De l'état "je ne sais pas ce que j'ai" et comment en sortir
Note : beaucoup de choses que je vais dire ont déjà été dites, leur répétition me semble nécessaire à l'organisation de ce post et à l'exposition de mon avis
Se trouver dans un état où objectivement tout devrait aller bien mais où en fait rien en va. Pas de gros problèmes à l'horizon, pas de soucis existenciels, même pas de vraies dépressions pour pouvoir se plaindre. Juste un sentiment de mal être, sourd et lancinant qui n'a pas raison d'être mais qui est.
Faut-il y réfléchir ?
A priori je dirais non. Cependant comme cela a été exposé plus haut parfois l'état dure plusieurs jours, il peut être bon d'analyser un poil ce qui nous arrive.

être honnete avec soi
Quand vous réfléchissez aux causes de cet état il faut savoir que vous passerez plusieurs fois devant LA raison (s'il y en a une) en vous disant "non ca ne peut pas être ça".
Il faut etre honnete, objectif et humble. Même les gars les plus solides mentalement se font parfois démonter par des trucs insignifiants (leur différence c'est qu'ils savent réagir très vite). Si ta meilleure amie a trouvé ta killer chemise ringarde et que ça t'a contrarié, arrêtes de le nier. Ce n'est pas parce que c'est futile que ca n'a pas d'importance pour toi.
Une fois le (ou les) problème(s) cernés exprimez les à voix hautes tout seul chez vous.

Le piège de la réflexion
Le piège est de se renfermer dans une réflexion qui s'éternisse, totalement improductive et qui rajoute, par son innefficacité, au sentiment de culpabilité de se sentir mal quand tout va bien.
Mon prof de philo en terminale disait : "la réflexion ne doit pas paralyser l'action".
Donc à vous de voir selon vos capacités de prises de distances, d'objectivité et les risques de tomber dans ce piège.
En cas de doute préférez l'action.
Agir

Les coups de pieds au cul
Dans cet état nous n'avons envie de rien. Du coup nous en faisons moins. Puis moins nous en faisons et moins nous avons envie d'en faire. Il faut casser ce cercle vicieux. Comment ? Tu te bouges le cul, tu te fais violence, tu chiales si il faut mais tu BOUGES.

Choisir son activité
Il convient de ne pas trop réfléchir au risque de s'entendre dire "Non, pas envie" pendant des heures. Le mieux si vous êtes sujet fréquent à cet état c'est d'avoir une petite liste d'activités qui vous font plaisir. Faire ou écouter de la musique, faire du sport, lire, se masturber ou que sais je. Je préconise plutot quelque chose de physique et demandant peu de concentration, mais là aussi ca dépend de vous, de vos capacités et affinités. Exemple : pour moi jouer de la guitare en chantant très fort me demande peu de concentration et me permet de me défouler, cependant quelqu'un qui débute et qui a du mal à enchainer deux accords risque d'accentuer sa "déprime" en se sentant "vraiment bon à rien".
Une autre activité saine : sortir vous promener de préférence dans un endroit agréable et peuplé comme un parc ou un beau centre ville. Ne sortez pas avec un objectif, allez flaner, regardez les filles comme on regarde un tableau, appréciez. Ne sortez en voulant sarger, vu votre mojo vous n'allez même pas abordez un arbre, mais si en sortant l'envie vous vient profitez en.
Quelques remarques

jaknichan a dit
selon moi pour s'en tirer de maniere durable est, non pas d'identifier la ou les causes, mais de la (les) visualiser (je pense que le fait de visualiser les phénomènes ou les émotions est une pratique utilisée en PNL) et de littéralement "faire le canard"
Ca peut etre une solution, on peut aussi visualiser "le mal" et l'expulser par la respiration.

L'influence de la fatigue n'est pas à négliger. Si vous vous sentez down et que vous n'avez pas fait une nuit correcte depuis deux semaines, pas la peine de réfléchir, allez dormir un peu.

L'homéopathie peut faire de beaux résultats, personnellement je suis contre (et contre les médications en générale) mais il faut mieux prendre des "granules" que des cachets (Attention évitez l'automédication, même si les médecins et pharmaciens ne sont parfois pas très futés les médicaments restent leur boulot). En étant contre l'idée de l'homéopathie je dois avouer avoir observé des résultats sur moi.
Bonus : initiation aux thérapies comportementales
De manière très succintes : un tempérament dépressif a tendance à ne regarder que ce qui est négatif. L'idée est de ce focaliser sur le positif en prenant des notes sur tout ce qu'on trouve agréable, utile, joyeux... dans sa journée. Promenez vous avec un petit carnet et notez ce qu'il vous arrive de bien, à la fin de la journée regardez, vous voyez que la vie est belle.