Posté : 19.10.05
Je vais ajouter une petite chose:
Il y a deux manières de réagir face à une «invasion de pensées» (cette petite voix qui se fait entendre sans cesse...), que ces pensées soient négatives, neutres et même positives.
D'un côté, on peut faire une contre attaque, comme tu le dis Oni. Dans ce cas, on fait taire cette pensée en «pensant plus fort» à autre chose. C'est comme si une petite musique joue dans notre salon, et que pour ne plus l'entendre, on met le volume de la télévision plus fort.
De l'autre, on peut tout simplement laisser passer ces pensées: c'est la voie de la non-action. Tout comme le spécialiste en arts martiaux qui se sert de l'élan de son adversaire pour le propulser plus loin, il est possible d'ouvrir tout grande la «porte de notre tête» afin de faire sortir les pensées plus vite.
Illogique, dites-vous: Eh bien non, la petite voix n'est pas éternelle. Vient un temps où elle s'arrête et fait place au silence. C'est un peu comme les nuages qui se dispersent après un temps. Cette méthode demande une non-action: laisser passer les pensées simplement en les observant, mais sans y porter attention davantage.
Pour se faire, il faut adopter une position d'observateur et développer sa patience. Après un temps, les pensées seront entre-coupées de temps de silence qui augmenteront progressivement. Et viendra le temps ou les temps de silence seront plus long que les temps de pensées.
Il peut être utile de faire des exercices de méditation pour arriver à ce but: assis au sol, vous restez inactif physiquement et surtout mentalement, et essayez de vivre le plus de moments de silence possible. C'est un silence intérieur qui est bienfaisant: il permet de vivre pleinement le moment présent, sans être distrait par ses pensées.
Pourquoi se donner tant de mal, alors que l'on peut simplement «penser plus fort»? Eh bien, la première solution est une solution temporaire: les pensées reviendront sans-cesse. La seconde permet d'envisager une issue plue permanente: les pensées reviendront moins souvent et partirons plus vite.
Il y a deux manières de réagir face à une «invasion de pensées» (cette petite voix qui se fait entendre sans cesse...), que ces pensées soient négatives, neutres et même positives.
D'un côté, on peut faire une contre attaque, comme tu le dis Oni. Dans ce cas, on fait taire cette pensée en «pensant plus fort» à autre chose. C'est comme si une petite musique joue dans notre salon, et que pour ne plus l'entendre, on met le volume de la télévision plus fort.
De l'autre, on peut tout simplement laisser passer ces pensées: c'est la voie de la non-action. Tout comme le spécialiste en arts martiaux qui se sert de l'élan de son adversaire pour le propulser plus loin, il est possible d'ouvrir tout grande la «porte de notre tête» afin de faire sortir les pensées plus vite.
Illogique, dites-vous: Eh bien non, la petite voix n'est pas éternelle. Vient un temps où elle s'arrête et fait place au silence. C'est un peu comme les nuages qui se dispersent après un temps. Cette méthode demande une non-action: laisser passer les pensées simplement en les observant, mais sans y porter attention davantage.
Pour se faire, il faut adopter une position d'observateur et développer sa patience. Après un temps, les pensées seront entre-coupées de temps de silence qui augmenteront progressivement. Et viendra le temps ou les temps de silence seront plus long que les temps de pensées.
Il peut être utile de faire des exercices de méditation pour arriver à ce but: assis au sol, vous restez inactif physiquement et surtout mentalement, et essayez de vivre le plus de moments de silence possible. C'est un silence intérieur qui est bienfaisant: il permet de vivre pleinement le moment présent, sans être distrait par ses pensées.
Pourquoi se donner tant de mal, alors que l'on peut simplement «penser plus fort»? Eh bien, la première solution est une solution temporaire: les pensées reviendront sans-cesse. La seconde permet d'envisager une issue plue permanente: les pensées reviendront moins souvent et partirons plus vite.