Bob a 30 ans
Être stable ça veut pas dire faire des rencontres qui le sont. Et stable faut l'être à deux pour que ça marche. Si l'un a envie d'être stable mais que sa vie ne l'est pas pour une raison x ou y, parfois sa personnalité, ça ne peut qu'échouer.
Être bien sous tous rapports comme on disait avant, ça veut pas dire que tu rencontres des gens à ton niveau. Ou qui te correspondent sur l'important. Les valeurs, les projets.
Baser tout sur une stabilité conceptuelle et sur un niveau de valeur perçue, exposée ou fabriquée c'est très limitant.
Un couple c'est bien plus que ça. Il y a déjà les deux points importants que j'ai cités.
Puis l'aptitude bilatérale à s'adapter aux changements de l'autre. À ses besoins. Son fonctionnement différent et pas nécessairement compatible. De la tolérance. De l'empathie. De la patience. Certains liront l'abandon de soi comme un renoncement. Peut-être. Mais faut savoir qu'on est imparfaits. Le renoncement, ça n'apprend pas des choses qu'aux enfants. Ça permet aussi d'élever les adultes.
Et Outre ça, l'implication. L'énergie et l'envie permanente de se confronter à la difficulté de surprendre et séduire encore et encore la même personne plutôt que des nouvelles. Certains croient que la facilité c'est le terrain familier.
Mais quand on n'est plus surpris soi-même, c'est un effort de s'émerveiller encore de l'autre. Sans effort qui nous soit pénible.
Se laisser émerveiller et inspirer par la nouveauté, découvrir de nouvelles personnes qui font encore attention à ne pas nous heurter, pour nous montrer leur meilleur jour, qui vont arrondir leurs angles pour ne pas que leurs projets et valeurs fassent obstacle à leur lutte contre la solitude ou leur course contre le manque de sexe, c'est la vraie facilité (quand on est apte bien sûr. La séduction c'est pas non plus si facile, beaucoup de hasards et de questions d'opportunités.
On peut être un séducteur hors pair et être un ours mal léché. Égoïste et pas prêt à vivre en couple.
On peut être un séducteur mais être chiant pourtant, c'est pas réservé aux mecs en couples. Parce qu'on peut avoir des traits relou, un ego surdimensionné, un manque de recul, un besoin d'être en permanence dans la séduction sans la sincérité.
On peut être stable mais pas attirant, stable et attirant, mais c'est pas laitance qui sera déterminante pour la durabilité du couple. Pas plus que la stabilité.
Ça se joue beaucoup sur l'autre et nos propres aptitudes en dehors de ça.
Et les correspondances.
Les opposés s'attirent aussi d'ailleurs mais ça dépend des besoins de chaque personne.
Deux personnes qui ont besoin d'être "complétées" vont s'attirer si elles sont opposées, se repousser si elles sont similaires, et vice versa.
Évidemment les besoins sont pas uniques, ça rend les choses plus compliquées.
C'est pour ça qu'un coupe c'est pas simple.
Ça va au delà des recettes de cuisine, du fait de lever des inhibitions.
C'est une vraie remise en question de soi.
Ça nous permet de vraiment faire le tri entre ce qu'on considère comme vraiment soi et ce qui finalement nous apparaissait pas comme superflu mais l'est.
Sur quels aspects "négatifs" doit on travailler?
Si c'était seulement une question de défauts ce serait facile.
Non. Même des choses bien chez vous peuvent être un obstacle.
Même avec la plus grande tolérance du monde ça peut toujours coincer.
Il n'y a pas une réponse unique parce que chaque couple trouve sa réponse. Quelle soit optimale pour répondre aux désirs de chacun et les satisfaire dans le tels c'est une autre paire de manche mais changer de fonctionnement ou de référentiel régulièrement peut aussi aider à s'épanouir.
Si vous n'arrivez pas à rester en couple c'est pas bosser en dehors qu'il faut.
C'est comme demander comment s'améliore en cunni en se branlant.
C'est travailler à chacune de vos relations. Et pas réagir à la moindre difficulté en nextant, en cédant à la facilité.
À part travailler sur votre caractère de merde ou à votre tolérance etc, mais en général c'est trop intime pour vraiment évoluer (c'est comme la jalousie. On l'a ou pas, et même si en surface on montre différemment on reste insecure au fond très souvent. Même si c'est profond. Un couple solide se révèle vraiment sans le stress. Je compte pas les couples charmants prêts à s'avoiner à la moindre contrariété.)
Le reste et l'essentiel du problème c'est de savoir se concilier et fonctionner à deux dans le même but et le même ordre d'idée.
Être bien sous tous rapports comme on disait avant, ça veut pas dire que tu rencontres des gens à ton niveau. Ou qui te correspondent sur l'important. Les valeurs, les projets.
Baser tout sur une stabilité conceptuelle et sur un niveau de valeur perçue, exposée ou fabriquée c'est très limitant.
Un couple c'est bien plus que ça. Il y a déjà les deux points importants que j'ai cités.
Puis l'aptitude bilatérale à s'adapter aux changements de l'autre. À ses besoins. Son fonctionnement différent et pas nécessairement compatible. De la tolérance. De l'empathie. De la patience. Certains liront l'abandon de soi comme un renoncement. Peut-être. Mais faut savoir qu'on est imparfaits. Le renoncement, ça n'apprend pas des choses qu'aux enfants. Ça permet aussi d'élever les adultes.
Et Outre ça, l'implication. L'énergie et l'envie permanente de se confronter à la difficulté de surprendre et séduire encore et encore la même personne plutôt que des nouvelles. Certains croient que la facilité c'est le terrain familier.
Mais quand on n'est plus surpris soi-même, c'est un effort de s'émerveiller encore de l'autre. Sans effort qui nous soit pénible.
Se laisser émerveiller et inspirer par la nouveauté, découvrir de nouvelles personnes qui font encore attention à ne pas nous heurter, pour nous montrer leur meilleur jour, qui vont arrondir leurs angles pour ne pas que leurs projets et valeurs fassent obstacle à leur lutte contre la solitude ou leur course contre le manque de sexe, c'est la vraie facilité (quand on est apte bien sûr. La séduction c'est pas non plus si facile, beaucoup de hasards et de questions d'opportunités.
On peut être un séducteur hors pair et être un ours mal léché. Égoïste et pas prêt à vivre en couple.
On peut être un séducteur mais être chiant pourtant, c'est pas réservé aux mecs en couples. Parce qu'on peut avoir des traits relou, un ego surdimensionné, un manque de recul, un besoin d'être en permanence dans la séduction sans la sincérité.
On peut être stable mais pas attirant, stable et attirant, mais c'est pas laitance qui sera déterminante pour la durabilité du couple. Pas plus que la stabilité.
Ça se joue beaucoup sur l'autre et nos propres aptitudes en dehors de ça.
Et les correspondances.
Les opposés s'attirent aussi d'ailleurs mais ça dépend des besoins de chaque personne.
Deux personnes qui ont besoin d'être "complétées" vont s'attirer si elles sont opposées, se repousser si elles sont similaires, et vice versa.
Évidemment les besoins sont pas uniques, ça rend les choses plus compliquées.
C'est pour ça qu'un coupe c'est pas simple.
Ça va au delà des recettes de cuisine, du fait de lever des inhibitions.
C'est une vraie remise en question de soi.
Ça nous permet de vraiment faire le tri entre ce qu'on considère comme vraiment soi et ce qui finalement nous apparaissait pas comme superflu mais l'est.
Sur quels aspects "négatifs" doit on travailler?
Si c'était seulement une question de défauts ce serait facile.
Non. Même des choses bien chez vous peuvent être un obstacle.
Même avec la plus grande tolérance du monde ça peut toujours coincer.
Il n'y a pas une réponse unique parce que chaque couple trouve sa réponse. Quelle soit optimale pour répondre aux désirs de chacun et les satisfaire dans le tels c'est une autre paire de manche mais changer de fonctionnement ou de référentiel régulièrement peut aussi aider à s'épanouir.
Si vous n'arrivez pas à rester en couple c'est pas bosser en dehors qu'il faut.
C'est comme demander comment s'améliore en cunni en se branlant.
C'est travailler à chacune de vos relations. Et pas réagir à la moindre difficulté en nextant, en cédant à la facilité.
À part travailler sur votre caractère de merde ou à votre tolérance etc, mais en général c'est trop intime pour vraiment évoluer (c'est comme la jalousie. On l'a ou pas, et même si en surface on montre différemment on reste insecure au fond très souvent. Même si c'est profond. Un couple solide se révèle vraiment sans le stress. Je compte pas les couples charmants prêts à s'avoiner à la moindre contrariété.)
Le reste et l'essentiel du problème c'est de savoir se concilier et fonctionner à deux dans le même but et le même ordre d'idée.
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- [+1] Pertinent le 06.04.18, 10h47 par Hillel
N'oubliez pas les facteurs purement externes : en province un mariage sur deux se termine en divorce, à Paris ça monte à deux sur trois.
Plus d'options, plus de tentations, culture qui pousse à ça : la hookup culture d'une part, le mensonge qu'on sert aux femmes en leur disant qu'elles peuvent avoir à la fois la vie de famille et la grande carrière, tendance globale à vouloir consommer toujours plus.
On nous vend plus une vie extraordinaire faite de partenaires parfaits, etc.
Parce que j'aurai une bonne situation, que je suis très posé et que je veux des enfants, j'ai peur de tomber là dedans, d'attirer des femmes pour ma situation plus que "pour moi"
Comment échapper à ça ?
Plus d'options, plus de tentations, culture qui pousse à ça : la hookup culture d'une part, le mensonge qu'on sert aux femmes en leur disant qu'elles peuvent avoir à la fois la vie de famille et la grande carrière, tendance globale à vouloir consommer toujours plus.
On nous vend plus une vie extraordinaire faite de partenaires parfaits, etc.
C'est un truc qui m'angoisse ça. Je trouve que c'est le profil du "bon con". Il fait pas mouiller les filles mais il est gentil et a un bon salaire : "il fera un bon papa".Mr.Smooth a écrit :>t'es un mec pas forcément attirant mais stable. En général t'es prêt à te mettre en couple, et t'es pas trop demandant. T'as pas vécu tout ce que tu voulais mais bon t'es tranquille avec ça.
En général t'as pas mal de filles qui se sont amusée dans leur 20 aine qui vont essayer de trouver des mecs stables et posés vers la 30 aine. (Encore une fois, c'est une tendance, ça veut pas dire que TOI parce que t'es une fille tu fonctionne comme ça). C'est le fameux "j'ai profité, je me suis amusé, là je veux un vrai mec pour construire quelque chose", et c'est pas critiquable en soit, c'est ni bon ni mauvais.
T'as pas forcément d'attente de sens, t'es juste content de trouver une fille qui te plait et hop.
Parce que j'aurai une bonne situation, que je suis très posé et que je veux des enfants, j'ai peur de tomber là dedans, d'attirer des femmes pour ma situation plus que "pour moi"
Comment échapper à ça ?
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- [0] Oui le 06.04.18, 12h57 par BirdonTheWire
Ton sujet est chouette -Alex.
Je sais à peu près pourquoi ça n'a pas duré avec les nanas avec qui j'étais en couple "long terme", mais j'ai pas les cartes pour te donner les "bons conseils", tirés de la vie, je ferai pas de leçon. Ce que je vais dire c'est du pur questionnement sans réponse toute faite.
Ce que je voulais ajouter, c'est que ce n'est pas à sens unique, et que même si on part du principe qu'on cherche à évoluer, à progresser d'un point de vue développement personnel, ça ne veut pas dire qu'on est le seul et unique responsable d'une rupture ou d'un couple qui bat de l'aile, juste parce que, nous, on a cette capacité de remise en question. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. On est pas tout puissant, autrement faut un peu compatir avec soi et pas se donner le rôle d'Atlas.
Lui, là:

Puis, parfois j'ai l'impression que certains couples autour de moi qui se sont formés et qui durent, c'est par le pur hasard des choses et qu'ils ont pas forcément des qualités de ouf comme celles que décrit Mr.Smooth. Ils sont pas forcément attirant ET stable avec une haute valeur. Ils ont pas forcément fouillé des masses. Ça leur est tombé dessus, comme ça. Leurs relations remplissent pas forcément les qualités qui ont été décrites plus haut.
Est-ce que tous les couples long terme autour de toi sont le genre de couple que tu fantasmerais de vivre? Je te le demande parce que moi perso, pas des masses. A la limite, leur "long terme" est aguicheur, parce que je le voudrais ce "long terme" aussi, pour autant, je sais que mon long terme à moi n'est pas compatible avec leur long terme à eux. Que je pourrai pas m'inscrire dans la méthodologie ou le contenu ou la forme de leur couple (peut-être parce que je suis en catégorie 2, hein).
Quand on se dit "Pourquoi eux et pas moi?", ça me fait un peu penser qu'on serait globalement des personnes qu'ont plus de choses à résoudre et prouver que la moyenne. Et moi je me demande: Pourquoi? Qu'est-ce qui fait que ces gens là ont fait tapis au bout d'une voire deux rencontres et pas nous? Est-ce qu'il y a un fonctionnement particulier ou une personnalité, une différence particulière entre eux et nous? (c'est pas une rhétorique)
On peut partir du principe, comme Mr.Smooth, qu'on doit avoir certaines qualités de bases (valeur, attirance, stabilité), mais on peut ajouter, comme Onmyoji, que dans la relation, on est deux. A mon sens, il y a d'autres paramètres en jeu que "soi" dans la matrice, qui rejoint la qualité de savoir faire les choix bons pour soi au sein du couple. Il y a l'autre, il y a soi, et comment l'autre et soi on fait pour avancer ensemble. Puis, comme le dis The_Pop, les qualités nécessaires pour tenir sur un couple long terme, qui ne sont pas les mêmes que pour chopper.
Peut-être aussi qu'on peut se demander, en plus de "pourquoi ça a pas a duré": Pourquoi ça a duré jusqu'à la rupture, pour arriver à : quel changement a provoqué la fin?
Je ne sais pas combien de rupture tu as pu vivre avec des nanas qui te donnaient l'envie ou qui avaient une compatibilité suffisante pour te projeter dans une relation long terme, mais je suis presque sûre que t'es pas l'incarnation de l'imperfection pour pas avoir eu jusqu'à maintenant un truc qui dure. T'es pas le vilain petit canard quoi. Peut-être juste, y'a des questions que tu t'es pas posées, parce que tu penses trouver la réponse en te comparant à des personnes qui ont trouvé la solution, mais ça se peut que la solution qu'ils ont trouvé, c'est pas celles qui te correspondraient de tout façon, ne serait-ce que de part un fonctionnement individuel variable. Non?
Je sais à peu près pourquoi ça n'a pas duré avec les nanas avec qui j'étais en couple "long terme", mais j'ai pas les cartes pour te donner les "bons conseils", tirés de la vie, je ferai pas de leçon. Ce que je vais dire c'est du pur questionnement sans réponse toute faite.
Ce que je voulais ajouter, c'est que ce n'est pas à sens unique, et que même si on part du principe qu'on cherche à évoluer, à progresser d'un point de vue développement personnel, ça ne veut pas dire qu'on est le seul et unique responsable d'une rupture ou d'un couple qui bat de l'aile, juste parce que, nous, on a cette capacité de remise en question. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. On est pas tout puissant, autrement faut un peu compatir avec soi et pas se donner le rôle d'Atlas.
Lui, là:

Avec qui une femme se projette en couple... mais quelle femme? Pour quelle relation long terme? L'humain et les relations me semblent tellement complexes et différents les uns des autres que ça me parait difficile d'établir un modèle général. Ça me semble trop large. Je pense qu'à partir du moment où tu définis tes attentes, tu peux arriver plus ou moins à déblayer des solutions pour y parvenir.En procédant par induction, je cherche à établir un modèle général de l'homme avec qui une femme se projette en couple (et s'investit pour le faire durer).
Puis, parfois j'ai l'impression que certains couples autour de moi qui se sont formés et qui durent, c'est par le pur hasard des choses et qu'ils ont pas forcément des qualités de ouf comme celles que décrit Mr.Smooth. Ils sont pas forcément attirant ET stable avec une haute valeur. Ils ont pas forcément fouillé des masses. Ça leur est tombé dessus, comme ça. Leurs relations remplissent pas forcément les qualités qui ont été décrites plus haut.
Est-ce que tous les couples long terme autour de toi sont le genre de couple que tu fantasmerais de vivre? Je te le demande parce que moi perso, pas des masses. A la limite, leur "long terme" est aguicheur, parce que je le voudrais ce "long terme" aussi, pour autant, je sais que mon long terme à moi n'est pas compatible avec leur long terme à eux. Que je pourrai pas m'inscrire dans la méthodologie ou le contenu ou la forme de leur couple (peut-être parce que je suis en catégorie 2, hein).
Quand on se dit "Pourquoi eux et pas moi?", ça me fait un peu penser qu'on serait globalement des personnes qu'ont plus de choses à résoudre et prouver que la moyenne. Et moi je me demande: Pourquoi? Qu'est-ce qui fait que ces gens là ont fait tapis au bout d'une voire deux rencontres et pas nous? Est-ce qu'il y a un fonctionnement particulier ou une personnalité, une différence particulière entre eux et nous? (c'est pas une rhétorique)
On peut partir du principe, comme Mr.Smooth, qu'on doit avoir certaines qualités de bases (valeur, attirance, stabilité), mais on peut ajouter, comme Onmyoji, que dans la relation, on est deux. A mon sens, il y a d'autres paramètres en jeu que "soi" dans la matrice, qui rejoint la qualité de savoir faire les choix bons pour soi au sein du couple. Il y a l'autre, il y a soi, et comment l'autre et soi on fait pour avancer ensemble. Puis, comme le dis The_Pop, les qualités nécessaires pour tenir sur un couple long terme, qui ne sont pas les mêmes que pour chopper.
Peut-être aussi qu'on peut se demander, en plus de "pourquoi ça a pas a duré": Pourquoi ça a duré jusqu'à la rupture, pour arriver à : quel changement a provoqué la fin?
Je ne sais pas combien de rupture tu as pu vivre avec des nanas qui te donnaient l'envie ou qui avaient une compatibilité suffisante pour te projeter dans une relation long terme, mais je suis presque sûre que t'es pas l'incarnation de l'imperfection pour pas avoir eu jusqu'à maintenant un truc qui dure. T'es pas le vilain petit canard quoi. Peut-être juste, y'a des questions que tu t'es pas posées, parce que tu penses trouver la réponse en te comparant à des personnes qui ont trouvé la solution, mais ça se peut que la solution qu'ils ont trouvé, c'est pas celles qui te correspondraient de tout façon, ne serait-ce que de part un fonctionnement individuel variable. Non?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 06.04.18, 12h05 par Axelos
- [+3] Post de qualité le 07.04.18, 07h55 par Onmyoji
- [+3] Post de qualité le 07.04.18, 07h55 par Onmyoji
- [0] Pas convaincu le 07.04.18, 13h57 par Mr.Smooth
- [+2] Constructif le 15.04.18, 21h41 par Fwi Man
Bonne question.C'est un truc qui m'angoisse ça. Je trouve que c'est le profil du "bon con". Il fait pas mouiller les filles mais il est gentil et a un bon salaire : "il fera un bon papa".
Parce que j'aurai une bonne situation, que je suis très posé et que je veux des enfants, j'ai peur de tomber là dedans, d'attirer des femmes pour ma situation plus que "pour moi"
Comment échapper à ça ?
Déjà, je pense que ce n'est pas à fuir à 100%, et qu'il y a du bon là dedans.
En effet, c'est plutôt sain qu'une future mère souhaite donner à ses enfants un père qui a démontré une capacité à gagner un salaire correct, et donc à apporter les ressources matérielles nécessaires pour non seulement subvenir aux besoins vitaux de l'enfant, mais également pour lui permettre des activités enrichissantes, un lieu de vie agréable et sécurisant.
Bien sûr, ce serait réducteur d'accepter d'être considéré uniquement comme porte monnaie. Alors pour éviter cela, c'est peut-être à nous de montrer qui nous sommes, quelles sont nos valeurs, quelles sont nos attentes envers la vie et envers le couple. Et puis il y a la communication nécessaire avec notre partenaire, avant de mettre en route un projet "ménage + enfants" afin de cerner ce qui fait qu'elle nous a choisi nous plutôt qu'un autre pour vivre avec nous et être père de ses futurs enfants.
Justement, je pense qu'il s'agit là d'une vision romanesque et idéalisée de l'amour et du couple.L'humain et les relations me semblent tellement complexes et différents les uns des autres que ça me parait difficile d'établir un modèle général.
Ca peut être une croyance limitante.
Chacun est particulier, certes, mais nous sommes également tous semblables, car tous humains.
A ce titre, et de manière similaire aux processus généraux régissant l'attraction sexuelle, on peut déterminer des processus généraux régissant le choix et les possibilités de se mettre en couple, ainsi que l'espérance de durée de celui-ci.
En réalité, nous ne sommes pas des êtres exceptionnels. Nous sommes ni meilleurs et moins bien que les autres. Notre psychologie peut être étudiée et on peut en tirer des savoirs généraux. Les normes et codes sociaux s'imposent à nous tous.
Est-ce que ça enlève la magie ? Je ne pense pas. Car tous ces repères généraux sont déclinés au niveau individuels, et s'expriment différemment selon chaque individu. Mais tout de même, ces caractéristiques générales existent, et c'est une étape qui me parait importante pour évoluer que de l'accepter.
Donc la question qui se pose c'est : Comment je me positionne vis à vis de la vision idéale que j'ai de moi et du couple ? Comment j'adapte cela au réel ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 06.04.18, 13h07 par Mr.Smooth
Je crois que tu penses à une croyance limitante parce que tu te reposes sur un modèle de couple dans le sens du dominant. D'ailleurs, établir un modèle, ça rejoint cette idée de normes et codes sociaux que tu penses similaires à tous parce qu'on est humain. Sauf que la norme et les codes, c'est surtout des constructions sociales, c'est pas forcément instinctif.-Alex a écrit :Justement, je pense qu'il s'agit là d'une vision romanesque et idéalisée de l'amour et du couple.L'humain et les relations me semblent tellement complexes et différents les uns des autres que ça me parait difficile d'établir un modèle général.
Ca peut être une croyance limitante.
Chacun est particulier, certes, mais nous sommes également tous semblables, car tous humains.
Je pensais plus à un truc tout con et pragmatique : j'ai pas d'attrait pour les principes liés à l'exclusivité. Je m'associe plus facilement aux relations ouvertes et/ou aux personnes polyamoureuses. Ce qui fait que dans la réalité, je suis incompatible à 90% avec mon entourage et de mes rencontres. Que ça soit en terme de valeur, de visions du couple, des relations, des rencontres, de l'amour, ou de l'humain, alors que je suis en adéquation totale avec les 10% restants.
Par contre quand tu te rends compte de ton fonctionnement réel, la courbe des tendance s'inversent parce que tu te rapproches plus fortement des personnes qui te ressemblent et tu t'éloignes de ceux qui sont proprement incompatibles avec toi. C'est pas une question d'être exceptionnel ou meilleur ou moins bien, mais juste de fonctionner différemment. Les normes et les codes sociaux ne sont pas les mêmes pour tous.
Donc il me semble qu'avant d'établir quel genre d'homme tu veux devenir pour une femme, il faut déjà déterminer quel genre d'homme tu es et quelle genre de femme tu veux dans ta vie. Et je trouve que quand t'as plus ou moins trouvé ces réponses, les relations ont tendance à davantage durer dans le temps, et de façon sereine, là où avec des personnes différentes ça n'aurait pas perduré dans le temps et ça aurait été un champs de mine. C'est plus fluide, plus évident quoi.
Établir un modèle de l'homme (ou la femme) avec qui on se projette sur le long terme, ce sera valable pour des trucs très basiques, le minimum requis. Il y a des choses qui se recouperont, c'est sûr, et c'est assez banal pour que, je pense, tout le monde le sache à peu près: L'attirance sexuelle (ou pas d'ailleurs), l'amour réciproque, la compatibilité, le respect, les capacités communicantes... puis tout comme dit Mr.Smooth. Mais les modèles qui découleront de ses principes seront très éloignés.
Concrètement, mon "homme" idéal avec qui je me projetterai en couple à long terme et celui que j'éjecterai à peine en quelques semaines/mois, ce sera pas du tout celui de ma voisine pro-exclusivité. Pas parce que je suis libre et elle exclusive, mais parce qu'on fonctionne différemment, que nos représentations sont différentes, et que nos principes de bases sont trop éloignés. A l'inverse, tu pourrais aussi bien être dans un couple à long terme avec une personne hyper dépendante et toxique dans une sorte de passion auto-destructrice, j'ai déjà vu ça, ça empêche rien, mais juste, le modèle sera différent aussi.
Je sais pas si c'est clair.
Ce qui rejoint ta question:
Donc la question qui se pose c'est : Comment je me positionne vis à vis de la vision idéale que j'ai de moi et du couple ? Comment j'adapte cela au réel ?
Je suis sur mobile, c'est chiant de faire des citations. Désolé.
Hillel, il n'y a pas d'opposition entre nature et acquis culturels. Tous les comportements humains sont "naturels", instinctifs. Dont les comportements les plus immoraux. Donc même le fait de s'opposer aux normes et aux codes, c'est naturel. C'est un comportement bien connu et étudié chez l'être humain. Quand les expériences sont bonnes et gratifiantes, nous recherchons à valider et consolider ces expériences en les justifiant. Par exemple une personne riche trouvera parfaitement normal d'avoir accès à des ressources que la plupart des êtres humains n'ont pas et n'auront jamais. Ses pensées vont justifier ce fait.
L'inverse est aussi vrai, une personne pauvre va justifier sa pauvreté et contrer les justifications que se donnent les riches.
Dans l'absolu, personne n'a tort ou raison, ce sont juste des luttes d'idéaux qui peu à peu transformeront la société créant de nouveaux tabous, de nouveaux codes... Même les courants marginaux ont leurs codes et leurs tabous. Il sera par exemple quasi impossible à une personne qui est contre le mariage gay de faire partie de la mouvance majoritaire des LGBTQ+ même s'ils sont eux même LGBTQ+ (et oui ce genre de personnes existent)
Pour en revenir à la problématique, la société moderne occidentalisée a des défis à relever que les sociétés plus traditionnelles n'ont pas à relever. Bob a trente ans fait parti de ces défis.
La tradition, surtout véhiculée par les religions forcent les gens à vivre une vie et à s'adapter coûte que coûte aux conséquences. Se marier jeune, avoir des enfants, subvenir aux besoins de sa famille... Quasiment toutes les sociétés humaines sont construites sur le même modèle depuis des millénaires et ce n'est pas un hasard. C'est le modèle le plus efficace pour garantir de la stabilité et de la sécurité au sein de la société.
Ce qui change la donne pour les sociétés occidentales c'est l'abondance de savoirs, que ce soit un savoir général ou spécialisé, et la maîtrise de la technologie. C'est ce qui permet les mouvements féministes, la libération sexuelle, le multiculturalisme...
Donc Bob se retrouve dans un monde où personne n'est dupe et tout le monde pense mériter mieux que ce qu'il a déjà. Aussi, c'est un monde où tout le monde a une idée sur tout. Et ce n'est pas la même idée.
C'est un gros coup contre les institutions traditionnelles parce que du coup, il n'y a pas de garde fou pour maintenir les contrats explicites comme implicites et tout se joue sur l'intelligence et la qualité de la communication et d'inter-compréhension des personnes pour durer. C'est beaucoup plus difficile à faire que: "Dieu ne veut pas que vous vous sépariez. Remettez votre confiance en lui et les choses s'arrangeront dans votre couple." Et ce n'est pas plus mal.
Donc comme le dit Smooth, les codes qui remplacent les vieux (qui étaient, rappelons le pour ne pas faire dire que c'était mieux avant, beaucoup plus violents et restrictifs) sont devenus très matérialistes et individualistes. Et si l'on veut se positionner avec les meilleures chances de réussite de nos idéaux et nous envies, il vaut mieux abandonner très vite les positions conciliantes et mi-molles pour assumer pleinement nos rôles modernes et obtenir ce que l'on veut de manière efficace. Notre sentimentalité et nos idéaux n'ont pas grand chose à faire là dedans. C'est beaucoup plus facile de se poser la question de savoir si avoir fait tout ce que l'on a fait pour obtenir un couple solide, sain et durable en valait le coup lorsque l'on a déjà un couple solide, sain et durable que lorsque l'on est célibataire.
Je dirais pour terminer sur des notes plus concrètes que l'environnement et les fréquentations jouent un rôle très important dans ce que l'on trouve par rapport à ce que l'on recherche. Si dans les soirées salsa tu trouves des filles qui ne forment pas des relations durables, essaie les soirées couture...
Hillel, il n'y a pas d'opposition entre nature et acquis culturels. Tous les comportements humains sont "naturels", instinctifs. Dont les comportements les plus immoraux. Donc même le fait de s'opposer aux normes et aux codes, c'est naturel. C'est un comportement bien connu et étudié chez l'être humain. Quand les expériences sont bonnes et gratifiantes, nous recherchons à valider et consolider ces expériences en les justifiant. Par exemple une personne riche trouvera parfaitement normal d'avoir accès à des ressources que la plupart des êtres humains n'ont pas et n'auront jamais. Ses pensées vont justifier ce fait.
L'inverse est aussi vrai, une personne pauvre va justifier sa pauvreté et contrer les justifications que se donnent les riches.
Dans l'absolu, personne n'a tort ou raison, ce sont juste des luttes d'idéaux qui peu à peu transformeront la société créant de nouveaux tabous, de nouveaux codes... Même les courants marginaux ont leurs codes et leurs tabous. Il sera par exemple quasi impossible à une personne qui est contre le mariage gay de faire partie de la mouvance majoritaire des LGBTQ+ même s'ils sont eux même LGBTQ+ (et oui ce genre de personnes existent)
Pour en revenir à la problématique, la société moderne occidentalisée a des défis à relever que les sociétés plus traditionnelles n'ont pas à relever. Bob a trente ans fait parti de ces défis.
La tradition, surtout véhiculée par les religions forcent les gens à vivre une vie et à s'adapter coûte que coûte aux conséquences. Se marier jeune, avoir des enfants, subvenir aux besoins de sa famille... Quasiment toutes les sociétés humaines sont construites sur le même modèle depuis des millénaires et ce n'est pas un hasard. C'est le modèle le plus efficace pour garantir de la stabilité et de la sécurité au sein de la société.
Ce qui change la donne pour les sociétés occidentales c'est l'abondance de savoirs, que ce soit un savoir général ou spécialisé, et la maîtrise de la technologie. C'est ce qui permet les mouvements féministes, la libération sexuelle, le multiculturalisme...
Donc Bob se retrouve dans un monde où personne n'est dupe et tout le monde pense mériter mieux que ce qu'il a déjà. Aussi, c'est un monde où tout le monde a une idée sur tout. Et ce n'est pas la même idée.
C'est un gros coup contre les institutions traditionnelles parce que du coup, il n'y a pas de garde fou pour maintenir les contrats explicites comme implicites et tout se joue sur l'intelligence et la qualité de la communication et d'inter-compréhension des personnes pour durer. C'est beaucoup plus difficile à faire que: "Dieu ne veut pas que vous vous sépariez. Remettez votre confiance en lui et les choses s'arrangeront dans votre couple." Et ce n'est pas plus mal.
Donc comme le dit Smooth, les codes qui remplacent les vieux (qui étaient, rappelons le pour ne pas faire dire que c'était mieux avant, beaucoup plus violents et restrictifs) sont devenus très matérialistes et individualistes. Et si l'on veut se positionner avec les meilleures chances de réussite de nos idéaux et nous envies, il vaut mieux abandonner très vite les positions conciliantes et mi-molles pour assumer pleinement nos rôles modernes et obtenir ce que l'on veut de manière efficace. Notre sentimentalité et nos idéaux n'ont pas grand chose à faire là dedans. C'est beaucoup plus facile de se poser la question de savoir si avoir fait tout ce que l'on a fait pour obtenir un couple solide, sain et durable en valait le coup lorsque l'on a déjà un couple solide, sain et durable que lorsque l'on est célibataire.
Je dirais pour terminer sur des notes plus concrètes que l'environnement et les fréquentations jouent un rôle très important dans ce que l'on trouve par rapport à ce que l'on recherche. Si dans les soirées salsa tu trouves des filles qui ne forment pas des relations durables, essaie les soirées couture...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Yesssss! le 06.04.18, 15h57 par Mr.Smooth
- [+2] Il y'a du vrai... le 07.04.18, 08h02 par Onmyoji
- [+1] Pertinent le 09.04.18, 10h11 par The_PoP
Je ne cherche pas à établir un modèle normatif du genre : Voilà comment un bon couple doit être.Je crois que tu penses à une croyance limitante parce que tu te reposes sur un modèle de couple dans le sens du dominant. D'ailleurs, établir un modèle, ça rejoint cette idée de normes et codes sociaux que tu penses similaires à tous parce qu'on est humain.
Je cherche à établir un modèle explicatif : Voilà comment fonctionnent les couples d'être humains, ici et maintenant.
Je cherche à verbaliser les dynamiques et les normes existantes en matière de choix de partenaire durable, sans les justifier ni les condamner.
Il y a un sujet qui a été créé à propos des normes sociales. Je ne développerai pas ici afin de ne pas faire doublon.Sauf que la norme et les codes, c'est surtout des constructions sociales, c'est pas forcément instinctif.
Simplement, je dirai ici que si les normes sont des constructions sociales, elles s'imposent bien à l'individu, et ce même s'il fait partie d'un groupe minoritaire sur tel ou tel point (par exemple les adeptes du polyamour).
Mon sujet s'intitule "Bob a 30 ans". En vertu des codes sociaux, l'âge d'un individu influence sur la perception qu'on a de lui, et sur ce qui est attendu de lui.
Par exemples, les recruteurs m'appellent beaucoup plus depuis que j'ai 30 ans. Je ne suis pourtant pas devenu une personne radicalement différente entre 29 et 30 ans. Pourtant, socialement, ça change, et ça se traduit par des changements bien palpables dans ma vie.
Le positionnement à adopter vis à vis du monde professionnel est d'ailleurs également un sujet important, socialement en tous cas, pour un trentenaire.
On nous avait vendu du rêve à propos du monde professionnel quand nous étions étudiants. C'était en partie utile, car ça a pu nous motiver à étudier. La réalité du monde professionnel est bien différente. Beaucoup de choses ne fonctionnent pas comme elles le devraient (selon nous). Nous n'avons pas forcément la place que nous méritons (selon nous). Nos idées et nos opinions ne sont pas considérées à leur juste valeur (selon nous). Comment trouvons-nous notre place dans le monde professionnel réel ?
C'est tout à fait ça et ça résume bien le défi auquel est confrontée la génération Y à propos du couple.C'est un gros coup contre les institutions traditionnelles parce que du coup, il n'y a pas de garde fou pour maintenir les contrats explicites comme implicites et tout se joue sur l'intelligence et la qualité de la communication et d'inter-compréhension des personnes pour durer. C'est beaucoup plus difficile à faire que: "Dieu ne veut pas que vous vous sépariez. Remettez votre confiance en lui et les choses s'arrangeront dans votre couple." Et ce n'est pas plus mal.
Jusqu'aux années 1970 : Le couple et le mariage étaient de raison. Faire des enfants était une nécessité économique. Dieu l'avait voulu ainsi.
Des années 1970 à 2000 : Le couple est l'union de deux personnes qui s'aiment, et l'enfant est le fruit de leur amour. L'idée d'engagement est implicite : on se promet de s'aimer et de rester ensemble toute la vie. Le taux de divorces augmente.
Depuis les années 2000 : Les relations sont plus libres. La suite logique de la relation amoureuse n'est plus d'essayer de se mettre en couple (à la différence de la génération des parents de la génération Y). On a vendu beaucoup de rêve à propos du couple, et de la parentalité, aux femmes de la génération Y. Du genre on communiquerait tous les jours en mode CNV, et on ferait tous les jours de l'éducation bienveillante auprès de ses enfants, en s'accroupissant à leur hauteur pour leur dire les choses posément, et puis on trouverait son Ikigaï professionnel dans lequel on réaliserait notre mission de vie dans la bienveillance et la méditation de pleine conscience.
La réalité de la vie de couple, de la parentalité, du travail est bien loin de tout ça. Du coup, de mon point de vue personnel (et sans vouloir accuser), il se trouve peu de femmes de la génération Y pour être réellement persévérantes face à la réalité d'une vie de couple au quotidien et face aux premiers doutes.
Bien sûr, les hommes aussi, nous sommes responsables. Car nous ne désirerions pas nous plus une femme qui se résignerait à vivre avec nous une vie de couple ennuyeuse, réduisant notre rôle à ramener des sous et à descendre les poubelles. Nous ne bandons pas devant les "gentilles filles". L'idéalisme et le perfectionnisme féminin amènent la société à des évolutions souhaitables.
Mais au bout d'un moment, il faut peut-être refaire appel à certains aspects des vieux modèles en les associant aux idées nouvelles pour concilier Passion et Raison.
@-Alex: Je n'ai pas le temps de développer, mais je pense que tu n'as pas saisi mes propos de fond (ou que je me suis mal exprimée): À la base tu ne parlais pas d'un modèle de relation, mais d'un modèle d'homme avec qui une femme se projetterait sur du long terme (ou de repérer une femme qui fait dans le long terme). Tu parles d'une incarnation. C'est là-dessus que je répondais. Et qu'à mon avis, il y a plus un rapport de réciprocité qu'un rapport à sens unique. Et donc qu'un modèle général d'homme n'est pas concevable, parce qu'on ne peut pas se reposer sur une donnée unique sans prendre en compte son interaction avec un autre modèle unique.
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- [0] Pas convaincu le 07.04.18, 13h58 par Mr.Smooth
Ca ne me parait pas incompatible.Et donc qu'un modèle général d'homme n'est pas concevable, parce qu'on ne peut pas se reposer sur une donnée unique sans prendre en compte son interaction avec un autre modèle unique.
On peut modéliser des catégories d'hommes, des catégories de femmes, et leurs interactions entre eux concernant le couple.
En gros, l'idée c'est de dire :
- Tel modèle d'homme, ayant telles croyances, tels comportements et tels attributs va statistiquement intéresser plus ou moins de femmes pour se mettre en couple avec lui que telle autre modèle
- Tel modèle de couple, basé sur tels principes et ayant telles interactions va statistiquement durer plus ou moins longtemps que tel autre modèle.
Je choisis ici un angle de vue macro plutôt que micro.
C'est comme créer une carte. Une carte n'est pas la réalité elle-même. C'est une modélisation qui sert à se guider dans la réalité, à l'aide d'éléments symbolisés.
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- [0] Oui le 07.04.18, 17h15 par Hillel
J'étoffe, donc.
@Nonchalance:
@-Alex:
Pour ton dernier message, oui, c'est ce que je disais:
Pour moi, si tu ne définis pas ces élements de bases, tu peux avancer dans à peu près n'importe quelle direction. Autant dire aucune.
Sinon, pour poser les bases: Qu'est-ce qu'on appelle "long terme"? 10 mois? 1 an? 2 ans? 3 ans? 10 ans? Plus? Ou bien à partir de quel stade de la relation? Engagement? Emménagement? Pacs? Mariage? Enfants? A partir de quand on estime qu'on a travaillé les qualités suffisantes ou que notre couple soit considéré durable?
@Nonchalance:
Vrai. Mais toi tu parles d'un mécanisme. Ce que je voulais surtout dire, c'est que les codes et les normes ne sont pas les mêmes pour tous. "Instinctivement", ce qu'on fait, c'est ce qu'on intègre. C'est pas instinctif dans le sens où, si tu t'étais retrouvé dans un autre contexte, tu agirais différemment. Donc pour moi, il y a séparation, parce que s'il n'y avait pas, on serait tous pareil. Penser qu'on est tous semblable face aux relations, aux sentiments, parce qu'acquis culturel, ce n'est pas avoir la plus grande flexibilité mentale. Ce n'est pas une stratégie adaptative. Il n'y a rien de romanesque pour moi, c'est la pure réalité des choses: nous n'avons pas les mêmes représentations (au sens psychologique du terme), nous n'avons pas tous le même langage. Mais si on parle de modèle dominant dans notre société, ok, d'accord.Hillel, il n'y a pas d'opposition entre nature et acquis culturels. Tous les comportements humains sont "naturels", instinctifs. Dont les comportements les plus immoraux. Donc même le fait de s'opposer aux normes et aux codes, c'est naturel.
@-Alex:
Tout dépend de ce dont tu parles. Pourrais-tu donner des exemples concrets? Qu'est-ce qui s'imposent à bien des individus qui s'imposeraient autant aux minorités? Quelles normes? Quelles constructions sociales? Autrement puisque tu le cites : Comment tu conjuguerais les qualités que tu développerais auprès d'une personne "mono"amoureuse et une personne polyamoureuse? Dans le sens, qu'est-ce qu'il te resterait de transposable et qui serait universel, qui s'imposeraient à tous?Simplement, je dirai ici que si les normes sont des constructions sociales, elles s'imposent bien à l'individu, et ce même s'il fait partie d'un groupe minoritaire sur tel ou tel point (par exemple les adeptes du polyamour).
Pour ton dernier message, oui, c'est ce que je disais:
A savoir qu'à mon sens, si tu veux comprendre comment se forme une relation (ici durable), tu ne peux pas prendre l'homme tout seul sans prendre en compte son interaction avec une femme, et de la relation qu'il souhaite entretenir avec elle. D'où le "Quelle femme?" "Quelle relation?".des catégories d'hommes, des catégories de femmes, et leurs interactions entre eux concernant le couple.
Pour moi, si tu ne définis pas ces élements de bases, tu peux avancer dans à peu près n'importe quelle direction. Autant dire aucune.
Sinon, pour poser les bases: Qu'est-ce qu'on appelle "long terme"? 10 mois? 1 an? 2 ans? 3 ans? 10 ans? Plus? Ou bien à partir de quel stade de la relation? Engagement? Emménagement? Pacs? Mariage? Enfants? A partir de quand on estime qu'on a travaillé les qualités suffisantes ou que notre couple soit considéré durable?