FTS

*Baille*

Whataguan ???!!!


Aujourd'hui, je me suis mis en tête de partir à la recherche de mon précieux logiciel de musique en magasin parce que j'ai décidé de m'y mettre sérieusement.

Ca sera mon moyen de convertir mes émotions en musique, j'y crois dur comme fer, j'ai une passion à concrétiser !!

Et puis pour aller chercher ce doux sésame, il faut que je sorte dans la rue...

Métroooooooooooooooo !!

Evidemment il y a une fille qui rentre dans ma rame, jolie, dans mes critères, la pression monte...

"Hey le stress pré-abordage, comment vas-tu ? ça faisait un bail ! Tu m'a presque manqué "

J'attends qu'elle descende du wagon... :

Moi : Excuse moi ?

HB : ?

Moi : Bonjour, je sais pas si ce sont tes chaussures ou ta montre mais j'aime beaucoup ton look (j'ai vraiment eu du mal à la sortir cette phrase ; dur la reprise !).

HB : ??

Moi : Un problème ? Je ne suis pas dangereux tu sais. Ca va ? Je te dérange pas j'espère ? C'est ok ? T'as l'air un peu... disons méfiante (les vieilles habitudes, la peur d'être lourd...) --> elle était stoppée mais me regardait avec un grand point d'interrogation au milieu de la figure ; j'en suis même venu à me demander si elle parlais français.

HB : Non, ça va. C'est juste que d'habitude je ne parle pas aux inconnus, mais toi tu as l'air gentil donc ça va.

Moi : Ouf ! Je ne vais pas te déranger très longtemps car j'ai un rendez-vous. Je m'appelle Hushpuppy *lui serre la main*

HB :

Moi : C'est quoi ton prénom ?

HB : Mariame.

Moi : Mariame ? Je connais une Mariame ! T'es guinéenne ?

HB :

Moi : T'es guinéenne

HB : Personne ne trouve d'habitude, c'est la première fois

Moi : C'est que je dois être quelqu'un de spécial alors Tu n'es pas parisienne toi, hein ?

HB : Si si je suis parisienne !

Moi : Bah voilà, c'est pour ça que tu ne souris pas

HB :

Moi : Je préfère quand tu souries ! Je me disait qu'on pourrais aller boire un verre ou... ?

HB : *mimique sur son visage qui voulait dire non, sans avoir besoin d'ouvrir la bouche* Je suis trop petite pour toi

Moi : Je fais si vieux que ça ? Tu me donne quel âge ?

HB : J'ai 15 ans.

Moi : 15 ans !! Ah ouaiiiiiiiiiis effectivement, j'en ai 21...

HB : Bah oui t'es un papa !

Moi : Un papa ? Ton père il a 21 ans ?

HB :

Moi : Non mais oui 15 ans c'est chaud Je vais pas insister du coup. On se fait la bise ?

HB : *Même mimique que tout à l'heure*

Moi : Alors ça sera une poignée de main

HB : *me serre la main*

Moi : Passe une bonne journée, à plus tard (je sais pas pourquoi j'ai dit "à plus tard" d'ailleurs, peut-être parce que Paris c'est petit).

J'ai pas eu trop de mal à me lancer, c'est cool

Mais il y a eu masse d'hésitations et pas mal de répétitions aussi lors de l'interaction (du calme vieux !).

Par contre je lui aurait pas donné 15 ans... Je pensais qu'elle allait me dire qu'elle avait un gars quand je l'ai vu faire sa tête mais en fait non, c'était la problématique de l'âge.

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J'arrive au magasin, je trouve pas mon bonheur...

J'erre dans Paris à la recherche d'un autre magasin succeptible de combler mon attente, j'entre dans un autre et toujours rien

Je rentre donc bredouille, je prends le métro, et que vois-je dans les couloirs ?

De belles formes se balader sur une belle femme quelque peu pressée... J'y vais ! :

Moi : Excusez moi !

HB : ?

Moi : Vous êtes très jolie, il fallait que je vous le dise

HB : *sourire un peu bateau, mais elle marche super vite*

Moi : Vous êtes pressée peut-être ?

HB : Oui très pressée

Moi : Vous avez bien le temps de discuter un petit peu, le métro ne viendra pas plus vite de toute façon (ma phrase était moins bien construite que ça mais c'était ce que je voulais lui dire).

HB : *continue de plus belle*

Moi : Un petit sourire au moins

HB : *me fait un sourire forcé*

Moi : C'est mieux comme ça

HB : *A partir de là elle m'a répété plusieurs fois les mêmes mots qui n'avaient rien à voir avec ce que je lui disait, je me souviens plus exactement mais c'était du genre "oui merci", ce qui montrait qu'elle ne m'écoutait plus*

Je parlais à son dos limite, le long du couloir.

*On arrive à une intersection, elle s'arrête*

Moi : Vous allez par là ? *lui pointant la direction opposée au chemin de mon chez moi*

HB : Non par là *direction opposée*

Moi : Ca tombe bien moi aussi, c'est dommage hein

HB : Oui

Bon à partir de là j'ai pas continué l'interaction, c'était peine perdue.

Puis je trouve déjà que j'ai trop insisté, même s'il n'y a pas eu de refus ferme, je sentais bien que malgré le fait qu'elle fasse bonne figure, elle n'avait pas envie de m'écouter.

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Petit apparté :

Je ne vous ai pas tout raconté...

J'ai fait d'autres tentatives entre le magasin A et le magasin B, avant de rentrer à la maison, mais j'ai du sortir le plan B à chaque fois (plan B = quand je vais voir une fille et qu'arrivé devant elle je ne le sens pas pour x ou y raison, je demande un renseignement pour passer incognito).

J'ai vu une femme qui marchait super vite, mais qui avait l'air super belle, marcher pas loin de moi.

Une fois qu'elle s'est arrêté au feu, je lui ai tapé sur l'épaule car elle n'entendais pas mes "excusez moi ?", "mademoiselle ?" et autres "madame ?", avec ses écouteurs.

Elle s'est retournée un peu brusquement mais je ne lui ai pas trop fait peur apparemment.

J'ai vu son visage... disons que sans être désagréable au regard, elle n'était pas ce que je recherchais (pareil pour sa façon de parler, elle faisait "trop mature") ;


Dans le magasin j'ai aussi demandé un renseignement à une autre femme, cette fois-ci super belle, mais non, je ne lui ai pas fait part de mon intérêt... allez savoir pourquoi, à ce moment là, je n'y croyais pas, je n'avais pas l'énergie ;


Pour finir, juste avant d'emprunter les escaliers pour sortir du métro, j'ai vu de loin une fille qui avait l'air pas mal.

J'ai hésité deux secondes puis j'ai renoncé, j'avais assez donné d'énergie aujourd'hui, pas envie d'en rajouter (puis j'ai du mal à aborder dans ma zone, sûrement de peur d'en recroiser... ça aussi il faut que je travaille).

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J'ai encore un petit détail à fournir avant de vous laisser.

J'ai envoyé un message à Natural, vous savez, l'avant dernière femme dont j'ai pris le numéro, juste avant Smile :

Moi (17h01) : Salut ! Juste pour te dire que j'ai trouvé l'immédiat et que je lui ai fait sa fête, je l'ai scellé dans un tonneau puis enfermé dans la soute d'un avion direction Pékin. Je pense qu'on est tranquille du coup (en gros j'ai fait le lien avec notre dernière "discussion", là où on s'en était arrêté lors de ma relance et où elle m'avait dit qu'on ne pouvait pas se voir dans l'immédiat avant d'arrêter de me répondre).

Natural (17h05) : ?

Moi (17h07) : T'as déjà oublié notre conversation de la dernière fois ? L'immédiat qui voulait pas que tu vienne me voir ?

Moi (17h09) : Tu étais celle qui portait une bague au troisième doigt de la main droite, la nostalgique, la ravissante Natural.

Moi (17h13) : Des grands roux (je voulais mettre "comme moi" mais j'ai oublié) tu n'as pas dû en voir des dizaines dans ta vie pourtant... (Non messieurs ! Ce n'est pas du harcellement !! ; j'imagine que c'est pas idéal d'envoyer plusieurs textos à la suite mais j'arrêtais pas d'oublier de mettre certains éléments dans mes message alors que j'en avais trop envie).

Natural : C pas ca mais, tn msg est subtil. Je me souviens de toi (ça change de Smile niveau enthousiasme Mais comme disait Outkast : "tant qu'elle te répond, c'est qu'il y a de l'intérêt quelque part").

Moi : Ton point d'interrogation aussi était subtil, tout en finesse Je prends ça pour un compliment. Comment vas-tu ?


Natural : Ca va merci. Et toi ? (elle me retourne la question, c'est déjà pas mal).

Moi : Moi ça va super bien, tout me sourit pour le moment et j'espère que toi aussi bientôt Ca va être la rentrée là, comment tu le sent ?

Natural : Cool pr toi alors. Moi g repris lundi

Moi : Tu ne m'a jamais dit ce que tu faisait.

Natural : Je taf en maison d'accueil spécialisée. Avk des jeunes pôle handicapés.

Moi : C'est marrant t'as une tête à aider les gens, limite ça m'étonne même pas que tu travailles là dedans, t'as l'air de quelqu'un de doux, de quelqu'un d'empathique. Et tu aimes ça ?

Natural : Oui bcp. Et toi t es etudiant?

Moi : Ca fait plaisir de voir quelqu'un de satisfait par son travail, de nos jours c'est pas courant. Exactement, j'entre en troisième année d'anglais, je pars faire mon deuxième semestre à Liverpool.

Natural : Wouahou c bien. G 1 amie de Liverpool en plus (enfin un peu d'enthousiasme !! ).

Moi : Ah ouais ? Je vais peut être la croiser sans le savoir si ça se trouve. J'ai bien envie de t'entendre parler de tout ça autour d'un verre, demain ou la seconde moitié de la semaine prochaine, tu sera libre ?

Natural : Lol non elle vit ici m1tenant. Jsais pas je te dirais, or pr demain pas possible par contre.

Moi : Ca marche. Perso je peut pas avant jeudi, puis samedi j'ai un anniversaire. Dis moi, t'es guinéenne ? (pourquoi ça marcherais pas deux fois ? ).

Natural : Non. Je ss martiniquaise/malienne. Et toi ?

T'aurais pu me laisser trouver !!! Bah écoute, on va faire un truc : je te laisse jusqu'à ce qu'on se voit pour deviner mon origine, tu me dira tes réponses quand on se verra. Si tu trouves je t'invite, si tu te trompes, tu m'invite P.S. : je suis mélangé, je te donne l'origine la plus simple sinon c'est trop dur : français. Réfléchi bien (recyclage... mais on ne change pas une équipe qui gagne, n'est-ce pas ? ).

Natural : Lol. Ok tu dois avoir du sang oriental. Jvais réfléchir d'ici là (enfin un sourire !!!).

Moi : T'es pas super perspicace Allez je m'arrête là pour les indices. Je dois y aller. A plus tard

Natural : Salut.


Voilà ma journée,

Moi perso, je me prononce pas

*Baille*

T'es actif. C'est tout ce qui compte le reste suivra

J'ai vu ton édit, très bien d'avoir eu la réponse de Smile.
Garde le numéro, si un jour tu la recroises sans pouvoir lui parler, ça peut servir.

Pour natural, très bien de relancer, et très bonne impro pour le faire.
effectivement tu as réussi à l'intéresser alors qu'elle n'avait peut-être plus ton numéro,
même si tu lui as rappelé la conversation. Et tu as lancé l'idée d'une date, elle semble ok sur le principe, elle veut peut être se donner plus de temps mais c'est assez bon^^.
Mais sa réaction donne l'impression que tu gagnerais à travailler un peu plus pendant la rencontre, à te présenter un peu plus pour le confort sans pour autant tout lui dire.

Sinon pour la fille pressée, tu as un peu forcé pour le coup, c'est pas bien grave parce que tu étais sympa, mais si la fille ne s'arrête pas pour elle c'est la pression si tu la suis, et de la même manière tu ne dois pas demander un sourire, c'est needy, et ça les emmerde.
Tu t'es rendu compte que c'était limite, mais même avec humour évite d'appuyer sur le fait que tu fais quelque chose qui la met pas à l'aise (le coup de l'embranchement).

Et comme dit NrG17, plus tu es actif, plus tu as de chances de faire une bonne rencontre.
Continue!;)

J'ai vu ton édit, très bien d'avoir eu la réponse de Smile.
Garde le numéro, si un jour tu la recroises sans pouvoir lui parler, ça peut servir.

J'avais répondu à son message par un simple clin d'oeil.

Il faut savoir que Smile ne m'a pas encore totalement refermé la porte au nez :

Smile (Vendredi, 4h07) : Passe moi ton adresse mail. Je voudrais pas te priver des audios qui pourront t'aider pour la suite. Par contre il faut éviter de les diffusés (elle fait référence à un passage de notre date où elle m'avait dit qu'elle pourrait me faire partager ses audios sur le développement personnel étant donné qu'on était tous les deux intéressés par le sujet).

Moi : *adresse mail* Ok pour la diffusion, c'est pas un problème. Merci.


Puis par mail :

Smile (Samedi) : Les audios sont vraiment lourds. Si tu sens que çà t’intéresse je t’envoie la suite. Ciao

Moi : C'est même sûr que ça m'intéresse ! Mais prend ton temps. Merci


Et enfin retour au texto :

Moi (hier) : Tes fichiers sont protégés, je ne peux pas les ouvrir. Tampis, c'est l'intention qui compte


Je n'en ai pas parlé car c'est anecdotique, elle ne fait que tenir sa parole, ce sont des formalités.

Je ne pense pas qu'elle fasse ça par intérêt (en gros, des politesses quoi).

Pour natural, très bien de relancer, et très bonne impro pour le faire.
effectivement tu as réussi à l'intéresser alors qu'elle n'avait peut-être plus ton numéro,
même si tu lui as rappelé la conversation. Et tu as lancé l'idée d'une date, elle semble ok sur le principe, elle veut peut être se donner plus de temps mais c'est assez bon^^

Merci !

Mais sa réaction donne l'impression que tu gagnerais à travailler un peu plus pendant la rencontre, à te présenter un peu plus pour le confort sans pour autant tout lui dire.

Entendu !

Sinon pour la fille pressée, tu as un peu forcé pour le coup, c'est pas bien grave parce que tu étais sympa, mais si la fille ne s'arrête pas pour elle c'est la pression si tu la suis, et de la même manière tu ne dois pas demander un sourire, c'est needy, et ça les emmerde.
Tu t'es rendu compte que c'était limite, mais même avec humour évite d'appuyer sur le fait que tu fais quelque chose qui la met pas à l'aise (le coup de l'embranchement).

Non mais ce genre de comportement me hante limite !

Je déteste quand je fais ça...

Sur le moment j'en ai pas forcément conscience, ça se fait tout seul : mes gestes et mes mots sont contrôlés par mes émotions, et c'est comme si je ressentais le besoin de la convaincre.

Ca part d'une bonne intention mais au final c'est lourd.

C'est un peu du mimétisme : si je sens que la personne en face de moi est mal à l'aise, ça va me mettre mal à l'aise à mon tour et je vais être maladroit.

C'est elle qui m'influence alors que ça devrait être l'inverse... A travailler (mais bien sûr, aussi, ça dépend de mon humeur du moment).

Il va falloir que je me maîtrise mieux que ça.

D'ailleurs la prochaine fois je me plante bien dans le sol, comme ça si elle veut partir...

Et comme dit NrG17, plus tu es actif, plus tu as de chances de faire une bonne rencontre.
Continue!;)

hushpuppy a écrit : Il faut savoir que Smile ne m'a pas encore totalement refermé la porte au nez :
/
Je n'en ai pas parlé car c'est anecdotique, elle ne fait que tenir sa parole, ce sont des formalités.

Je ne sais pas si c'est ouvert pour closer, mais vous pourriez devenir amis.
Je crois pas que ce soit juste de la politesse ou de la réciprocité pour tes messages.

Non mais ce genre de comportement me hante limite !

Je comprends

C'est un peu du mimétisme : si je sens que la personne en face de moi est mal à l'aise, ça va me mettre mal à l'aise à mon tour et je vais être maladroit.

C'est elle qui m'influence alors que ça devrait être l'inverse... A travailler (mais bien sûr, aussi, ça dépend de mon humeur du moment).

Pour le mimétisme, être souriant et énergique, reprendre ses mots ou sa gestuelle peuvent servir, mais si elle est vraiment fermée, je ne crois pas que ce soit possible de la décoincer.
Mais peut être que ça te renvoie ton malaise face au rejet, ou au silence, ou au fait que tu as l'impression d'avoir mal fait.
Alors que dans ce cas là, la seule chose à faire et à se dire c'est que tu peux rien faire de mieux que lui souhaiter une bonne journée.
Il faut du lâcher prise pour toi et mais aussi par rapport à ses réactions. Si elle est trop préoccupée, pressée, il me semble difficile d'avoir un close solide (mais on peut bien sûr marquer beaucoup de points en réussissant à la distraire vraiment, mais c'est dur).

Busy hush ?

Busy hush ?

Rentrée oblige


Je suis en pleine période de transition, je n'ai pas abordé depuis belle lurette.

J'avais pris le numéro d'une collègue de travail juste avant la reprise des cours mais elle ne me plaisait pas réellement, puis j'ai plus trop le temps d'organiser des dates (enfin, je reste tout de même en phase avec le principe qui stipule que lorsque l'on veut vraiment, on trouve le moyen... mais l'envie n'y est pas).

Oh, et puis, Natural ne m'a jamais rappelé (pas envie de relancer).


La fac c'est ma zone d'inconfort la plus totale au niveau du pick up, clairement.

Etre amené à revoir les abordages foirés... bouhhh

Les échos, le bouche à oreille

Mais c'est le manque de confiance qui parle là.

Tout ça c'est juste un moyen de me conforter dans l'inaction, donc on va éviter


Comment je vois la suite ?

Franchement, je sais pas.


A la fac je suis toujours en speed : cours, bibliothèque, camarades de classe, et c'est tout.

Je ne suis pas seul, mais je suis très peu.

Donc au final je passe pas mal de temps solo (pour le social proof, on repassera).

A la limite je pourrais bien m'installer à la table de quelques demoiselles à la cantine (encore que là aussi je mange en deux temps trois mouvements), mais j'ai trop l'impression que ça va paraître creepy (dîtes le moi si je me trompe).

Même dans le bus il faut que je fasse quelque chose (quelque chose de scolaire), je m'oblige à rentabiliser au maximum le temps qui passe ; et puis c'est pas la même ambiance que le métro, c'est beaucoup plus confiné, j'y suis bien moins à l'aise.


Mais j'ai dans l'idée que je ne suis pas encore assez épanouit dans ma vie pour trouver quelqu'un qui se conforte dans l'optique de la partager avec la sienne.

Depuis ma "pause", je me vois cepandant bien plus heureux.

Ce sentiment de bien être commence à s'encrer en moi, il y a beaucoup plus de jour avec que de jour sans, et ce qui me surprends même, c'est que se sentiment n'a pas l'air d'être passager.

Je commence à trouver un sens à tout ça.


C'est marrant, la rentrée c'est toujours la même chose.

Les profs te demandent ton parcours et ce que tu veux faire plus tard, et à chaque fois, je gratifie le papier de la même réponse : "?".

Sauf que je sais ce que je veux.

J'aimerais travailler dans le cadre de la musique, pourquoi pas devenir compositeur, ou plus encore ; mais j'assume pas.

Le fait est que je n'ai aucune compétence dans le domaine (mis à part peu être mon grand nombre d'heure d'écoute, mais bon), qu'il s'agit d'un milieu trop incertain, et que les profs ont tendance à te placer dans les cases de leur filière (normal en même temps), même si rien n'est jamais incompatible.

Mais entre nous, résumer ma vie à trois pauvres cases que sont la "recherche", le "professorat" ou le "tertiaire" (le monde de l'entreprise), ça me semble un peu trop contraignant.

Là je suis entrain d'apprendre la compo, mais pas facile de donner de la tête dans tout les sens, ça avance pas vite, et j'y crois pas assez, ou plutôt, j'assume pas assez.

Et c'est ça la prochaine étape, assumer à 100%, et agir à 100% dans le sens de mon courant.

Je pense que les femmes, ça viendra plus facilement après cette étape.

C'était prévisible la rentrée c'est une période ou tu peux pas trop te disperser. En tout cas ta remise en question va surement t'aider, t'as clairement conscience que pour t'épanouir et te sentir entier il y a des "branches" de ta vie ou il faut avancer pour en combler d'autres. Pour ma part je te souhaite bon courage dude

hushpuppy a écrit : Tout ça c'est juste un moyen de me conforter dans l'inaction, donc on va éviter

Oui, c'est une bonne méthode:) Cherche plutôt des opportunités où tu ne vois pas ces barrières.
Mais tu es occupé, alors ça viendra sûrement tout seul quand tu auras pris ce nouveau rythme et que tu connaitras bien ta fac.

A la limite je pourrais bien m'installer à la table de quelques demoiselles à la cantine (encore que là aussi je mange en deux temps trois mouvements), mais j'ai trop l'impression que ça va paraître creepy (dîtes le moi si je me trompe).

ça peut arriver d'être solo en pause, tu leur demandes simplement si c'est libre, puis tu peux poser une ou deux questions par courtoisie et les laisser si elles sont pas trop ouvertes, et tu peux te mêler à la conversation ensuite. Préfère les petits groupes de 2/3.

Même dans le bus il faut que je fasse quelque chose (quelque chose de scolaire), je m'oblige à rentabiliser au maximum le temps qui passe ; et puis c'est pas la même ambiance que le métro, c'est beaucoup plus confiné, j'y suis bien moins à l'aise.

Si tu dois travailler fais le mais garde quand même les yeux ouverts.
Ne te ferme pas totalement. Et comme tu le dis, c'est très confiné, alors c'est normal de s'adresser à ses voisins.

Mais j'ai dans l'idée que je ne suis pas encore assez épanouit dans ma vie pour trouver quelqu'un qui se conforte dans l'optique de la partager avec la sienne.

C'est bien de s'en rendre compte.

Ce sentiment de bien être commence à s'encrer en moi, il y a beaucoup plus de jour avec que de jour sans, et ce qui me surprends même, c'est que se sentiment n'a pas l'air d'être passager.
Je commence à trouver un sens à tout ça.

Bien

J'aimerais travailler dans le cadre de la musique, pourquoi pas devenir compositeur, ou plus encore ; mais j'assume pas.

Quand tu en parles, tu me sembles assez réaliste. Donc même si c'est ton rêve, en parler sans se dire que ça n'est que ça alors que toi même tu ne sens pas qu'il y ait du solide pour l'instant, c'est un peu normal. Mais tu t'investis dedans, alors la confiance va venir.

Je pense que les femmes, ça viendra plus facilement après cette étape.

Oui;)
Tu choisis bien tes priorités. Bon courage pour la rentrée!

Avant, j'étais plutôt le genre de type qui garde tout à l'intérieur, et c'est marrant de voir à quel point ça a changé, même si le travail n'est pas terminé...

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Depuis la rentrée, j'ai pas été beaucoup actif, c'est le moins qu'on puisse dire, mais j'ai quand même une mise à jour à faire.

Première chose, la martiniquaise dont j'avais parlé plus tôt dans mon carnet (qui loge en Martinique et avec laquelle il ne se passera probablement rien dans la mesure où ça m'étonnerait qu'elle revienne en France de façon durable), je lui ai dit qu'elle me plaisait (ça sert à rien mais je vous ai dit, j'intériorise un minimum).

Sa réaction : Elle m'a dit que je ne la laissait pas indifférente, qu'elle se retrouve en moi, mais elle se demande si ce qu'on éprouve tous les deux n'est pas juste une simple l'attirance.

Pour moi, "se retrouver en quelqu'un" et "éprouver juste de l'attirance, c'est complètement paradoxal, mais bon.

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Deuxième chose, j'ai croisé une de mes amies accompagnée d'une inconnue tout à fait dans mes goûts.

Mon premier réflexe, après qu'elles aient quitté les lieux, c'est d'envoyer un message à mon amie pour lui dire que la sienne était pas mal.

A partir de là, je lui ai dit de m'arranger le coup, et quelques jours plus tard, la personne qui suscitait mon intérêt me sollicitais pour que je l'aide à faire un devoir d'anglais.

Un peu avant le jour du devoir, nous nous étions retrouvé chez mon amie pour une "soirée", nous étions une dizaine.

J'allais enfin pouvoir observer à qui j'avais à faire.

J'ai tenté deux timides tentatives de rapprochement, ça n'a rien donné, la fille répondais par oui ou non, sans plus, pas très ouverte à la discussion on dirait, avec moi en tout cas...

Etait-elle impressionnée par ma prestance ou avait-elle déjà une image négative de moi ?

Absolument aucune idée, mais c'est bizarre de demander l'aide de quelqu'un à qui on a pas envie d'avoir à faire.

Arrive la fin de la soirée, tout le monde rentre chez soi, sauf elle, qui restait dormir chez mon amie, et moi qui en faisait de même.

A ce moment là (4h du mat'), je préviens mon amie que j'allais passer à l'action, mais celle-ci m'a vivement déconseillé de le faire, me faisant remarquer que la principale concernée était fatiguée et qu'il vaudrait mieux que je tente ma tente une prochaine fois.

On en a discuté jusqu'à 6h, pendant que son amie dormais à profondément, et elle m'a conseillé de l'inviter à manger un bout et de fixer le rendez-vous lorsque je l'aiderai à faire son devoir.

Elle ma aussi indiqué que c'est une passionnée de la culture indienne, et que son type d'homme était dans la même lignée que sa passion (c'est pas ça qui allait m'empêcher de lui faire part de mon intérêt). Mais ce n'était pas tout ! Apparemment elle était blasée en ce moment car elle ne digérait pas la rupture avec son ex.

Le jour du devoir, j'essaye d'en apprendre un maximum sur sa personne. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle était blasée. Non seulement elle arrêtait pas de se rabaisser, mais en plus elle s'énervait toute seule sur son devoir, c'était passionnant...

Je lui ai demandé si elle avait un rêve, elle m'a répondu "être une bonne chrétienne", et ça ma un peu refroidi.

En ce moment, je suis obnubilé par ces histoires de "raison de vivre", de "ce pour quoi on se lève le matin" etc, et j'ai du mal à comprendre comment on peux associer la religion à son rêve. Pour moi un rêve, c'est quelque chose qu'on cherche à accomplir, et qui nous montre le chemin à emprunter pour accéder à sa voie, alors que la religion c'est plus un état d'esprit (alors certes, c'est une ligne directrice, mais une ligne qui n'a pas de bout, contrairement à l'objectif dont le rêve fait l'objet).

De mon point de vue, vivre pleinement, c'est avoir un objectif et diriger toutes ses actions dans le sens de celui-ci ; perso, je ne pourrais pas être heureux autrement, je serais blasé de la vie, soustrait de toute motivation (et j'aimerais que la personne qui partage une relation avec moi ait cette vision des choses). D'ailleurs je vous conseille d'aller jeter un oeil aux conférences de Simon Sinek, je trouve cette personne passionnante et réellement inspirante, puis il en parle mieux que moi.

Mais pour revenir à la fille dont je vous parle, je ne pense justement pas qu'elle vive dans cette optique, et d'ailleurs c'est ce qu'il manque à la majorité de mon entourage j'ai l'impression (on se laisse souvent décourager par les autres, ceux qui rejettent leur peurs sur nous, ceux qui préfèrent rêver leur vie, et je trouve ça dommage ; on a trop souvent peur de prendre des risques, on choisi trop souvent son métier en fonction des débouchés, métier qu'on pratique pour l'argent, afin de vivre convenablement, au lieu de vivre métier par passion, et ainsi vivre pleinement - bon je m'égare là...).

J'ai donc proposé à la fille d'aller manger un bout le week-end d'après, elle m'a répondu qu'elle serait d'accord mais qu'elle n'était pas sur d'être là ce week-end et donc qu'elle me tiendrai au courant (au final elle est allée nulle part, et elle ne m'a pas tenu au courant).

J'ai ensuite appris par mon amie qu'elle était allée à un rendez-vous avec un gars qu'elle venait de rencontrer à peine plus tôt à une soirée et qu'ils se sont embrassés (un indien, évidemment).

Tout ça pour dire que j'ai manqué deux occasions d'être fixé parce que j'ai écouté les conseils de mon amie, conseils stipulant d'y aller doucement, étape par étape (le type y est vachement allé étape par étape, lui...).

J'ai laissé les "peurs" de mon amie déteindre sur moi, alors qu'il n'y avait visiblement pas de raison de s'alarmer.

Je devrais m'écouter un peu plus souvent !!

En tout cas je lâche l'affaire avec elle.

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Ensuite, pour la première fois de ma vie, j'ai opéré avec quelqu'un de la fac.

J'avais repéré la fille depuis l'année dernière, et il se trouve que ce jour là, le bus que j'empreinte pour aller à la fac nous avait réuni au même endroit.

Comme à l'accoutumée, je la laisse descendre puis je l'accoste (je me souviens plus trop du dialogue donc on va partir sur un résumer).

Je lui ai demandé si elle était bien dans telle classe et je lui ai demandé si elle habitait à l'endroit où elle a pris le bus. Je lui ai dit qu'on devait surement s'être déjà croisé vu que je fréquentais pas mal les lieux à une époque pour aller faire du sport (chose qui est vrai).

On a parlé des cours, de nos objectifs, etc.

Il se trouve qu'elle part à l'étranger l'année prochaine, pendant un semestre, exactement au même endroit que moi, mis à part que je part l'année en cours.

J'en ai profité pour lui demander son numéro en lui proposant de la tenir au courant de mon voyage et me suis porté volontaire pour l'aider avec la paperasse si elle avait un souci.

Cela va sans dire, je l'ai ensuite invité, par le biais de son numéro, deux - trois fois à venir manger un bout avec moi, mais elle me disait qu'elle ne pouvait "pas avant plusieurs semaines", qu'elle étais très occupée, si occupée qu'elle ne trouvait même pas de temps pour voir son copain

Je lui ai dit que j'aimais bien sa façon très subtile de faire passer le message, même si j'aurais préféré un franc et direct "je lis bien dans ton petit jeu mais tu ne m'intéresse pas".

A partir de là, je lui ai proposé qu'on efface mutuellement nos numéros.

Je lui ai dit que c'étais pas parce qu'elle avait un gars, mais surtout parce qu'elle n'avait pas de temps à m'accorder en toute amitié, que les textos c'était bien pour organiser des rendez-vous mais que pour discuter c'était pas idéal (la preuve en est qu'une fois sur deux elle interprétait mal ce que je lui disait) et que je ne pensais pas qu'on puisse créer de lien par sms.

Je lui ai aussi indiqué que je n'aimais pas avoir des numéros "trophés" dans mon répertoire (avec courtoisie, quand même).

Elle m'a répondu qu'elle ne comprenais pas pourquoi on devrait effacer nos numéros respectifs, que c'était plutôt vexant.

Au final, on figure toujours dans le répertoire de chacun

Pour l'anecdote, hier, elle me demandait si j'étais blasé de la vie (apparemment, j'ai un visage de blasé ), et m'indiquait que c'était le cas pour elle (à cause de son manque de temps qui déteint sur ses résultats scolaires).


Retour à la case départ

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Je me suis fait un petit plaisir le week-end dernier

J'allais au musée quand j'ai croisée une de leur employé, vous connaissez la suite :

Moi : Bonjour

Elle : Bonjour.

Moi : Vous avez... Excusez moi, je vous ai vu... Il fallait que je vienne, en fait... Je trouve que vous avez une présence, j'ai voulu... J'ai eu envie de venir vous voir...

Elle :

Moi : Rien que j'bégaye, désolé Et voilà, je vous ai trouvé super... Super adorable et...

Elle : Merci !

Moi : Je me suis dit "fallait qu'je vienne". Vous êtes heuuuuu... Vous êtes employé ici ?

Elle : Oui, je travaille ici

Moi : Ouais ?

Elle : Ouais.

Moi : Ca fait longtemps ?

Elle : Heuuu.... ça va faire un an.

Moi : Vous êtes étudiante, non ?

Elle : Avant, avant.

Moi : Ah, vous avez fini les études ?

Elle : Oui, avant, mais pas ici.

Moi : Là je suis un ami malheureusement, je sais pas si vous m'avez vu passer donc heu...

Elle : Non, j'ai pas fait attention, je suis loin, j'étais en train de penser, je suis loin...

Moi :Je me disais que peut-être on pourrait aller un jour manger une crêpe... Heuu... Un milk shake, quelque chose quoi, vous voyez ?

Elle : C'est gentil, c'est gentil.

...

Franchement, c'est gentil

Moi : Ouais ? Vous n'avez pas de... Oui, non ?

Elle : Non, mais... Je... J'aimerais bien mais en tout cas, je suis là heuuu... Pour heuuu... Je vais partir bientôt donc je suis là...

Moi : Vous rentrez en Afrique ?

Elle : Non, non, au Portugal.

Moi : Ah portugaise ? Vous êtes portugaise ? Ah oui, vous avez un accent portugais !

Elle :

Moi : Ok, bah c'est pas grave

Elle :Pas pour rester tout... toute la vie mais heu... Je vais y aller...

Moi : Donc vous partez bientôt.

Elle : Ouais, je pars bientôt... Au mois de décembre, le 27... Mais heu... Je viendrais... Je reste trois mois, quatre mois, je sais pas encore.

Moi : En tout cas vous êtes super heuu... Super adorable...

Elle : Merci

Moi : Je peux vous faire la bise ?

Elle :

Moi : Je peux te faire la bise ?

Elle : D'accord, allez... Bisou !

*Bise*

Elle : Si vous voulez mon facebook, c'est *prénom + nom de famille*

Moi : Je vais noter...

Elle :

Moi : Je vais noter... Alors...


Ca fait du bien de retrouver les sensations

(Cette conversation est la plus fidèle de toutes celles que je vous ai retranscrit depuis le début, en témoigne mon dictaphone).