Posté : 02.12.09
J'ai dernièrement eu quelques interactions intéressantes. Hier soir, j'ai eu une bonne conversation d'une vingtaine de minutes avec une miss dans le métro. Je n'ai pas réussi à convaincre la jolie petite mauricienne, maquilleuse (merci Blusher, j'ai sorti une de tes histoires comme si tu étais un de mes amis), qu'elle était de faire partager la chaleur de mon lit, ni même de mes bras. Je suis content de l'interaction cependant.
Aujourd'hui, comme quelques autres jours, je me suis "armé" d'un dictaphone et un microcravate, accroché à ma chemise, et caché discrètement sous mon pull. J'étais conscient que quelque chose n'allait pas dans mes approches. Appuyer sur "record" avant d'aller aborder augmente encore plus le stress. Et d'être conscient d'être sur écoute aussi. Mais on s'y fait. Je vous conseille de le faire aussi. Tout d'abord, cela vous permettra de voir l'interaction comme un exercice dont il y a quelque chose de positif à apprendre. Et surtout vous apprendrez ! L'idéal serait d'avoir aussi la vidéo, mais seul ce n'est pas possible.
On dit bien que 7% de la communication passe par le langage verbal (ce que l'on dit : les mots, les phrases...), 38 % par le paraverbal (comment on le dit : volume, rythme, ton...) et 55% par le langage non verbal (ce que dit notre corps visage, posture, gestes...).
Un Field Report peut aider à identifier ce qui cloche dans les 7%. Avoir un ami qui filme peut aider à voir ce qu'il faut changer dans les 55%. Mais il faut l'avoir à disposition cet ami, et avoir les conditions pour. Les 38% permet aussi d'identifier les problèmes dans le langage purement verbal, puisque l'on a plus de contenu avec un enregistrement audio que ce que la mémoire enregistre.
En résumé, j'ai eu aujourd'hui une interaction avec une américaine d'origine bulgare ("HB8"), que j'avais remarquée dans un Lavomatic. Je suis entrée, je suis allé en direct. Mon interaction avec elle a duré 40 minutes. J'étais particulièrement stressé. Mais j'essaie d'être le plus naturel possible.
J'ai debriefé avec un ami, qui a écouté avec moi l'enregistrement. Je me suis rendu compte qu'en effet :
En tout cas, ce qui est bien avec les enregistrements audio, c'est ce que l'on tire de leur écoute. Mon wing pense même que le fait de l'écouter joue aussi sur l'inconscient, que l'écoute de l'enregistrement imprime des choses dans l'inconscient. Je pense que c'est vrai, car à l'écoute de l'enregistrement, j'étais presque aussi stressé que pendant l'interaction.
Aujourd'hui, comme quelques autres jours, je me suis "armé" d'un dictaphone et un microcravate, accroché à ma chemise, et caché discrètement sous mon pull. J'étais conscient que quelque chose n'allait pas dans mes approches. Appuyer sur "record" avant d'aller aborder augmente encore plus le stress. Et d'être conscient d'être sur écoute aussi. Mais on s'y fait. Je vous conseille de le faire aussi. Tout d'abord, cela vous permettra de voir l'interaction comme un exercice dont il y a quelque chose de positif à apprendre. Et surtout vous apprendrez ! L'idéal serait d'avoir aussi la vidéo, mais seul ce n'est pas possible.
On dit bien que 7% de la communication passe par le langage verbal (ce que l'on dit : les mots, les phrases...), 38 % par le paraverbal (comment on le dit : volume, rythme, ton...) et 55% par le langage non verbal (ce que dit notre corps visage, posture, gestes...).
Un Field Report peut aider à identifier ce qui cloche dans les 7%. Avoir un ami qui filme peut aider à voir ce qu'il faut changer dans les 55%. Mais il faut l'avoir à disposition cet ami, et avoir les conditions pour. Les 38% permet aussi d'identifier les problèmes dans le langage purement verbal, puisque l'on a plus de contenu avec un enregistrement audio que ce que la mémoire enregistre.
En résumé, j'ai eu aujourd'hui une interaction avec une américaine d'origine bulgare ("HB8"), que j'avais remarquée dans un Lavomatic. Je suis entrée, je suis allé en direct. Mon interaction avec elle a duré 40 minutes. J'étais particulièrement stressé. Mais j'essaie d'être le plus naturel possible.
J'ai debriefé avec un ami, qui a écouté avec moi l'enregistrement. Je me suis rendu compte qu'en effet :
Du positif :- je suis en mode interrogatoire, tout le temps à poser des questions,
- je n'ai pas fait rire la fille une seule fois en 40 minutes (stress oblige),
- parler anglais avec elle me mettait encore plus mal à l'aise (en plus des autres difficultés),
- je ne laissais jamais de pause,
- je n'ai pas posé de contrainte de temps,
- je lui ai dit des choses un peu négatives (c'est surtout que c'est moi qui les perçoit négativement le problème) comme que je suis au "chômage technique", que "j'aime bien le yoga parce que ça détend avec tout ce bruit dehors, etc..."...
- je rentrais souvent dans ses frames.
Mais en gros, je n'ai pas fait clairement pas d'attract. Je vais peut-être juste tirer une amie de cette fille. Mais je sais sur quoi avancer maintenant.- mon opener était bien délivré,
- parfois, en faisant l'effort d'apporter quelque chose d'intéressant à la discussion, et bien que ce soit maladroit, elle rebondissait bien sur ce que je disais,
- j'ai su la charier un peu de temps en temps,
- j'ai placé un timebridge en évoquant un musée où l'on pourrait aller dimanche,
- j'ai eu son numéro et elle m'a répondu par sms,
- l'interaction a duré 40 minutes et bien que j'ai eu plusieurs occasions de m'éjecter j'ai préféré me confronter à des moments maladroits que de m'enfuir,
- j'ai quand même osé entrer dans un lavomatic, ouvrir la porte, etc... pour aller parler à une miss.
En tout cas, ce qui est bien avec les enregistrements audio, c'est ce que l'on tire de leur écoute. Mon wing pense même que le fait de l'écouter joue aussi sur l'inconscient, que l'écoute de l'enregistrement imprime des choses dans l'inconscient. Je pense que c'est vrai, car à l'écoute de l'enregistrement, j'étais presque aussi stressé que pendant l'interaction.