Bouteille à la mer
Merci pour ta réponse "après la guerre" @Onmyoji .
La question n'est pas directement là.
Pour ce qui est de ma maison, non, je ne VEUX PAS la vendre: si je la vends, je me retrouve avec un loyer équivalent à mon remboursement, sans plus de sécurité long terme ni patrimoine pour les enfants. De plus, c'est la maison où mes enfants ont vécu leur petite enfance. Selon les errances de mon ex (ou pas), je veux qu'ils aient la garantie d'un "chez eux". C'est donc une raison à la fois très pragmatique et en même temps affective.
Elle n'est pas chère en soi, mais c'est plutôt que la rembourser seul est anxiogène. Comme le serait un loyer équivalent, donc.
Pour le reste (les raisons de broyer du noir, ...), je me rends compte que j'ai finalement dormi avec celle qui allait devenir mon "ennemi" (ou en tous cas un amour éteint et des actes sans scrupules) et je ne peux m'empêcher de me dire que quiconque voudrait vivre avec moi ne pourrait un jour le devenir. En tous cas, je ne vois pas qui pourrait s'investir autant qu'une vraie épouse, sachant déjà que ce ne sont pas ses enfants.
Je pense que je sabote toute relation, involontairement, déjà pour cette raison. Mais bien en amont, je me rends compte que, comme me l'avait dit il y a plus de 20 ans une ex, je ne sais pas me trouver de nana. Non, je ne sais pas ce que je veux exactement, je sais qu'une femme n'est pas non plus un cahier des charges à remplir. Je sais que je veux des surprises, je veux de la différence. Mais en sachant qu'à un moment, ca va faire mal, très mal. Ca me paralyse, et tout me semble vain de ce fait. Et bien en amont de tout ça, le peu d'amis qu'il me reste sont pour la plupart en couple avec une vie "rangée". Je ne me vois pas obtenir leur aide pour élargir de nouveaux horizons amicaux. Je ne sais vraiment pas comment me refaire une vie sociale, une vraie.
Il y a quelques jours, je suis allé rechercher ma fille à son camp scout. Malgré mes autres enfants qui mettaient un veto total à rester pour le BBQ, j'ai tenu bon pour y aller. Je ne connaissais que 2 personnes, vaguement. Je me suis installé en bout de table et ai discuté avec d'autres parents. Il y a eu un peu de conversation, même si je tombais comme un cheveu dans la soupe. Mais je n'ai pas suscité d'ouverture de leur part. Ils étaient entre amis, ca ne les intéressait pas d'ouvrir leur groupe. J'ai ensuite discuté avec un papa, qui était un peu comme moi, un inconnu dans la foule. C'était sympa de parler, mais je sentais que c"était pour meubler.
Bref, si je suis si anxieux, c'est d'abord pour ma vie sociale et affective.
La seule amie vraiment super proche que j'ai, à qui j'ai parlé de ça, mais déjà fait part de sa facon de penser "Living alone together". Elle se contente donc de whatsapp affectivement ou des calins avec ses enfants. Actuellement, c'est mon cas aussi, finalement. Mais ca ne me suffit pas. Que ce soit sexuel ou simplement déjà (et surtout) affectif. Je ne sais pas comment redéfinir ma vie, ce que je peux me permettre et sur comment faire un deuil sur tout un tas de choses (etre un vieux con de 50 ans qui n'intéressera plus des femmes plus jeunes, accepter que si je trouve qqn ce sera quasi nécessairement qqn qui vivra chez elle et moi chez moi, avec l'aspect calin du soir à oublier (et je ne parle que de calins), avoir quelqu'un sur qui je peux me reposer de temps à autres (que ce soit pour souffler ou mes enfants)... ou inversément...
J'ai peur de ce foutu jugement avec mon ex (dans un mois) car j'ai peur de me discréditer avec mon envie de lui sauter à la gorge tellement je lui en veux d'avoir bousillé ma vie de la sorte. Elle est sortie de ma vie, il vallait mieux si c'est pour vivre avec une traitresse dans mon lit. Mais je n'arrive pas à lui pardonner et à donner une suite à ma vie.
Bref, je suis paumé, je ne vois pas, en 3 ans d'errances, d'amélioration ou de voie qui en apporterait.
La question n'est pas directement là.
Pour ce qui est de ma maison, non, je ne VEUX PAS la vendre: si je la vends, je me retrouve avec un loyer équivalent à mon remboursement, sans plus de sécurité long terme ni patrimoine pour les enfants. De plus, c'est la maison où mes enfants ont vécu leur petite enfance. Selon les errances de mon ex (ou pas), je veux qu'ils aient la garantie d'un "chez eux". C'est donc une raison à la fois très pragmatique et en même temps affective.
Elle n'est pas chère en soi, mais c'est plutôt que la rembourser seul est anxiogène. Comme le serait un loyer équivalent, donc.
Pour le reste (les raisons de broyer du noir, ...), je me rends compte que j'ai finalement dormi avec celle qui allait devenir mon "ennemi" (ou en tous cas un amour éteint et des actes sans scrupules) et je ne peux m'empêcher de me dire que quiconque voudrait vivre avec moi ne pourrait un jour le devenir. En tous cas, je ne vois pas qui pourrait s'investir autant qu'une vraie épouse, sachant déjà que ce ne sont pas ses enfants.
Je pense que je sabote toute relation, involontairement, déjà pour cette raison. Mais bien en amont, je me rends compte que, comme me l'avait dit il y a plus de 20 ans une ex, je ne sais pas me trouver de nana. Non, je ne sais pas ce que je veux exactement, je sais qu'une femme n'est pas non plus un cahier des charges à remplir. Je sais que je veux des surprises, je veux de la différence. Mais en sachant qu'à un moment, ca va faire mal, très mal. Ca me paralyse, et tout me semble vain de ce fait. Et bien en amont de tout ça, le peu d'amis qu'il me reste sont pour la plupart en couple avec une vie "rangée". Je ne me vois pas obtenir leur aide pour élargir de nouveaux horizons amicaux. Je ne sais vraiment pas comment me refaire une vie sociale, une vraie.
Il y a quelques jours, je suis allé rechercher ma fille à son camp scout. Malgré mes autres enfants qui mettaient un veto total à rester pour le BBQ, j'ai tenu bon pour y aller. Je ne connaissais que 2 personnes, vaguement. Je me suis installé en bout de table et ai discuté avec d'autres parents. Il y a eu un peu de conversation, même si je tombais comme un cheveu dans la soupe. Mais je n'ai pas suscité d'ouverture de leur part. Ils étaient entre amis, ca ne les intéressait pas d'ouvrir leur groupe. J'ai ensuite discuté avec un papa, qui était un peu comme moi, un inconnu dans la foule. C'était sympa de parler, mais je sentais que c"était pour meubler.
Bref, si je suis si anxieux, c'est d'abord pour ma vie sociale et affective.
La seule amie vraiment super proche que j'ai, à qui j'ai parlé de ça, mais déjà fait part de sa facon de penser "Living alone together". Elle se contente donc de whatsapp affectivement ou des calins avec ses enfants. Actuellement, c'est mon cas aussi, finalement. Mais ca ne me suffit pas. Que ce soit sexuel ou simplement déjà (et surtout) affectif. Je ne sais pas comment redéfinir ma vie, ce que je peux me permettre et sur comment faire un deuil sur tout un tas de choses (etre un vieux con de 50 ans qui n'intéressera plus des femmes plus jeunes, accepter que si je trouve qqn ce sera quasi nécessairement qqn qui vivra chez elle et moi chez moi, avec l'aspect calin du soir à oublier (et je ne parle que de calins), avoir quelqu'un sur qui je peux me reposer de temps à autres (que ce soit pour souffler ou mes enfants)... ou inversément...
J'ai peur de ce foutu jugement avec mon ex (dans un mois) car j'ai peur de me discréditer avec mon envie de lui sauter à la gorge tellement je lui en veux d'avoir bousillé ma vie de la sorte. Elle est sortie de ma vie, il vallait mieux si c'est pour vivre avec une traitresse dans mon lit. Mais je n'arrive pas à lui pardonner et à donner une suite à ma vie.
Bref, je suis paumé, je ne vois pas, en 3 ans d'errances, d'amélioration ou de voie qui en apporterait.
Mon sentiment à la lecture du dernier message : tu ne fais pas le deuil de ton ancienne vie, révolue à jamais; et du coup, tu ne reconstruis pas la nouvelle vie que tu te dois, dans les paramètres qui sont désormais les tiens. Je ne dis pas que ce sont des paramètres faciles, mais une première étape serait d'arrêter de ruminer sur l'ancien, et affronter objectivement, sans rancoeur et sans comparaisons, ton nouveau quotidien, pour essayer de l'améliorer touche par touche.
C'est très froid et lapidaire comme raisonnement, mais
- tu as un toit qui t'appartient
- il ne te coûte pas plus cher qu'un loyer lambda, tu es donc dans la même situation que beaucoup de français
- tu as des enfants qui peuvent t'apporter de la joie et un sentiment d'appartenance / d'accomplissement
- tu as une situation professionnelle - à toi de voir si elle est suffisament pérene, sinon il faut assainir / sécuriser ce point
Tu as des contraintes logistiques qui te pèsent (les affaires de ton ex : mais tu peux évacuer tout ça en la mettant en face de ses responsabilités comme disait quelqu'un plus haut; et les travaux à terminer. Prends les petit bout par petit bout et n'y vois pas une montagne écrasante, juste un fil rouge à gérer dans la durée.
Quant à la difficulté à établir des liens, j'ai l'impression que c'est le lot de beaucoup de parents solo (hommes surtout) passé un certain âge.
Mais je vois aussi qu'il existe un paquet de pères célibataires dans cette même tranche d'âge qui s'éclatent comme jamais quand ils n'ont pas leurs gosses : ça doit donc être possible.
Je pense qu'il faut avant tout que tu parviennes à assainir ton humeur, à terrasser cette probable dépression qui te mine et te tire vers le fond. C'est dans la tête - à la fois les idées, les ruminations, mais aussi, chimique, donc comme quelqu'un d'autre le suggérait, envisage de te faire médicamenter. Si c'est bien fait, ça doit aider, et au stade où tu en es, chaque gradient de regagné vers la droite du segment te redonnera de l'oxygène et de la motivation.
Accumule les petites améliorations partout où tu peux, quand tu peux, sur le long terme, et je sais, ce n'est ni enthousiasmant ni facile.
Bon courage
C'est très froid et lapidaire comme raisonnement, mais
- tu as un toit qui t'appartient
- il ne te coûte pas plus cher qu'un loyer lambda, tu es donc dans la même situation que beaucoup de français
- tu as des enfants qui peuvent t'apporter de la joie et un sentiment d'appartenance / d'accomplissement
- tu as une situation professionnelle - à toi de voir si elle est suffisament pérene, sinon il faut assainir / sécuriser ce point
Tu as des contraintes logistiques qui te pèsent (les affaires de ton ex : mais tu peux évacuer tout ça en la mettant en face de ses responsabilités comme disait quelqu'un plus haut; et les travaux à terminer. Prends les petit bout par petit bout et n'y vois pas une montagne écrasante, juste un fil rouge à gérer dans la durée.
Quant à la difficulté à établir des liens, j'ai l'impression que c'est le lot de beaucoup de parents solo (hommes surtout) passé un certain âge.
Mais je vois aussi qu'il existe un paquet de pères célibataires dans cette même tranche d'âge qui s'éclatent comme jamais quand ils n'ont pas leurs gosses : ça doit donc être possible.
Je pense qu'il faut avant tout que tu parviennes à assainir ton humeur, à terrasser cette probable dépression qui te mine et te tire vers le fond. C'est dans la tête - à la fois les idées, les ruminations, mais aussi, chimique, donc comme quelqu'un d'autre le suggérait, envisage de te faire médicamenter. Si c'est bien fait, ça doit aider, et au stade où tu en es, chaque gradient de regagné vers la droite du segment te redonnera de l'oxygène et de la motivation.
Accumule les petites améliorations partout où tu peux, quand tu peux, sur le long terme, et je sais, ce n'est ni enthousiasmant ni facile.
Bon courage
Hello,
Merci pour ta réponse, pleine de bon sens.
Là où je coince, justement, c'est pas que je ne veuille pas faire tout ça (c'est d'ailleurs en cours), mais c'est sur la question du deuil.
Je vous lis tous me dire que je dois faire mon deuil. C'est très simple: je ne veux plus de cette bonne femme, je n'arrive plus à voir du positif dans les 11 ans passés ensemble (ben oui... peut-être plus tard. Mais là, sauf pour la question des enfants, j'estime être passé à côté de "ma vie"), mais je veux surtout tourner la page, me refaire de nouvelles relations et si possible une copine.
Sauf que...
- pour les enfants, je suis bien obligé de la voir une semaine sur 2, et chaque demande de sa part (même si rares) est une contrainte déguisée
- je dépends d'elle pour pratiquement tous mes séjours pro à l'étranger (une babysit qui peut conduire 3 enfants dans 2 écoles quelques matins d'affilée, les récupérer à des horaires improbables, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval). Donc je dois être gentil. C'est purement pragmatique. Elle m'avait justifié son départ avec "il n'y a plus d'amour", je peux le lui confirmer.
- mon boulot est de très loin celui qui paie le mieux dans ceux que j'ai eus, et celui dans lequel humainement je me sens le mieux. Mais l'existence de ma structure est liée au politique et ses mandats. Je ne vis pas pour autant très à l'aise (un seul revenu), mais le budget est au moins à l'équilibre. Sur cette question de revenu, je préfère ne pas compter sur un autre (je suis un habitué du célibat). Péréniser quelque chose est effectivement une de mes priorités.
- j'ai l'impression que cette relation de couple ne m'a au final rien appris ou très peu, que je me retrouve 12 ans plus tôt, sans les opportunités de rencontre mais avec des cheveux gris, et la contrainte des alternances de garde.
- de toutes mes tentatives de me faire une copine, le résultat final est en embryon de relation qui tourne à rien ou... constater que ce n'était pas de l'amour mais une amitié friendzone que je finis par gâcher. J'ai peu d'opportunités -de ma perception actuelle- et j'ai presque peur de tenter quoi que ce soit vu ces "résultats".
- Oui effectivement, le spectre de mon ex prend de la place car, donc, je dois en tenir compte, je lui dois d'être crevé une semaine sur 2, et à moitié disponible l'autre. Donc oui, j'ai beaucoup de rage ou défaitisme en moi. Mais je ne sais pas comment évoluer sur ces points, qui ne changeront sans doute pas avant 10 ans (majorité de mon dernier). 10 ans, c'est long.
Merci pour ta réponse, pleine de bon sens.
Là où je coince, justement, c'est pas que je ne veuille pas faire tout ça (c'est d'ailleurs en cours), mais c'est sur la question du deuil.
Je vous lis tous me dire que je dois faire mon deuil. C'est très simple: je ne veux plus de cette bonne femme, je n'arrive plus à voir du positif dans les 11 ans passés ensemble (ben oui... peut-être plus tard. Mais là, sauf pour la question des enfants, j'estime être passé à côté de "ma vie"), mais je veux surtout tourner la page, me refaire de nouvelles relations et si possible une copine.
Sauf que...
- pour les enfants, je suis bien obligé de la voir une semaine sur 2, et chaque demande de sa part (même si rares) est une contrainte déguisée
- je dépends d'elle pour pratiquement tous mes séjours pro à l'étranger (une babysit qui peut conduire 3 enfants dans 2 écoles quelques matins d'affilée, les récupérer à des horaires improbables, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval). Donc je dois être gentil. C'est purement pragmatique. Elle m'avait justifié son départ avec "il n'y a plus d'amour", je peux le lui confirmer.
- mon boulot est de très loin celui qui paie le mieux dans ceux que j'ai eus, et celui dans lequel humainement je me sens le mieux. Mais l'existence de ma structure est liée au politique et ses mandats. Je ne vis pas pour autant très à l'aise (un seul revenu), mais le budget est au moins à l'équilibre. Sur cette question de revenu, je préfère ne pas compter sur un autre (je suis un habitué du célibat). Péréniser quelque chose est effectivement une de mes priorités.
- j'ai l'impression que cette relation de couple ne m'a au final rien appris ou très peu, que je me retrouve 12 ans plus tôt, sans les opportunités de rencontre mais avec des cheveux gris, et la contrainte des alternances de garde.
- de toutes mes tentatives de me faire une copine, le résultat final est en embryon de relation qui tourne à rien ou... constater que ce n'était pas de l'amour mais une amitié friendzone que je finis par gâcher. J'ai peu d'opportunités -de ma perception actuelle- et j'ai presque peur de tenter quoi que ce soit vu ces "résultats".
- Oui effectivement, le spectre de mon ex prend de la place car, donc, je dois en tenir compte, je lui dois d'être crevé une semaine sur 2, et à moitié disponible l'autre. Donc oui, j'ai beaucoup de rage ou défaitisme en moi. Mais je ne sais pas comment évoluer sur ces points, qui ne changeront sans doute pas avant 10 ans (majorité de mon dernier). 10 ans, c'est long.
Je continue de répondre par bribes (mes enfants sont chez moi) mais j'ai l'impression que le deuil que je dois faire n'est pas la relation d'avec mon ex mais celui d'une relation où je peux faire une confiance aveugle et compter sur l'autre, m'investir sans devoir le regretter ensuite, savoir qu'elle ne s'investira jamais dans mes enfants comme si c'était réellement les siens et a l'inverse idem pour moi pour les siens.
Un copain a failli mourir il y a qqs mois, avec une très lente rémission. Il a pu compter sur sa femme et sa famille. Jamais plus ce ne sera mon cas.
Un copain a failli mourir il y a qqs mois, avec une très lente rémission. Il a pu compter sur sa femme et sa famille. Jamais plus ce ne sera mon cas.
Je précise que ce n'est pas du "ouin ouin" nombriliste et gratuit. Je sais que d'autres vivent des choses graves, dans d'autres domaines aussi. (Par exemple, un ami est presque aveugle, il doit faire d'autres deuils). Que si je n'ai "pas de chance" dans certains domaines, j'en ai dans d'autres. Mais voilà, je partage, car j'imagine que ça aide a trouver des solutions, à moi, à d'autres. Je serais chez un psy sinon (en y croyant très peu, certes).
J'ai l'impression que contre "mon mal", on peut faire quelque chose, que j'ai encore des années de vie que je ne veux pas gâcher.
Alors, oui, quand toutes les solutions se ferment dans ma tête, en effet, les perspectives se referment avec et...autant en finir. La solution que j'ai, c'est parfois d'étouffer ça dans le rhum, car "il y a forcément une autre solution" (même si ça fait des années que je ne trouve pas). Ce n'est pas une bonne méthode, je le sais. Parfois c'est un appel à un.e ami.e qui marche, quand ça décroche. Mais je sais aussi que je grille des cartouches. Ça use mes amis, toujours les quelques rares mêmes. Dont un qui est célibataire depuis toujours (et dont je vois qu'il se ferme des portes lui-même). Du coup, j'évite parfois aussi... Se replier sur soi n'est pas une bonne solution, mais l'inverse n'en paraît pas forcément une bonne non plus...
Pour l'aspect médication, j'ai peur du traitement par facilité, sous forme de camisole chimique et ensuite ne rien regarder aux véritables problèmes.
Je l'observe dans un autre registre: des enfants sont traités sous rilatine pour des troubles de l'attention avec/sans hyperactivité. Alors que bien souvent, ça peut se canaliser à force de bienveillance, de cadre familial comme scolaire. Sans pour autant dire que ce médicament n'a aucun intérêt. Juste qu'on lui délègue bien souvent tout le traitement alors qu'il ne doit être qu'une assistance. Je ne veux donc plus rester dans le flou par rapport a ce qui m'empêche d'avancer (mes "croyances limitantes"), trouver des solutions, plutôt que de me gaver de psychotropes pour me faire dire que tout va bien, dans un cocon "à la Matrix".
J'ai l'impression que contre "mon mal", on peut faire quelque chose, que j'ai encore des années de vie que je ne veux pas gâcher.
Alors, oui, quand toutes les solutions se ferment dans ma tête, en effet, les perspectives se referment avec et...autant en finir. La solution que j'ai, c'est parfois d'étouffer ça dans le rhum, car "il y a forcément une autre solution" (même si ça fait des années que je ne trouve pas). Ce n'est pas une bonne méthode, je le sais. Parfois c'est un appel à un.e ami.e qui marche, quand ça décroche. Mais je sais aussi que je grille des cartouches. Ça use mes amis, toujours les quelques rares mêmes. Dont un qui est célibataire depuis toujours (et dont je vois qu'il se ferme des portes lui-même). Du coup, j'évite parfois aussi... Se replier sur soi n'est pas une bonne solution, mais l'inverse n'en paraît pas forcément une bonne non plus...
Pour l'aspect médication, j'ai peur du traitement par facilité, sous forme de camisole chimique et ensuite ne rien regarder aux véritables problèmes.
Je l'observe dans un autre registre: des enfants sont traités sous rilatine pour des troubles de l'attention avec/sans hyperactivité. Alors que bien souvent, ça peut se canaliser à force de bienveillance, de cadre familial comme scolaire. Sans pour autant dire que ce médicament n'a aucun intérêt. Juste qu'on lui délègue bien souvent tout le traitement alors qu'il ne doit être qu'une assistance. Je ne veux donc plus rester dans le flou par rapport a ce qui m'empêche d'avancer (mes "croyances limitantes"), trouver des solutions, plutôt que de me gaver de psychotropes pour me faire dire que tout va bien, dans un cocon "à la Matrix".
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Courage le 01.08.24, 14h16 par Citroen
Je pense que tu dois faire le deuil de l'idée que tu avais de votre relation / de ce qu'elle aurait pu être; elle, tu ne pourras pas la sortir du paysage, mais a minima tu peux neutraliser tes émotions vis à vis d'elle et de ce qu'elle évoque (ou en tout cas travailler là-dessus). Parce que pour l'instant j'ai l'impression qu'il y a encore beaucoup de rancoeur / remords et regrets qui te minent et te pompent de l'énergie dont tu aurais besoin pour d'autres choses plus constructives.Sauf que...
- pour les enfants, je suis bien obligé de la voir une semaine sur 2, et chaque demande de sa part (même si rares) est une contrainte déguisée
- je dépends d'elle pour pratiquement tous mes séjours pro à l'étranger (une babysit qui peut conduire 3 enfants dans 2 écoles quelques matins d'affilée, les récupérer à des horaires improbables, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval). Donc je dois être gentil. C'est purement pragmatique. Elle m'avait justifié son départ avec "il n'y a plus d'amour", je peux le lui confirmer.
Après pour les médicaments, c'est sûr que si tu peux t'en passer, c'est mieux; mais tu ne peux peut-être pas t'en passer; et clairement, même si tu te fais médicamenter pour une dépression, ça ne doit pas t'empêcher de travailler sur le fond : assainir / dépassionner ce qui doit / peut l'être, et essayer de tout doucement regagner une perspective sur la vie et ton quotidien qui soit moins teintée par tes mauvaises expériences (et c'est pas un reproche, et je suis bien conscient que c'est un travail de longue haleine, mais en tout cas ça me paraît être la bonne direction).
Par ailleurs, ne t'excuse pas d'exprimer ton mal-être; du moment que tu ne te complais pas dedans (et encore, ça ne ferait de mal qu'à toi), c'est pas malsain. La vie c'est pas tout droit et parfois elle nous fout la tête sous l'eau pendant de longues minutes, y'a pas mal de gens ici qui sont passés par des expériences similaires ou en tout cas tout aussi démoralisantes.
Au moins t'as un cerveau, un corps en état de marche et une assise financière qui te permet d'avoir de la sécurité et des possibilités. Tu as un goût amer dans la bouche, mais si tu te focalises sur l'après, ça devrait passer à l'arrière-plan; faut juste surtout pas rester coincé à ruminer.
Merci pour ta réponse (et le temps que tu prends -entre autres- pour moi).
Je sais que j'exprime de la rage et de la rancoeur. C'est difficile à concevoir, mais je ne la ressens qu'après avoir fait le tour des perspectives bouchées. J'y mets alors une cause et c'est là que ça ressurgit. Peut-être que si ces perspectives étaient un peu plus positives, ça irait mieux. Il me semble.
Le premier truc bouché c'est le peu de chances que je vois dans l'aboutissement d'une relation sincère.
En gros, je dois accueillir une nana XX chez moi , si elle veut effectivement bien être chez moi, et espérer chaque jour qu'il y ait un lendemain. Et une nana XX est d'abord et avant tout visiblement difficile pour moi de trouver.
En sachant que jusqu'à présent, j'ai affaire à des femmes qui veulent bien d'un bonus ocassionel à leur vie, sans plus (IE: pas de vie de couple). Ok, on dira que ça a des avantages. Mais là, je me sens juste seul.
J'ai à peine le temps de sortir la tête de l'eau que je dois m'investir avec mes enfants (ici pour 15 jours). Ma maison est un souk, je n'oserais recevoir personne (sans faire la fine bouche), et tant pis, j'essaie de passer du temps avec eux. Ce que je n'arrive pas a faire pleinement, entre autres par ruminations et par le temps que je passe aux charges minimales (ici lessives), sinon personne n'a de quoi se fringuer. Mon jardin est rempli de berces du Caucase qu'il faut que j'élimine (c'est invasif et dangereux).
Je reconnais manquer de courage (en vrai de motivation ou d'énergie).
Et quand ils seront partis, Sysiphe sera au pied de sa montagne, dans l'impossibilité d'ouvrir sa porte a qui que ce soit. Avec accessoirement le boulot pro que je ne suis pas arrivé à faire la semaine avant ces congés (me lever a été difficile chaque jour. Je ne suis pas une feignasse, je sais me lever à 4h s'il le faut).
Ce n'est pas comme ça que je vais me "ressourcer". Ces mots me rappellent mon ex, et là, mon sang commence à bouillir. Pour rien car ça ne changera rien pour moi (sinon me donner une image négative) et encore moins pour elle.
Voila ce que j'exprimais au début: le deuil c'est pas ma relation avec elle, c'est peut-être un idéal à oublier, mais pour l'instant c'est surtout celui d'un psychisme ou d'une vie affective au moins a l'équilibre.
Je sais que j'exprime de la rage et de la rancoeur. C'est difficile à concevoir, mais je ne la ressens qu'après avoir fait le tour des perspectives bouchées. J'y mets alors une cause et c'est là que ça ressurgit. Peut-être que si ces perspectives étaient un peu plus positives, ça irait mieux. Il me semble.
Le premier truc bouché c'est le peu de chances que je vois dans l'aboutissement d'une relation sincère.
En gros, je dois accueillir une nana XX chez moi , si elle veut effectivement bien être chez moi, et espérer chaque jour qu'il y ait un lendemain. Et une nana XX est d'abord et avant tout visiblement difficile pour moi de trouver.
En sachant que jusqu'à présent, j'ai affaire à des femmes qui veulent bien d'un bonus ocassionel à leur vie, sans plus (IE: pas de vie de couple). Ok, on dira que ça a des avantages. Mais là, je me sens juste seul.
J'ai à peine le temps de sortir la tête de l'eau que je dois m'investir avec mes enfants (ici pour 15 jours). Ma maison est un souk, je n'oserais recevoir personne (sans faire la fine bouche), et tant pis, j'essaie de passer du temps avec eux. Ce que je n'arrive pas a faire pleinement, entre autres par ruminations et par le temps que je passe aux charges minimales (ici lessives), sinon personne n'a de quoi se fringuer. Mon jardin est rempli de berces du Caucase qu'il faut que j'élimine (c'est invasif et dangereux).
Je reconnais manquer de courage (en vrai de motivation ou d'énergie).
Et quand ils seront partis, Sysiphe sera au pied de sa montagne, dans l'impossibilité d'ouvrir sa porte a qui que ce soit. Avec accessoirement le boulot pro que je ne suis pas arrivé à faire la semaine avant ces congés (me lever a été difficile chaque jour. Je ne suis pas une feignasse, je sais me lever à 4h s'il le faut).
Ce n'est pas comme ça que je vais me "ressourcer". Ces mots me rappellent mon ex, et là, mon sang commence à bouillir. Pour rien car ça ne changera rien pour moi (sinon me donner une image négative) et encore moins pour elle.
Voila ce que j'exprimais au début: le deuil c'est pas ma relation avec elle, c'est peut-être un idéal à oublier, mais pour l'instant c'est surtout celui d'un psychisme ou d'une vie affective au moins a l'équilibre.
En d'autres termes, mon insécurité affective me rend oppressant, que ce soit envers moi ou les autres.
Les medocs sont pas une camisole chimique. C'est la dépression qui en est une biologique.
Crois moi, j'ai étudié tout ça et je peux te dire que j'étais totalement contre même en en ayant besoin avec des idées noires graves et tout. Ça te fera pas voir tout rose. Ça t'évitera de ruminer, d'exagérer les choses etc.
Après, dans une moindre mesure on partage un certain vécu, et même si ce n'est que matériel les liens persistants avec l'ex sont usants oui. Pour le reste, je n'ai pas de bon conseil à donner, j'ai jamais fait partie de ces gens qui trouve des relations sans sortir, juste dans leurs cercles. J'ai toujours captivé ou séduit dans une certaine mesure mais sans faire de rencontres ça ne mène à rien.
Cela dit, faire la paix avec le passé et accepter que cette confiance brisée avec laquelle tu vivais n'est qu'une illusion et que la renouveler à quelqu'un d'autre ne sert à rien, ce ne serait que te remettre des œillères, ça t'aidera.
À mon sens, faut trouver la relation qui te laisse accepter cette fatalité en te disant qu'avec elle, ce sera pas la merde que tu as vécu, parce que ce sera une personne correcte.
Mais ça, c'est pas un truc facile. On voit des signes partout.
Pour le reste, j'ai eu beaucoup d'amis qui font de gros sacrifices pour leurs gosses en finalement implicitement reportant cette pression de voir leur père galèrer pour ça. C'est pas volontaire mais je crois que pour certains ils préféreraient voir leur père heureux quitte à perdre des choses qui pour eux n'ont pas la même signification.
Leur maison c'est là où tu es, pas un espace défini. Après faut qu'ils s'y plaisent mais l'histoire de suivre des cours dans deux écoles pour des gosses c'est une galère aussi. Vendre ne signifie pas ne pas racheter (et tu peux faire une plus value).
Donc tu te mets beaucoup de barrières. C'est là où il faut être rationnel et chercher des solutions non entravées par l'émotion et l'envie de bien faire, le "pour les enfants" qui n'est pas forcément leur envie etc.
Bon courage
Crois moi, j'ai étudié tout ça et je peux te dire que j'étais totalement contre même en en ayant besoin avec des idées noires graves et tout. Ça te fera pas voir tout rose. Ça t'évitera de ruminer, d'exagérer les choses etc.
Après, dans une moindre mesure on partage un certain vécu, et même si ce n'est que matériel les liens persistants avec l'ex sont usants oui. Pour le reste, je n'ai pas de bon conseil à donner, j'ai jamais fait partie de ces gens qui trouve des relations sans sortir, juste dans leurs cercles. J'ai toujours captivé ou séduit dans une certaine mesure mais sans faire de rencontres ça ne mène à rien.
Cela dit, faire la paix avec le passé et accepter que cette confiance brisée avec laquelle tu vivais n'est qu'une illusion et que la renouveler à quelqu'un d'autre ne sert à rien, ce ne serait que te remettre des œillères, ça t'aidera.
À mon sens, faut trouver la relation qui te laisse accepter cette fatalité en te disant qu'avec elle, ce sera pas la merde que tu as vécu, parce que ce sera une personne correcte.
Mais ça, c'est pas un truc facile. On voit des signes partout.
Pour le reste, j'ai eu beaucoup d'amis qui font de gros sacrifices pour leurs gosses en finalement implicitement reportant cette pression de voir leur père galèrer pour ça. C'est pas volontaire mais je crois que pour certains ils préféreraient voir leur père heureux quitte à perdre des choses qui pour eux n'ont pas la même signification.
Leur maison c'est là où tu es, pas un espace défini. Après faut qu'ils s'y plaisent mais l'histoire de suivre des cours dans deux écoles pour des gosses c'est une galère aussi. Vendre ne signifie pas ne pas racheter (et tu peux faire une plus value).
Donc tu te mets beaucoup de barrières. C'est là où il faut être rationnel et chercher des solutions non entravées par l'émotion et l'envie de bien faire, le "pour les enfants" qui n'est pas forcément leur envie etc.
Bon courage
Je réponds au plus facile, car pas le temps pour le reste.
D'abord, merci...
Pour la maison, un peu avant de rompre, cette maison était en travaux, a son initiative a elle. (Soit, il fallait mais elle a ajouté bcp pour elle... qui est partie en cours).
Je dois passer chez le notaire bientôt pour cette question. Les travaux ont coûté beaucoup plus cher que la plus value, a tel point que si je dois vendre c'est à perte.
La seule option en dehors de cette maison est de louer un appart, pour a peu près le même prix, sans être proprio dans 16 ans. (L'âge de ma retraite. Théoriquement). Donc je n'y gagnerai ni en confort de vie, ni en patrimoine (en admettant que je loue pour moins cher et que je place la différence). Qui plus est, si j'ai du disponible, il peut être divisé en 2 pour des pensions alimentaires.
C'est pragmatique.
Pour les écoles, c'est juste que leur école s'arrête avant 12 ans et que la suivante est plus loin. Avec des lignes de bus pourries (mais des pétitions circulent. Depuis 20 ans mais qui sait, peut-être qu'un jour on y sera sensible).
Pour ce qui est d'accepter qqn chez moi, on dira que désormais ce sera une copine et rien de plus. Je dois donc "limiter" ma capacité à aimer, pour me protéger, moi et ma famille. Ou limiter les conséquences de ma cécité amoureuse, mais en tous cas, c'est un pur réflexe de protection alors que pour presque tout je prônais la solidarité...
En vrai, si c'est ça qui transparaît chez moi, je ne suis pas étonné d'être seul.
Alors oui, j'étais peut-être dépendant affectif. Mais visiblement moins que mon ex qui a un chéri qu'elle a mis au pas exactement comme moi. Je ne reproduirai pas ça, en effet. Rien que pour tout ce que j'ai perdu (bon, j'ai gagné aussi, mais là, je ne vois pas une balance positive).
C'est pragmatique.
Ma seule "copine" potentielle (en vrai amie qui m'a friendzoné. En le sachant. Pour se protéger elle aussi) a toutes les chances d'être ma collègue bientôt. Waouwww (sarcastique)
Bref, c'est une question de survie que j'élargisse mes cercles de connaissances. (En essayant de trouver au moins un peu de mon âge).
D'abord, merci...
Pour la maison, un peu avant de rompre, cette maison était en travaux, a son initiative a elle. (Soit, il fallait mais elle a ajouté bcp pour elle... qui est partie en cours).
Je dois passer chez le notaire bientôt pour cette question. Les travaux ont coûté beaucoup plus cher que la plus value, a tel point que si je dois vendre c'est à perte.
La seule option en dehors de cette maison est de louer un appart, pour a peu près le même prix, sans être proprio dans 16 ans. (L'âge de ma retraite. Théoriquement). Donc je n'y gagnerai ni en confort de vie, ni en patrimoine (en admettant que je loue pour moins cher et que je place la différence). Qui plus est, si j'ai du disponible, il peut être divisé en 2 pour des pensions alimentaires.
C'est pragmatique.
Pour les écoles, c'est juste que leur école s'arrête avant 12 ans et que la suivante est plus loin. Avec des lignes de bus pourries (mais des pétitions circulent. Depuis 20 ans mais qui sait, peut-être qu'un jour on y sera sensible).
Pour ce qui est d'accepter qqn chez moi, on dira que désormais ce sera une copine et rien de plus. Je dois donc "limiter" ma capacité à aimer, pour me protéger, moi et ma famille. Ou limiter les conséquences de ma cécité amoureuse, mais en tous cas, c'est un pur réflexe de protection alors que pour presque tout je prônais la solidarité...
En vrai, si c'est ça qui transparaît chez moi, je ne suis pas étonné d'être seul.
Alors oui, j'étais peut-être dépendant affectif. Mais visiblement moins que mon ex qui a un chéri qu'elle a mis au pas exactement comme moi. Je ne reproduirai pas ça, en effet. Rien que pour tout ce que j'ai perdu (bon, j'ai gagné aussi, mais là, je ne vois pas une balance positive).
C'est pragmatique.
Ma seule "copine" potentielle (en vrai amie qui m'a friendzoné. En le sachant. Pour se protéger elle aussi) a toutes les chances d'être ma collègue bientôt. Waouwww (sarcastique)
Bref, c'est une question de survie que j'élargisse mes cercles de connaissances. (En essayant de trouver au moins un peu de mon âge).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Courage le 05.08.24, 02h28 par Onmyoji