Hello ! Comment ça va ?
J'ai pas trop d'inspi pour écrire aujourd'hui mais j'ai quand même un paquet de trucs à poser sur papier. On va y aller dans l'ordre chronologique et peut être qu'en écrivant, les mots viendrons d'eux-mêmes. Mais d'abord, répondons à Safrania95 ! Mec, si tu savais... T'es le premier signal extérieur sur mon journal depuis des lustres et ça fait plaisir de se savoir lu, même si c'est par une seule personne !
Pour palier ma tendance à l'inaction envers la gente féminine - et c'est vraiment de l'inaction à ce niveau - ben, je fais exactement comme j'ai dit dans mon dernier post.
C'est juste que je pense un peu trop à la boulangère en ce moment. Celle dont je parlais dans le post précédent, pas la pâtissière réunionnaise. J'y pense et je me dis presque tout les jours : "La prochaine fois tu l'invite." et ça n'arrive jamais.
J'ai conscience que le blocage vient de l'inaction. C'est quand j'ai commencé à agir que je me suis débloqué la première fois. Et comme j'en ai eu marre de me tourner et retourner la tête à ce sujet, j'ai pris 2 balles, ma caisse et j'ai tracé à la boulangerie.
Pour éclaircir je dirais que ça se passe en 3 étapes :
1) Intêret : Il faut savoir éveiller en soi de l'intérêt et de l'attirance envers une personne pour se donner un début de motivation.
2) Prise de conscience : Il faut prendre conscience que repousser l'action c'est simplement ne pas agir. Et on peut repousser 10 ans si on veut. Prendre conscience que malgré tout les remues méninges on n'a encore rien fait nous mets sur la seule voie possible, agir.
3) Action : Tout simplement.
En vrai c'était pas grand-chose comparé à ce qu'on voit ici et même comparé à ce que j'arrivais à faire sur ma dernière année d'études, mais l'inaction mène à l'inaction et l'action pousse à l'action, preuve plus bas.
Des soirées agitées !
Avec le soleil revient l'énergie, la libido et les soirées ! Me voilà un vendredi soir au bar avec les collègues (beaucoup d'entre eux). Et qui j'aperçois au loin, la team des boulangères. Parmi elles, il y a ma bête noire. Celle à qui j'avais proposé un date quelques jours auparavant, m'observe discrètement à intervalles réguliers. Je fais mine de n'avoir rien vu, tout comme elle après tout. Un peu plus tard la pluie m'a contraint à venir sous la pergola à coté de sa table. Et comme un connard :
Val : Ooooh ! Mais vous êtes là vous ?!
C'est très bien passé et j'ai commencé à bien tcharrer avec elle et sa collègue. Au bout d'un moment sa collègue me propose de me donner le numéro de sa copine ! Mais ouiii je veux. Sauf que sa copine, la boulangère sexy, me raconte qu'elle est en couple depuis 7 ans et que son mec la flique comme pas possible parce qu’elle l'a trompé pendant de longs mois. Et à côté de ça elle me dit qu'en coloc j'ai pas de liberté ! Bref, la soirée se passe, un de mes collègues en charognard s'assoit carrément entre elle et moi sans même leur avoir dit bonjour, et comme d'hab je finis chez un collègue. C'était cool, jusqu'à ce que je quitte le bar et cette belle dame.
Je suis quand même assez content d'être allé les voir et d'avoir sorti un petit jeu de dragueur encore trop poli. C'est un autre petit pas vers le décoincement.
J'ai profité d'autres soirées avec ma coloc pour aller en bar dansant (bar qui s'est pris un arrêté municipal d'ailleurs). Et lors de ces soirées j'ai rencontré quelques meufs avec qui j'ai pu me lancer hors de ma zone de confort. Dans le lot ; on m'a offert des verres, une nana bourrée m'a bien chauffé mais selon ma coloc elle chauffe 15 mecs par soirée (notez que j'ai rien contre ça, c'est juste qu'au moins je ne me sens pas pisser plus haut que mes confrères masculins). Puis à une autre soirée c'est sa copine qui est venue danser super chaudement avec moi et me prendre par les mains et m'enlacer, jusqu'au moment où elle décide d'aller voir son crush dans un autre bar. Yess, j'adore ces meufs. Non mais sans déconner ça m'a fait un peu chier. Heureusement que j'en ai un peu rien à foutre assi. Bref, quand je baiserai un peu plus je serai surement plus relax vis-à-vis de ces comportements-là (quand la fille veut juste tester son pouvoir de séduction). Là aussi ma coloc m'avait prévenue : "Te fais pas de films Val, elle fait ça tout le temps".
Hey, je garde mes remarques pour moi. Enfin, j'essaye ; c’est bien d’avoir de l’ambition mais à un moment sache que t’es pas Rihanna meuf, traite moi - et les mecs en général - comme ton égal ! Et ça m'emmerde de penser ce genre de chose parce que je sais que c'est pas ça avoir un mood léger, cool et relax. Là c'est plutôt avoir un mood de frustré. J'dirais juste que draguer et me faire approcher par ces meufs là (celles qui veulent plaire à tout prix), c'est pas pour moi. Cassez-vous la prochaine fois.
Anyway.
Greece, part 1 : Kaj' ! We're in Athens !
Enfin je remonte dans un avion pour rejoindre ma best travel buddy à Athènes ! Je vais pas détailler trop les activités mais sachez qu’une pandémie c’est le meilleur moment pour visiter des monuments généralement blindés de monde. A côté de ça la vue des commerçants en situation critique et la misère des réfugiés du moyen orient brise le cœur et rendent les problèmes de notre monde plus réels que sur le net ou au petit l’écran.
Donc on a passé trois jours à visiter Athènes sans avoir de plans pour la suite, c’était extra mais fatiguant et il se trouve qu’être tout les deux 24 heures sur 24 commençait à nous peser. On a eu des moments d’agacement qui devenaient peu à peu réguliers.
La veille du 4ème jour, jour où nous étions supposés prendre un bateau pour partir on ne savait pas où, on a saturé. Je la soulais et, elle me soulait aussi (chacun intérieurement) ! Sauf que, ce soir-là, on a rencontré un mec et une nana en regardant un super coucher de soleil sur la ville. Il s’est avéré que Kaj’ s’est super bien entendue avec la nana - qui me sortait par les yeux à jouer la princesse – et moi je me suis super bien entendu avec le mec ! Sa soirée avançant, il était clair que Kaj’ et moi n’avions pas les mêmes plans et envies. Je lui avait glissé l’idée de partir chacun de notre côté mais nous n’avions rien convenus.
C’est le lendemain que je me rends compte qu’elle est partie sans même me prévenir. Bon, j’ai envoyé un message par politesse, disant que je me barrais pour prendre un bateau en direction des Cyclades. Elle m’a répondue en m’expliquant que j’avais parfois été méchant avec elle dans ma façon de parler. Et je reconnais que j’ai parfois été sec et trop direct avec elle quand on ne se comprenaient pas ou qu’on n’arrivait pas à s’accorder sur un sujet. Il m'arrivais parfois de la trouver hypocrite et fausse et j'avais beaucoup de mal avec ça. Je lui ai présenté mes excuses et lui expliqué que ce n’était pas mon intention de la blesser, c’est juste que je ne me rends pas toujours compte de mes mots. On s’est dit que c’était très bien comme ça et qu’on se reverrait volontiers, mais pas pour plus de 48 heures d’affilées !
Quel soulagement ! C’était comme avoir une meuf mais sans le sexe et surtout, sans l’avoir choisi !
Greece, part 2 : It looks like a three-hours hike.
J’ai rejoint le mec rencontré la veille et on est aussitôt partis sur une des îles à l’est de la Grèce. Apparemment l’île la moins touristique des Cyclades. J’y suis resté quelques jours durant lesquels on a bien rit, bien parlé mais surtout bien marché ! Y’avait ce sommet de montagne qu’on pouvait voir très clairement depuis la côte. Et ayant tout les deux un grand amour pour la nature et les points de vue, on se chauffe pour y grimper.
Con comme des évangélistes en croisade, on se dit :
Booh… à vue… y’en à pour une heure et demi allé, une heure et demi retour ! On sera à la plage avec un kebab, une feta et une bonne bière pour 13 heures !
- 5 heures plus tard –
Aaaah putain ! Enfin au sommet !
Donc on s’était bien plantés dans nos estimations, heureusement on trouvait des points d’eau assez régulièrement. La beauté des roches et falaises nous redonnait quand-même beaucoup d’énergie. Et n’apprenant rien de nos erreurs, on aperçoit un autre pic un peu plus loin.
Booh… En vrai… C’est à 40 minutes de marche ça !
- 2h plus tard –
Aaaah putain ! J’ai faim !
Donc il est 17 heures, on à la dalle parce qu’on gambade depuis 7 heures dans la montagne, on a presque plus d’eau et le soleil cogne. Un petit coup de Google Maps est de rigueur (c’est un putain de luxe la technologie quand même). Donc selon la carte nous sommes :
- Au milieu de l'île
- Loin de tout chemin ou route
- A 5 heures de marche de la maison
Duur…
Le retour a été très beau sur la première heure ou on étaient encore dans la nature. Puis il fut très dur sur les trois autres heures à arpenter une route sinueuse, interminable et déserte. Pas une seule voiture en 3 heures ! Oh Jeez... On est quand-même tombé sur un mûrier platane qui nous a procuré sucre, bonne humeur et motivation ! Vers 22 heures, on attaquait la dernière ligne droite et enfin une voiture s’est pointée à l’horizon et nous a pris en stop. Laisse tomber la journée de malade...!
Chose cool c’est que le mec avait un bon appareil photo donc quand il se motivera pour m'envoyer les photos j’pourrais un peu peaufiner mon profil Tinder pour matcher Deborah Ann Woll à coup sûr !
Greece, part 3 : I was made for loving you Athens !
Après mon court mais intense passage sur cette île carrément déserte j’ai voulu faire un tour à Mykonos pour voir un peu. Bah purée j’ai pas aimé la nightlife du tout ! C’est blindé de jet-setteurs, de silicone, de coke et de Louis Vuitton. A l’opposé de mon univers quoi. Par contre j’ai trop bien profité des plages et des paysages là-bas ! Et comme j’ai perdu mon maillot de bain, ben j’suis allé faire bronzer mes bonnes fesses avec les grand-mères naturistes. C’était tip-top !
Mais à part ça j’trouvais que j’avais pas assez goûté aux délices qu’Athènes peut offrir. C’est donc un retour à Athènes pour le reste de mon séjour. J’ai rencontré un Français et un Canadien dès le premier soir et on a finalement passés 4 jours formidables ensembles. On a bien fait la fête, on a bien fait les cons on a bien visité et je suis carrément tombé amoureux de cette ville. Athènes. Sans parler des Athéniennes !
Dans tout ça j’ai eu pas mal de réflexions et de déceptions aussi par rapport aux gens avec qui j’étais. La plupart des mecs avec qui j’était étaient vraiment des types super mais sur certains sujets importants d’actualité ils étaient aux antipodes de mes valeurs. Dans le lot j’ai rencontré un super-facho pro-armes, et un type qui me lâche un « Chacun ses problèmes. » quand on parlait des commerçants en faillite à cause du Covid. Chacun a le droit d’avoir son avis, mais c’était un peu dommage de penser de truc comme : « Ah il est trop cool ce mec. Mais quelle éducation de connard il a. »
Finalement, là où la plupart des rencontres à l’étranger m’inspiraient et me permettaient de m’épanouir, il apparaît que ces personnes se font de plus en plus rare dans mes rencontres. Peut-être ais-je plus de méfiance, plus de valeurs ou plus d'attentes envers les gens. Ou tout simplement : « On attire ce que l’on est. »
Val => Connard ? A creuser.
Qu’importe le lieu, tant qu’on est ensemble !
C’est pas grand-chose mais si t’en encore en vie à 70 piges Val, rappelles toi qu’avec Yo on est monté dans un trou perdu de l’Aveyron pour voir Dadou et Lolo qui bossaient à la pizzeria d'un camping tout pété ! C’était trois jours riches en herbe, en baignade et en déconne.
J’ai aussi revu une pote que je connais depuis plus de 10 ans maintenant ! La sœur de Lolo d’ailleurs. On a passé la soirée ensembles et, bon, cette fille m’a toujours attiré physiquement, mais notre relation a commencé il y a 10 ans et à cette époque la différence d’age entre nous était assez grande. C’est un peu bizarre parce que maintenant j’ai du mal à la voir comme une femme avec qui j’coucherais bien si possible. Je la vois toujours comme la petite Zaza de l’époque et ça me bloque pas mal pour agir. Puis je doute franchement qu'elle ait considéré la question un jour !
Bref, j’ai quand même passé la soirée avec elle et deux bons potes, et j’suis resté pour dormir. Sur le canap’ du coup. Le lendemain on est allé se baigner avec deux amis à elle. En tout cas c’était grave cool de la revoir ! D’autant plus qu’elle déménage sur Paris dans quelques temps, elle pourra m’héberger durant mes séjours touristiques ! Et je risque d’en faire pas mal cette année car…. Je pars vivre à Lille !
Bon allé, fin de ce post car j’ai commencé à le rédiger y’a un mois et que je vis plus vite que je rédige, donc si j’attends d’être à jour, théoriquement, je ne posterai jamais ce post.
La biiiiiiiiiiiise !