Re: Avaler des montagnes
Posté : 24.06.19
Le jour le plus long
Ca faisait une quinzaine de jour que je causais avec Judith sur OKC. Elle avait l'air intéressante et intéressée, on a échangé nos numéros assez rapidement et on essayait en vain de fixer un rendez vous dans son busy schedule. J'en profitais pour la taquiner un peu mais sans trop perdre de temps à chatter. Date or die ! On finit par se mettre d'accord pour se retrouver à la Fête de la Musique, dans un parc à côté de chez moi (logistique de ouf inside).
Détail non négligeable : la musique on lui avait déjà fait sa fête la veille avec des potes. Je suis rentré quand les oiseaux chantaient. Je rouvre les yeux, il est 15h50, il fait 30° dans ma piaule, je suis frais comme un gardon qui a passé la nuit hors de l'eau, je dois retrouver Judith et une apparence humaine d'ici 10 minutes. Je négocie un délai d'une heure, douche au karcher, brossage de dents à la Javel, j'avale 2L d'eau et je décolle.
17h. Judith est déjà là, conforme aux photos, un visage rieur, grande, sportive mais bien proportionnée.
OKC est rempli de nanas de grande taille, 1m75, 1m80, j'ai plein de théories que je vous épargne à ce sujet.
En bonne teutonne, elle attaque direct à la bière, je prends un ice-tea. Elle a n'a pas encore la trentaine mais déjà une belle série de voyages derrière elle, elle est bavarde et curieuse à la fois, c'est un bon compromis, je la laisse mener la conversation, ça m'arrange plutôt bien en fait. On fait des aller-retour entre les concerts et les bancs, c'est une bonne configuration pour un rendez-vous et surtout pour décuiter gentiment.
20h. Le temps passe vite quand on s'amuse, ça fait déjà trois heures qu'on est ensemble et elle me dit qu'elle va rentrer manger chez elle. J'ai l'impression que c'est un peu à contrecœur. Mais pour ma propre survie, il serait sans doute mieux de la laisser filer et de se revoir en pleine forme d'ici quelques jours. En même temps, le feeling est bon. Je pose l'équation, réfléchis deux secondes et lui propose de se faire un p'tit snack viteuf dans mon tiéquar (j’emballe ça dans un anglais des plus touristiques évidemment), ce qu'elle accepte.
21h. Grace à la magie de la graisse et du sucre, je me sens pleinement retapé et je lui propose de retourner voir un dernier concert. Cette fois-ci ça danse et sur le dancefloor, on tombe par hasard sur des amies à elles. Après les présentations d'usage, elle reste à mes côtés, j'en profite pour la rapprocher de moi quand on discute. Puis comme la musique va trop fort, je lui propose qu'on s'éloigne un peu plus loin (vous reconnaissez la bonne vieille technique de filou ?). On continue à danser côte à côte puis face à face, ma main sur sa taille, grosso modo tous les signaux sont verts... mais je n'ose pas l'embrasser ; il y a quelques chose de purement physique, les grandes meufs m'impressionnent, je préfère avoir l'ascendant.
22h30. Et comme un con, je laisse passer l'occasion. La soirée se termine, je la raccompagne à son vélo. On s'embrasse sur la joue. Un ange passe. Playful, j'enchaîne le regard de velours : "Do you want an extra kiss ? — Sure".
Durant quelques minutes on se galoche au croisement de deux avenues assez fréquentées. Les passants nous regardent, les poussettes nous évitent, les voitures nous klaxonnent, j'avais vécu exactement la même scène avec Freckles l'année passée. C'est cheesy à mort mais ça me fait toujours marrer ; my own private rom'com. C'est aussi l'excuse qui permet de passer à la suite des opérations, et c'est d'ailleurs elle qui lance : "Should we go to a less public space ? — Sure".
Mon four indique 22h45. Elle est dans mon canapé, je lui propose la traditionnelle tisane, le temps qu'elle se mette à l'aise. Elle rigole : "Seriously ?". Et je réalise à quel point je suis leeeent, la pauvre attend sans doute une baise sauvage depuis des heures.
Qu’à cela ne tienne, je suis un garçon serviable. Après avoir remis le couvert plusieurs fois, elle capitule. Elle parle enfin français, s'emmêle dans une traduction approximative et me lâche un touchant : "tu connais bien ton métier". Un jour ma naïveté me perdra.
Ca faisait une quinzaine de jour que je causais avec Judith sur OKC. Elle avait l'air intéressante et intéressée, on a échangé nos numéros assez rapidement et on essayait en vain de fixer un rendez vous dans son busy schedule. J'en profitais pour la taquiner un peu mais sans trop perdre de temps à chatter. Date or die ! On finit par se mettre d'accord pour se retrouver à la Fête de la Musique, dans un parc à côté de chez moi (logistique de ouf inside).
Détail non négligeable : la musique on lui avait déjà fait sa fête la veille avec des potes. Je suis rentré quand les oiseaux chantaient. Je rouvre les yeux, il est 15h50, il fait 30° dans ma piaule, je suis frais comme un gardon qui a passé la nuit hors de l'eau, je dois retrouver Judith et une apparence humaine d'ici 10 minutes. Je négocie un délai d'une heure, douche au karcher, brossage de dents à la Javel, j'avale 2L d'eau et je décolle.
17h. Judith est déjà là, conforme aux photos, un visage rieur, grande, sportive mais bien proportionnée.
OKC est rempli de nanas de grande taille, 1m75, 1m80, j'ai plein de théories que je vous épargne à ce sujet.
En bonne teutonne, elle attaque direct à la bière, je prends un ice-tea. Elle a n'a pas encore la trentaine mais déjà une belle série de voyages derrière elle, elle est bavarde et curieuse à la fois, c'est un bon compromis, je la laisse mener la conversation, ça m'arrange plutôt bien en fait. On fait des aller-retour entre les concerts et les bancs, c'est une bonne configuration pour un rendez-vous et surtout pour décuiter gentiment.
20h. Le temps passe vite quand on s'amuse, ça fait déjà trois heures qu'on est ensemble et elle me dit qu'elle va rentrer manger chez elle. J'ai l'impression que c'est un peu à contrecœur. Mais pour ma propre survie, il serait sans doute mieux de la laisser filer et de se revoir en pleine forme d'ici quelques jours. En même temps, le feeling est bon. Je pose l'équation, réfléchis deux secondes et lui propose de se faire un p'tit snack viteuf dans mon tiéquar (j’emballe ça dans un anglais des plus touristiques évidemment), ce qu'elle accepte.
21h. Grace à la magie de la graisse et du sucre, je me sens pleinement retapé et je lui propose de retourner voir un dernier concert. Cette fois-ci ça danse et sur le dancefloor, on tombe par hasard sur des amies à elles. Après les présentations d'usage, elle reste à mes côtés, j'en profite pour la rapprocher de moi quand on discute. Puis comme la musique va trop fort, je lui propose qu'on s'éloigne un peu plus loin (vous reconnaissez la bonne vieille technique de filou ?). On continue à danser côte à côte puis face à face, ma main sur sa taille, grosso modo tous les signaux sont verts... mais je n'ose pas l'embrasser ; il y a quelques chose de purement physique, les grandes meufs m'impressionnent, je préfère avoir l'ascendant.
22h30. Et comme un con, je laisse passer l'occasion. La soirée se termine, je la raccompagne à son vélo. On s'embrasse sur la joue. Un ange passe. Playful, j'enchaîne le regard de velours : "Do you want an extra kiss ? — Sure".
Durant quelques minutes on se galoche au croisement de deux avenues assez fréquentées. Les passants nous regardent, les poussettes nous évitent, les voitures nous klaxonnent, j'avais vécu exactement la même scène avec Freckles l'année passée. C'est cheesy à mort mais ça me fait toujours marrer ; my own private rom'com. C'est aussi l'excuse qui permet de passer à la suite des opérations, et c'est d'ailleurs elle qui lance : "Should we go to a less public space ? — Sure".
Mon four indique 22h45. Elle est dans mon canapé, je lui propose la traditionnelle tisane, le temps qu'elle se mette à l'aise. Elle rigole : "Seriously ?". Et je réalise à quel point je suis leeeent, la pauvre attend sans doute une baise sauvage depuis des heures.
Qu’à cela ne tienne, je suis un garçon serviable. Après avoir remis le couvert plusieurs fois, elle capitule. Elle parle enfin français, s'emmêle dans une traduction approximative et me lâche un touchant : "tu connais bien ton métier". Un jour ma naïveté me perdra.