FTS

Pour oublier, moi j'ai expérimenté une technique tout à fait personnelle.

Je me suis retrouvé un soir (par un malencontreux concours de circonstances), seul, à 28 kilomètres de chez moi, à 2 heures du matin (donc en pleine nuit), et sous une pluie battante avec une température extérieure avoisinnant les 3°C en veste et chemise *.

Bref, pendant un moment j'ai vraiment cru que j'allais creuver. Plutôt que d'appeler quelqu'un à l'aide, j'ai pris sur moi d'envoyer se faire foutre tous ces connards, et je suis rentré chez moi à pied. Inutile de dire qu'il m'a fallu quelques heures, et qu'au petit matin, j'avais les pieds en sang et les doigts gelés.

Pourtant sur le trajet, il s'est passé quelque chose de particulier. J'ai repensé à mon ex qui venait de rompre. Et comme un con, tout seul, sous la pluie et dans le froid, je me suis mis à chialer. J'ai pleuré tout ce que je pouvais pleurer et ça m'a vidé. Quand je me suis calmé, sur le reste du chemin, je me suis senti creuvé, mais plus seul.

En arrivant chez moi, j'étais heureux. Heureux d'être arrivé entier, heureux de pouvoir me réchauffer, et heureux de pouvoir aller me coucher. Je ne suis pas sortit du lit pendant 15 heures. Plus tard, quand j'ai revu mes amis, j'ai évidemment joué le cador, et depuis, l'histoire de mon épopée nocturne (omis certains détails ) est entrée dans la légende (si ça c'est pas du DHV !! ).

Crois le ou pas, du jour au lendemain, j'ai cessé de regretter mon ex et donc de penser à elle. J'étais guérri.
J'ai discuté de cette expérience et de ma remise en question à quelques personnes de confiance, et certains d'entre eux m'ont avoué le même genre d'expérience : Quand tu te trouves dans une situation où tu es obligé de repousser tes limites physiques et d'avancer par la seule force de ta volonté, tu te laves de tout le chagrin que tu portes et tu remets les choses vraiment essentielles à leur place.
En espérant que mon aventure te fasse rire et te soit utile.

* pour ceux que ça interesse, c'était le jour de l'an 2006 . Bonne année !!

c'est dingue, il m'est "arrivé" la même chose
il ya quatre ans soirée étudiante bondée, tout le monde bourré, tout le monde drague, danse, musique à fond, sauf un connard qui enchaîne les verres en tirant la tronche parce qu'il pense à son ex...
Je décide de me barrer, seul (alors qu'on aurait pu me raccompagner) par -5°, pluie battante, 1h30 de marche à pied, zone industrielle, périphérie puis centre ville, rues désertes (4h du mat)
Pendant tout le trajet je m'énèrve, chiale, insulte le tout puissant, "pourquoi elle m'aime pas heuuuuu, c'est trop injusteeeeeeeeuuuh", etc, etc...au moment où je le fait, je sais que c'est un caprice, que je ne l'aime pas vraiment, mais il faut que ça sorte, que je m'humilie, que je me "flagelle"....je rentre crevé trempé, vidé et...heureux ! E-R-E !
fclose la semaine suivante une ch'tite n'étudiante...guéri ! G-U-E-R-I !

C'est carrement bon à savoir pour les conditions extremes. Si on peut en chier qq heures mais oublier, ca vaut le coup.

Oublier est une chose importante et il faut aussi faire le deuil de la relation. C'est vrai qu'il faut s'occuper, avoir des activités physiques et mentales qui permettent de se concentrer sur autre chose. A côté de cela, l'esprit ne peut pas être occupé sans arrêt, il faut s'autoriser des périodes plus "noires", elles sont importantes pour faire le deuil. Si je schématise et quantifie :

Au début, les périodes noires sont les plus fréquentes au détriment des autres... Puis, petit à petit, à son rythme, les périodes plus gaies prennent le dessus et le noir s'estompe.

Autre chose à laquelle je pense : trouver une ou plusieurs personnes à qui tu pourrais te confier, sans te donner de conseils et encore moins te juger, mais simplement pour t'écouter.

La reponse est donné, et je suis daccord:
-pour oublier son ex
-pour effacer un rateau
-pour effacer un numclose échoé
Sarger, trouver d'autrres filles...Toutes les filles se valent (valeur inestimable certe..masi aucune n'a plus de valeur que l'autre..sauf si tu t'efforce de lui en donner )
Un rateau?
Pas grave, dans 40 seconde, au bout de la rue tu trouveras mieux

Mustang a écrit :Pas grave, dans 40 seconde, au bout de la rue tu trouveras mieux

Non, c'est pas ca. Si vraiment elle comptait, ca ne sert a rien de la devaloriser parce que tu te sens naze. Ca t'enfonce encore plus, a proportion de la force de tes sentiments pour elle. Il est normal de ressentir la colere et le manque. Ou la honte (si l'on casse) et le manque. Il faut vivre ces emotions, et les laisser partir.
C'est pour ca qu'il faut s'occuper, et comme le dit justement Zoe, laisser des moments noirs.
Donc, dans 40 secondes tu ne trouvera pas mieux. Mais en sargeant, tu va forcement tomber sur une nana qui merite autant, voire plus.

Pour ce qui est de parler a des gens, il faut limiter les pleurnicheries. 1 ou 2, voire 3 fois si c'est severe. On a tendance a dire qu'il faut parler des ses malheurs, exterioriser ses sentiments etc. Mais je crois qu'un "homme maculin" ne le fait pas trop. C'est d'abbord une question de fierte, ensuite de force de caractere. Se laisser aller a la pleurnicherie n'est pas combatif... Craquer par moments, ok. Pleurer tout son saoul (et seul) ok. Fonder un committee de soutien et tenir des reunion, non merci.

Perso une rupture a tendance à me plonger dans les abîmes de la déprime alors j'ai trouvé une méthode ultra efficace pour en sortir le plus vite possible :

* se ménager une période de solitude durant laquelle on fait le point sur la relation qui vient de s'achever
* appeler ou voir des gens avec qui on peut en parler pour se soulager
* aller à la rencontre de gens nouveaux
* commencer de nouvelles activités

Je me suis fait larguer pas plus tard que hier par une fille à qui je tenais énormément. Chronologie des événements :

* vendredi fin d'après midi : rupture (coup de massue !)
* Vendredi soir et nuit du vendredi au samedi immondes, à broyer du noir (mais ça fait du bien aussi de se laisser un peu aller)
* samedi matin : je fais le point (ce que je décide de faire pour sortir de la déprime)
* samedi après midi : sortie seul en ville pour "pseudo-sarger" (aborder des nanas juste pour discuter, sans chercher le numclose car j'ai la libido à zéro après une rupture).
* samedi fin d'après midi : allo à maman (femme mûre) et un bon pote (de mon âge) pour lâcher le morceau. Parler fait énormément de bien ! Le simple fait de constater que nos proches sont là pour nous comble le vide intersidéral que l'on ressent lors de la rupture.

Durant mon trip de l'après midi j'ai pu ainsi faire un petit bout de chemin avec une très sympathique touriste allemande rue de Rivoli, m'amuser et jouer aux énigmes avec une lycéenne sur un banc du jardin du Luxembourg (rejointe par 3 de ses amies) et exercer ainsi mon alpha-attitude, et faire éclater de rire une HB dans le métro en lui lançant une réplique moisie (elle portait un grand manteau par cette chaleur alors je lui ai sorti, sans m'arrêter, "Si tu as encore froid j'ai une couverture polaire dans mon sac").

Résulat : 24 heures après la rupture je me sens déjà revivre. Quant aux nouvelles activités, je me lance dans les arts martiaux

Moi j'ai un probleme un peu plus compliqué, puisque:

1) Rupture avec une One-Itis
2) Je suis "obligé" de la frequenter pendant 1 voir 2 ans encore (raison pro)
3) c'est une LSE extra histrionique folle a se faire suicider un afc
4) Elle prend un grand plaisir a bien se foutre devant moi pour faire des bisous a son nouveau mec ou a dire "mon copain il..." toute les 2 secondes
5) Son nouveau mec est con, gros, laid, bref le jerk qui donne envi de jerber

Alors je veux bien rester positif, rencontrer des nouvelles personnes etc, mais meme sans l'admettre (elle me sort des conneries genre: "tu compte pour moi, je veux pas te faire du mal") elle va TOUT de chez TOUT faire pour me rabaisser plus bas que terre et prendre un malin plaisir a se dire: "Ah, moi petite LSE, j'arrive a faire souffrir des mecs, c'est génial!"

Bref la c'est le cas extreme....

Go and Fuck Ten Other Women.

Do.

Moi j'ai un probleme un peu plus compliqué, puisque:

1) Rupture avec une One-Itis
2) Je suis "obligé" de la frequenter pendant 1 voir 2 ans encore (raison pro)
3) c'est une LSE extra histrionique folle a se faire suicider un afc
4) Elle prend un grand plaisir a bien se foutre devant moi pour faire des bisous a son nouveau mec ou a dire "mon copain il..." toute les 2 secondes
5) Son nouveau mec est con, gros, laid, bref le jerk qui donne envi de jerber

Alors je veux bien rester positif, rencontrer des nouvelles personnes etc, mais meme sans l'admettre (elle me sort des conneries genre: "tu compte pour moi, je veux pas te faire du mal") elle va TOUT de chez TOUT faire pour me rabaisser plus bas que terre et prendre un malin plaisir a se dire: "Ah, moi petite LSE , j'arrive a faire souffrir des mecs, c'est génial!"

Bref la c'est le cas extreme....

Je viens de prendre connaissance de ton post, Cantor.
J'ai vêcu une situation analogue il y a quelque temps, aussi me permettrais-je de t'exposer ma façon de faire, qui à priori a porter ses fruits.

Acte I
V comme Victime
J'ai eu le malheur par un soir bien arrosé, non pas de bruine mais de goutte, de faire l'amour à ma meilleure amie. Entre elle et moi, c'était depuis le début de cette année 2006 une attirance réciproque mais manquant de phases... d'emphase, pour ainsi dire. Mal m'en fut, car je savais déja très bien, par le biais de ses anciens prétendants que cette dernière était un savoureux mix entre LSE, manipulatrice de renom (et de re-oui), psycho-girl et maneater. Allez savoir comment tout cela pouvait cohabiter chez une seule et même personne, je me pose encore la question de comprendre comment ce joyeux foutoir s'organisait là-haut sous le soleil de midi...
Malgré tous les bons conseils de ce bon site, au bout de quelques mois, quelques chagrins, une cassure-reprise dodelinante et des excès en tout genre plus tard, je mis fin non sans regret à cette union bi-latéralement machiavélique. Pour la petite histoire, je (re)découvris le fait d'avoir des sentiments sortant de tout mon être alors que j'avai la réputation d'être plutôt insensible et "coeur de pierre"... et aussi l'arrachement que cela provoque par la suite ; je te passe la période de solitude qui en découle et de remise-en-question qui m'assailla.



Acte II
V comme Vengeance
Et vint le déclic comme un couperet sur la tête du condamné. La demoiselle s'était trouvé un nouveau crachoir à tenir et dans lequel verser toute la vindicte qu'elle éprouvait. Je me rendis alors compte que cela ne m'atteignait même pas, pis encore puisque je savais pertinnement comme elle s'était déja plût à le faire auparavant, qu'elle faisait cela dans l'unique but de me déstabiliser, de me rendre jaloux, de m'humilier et de me faire du mal. Alors je décidais d'en jouer et de renverser la vapeur...
Je me remis, avec quelque doutes en tête mais aussi de bon souvenirs ainsi que de la technique içi-même accumulée en chasse et en sarge pure. Les closes s'enchainèrent vite, prouvant par là-même que la sarge, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Je multipliais les closes devant mon ex-LTR, non pour la rendre jalouse, mais pour lui prouver que ce qu'elle faisait ne m'atteignait aucunement et que pour rien au monde, surtout pas pour son souvenir et sa clémence, je ne renierai le Game (elle connaissait mon penchant pour cette pratique, ce qui nous valu de sombres heures, malgré le fait que j'avais toute activité extra-conjugale lorsque je fus avec elle...).
Voyant que cela n'avait aucun effet sur moi, que ma vie continuait son cours et que Big-ben était de sorti régulièrement, elle vint me parler un soir et tenta de me récupérer. Ce que j'attendais évidemment car je la connaissais la bougresse ! Mais quel magnifique plaisir je pris à la renvoyer dans ses tranchées, sans même lui occtroyer autre chose que... rien, en fait. C'est absolument délectable.

Et ainsi je sû enfin que c'était pour moi le moment de passer à autre chose. Et de vivre pour moi.

Car là, crois-moi bien Cantor, tu ne vis pas pour toi. Tu vis à travers elle.
Tout ce que tu subiras ne sera que souffrance pour toi et jouissance pour elle.

Tout le monde a raison : si tu veux l'oublier, va sarger. Au début, c'est dur de se remettre dans le bain, c'est évident, mais...


... c'est comme le vélo...


Bien amicalement,

- V -