'ai l'impression qu'avant on était plus tolérants, que les choses n'étaient sauf points très importants que rédhibitoires avec l'accumulation, à long terme. Genre la fille te plaisait bien mais tu restais pas avec parce qu'elle avait pas un truc qui te manquait vraiment et que même avec du temps, elle compensait pas ça ou qu'elle changeait pas.
Là on est plus en mode next direct, ou à se dire "elle j'en veux pas comme copine mais par contre je la baiserai bien en attendant mieux", ce qui disons le, est très moche. J'ai rien contre le plan cul mais c'est réciproque et décidé d'avance. Là c'est tout le contraire et c'est se servir de quelqu'un.
Alors retenir l'autre c'est plus compliqué qu'une valeur globale, c'est plus "le contrôle technique", sauf que tout le monde n'a pas la même liste de points de contrôle. En tous cas, je trouve que beaucoup de gens scannent l'autre parce qu'ils sont pas inspirés, pas émotifs ou pas émus, alors ils passent en mode rationnel:
"Elle me fait pas planer mais elle est bonne quand même, faut pas gâcher, on peut peut-être en faire quelque chose".
Mais j'ai l'impression que cette absence d'émotion, de plus en plus, vient d'eux et pas de l'autre. Qu'on est devenus incapables de ressentir des flashs si on est pas matraqués sur le long terme avec la présence de l'autre, et que c'est un cercle vicieux car du coup on ne s'investit pas pour la découvrir et rester avec.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] A lire le 03.03.17, 23h13 par Finn
Ton post est constructif Finn, mais il y a quelque chose qui me gêne.
On sait tous qu'on peut tout analyser, tout expliquer, tout décortiquer, tout détricoter plus ou moins heureusement et plus ou moins justement. En fait on peut faire le même post que le tien avec le même genre d'arguments en réponse à une nana qui expliquerait qu'elle couche le premier soir...
Tout ça pour dire quoi ?
Qu'elle présente son avis, son choix, son expérience et les leçons qu'elle en a tirées. Evidemment que c'est intéressant de questionner et d'approfondir, évidemment que c'est intéressant de trouver des solutions encore meilleures.
Mais bon, elle nous dit qu'elle est heureuse comme ça, et qu'elle a résolu une partie des problèmes qu'elle a pu rencontrer avant.
Ce n'est pas ma solution. Ce n'est pas la solution que je lui aurait recommandé. Mais le fait est qu'il n'y a pas une seule bonne réponse à ce genre de problématique.
Alors peut être qu'au lieu de prendre ça comme une argumentation à dépieuter mot à mot et expression par expression pour en démonter les failles, on pourrait simplement pointer d'autres options possibles, les questions que cela soulève, sans s'envoyer de l'analyse psycho de comptoir qui à la fin n'a pas apporté grand chose si le but c'est de dire "mais ma petite si t'étais super forte, indépendante, complètement maitre de tes émotions, tu n'aurais pas ce problème voyons. Alors essaye plutôt d'être parfaite et t'auras plus ce soucis."
Voilà j'ai caricaturé un peu hein, et je sais que c'est pas fair play mais c'est juste pour illustrer mon propos plus clairement. Je sais bien que ton propos était bien plus nuancé et intéressant.
Surtout que ce n'est pas parce qu'elle ne couche pas le premier soir que ça l'empêche de bosser à côté sur sa gestion des émotions. Et ce d'autant plus qu'elle se dote d'un environnement plus calme.
Comment je vois son post : un récit avec une expérience, pas forcément unique, pas forcément adapté à toutes, pas forcément au bout de l'expérience justement. Mais un récit qui enrichit les visions présentes sur le site.
Après oui, y a des formulations qui font réagir hein dans ce que Nidwazo a écrit, mais bon on peut laisser le bénéfice du doute et ne pas faire de procès d'intention surtout quand l'auteure a pris beaucoup de pincettes en préambule.
On sait tous qu'on peut tout analyser, tout expliquer, tout décortiquer, tout détricoter plus ou moins heureusement et plus ou moins justement. En fait on peut faire le même post que le tien avec le même genre d'arguments en réponse à une nana qui expliquerait qu'elle couche le premier soir...
Tout ça pour dire quoi ?
Qu'elle présente son avis, son choix, son expérience et les leçons qu'elle en a tirées. Evidemment que c'est intéressant de questionner et d'approfondir, évidemment que c'est intéressant de trouver des solutions encore meilleures.
Mais bon, elle nous dit qu'elle est heureuse comme ça, et qu'elle a résolu une partie des problèmes qu'elle a pu rencontrer avant.
Ce n'est pas ma solution. Ce n'est pas la solution que je lui aurait recommandé. Mais le fait est qu'il n'y a pas une seule bonne réponse à ce genre de problématique.
Alors peut être qu'au lieu de prendre ça comme une argumentation à dépieuter mot à mot et expression par expression pour en démonter les failles, on pourrait simplement pointer d'autres options possibles, les questions que cela soulève, sans s'envoyer de l'analyse psycho de comptoir qui à la fin n'a pas apporté grand chose si le but c'est de dire "mais ma petite si t'étais super forte, indépendante, complètement maitre de tes émotions, tu n'aurais pas ce problème voyons. Alors essaye plutôt d'être parfaite et t'auras plus ce soucis."
Voilà j'ai caricaturé un peu hein, et je sais que c'est pas fair play mais c'est juste pour illustrer mon propos plus clairement. Je sais bien que ton propos était bien plus nuancé et intéressant.
Surtout que ce n'est pas parce qu'elle ne couche pas le premier soir que ça l'empêche de bosser à côté sur sa gestion des émotions. Et ce d'autant plus qu'elle se dote d'un environnement plus calme.
Comment je vois son post : un récit avec une expérience, pas forcément unique, pas forcément adapté à toutes, pas forcément au bout de l'expérience justement. Mais un récit qui enrichit les visions présentes sur le site.
Après oui, y a des formulations qui font réagir hein dans ce que Nidwazo a écrit, mais bon on peut laisser le bénéfice du doute et ne pas faire de procès d'intention surtout quand l'auteure a pris beaucoup de pincettes en préambule.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] A lire le 04.03.17, 14h38 par Jalapeno
- [+3] Merci ! :) le 04.03.17, 15h22 par Nonchalance
- [0] Tout va bien le 04.03.17, 16h16 par Onmyoji
- [+3] +1 le 04.03.17, 21h28 par voucny
J'crois que le seul truc qui fait écho pour moi dans ce post, c'est que des fois le corps suit plus. Et que si on se force, on nique son énergie. Perso, j'étais hyper à l'aise avec les coups d'un soir avant. Je trouvais ça rigolo. Maintenant, ça me bloque un peu. C'est toujours fun, mais ça reste hyper limité. Sans parler de se faire des films, la tension qui s'installe sur la durée c'est grisant. J'envisage pas ça comme une question de respect, mais de rapport entre le timing et le plaisir.
Je garde un regard positif sur le sexe sans sentiments. C'est grâce à mon premier coup d'un soir que j'ai vraiment pris confiance. Jusque là, j'avais toujours été habitée par la passion quand je passais à l'acte, et je me laissais beaucoup plus facilement piétiner au nom de l'amour qu'au nom du cul. J'ai eu la chance de tomber sur un mec attentif et réglo qui m'a juste dit que j'avais pas de soucis à me faire. Et ça m'a libérée de pas mal d'anxiétés.
Pour moi la question de l'engagement se pose beaucoup plus tard. On est en confiance, la chimie est là et on envie de continuer à faire des tas de trucs ensembles. J'ai eu des expériences "sérieuses" avec des gens qui n'envisageaient pas le sexe en dehors d'une relation. Finalement, j'ai trouvé ça beaucoup plus triste qu'un plan cul décomplexé. On utilise le statut couple pour donner de la respectabilité à ses pulsions, mais on est ni vraiment dans la sincérité, ni vraiment dans le respect. C'est une autre forme de consommation, plus malsaine et plus pernicieuse que les coups d'un soir.
Maintenant j'avoue que j'ai eu suffisamment d'expériences de relations aussi passionnelles que courtes et de plans baise solides. Du coup, le truc qui me rend vraiment curieuse, c'est plutôt la relation posée qui se construit sur la durée. Est-ce que je vais devenir une harponneuse ? Je sais pas trop. J'avoue que ça m'angoisse de temps en temps. J'arrive à l'âge où quand je vais chez le toubib pour un rhume, on me parle de projet d'enfant et de fertilité. Ça commence tout doux pour le moment, mais ça va s'intensifier quand les copines vont tomber enceintes ou quand les collègues vont y aller de leurs questions. Pas que ça soit une pression ingérable, mais c'est là et c'est difficile de faire comme si ce n'était pas là.
Dans ma tête, j'ai trop envie d'être un esprit libre, mais je sais aussi que les plans galères, les mecs perdus et les fatigués, ça me soule vite. Alors oui, c'est vrai, c'est beaucoup plus important de vivre la relation pour ce qu'elle est plutôt que de tout planifier. Mais aussi y a un moment où on connaît la musique, et où on peut se dire que ça ne vaut pas la peine de transpirer pour trois jours de kiffs et cinq semaines de bad trip.
Enfin voilà, je comprends le ras-le-bol, je ne l'analyse pas de la même façon. Mais tant que ça te fait du bien, c'est cool, Nidwazo.
Je garde un regard positif sur le sexe sans sentiments. C'est grâce à mon premier coup d'un soir que j'ai vraiment pris confiance. Jusque là, j'avais toujours été habitée par la passion quand je passais à l'acte, et je me laissais beaucoup plus facilement piétiner au nom de l'amour qu'au nom du cul. J'ai eu la chance de tomber sur un mec attentif et réglo qui m'a juste dit que j'avais pas de soucis à me faire. Et ça m'a libérée de pas mal d'anxiétés.
Pour moi la question de l'engagement se pose beaucoup plus tard. On est en confiance, la chimie est là et on envie de continuer à faire des tas de trucs ensembles. J'ai eu des expériences "sérieuses" avec des gens qui n'envisageaient pas le sexe en dehors d'une relation. Finalement, j'ai trouvé ça beaucoup plus triste qu'un plan cul décomplexé. On utilise le statut couple pour donner de la respectabilité à ses pulsions, mais on est ni vraiment dans la sincérité, ni vraiment dans le respect. C'est une autre forme de consommation, plus malsaine et plus pernicieuse que les coups d'un soir.
Maintenant j'avoue que j'ai eu suffisamment d'expériences de relations aussi passionnelles que courtes et de plans baise solides. Du coup, le truc qui me rend vraiment curieuse, c'est plutôt la relation posée qui se construit sur la durée. Est-ce que je vais devenir une harponneuse ? Je sais pas trop. J'avoue que ça m'angoisse de temps en temps. J'arrive à l'âge où quand je vais chez le toubib pour un rhume, on me parle de projet d'enfant et de fertilité. Ça commence tout doux pour le moment, mais ça va s'intensifier quand les copines vont tomber enceintes ou quand les collègues vont y aller de leurs questions. Pas que ça soit une pression ingérable, mais c'est là et c'est difficile de faire comme si ce n'était pas là.
Dans ma tête, j'ai trop envie d'être un esprit libre, mais je sais aussi que les plans galères, les mecs perdus et les fatigués, ça me soule vite. Alors oui, c'est vrai, c'est beaucoup plus important de vivre la relation pour ce qu'elle est plutôt que de tout planifier. Mais aussi y a un moment où on connaît la musique, et où on peut se dire que ça ne vaut pas la peine de transpirer pour trois jours de kiffs et cinq semaines de bad trip.
Enfin voilà, je comprends le ras-le-bol, je ne l'analyse pas de la même façon. Mais tant que ça te fait du bien, c'est cool, Nidwazo.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 04.03.17, 16h42 par The_PoP
- [+1] Constructif le 04.03.17, 19h51 par Onmyoji
- [+1] Très intéressant le 04.03.17, 21h33 par MaryeL