Posté : 06.05.19
Partie 4: Le premier numclose
Petite journée shopping dans Paris. Malgré toute la critique que j’ai pour cette ville, il est difficile de faire mieux du point de vue shopping, avec une immense variété de produits pour tous les budgets. Et de filles pour les acheter.
Donc me voici rattrapant le retard accumulé à l’autre bout du monde.
Dans le métro (oui, encore lui), j’aperçois une jolie fille debout en face de moi en train de parler au téléphone. Cependant, je dois bientôt sortir. Je guette la fin de sa conversation, qui n’arrive que lorsqu’il me reste une demie station. Celle-ci me servira d’échauffement.
Je me lève, m’apprête à sortir (true time constraint), puis lui lance :
Je continue mon shopping pour arriver dans un magasin de sport. En me dirigeant vers le vendeur pour lui demander des informations, je remarque qu’une fille vient de me prendre la place. Elle me plait en beaucoup de points, mais a un gros sac sur le dos et est habillée comme pour aller faire de la rando.
J’interromps le vendeur deux secondes pour lui poser une petite question. Puis, je me moque légèrement du gros sac que la fille a sur le dos. Ça la fait rire. Et enfin, je retourne à mes achats.
Après deux minutes à hésiter entre deux paires de lunettes de soleil, et à me demander comment je vais l’aborder, j’approche doucement ma cible :
On enchaine sur le fait que j’aime aussi beaucoup voyager et on échange nos expériences. Je sens qu’une connexion se crée. Elle me touche beaucoup, ça me met un peu mal à l’aise, il faudra d’ailleurs que je bosse là-dessus un de ces jours. Elle m’approche de près en me parlant, et a un sourire au beau fixe. Tous les indicateurs au vert. Il manque plus que le sergent de la NAVY pour me hurler « Go ! Go ! Go soldier ! ».
Les clients passent et nous demandent de l’aide plusieurs fois en s’imaginant qu’on est des vendeurs. Je l’incite à jouer le jeu et à leur donner des conseils mais elle ne se mouille pas.
A posteriori, je me dis que ça aurait été bien de kinotter à ce moment-là, mais je n’étais pas encore assez à l’aise et encore un peu dans la torpeur liée à la peur d’approcher.
Je numclose en lui parlant de son métier.
.
Au moment de m’en aller, je me souviens de cet article que j’avais lu sur l’importance du time bridge.
Je me retourne :
Nos dates ne coïncident pas. Tant pis.
Le lendemain matin, elle m’envoie un message :
Un bon point à garder en tête.
Petite journée shopping dans Paris. Malgré toute la critique que j’ai pour cette ville, il est difficile de faire mieux du point de vue shopping, avec une immense variété de produits pour tous les budgets. Et de filles pour les acheter.
Donc me voici rattrapant le retard accumulé à l’autre bout du monde.
Dans le métro (oui, encore lui), j’aperçois une jolie fille debout en face de moi en train de parler au téléphone. Cependant, je dois bientôt sortir. Je guette la fin de sa conversation, qui n’arrive que lorsqu’il me reste une demie station. Celle-ci me servira d’échauffement.
Je me lève, m’apprête à sortir (true time constraint), puis lui lance :
Pas terrible mais c’est tout ce que j’avais.M (avec un sourire) : Vous allez vous cramer le cerveau à force de parler au téléphone dans le métro
Comme vous l’aurez surement remarqué, j’aime beaucoup déballer mon côté intello. Moyen de se mettre en valeur ?E (sourit) : Parfois on est bien obligée
M : En fait, dans le métro les ondes passent très mal, du coup, le téléphone émet à pleine puissance, et quand c’est aussi près du crane…
Bizarrement, et en contradiction avec beaucoup de théories, je remarque que c’est souvent les plus jolies qui sont les plus ouvertes à la conversation. Je vois ça à la fois comme une question d’estime de soi, et je suppose que beaucoup de mecs « normaux » sont intimidés d’aller leur parler. Elles apprécient donc ça d’autant plus.E et M : [Blablabla pendant les 30 secondes restantes]
Je continue mon shopping pour arriver dans un magasin de sport. En me dirigeant vers le vendeur pour lui demander des informations, je remarque qu’une fille vient de me prendre la place. Elle me plait en beaucoup de points, mais a un gros sac sur le dos et est habillée comme pour aller faire de la rando.
J’interromps le vendeur deux secondes pour lui poser une petite question. Puis, je me moque légèrement du gros sac que la fille a sur le dos. Ça la fait rire. Et enfin, je retourne à mes achats.
Après deux minutes à hésiter entre deux paires de lunettes de soleil, et à me demander comment je vais l’aborder, j’approche doucement ma cible :
Fluff de deux minutes sur les lunettes.M : Tu ne trouves pas qu’elles me vont trop petit ?
E : Non franchement elles sont bien
Elle m’explique qu’elle n’habite pas à Paris, qu’elle y est juste en transit pour partir escalader une montagne dans les Pyrénées. Une aventurière, j’aime ça.M : Et sinon, qu’est ce qui te prend de te promener avec un sac aussi gros et des chaussures de rando dans Paris ? On n’a pas idée de faire une chose pareille.
On enchaine sur le fait que j’aime aussi beaucoup voyager et on échange nos expériences. Je sens qu’une connexion se crée. Elle me touche beaucoup, ça me met un peu mal à l’aise, il faudra d’ailleurs que je bosse là-dessus un de ces jours. Elle m’approche de près en me parlant, et a un sourire au beau fixe. Tous les indicateurs au vert. Il manque plus que le sergent de la NAVY pour me hurler « Go ! Go ! Go soldier ! ».
Les clients passent et nous demandent de l’aide plusieurs fois en s’imaginant qu’on est des vendeurs. Je l’incite à jouer le jeu et à leur donner des conseils mais elle ne se mouille pas.
Elle me regarde, je me regarde. Et je réalise que ça faisait longtemps que je n’étais pas aussi bien sapé. On rigole.E : C’est à cause de ma tenue. Je suis tellement mal habillée.
M : Tu es très bien habillée voyons. Regarde t’as pas une tache. On dirait que tes vêtements sont neufs.
Moi, quand je suis habille comme ça, je suis en général plein de boue et de sueur.
Et puis, si ça peut te consoler, moi aussi je suis mal habillé aujourd’hui.
A posteriori, je me dis que ça aurait été bien de kinotter à ce moment-là, mais je n’étais pas encore assez à l’aise et encore un peu dans la torpeur liée à la peur d’approcher.
La conversation commence à un peu trop durer. Et mon temps commence a presser. De plus, je ne veux pas qu’on s’éternise dans cette situation.E : Non, au contraire toi ça va
Je numclose en lui parlant de son métier.
Elle se numclose et insiste pour me numcloser également. Un petite PUA celle-làM (franchement pas convaincu): Bon bah si un jour j’ai besoin d’une <son metier>…
E : Oui, on peut échanger nos contacts

Au moment de m’en aller, je me souviens de cet article que j’avais lu sur l’importance du time bridge.
Je me retourne :
Si tu t’ennuies ? Je pouvais pas la faire plus ado timide dans les films américains ?M : Tu t’en vas à quelle heure demain ?
E : Pourquoi, tu veux m’appeler pour vérifier que je ne rate pas mon train ?
M : Non…
E : Ou alors tu veux m’accompagner à la gare
M : Y a écrit Uber sur ma tête ?
E :Alors quoi ?
M : Je me disais que si tu t’ennuies ce soir, on peut aller prendre une bière ensemble
E (embarrassée): Je suis invitée à dormir chez quelqu’un ce soir, et ça me met mal à l’aise de sortir alors que c’est le seul moment où je serai là. Mais tu restes à Paris jusqu’à quand ?
Nos dates ne coïncident pas. Tant pis.
Le lendemain matin, elle m’envoie un message :
Pour conclure cette partie, je me rends compte que souvent, lorsque les pickups sont réussis (ici et dans d’autres contextes que je ne relate pas sur ce thread), les filles éprouvent beaucoup de gratitude quant au fait que j’ai fait le premier pas pour briser la glace et leur ai montrée un certain intérêt. Ça contraste beaucoup avec l’anxiété avant l’approche et la peur de déranger ou d’être lourd.E : Coucou Whaleshark ! Juste pour te dire c’était sympa de te rencontrer hier. Je viens d’arriver à la gare. A une prochaine fois !
Un bon point à garder en tête.