Les tribulations de Jsh, La version longue.

Note : 27

le 24.07.2015 par Jsh

120 réponses / Dernière par FK le 15.11.2024, 11h42

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Les récits féminins ça porte à réfléxions et boucule les croyances limitantes. Thanks :wink: . Je n'ai qu'une chose à dre To be continued.
Salut les petits chatons automnaux,

Bon. Je vais poursuivre l'utilisation très égocentrée que je fais de FTS depuis plusieurs mois et parler de moi. Je place ce petit disclaimer là, pour vous signifier que j'en ai une conscience aiguë. La raison c’est toujours ce putain de temps inextensible qui me contraint. J’ai toujours autant de mal à concilier vie professionnelle, personnelle, sorties, activités et ma participation sur FTS en a pâti, vous m’en excuserez.

J’aurai moult Field-reports à poster mais je ne leur trouve qu’un intérêt limité.
Changez la date. Changez le lieu. Changez le prénom. Changez l’accroche.
On retombe à quelques détails près sur des histoires qui se ressemblent étrangement.
Je dois avouer que ça m’a troublé. Ça m’a travaillé. Je ne suis pas loin de tomber dans le cliché de la célibataire presque trentenaire (Un flingue. Vite.) qui collectionne les histoires … Similaires. Du genre, Girl meets boy. Girl looks at boy. Girl smiles at boy. Et Girl se réveille les cheveux tout emmêlés et du mascara plein les joues. Je me suis fait un peu peur quand j’ai voulu listé l’entièreté de mes partenaires et que je ne me souvenais pas des prénoms d’un nombre non-négligeable des dites conquêtes voire de leur existence avant de remuer les tréfonds de ma mémoire.

Je suis célibataire depuis maintenant quelque chose comme 5 ans, plus ou moins. Je commence à avoir fait le tour de la question du one night stand, du sex friend et autres joyeusetés qui font transpirer. Je m’efforce d’instiller de la nouveauté ou, à défaut, de l’originalité dans mes rencontres et mes échanges. Me mettre en difficulté aussi. Parce qu’il y a de ça. J’aime le jeu. J’aime l’incertitude des premiers sourires et premiers mots. J’aime avoir une boule dans le bide avant de me pencher pour embrasser un mec pour la première fois. Et, ces derniers temps, j’ai l’impression de perdre ça. J’ai une routine qui fonctionne. Qui fonctionne, notamment, parce que je suis une fille célibataire qui aborde.

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Je me permets de faire un petit aparté, plutôt à destination de mes compatriotes porteuses du double chromosome X. Si l’envie d’une partie de jambe en l’air vous taquine et que vous n’habitez pas au fin fond de la campagne française, honnêtement, c’est pas très compliqué à assouvir. Même pas besoin d'utiliser Tinder. Même pas besoin d’être une fille bouleversement belle d’ailleurs. Il suffit de parcourir les journaux féminins du site pour réaliser qu’une fille qui drague, même « passivement » à un taux de séduction (et de conversion) qui peut facilement atteindre des sommets. Du moment où j’ai compris çà, ma vie sexuelle s’en est vue grandement facilitée. J’essuie rarement des refus quand j’aborde un mec, que ça soit dans un bar, une soirée, une exposition, une conférence ou autre. Et pourtant, en toute objectivité, je suis une fille mignonne mais pas plus que mes copines qui baisent pas. Alors il y a celles qui sont dans impasse parce qu’elles attendent plus que le ONS, ce que je conçois totalement, et il y a les autres. Celles qui n’osent pas. Celles qui attendent. Celles qui jouent les vénus intouchables depuis leur piédestal et qui attendent qu’on les courtise avec ferveur. Si vous avez juste envie d’un peu légèreté dans vos vies sentimentales, rendez vous service, allez donc voir ce bel étalon pour lui demander son prénom, lui raconter une blague nulle, lui demander sa marque de whisky préférée, ou tout autre accroche à deux balles qui vous permettra d’établir le premier contact. Au pire, le premier râteau sera libérateur pour la suite. Et le plus important là dedans, c’est que vous n’êtes nullement obligée de finir à quatre pattes dans son lit à la fin de la soirée. Ça peut être aussi, juste, un premier pas pour rencontrer quelqu’un.
Bon, je suis très à l’aise socialement, mais je ne suis pas kamikaze pour autant. J’aime bien jouer du regard et des sourires à distance en attendant un accord tacite du mâle tant convoité. Et je n’ai pas l’impression d’abaisser mes standards ou ma valeur, sous couvert de faire le premier pas. Et à défaut de faire complètement fantasmer ma cible au premier regard, j’ai aussi compris, que le fait d’engager la conversation ou le premier contact, m’aide beaucoup à séduire, ne serait-ce qu'en intriguant l’homme tant désiré et augmentant ainsi ma valeur perçue implicitement.

Pour vous, mes lecteurs XY, je ne pense pas que ça soit bien différent, si ce n’est qu’à défaut d’intriguer, vous pouvez plus facilement exaspérer juste parce que c’est plus habituel pour une fille de se faire draguer. Et ouais, c’est pas cool et c’est pas juste. Pas de solution miracle à cela, si ce n’est de rester léger d’une part, d’essayer de capter son attention avant d’établir le contact pour voir si son langage corporel est plutôt en votre faveur ou vous oriente vers un futur refus. (Désolée si j’apparais dogmatique, ce n’est pas l’idée, ça ne reste que des conceptions excessivement subjectives et personnelles que je m’efforce de mettre maladroitement en forme).

Une autre chose que je retire des mes derniers mois de vice et que j’ai envie de rappeler ici, c’est que le diable réside dans les détails. Restez simple, dans vos accroches, dans votre tenue et soignez les petites choses. Un bon parfum sur un Tshirt blanc marche mille fois mieux qu’une chemise bariolée, à mon sens. L’intonation de la voix, la façon de se déplacer ou de jouer avec ses cheveux, la façon de sourire sont d’autant d’aspect qui séduisent qu’une belle morphologie mal mise en valeur. Ou en tout cas, c’est mon ressenti personnel.

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Après cette longue tirade d’une vieille aigrie, passons à la partie plus fun de ce post. Oui oui, je vous bien lever les yeux au ciel, en attendant que j’arrête de me prendre pour une experte des relations homme-femme #JeanMichelCelibat
Celui qu’on draguait à haute voix

Comme d’habitude, je retrouve des potes pour l’habituel verre du Jeudi soir. Comme d’habitude ils se sentent obligés de revêtir leur plus beaux +1. Donc, en fait, comme d’hab, je suis la seule célibataire au milieu de ce beau carrosse à 5 roues. L’une de mes copines me taquine, me propose de me trouver un compagnon d’infortune pour la nuit. Je décline. Je suis célibataire, oui, mais je ne suis pas désespérée. Si je dois finir avec un mec, c’est parce que j’ai envie de ce mec, pas juste pour passer le temps, namhého. Du coup, j’écoute distraitement les projets d’achat d’appartement, d’adoption de chaton à poil long et autres réjouissances qui m’enfoncent bien le museau dans ce constat que les gens en couples savent être particulièrement chiants quand ils en ont envie. Et je survole du regard la salle comble à maintes reprise. Je regarde les tentatives ratées de kiss close, les techniques bancales de dragues et ça me fait sourire. Et ça me réchauffe l’humeur. Hauts les cœurs, nous sommes tous dans la même merde les gars. J’intègre le jeu à boire de la table voisine pendant que mes amis sont passés sur la rengaine du prix du mètre carré dans la capitale. Et puis je l’aperçois. Il a les yeux bleu glacier comme j’aime. Une grosse écharpe bleue marine qui lui va terriblement bien au teint. Je vois bien qu’il m’a remarqué. Mais il est avec un groupe à composition principalement féminine. J’ai aucune envie d’aller le draguer devant ses amies, voire, sa copine ou sa potentielle target. Mais quand même, ces yeux. J’attrape Cygne par le bras.

M : Tu voulais que je choppe ? J’ai trouvé qui chopper. Et j’ai une idée très safe pour tâter le terrain, si tu veux bien me prêter ta main.
E : T’as encore un plan de l’improbable c’est ça ?
M : Exactement, j’ai juste besoin que tu m’accompagnes fumer une clope et qu’on passe pas trop loin de lui.

On se lève, on se faufile entre les tables et les groupes de buveurs. Et quand on passe à côté de lui, je m’approche de Cygne, et parle suffisamment fort pour qu’il m’entende. Mais pas trop. Comme une confidence qu’on déclamerait un peu fort pour couvrir la musique. Et qu’on entendrait à la dérobée, sans le vouloir.

M : Il est mignon le mec avec l’écharpe. Dommage, je suis sûre qu’il est gay, comme tous les mecs que je trouve mignon.

Et je sors fumer, l’air de rien.

E : J’ai pas compris ton plan là, J.
M : Tu vas voir. Ou le mec n’est pas intéressé, parce que je ne lui plais pas, ou il y a sa target, ou il est gay ou que sais je. Et il fera comme si il avait rien entendu. Ou il est intéressé, il va être piqué dans son égo, se sentir obligé de venir me prouver qu’il n’est pas gay. En fait, c’est ultra safe comme approche.
E : T’es pas possible, tu le sais ça ?

Il n’aura pas fallu pas plus de 5 minutes pour que Glacier me rejoigne devant le bar.

L : Je ne suis pas gay tu sais.
M : Hmm, quoi ?
L : Je t’ai entendu. Je suis très flatté. Et je ne suis pas gay.
M : Oh non, je suis désolée. Viens, je te paie un shooter pour me faire pardonner. Au fait, je m’appelle J.

En réalité, à ce moment là, j’ai eu très envie de lui répondre : Je ne te crois pas. Prouve moi que j’ai tord. Mais j’ai bien senti que c’était trop, trop tôt.

Après ça, c’était facile. Quelques blagues. Quelques neg sur sa métrosexualité à demie assumée et Glacier a fini par m’embrasser au milieu d’une phrase pour me prouver son attirance. La suite aura été chaotique. Après une première nuit sans sommeil, j'ai un réveil aux aurores pour aller passer la journée sur les manèges avec mes petits cousins. Il m’écrit pour être sûr que je tiens le coup avec le froid et l’absence de sommeil. Deuxième date des plus conventionnels. Et là, je comprends que ça ne marchera pas, mais je décide de ne pas fermer la porte toute suite. Je crois qu'on peut pas se faire mutuellement beaucoup de mal. En fait je crois qu'on peut se faire du bien. Il m’avoue ne pas particulièrement aimer la musique. « J’en écoute pas en fait, j’ai pas d’artiste préféré ou quoi ». Bon, c’est pas comme si j’étais une droguée auditive. Oh wait. Passons. « C’est pas que j’aime pas les animaux, mais pas vraiment ». Oups. Heureusement il a la meilleure anecdote de rupture ever. Je vous parle craquage au bureau le jour de la mort de Johnny, et des collègues qui, du coup, jouent la compilation des ses meilleurs titres en boucle persuadés que c’est en lien avec le décès de l’idole. Alors je lui pardonne nos incompatibilités d’intérêt. Et là c’est le drame, épisode 2. Je m’ennuie fermement au pieu. C’est pas de la faute du garçon mais à des années de bourrage de crâne. « La levrette c’est pas respectueux, toussa toussa ». Je me retrouve donc a avoir des relations charnelles avec un mec qui n’a pas eu de fellation depuis 5 ans. J’ai beau lui laisser le bénéfice du doute. Essayer de rendre les choses plus légère, ça ne prend pas. Je finirai par arrêter après quelques semaines.
M : Ecoute, Glacier. Je crois que toi et moi on sait qu’on ne finira pas ensemble. On est trop différents pour ça. Mais du coup lâche toi. Je suis trop la fille avec qui parler de trucs de culs, à qui proposer de tenter des trucs qui te font envie. Au pire j’ai pas envie, je te dirai non, et c’est pas grave, mais juste, profites en.
L : T’es une fille géniale mais je ne sais pas. Je ne peux pas. Je trouve ça mal, j’ai l’impression de t’objectifier.

Et moi, ce que je trouve naze, c’est à 28 ans, de ne baiser que dans un lit en missionnaire. Mais ça je ne lui ai pas dit. Enfin pas comme ça. J’ai juste compris que ce n’était pas ma place que de jouer la sexologue pour rattraper des années de répression par son ex. Je trouve ça juste dommage pour lui. Pas dommage de ne pas être branché BDSM et trip uro, chacun ses délires. Mais juste de ne pas comprendre que ça peut plaire à une fille te sucer la bite. Et qu’elle peut le faire juste parce qu’elle en a envie. Et non, je vous vois venir, rien à voir avec une potentielle incompatibilité de technique et ne pas apprécier l’acte. En 47 secondes, je l’avais au bord du gouffre. Mais l’instant d’après c’était culpabilité et malaise. Et j’arrivais juste à bout de patience avec Glacier et mon rôle d’éducatrice sexuelle en fait.

Les bons plans soirées Bingo – Prosecco – Drag Queen

Au cours de mes multiples escapades des dernières semaines, je me suis retrouvée dans une situation des plus cocasses. Je vous parlais avant de rivaliser d’originalité dans mes approches et dans les situations ces derniers temps, je pense que je me suis surpassée.

J’ai rencontré Bengal au cours d’une soirée Gay – Lesbienne – Drag Queen – Bingo – Prosecco. Bon, déjà, ça c’est bizarre comme plan soirée je vous l’accorde. Autant admettre toute de suite que j’étais pas « Dressed to kill » ce soir là hein. Je me suis laissée embarquée comme wing de fortune par une copine lesbienne. Why not.

Bengal s'assois à la table à côté pendant la partie du bingo. Je le regarde. Il me regarde. Pas le regard platonique que je reçois habituellement en soirée gay. Non, un vrai regard appuyé. Alors je le regarde mieux. Le jauge. Mignon, en l’occurrence. Toujours ces putains d’yeux bleus qui me mettent en PLS. Alors je le taquine sur notre malchance mutuelle aux jeux. Il rit. J’ai un Barney Stinson croisé Katroushka muni d’un panneau « Challenge accepted » qui apparait devant mes yeux. Et je tente l’affreux « Malheureux en jeu, heureux en amour ». Sérieusement, en 2018, qui ose draguer avec ça ? Parfois, j’ai l’impression d’être un gros beauf. Mais il rit davantage. Et après quelques blagues. Et après quelques triturage de cheveux en règle et autres œillades bovines, et un isolement en bonne et due forme, le deal est clos et l’embrasser n’est qu’une formalité. Pendant ce temps, la copine allège son estomac d’un trop plein de vin mousseux avant que je joue de mes talents de wing sur son chauffeur de Uber. Et que je quitte la soirée la plus improbable de ma vie accompagnée.

Contrat de soirée et Sex with a view

Je suis récemment retournée sur le campus de mes années d’école. Temple du vice, de la promiscuité et des soirées trop alcoolisées. La population y étant composée essentiellement de jeunes et jolies filles, âgées de 20 à 25 ans, gaulée comme des influenceuses instagram (forcément, quand on sèche tous les amphis et qu’on passe son temps en soirée, on a le temps d’aller à salle de la gym, bref. #AigrieInside), je sais que la compétition peut y être féroce et je m’aventure rarement à draguer dans ces soirées. (Et puis j’aime pas trop me donner en spectacle devant mes potes. Bref.)
En début de soirée, quand on est encore beau, bien coiffés et avec les talons de douze, je vois bien qu’un de mes petits bizuths me regarde beaucoup. Beaucoup. Vraiment beaucoup. Il est mignon mais significativement plus jeune que moi, ça me refroidit un peu. Le champagne descend, le vin aussi. Mais pas pour moi. Moi ce soir je suis sage. Et puis ce soir je suis Sam. Je croise l’ex de Libellule, passablement aviné qui me gratifie d’un charmant «  Outch, tu fais mal au yeux. T’aurais pas été la pote de mon ex, je t’aurai niqué ce soir ». Hmmm. Comme dire ça proprement. Non. Non, non, non. Et puis ce genre de réflexion, on s’abstient.

La transformation de minuit opère, les carrosses redeviennent citrouilles, les hauts talons – Stan smith et les jolies robes – Onesie de Phoque (Ouais, j’exagère même pas). Mon sex appeal en prend pour son grade au passage. Jusqu’à ce que le fameux petit Bizuth refasse surface. Et là, je ne sais pas à quel moment ce mec qui est officiellement un espèce de chamallow entouré d’un truc encore plus sucré, tente le mode requin. C’est tellement maladroit que ça en est touchant. Sans déconner. On dirait un lapereau de trois jours qui s’essaie à la drague agressive. Mais comme tous les hommes de talents, il réussit un coup de maître … L’usure. A force de m’entendre dire que je suis magnifique alors que je suis, littéralement, sapée en phoque et de voir le milliards d’étoiles dans ses yeux, je finis par craquer. Mais sous conditions. Pas avant la fin de la soirée. Et pas chez la copine qui m’héberge. J’ai donc mon lapin-chamallow qui attend bien sagement que je finisse de me déhancher sur fond de Dj Snake. Puis qui me suit, avec quelques amis, finir la soirée à compter les étoiles sur le toit du restaurant universitaire. Il a été compliant, je lui accorde. Et il manque pas d’une certaine ténacité. Il gagne le droit de ne pas redescendre du toit avec moi et d’expérimenter le sexe alcoolisé, en combi intégrale fluffy, sur des tuiles des plus inconfortables. (Avertissement, cette cascade est réalisée par des professionnels. Ne reproduisez pas ça chez vous).

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Après ce post beaucoup, beaucoup trop long, j’espère vous avoir arraché un demi sourire.

Image

(Et si je retrouve des kghioefjgslogrhoghpqhpgpr dans les réponses, je saurai que vous vous êtes gentiment endormi sur vos claviers).

Je vous dit à la prochaine,

Bonne soirée les chatons,
J.


Ps : J’adore Gainsbourg d’amour amour. Et je suis obsédée par cette reprise.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 10.10.18, 07h20 par Bumble
  • [0] Miam le 10.10.18, 11h38 par Lulla
Doublon.
J'aime bien comment tu as géré pour te faire aborder par Glacier :lol: La suite est triste, pauvre bonhomme. (d'avoir des blocages pareils sur le sexe)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 12.10.18, 10h12 par Jsh
Bien content de lire le retour de tes aventures ! ça fait toujours sourire effectivement.

Et ça file aussi un ptit coup de vieux. Bordel.
@Jsh donne des news !
Salut les petits chatons vieillissant ...
Oui, vous avez bien lu, the bitch is back ... pour un encore qui s'est laissé désirer pendant ... des années.

Autant dire qu'en 6 ans, j'aurai bien des kilomètres de FR à mon palmarès à décortiquer (ou pour les moins classes d'entre nous, des kilomètres de ... enfin, oui, vous avez compris).
La vérité c'est que j'ai surtout compris qu'on a beau vieillir, c'est pas pour autant qu'on a craqué le code de la vie. La vérité, c'est que j'ai beau vieillir, c'est pas pour autant que je m'enterre pas, encore et toujours, dans les même travers relationnels.

Je crois que j'avais envie, le temps d'une soirée, de me relire et me rappeler qu'à une époque, je savais écrire plus de 2 phrases à la suite avec un peu de cohérence et d'humour. Mais si on fait le bilan des dernières années, j'ai maintenant l'âge du protagoniste principale un peu gênante dans les rom-coms à la Bridget Jones (les millenials, c'est pour vous). La vérité, c'est que j'ai 34 ans, un tableau de chasse qui me classe plus dans la catégorie "salope" que "fille de bonne vertu" (ouais, c'est pas me too, mais je suis une meuf alors j'ai le droit), quelque fragments de cœur brisé qu'on a réparé n'importe comment avec du sparadrap en pensant que ça ferait l'affaire et une dépression chronique. Je crois que j'ai surtout appris que draguer dans les bars c'était drôle a 26 ans, et ça l'est toujours à 34 ans, mais ça fait pas des bons +1 aux mariage de vos potes. Je crois qu'avec le temps, je me connais mieux, et de fait, je deviens plus exigeante avec le temps. C'est cool, ça évite de perdre du temps avec des échanges qui mèneront à une déconvenue (disclamer : je ne dis pas que 100% de nos interactions humaines doivent avoir une raison valable d'être ou nécessaires nous apporter quelque chose de constructif - simplement, que j'ai appris à reconnaitre des comportements qui sont pour moi des red flags qui ne mènent à rien d'autre que des emmerdes et des prises de tête). Et je fais la maligne mais en vrai, je me couche encore avec la boule au ventre à me demander pourquoi mon crush du moment me laisse en vue.

Bref, les dates sans lendemain, les tinders surprises et choppes de boite, ca calme une démangeaison libido-esque passagère mais ca tient pas forcement hyper chaud l'hiver. Pour autant, je ne regrette presque rien. Je ne regrette pas les rires, les discussions légères ou à cœur ouvert avec des inconnus à 4h du matin et les anecdotes de l'improbable. Au contraire, je suis heureuse d'avoir expérimenté mon trop plein de liberté pendant ma vingtaine, parce que d'une part, j'ai appris à me connaitre mieux, et d'autre part, je n'experience aucune frustration lorsque je suis en relation long terme et exclusive.

J'aurai aimé revenir ici telle un gourou des relations avec toutes les réponses aux questionnement amoureux. That's not what happened.
Je suis toujours nulle en text-game, mais du coup j'ai bien appris que c'était super ok de juste transformer ça en un "Bière mardi ?".
Que verbaliser ça peut tuer le désir de chasse, mais quand c'est bien fait, ça peut aussi libérer toutes les incompréhensions dans une relation.
Que savoir parfois mettre les deux pieds dans le plat et demander frontalement à quelqu'un "Si je te plais pas, c'est hyper ok, mais juste j'ai un peu du mal à comprendre la vibe entre nous" - ca peut tuer l'ambiguïté un peu drôle mais se sauver des heures d'insomnies et d'incompréhension.

Alors les jeunes padawan qui passeraient par-là, oui FTS a pu être une très belle ressource à une époque j'étais fort fort paumée à éviter certains travers relationnel. Lire des journaux, c'est une belle occupations du dimanche soir avec un thé et ça peut donner des idées. Mais les meilleures réponses, seront probablement celles que vous tirerez de votre expérience.

Et après ce vidage de sac plein de bon sentiment et qui ne bouleversera pas votre vie, je vous laisse avec une anecdote récente, pour vous faire sourire (et vous montrer que je ne gère toujours pas ma vie).

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Salopette léopard et ambiguité ratée.

Il y a 2 mois, j'ai matché sur une appli bien connue avec Chill. Énorme fou de rire quand je réalise que sa bio sur l'appli est littéralement la sœur jumelle perdue de la mienne. On rigole, on parle, on rigole, on s'entend bien, on rigole, on parle de partir en week end à Milan sur un coup de tête. 48h après le fameux match, me voilà dans un train entrain de rentrer d'un festival, avec une gueule de bois digne de Pinocchio, des acouphènes pour les 3 prochaines semaines et des griffures sur toute mon mollet gauche parce que aller baiser dans les ronces m'a semblé être une bonne idée sur le moment. Bref. On est là, à se raconter de la merde et à s'envoyer des selfies de nos gueules en souffrance respective et je réalise que ce mec me plait. Vraiment. Ca fait que 48h de discussion mais on s'entend surtout et les choses sont juste faciles et légères, à grand coup de "laisse moi te montrer mon pire selfie de confinement quand je me suis cassé une dent". Donc je me laisse porter, le cœur léger. On est censé se retrouver le jeudi. Il me demande de rapprocher le date parce que "Jeudi c'est trop loin". Après un contre argumentaire de qualité de mon côté (il sort d'une semaine de travail de nuit et ça me semble être une décision peu raisonnable), je me laisse tenter. Je ne respecte aucun de mes principes de base et on se rejoint pour un premier date chez lui pour écouter de la musique en buvant des bières. Le date se passe à merveille sur le plan intellectuel. Mais aucune fucking tension. Genre rien, nada, niet. Je tente bien la petite tête posée sur son épaule l'air de rien mais sans répondant de sa part j'avorte la mission tout aussi rapidement. Je finis par partir car il semble crevé. A peine arrivée chez moi, j'ai déjà un message de sa part - "Désolé pour ce soir, j'étais épuisé, on se reprend très rapidement". Bon. Fine. On continue de s'écrire toute la semaine, toute la journée, comme des connards. Toujours cette connexion intellectuelle incroyable. Second date, dans un bar. Bis repetita. Incroyable connexion mais zéro tension. Genre sérieusement, j'ai eu des rendez-vous chez l'esthéticienne avec plus de tension sexuelle. Il me raccompagne à mon métro mais marche à 2.5 m de moi dans la rue. On arrive au métro, et la me claque la bise la plus rapide du monde - terminé bonsoir. Et là, je décompense. C'est pas faute d'avoir essayé les petits trics habituels, une main qui traine sur la table, une qui attrape un biceps, l'air de rien, mais sans succès.

L : Je suis désolé, j'y mets vraiment pas de la mauvaise volonté, promis. (ie. en faisant référence au fait qu'il soit crevé)
M : T'inquiète aucun soucis, t'as le droite d'être fatigué, par de jugement. Par contre je t'avoue que je vais être un peu directe (c'est la bière qui parle) mais si je te plais pas - c'est hyper chill. Juste je t'avoue que j'ai un peu du mal à lire la vibe entre nous actuellement.
...
...
24 h passent
...
L : Je sais pas.
M : Alors aucun soucis, je pense que t'as l'air d'être un mec génial, donc si tu veux aller boire une bière à l'occasion, ça me fera super plaisir. Mais je t'avoue que du coup je vais arrêter de mettre des réveils à 5h30 du matin les jours où se voit pour me préparer.

Et là, le petit con continue de m'écrire de façon compulsive tous les jours. Tu parles d'un comportement ambiguë. 2 semaines après, sorti de nul part, je reçois ...

L : On est dans le bar machin - rejoins nous.

Fine. On a des principes, mais pas trop quand même, et on a surtout passé une journée de merde et un besoin aigu de boisson alcoolisé de type maltée. Je le rejoins avec ses potes dans un bar. On rigole, on rigole. 01h, le bar ferme et il propose de poursuivre la soirée chez lui. Je lui dis que je vais rentrer parce que je suis en voiture.

L :Bah sinon, j'ai un canapé hein.

Fine. Devant tant d'enthousiasme assumé, vite, vite, fonçons dans la gueule du loup Jsh, comme une grande fille qui n’apprends jamais de ses erreurs. Bref, je vous la fait courte, mais après 4 verres de plus, des vomissements aigus (les sien) et avoir fait son lit (quel est le boulet qui part en soirée avec ses draps encore entrain de sécher ?), je lui demande une couette pour le canapé.

L C'est mort, tu dors avec moi meuf.

Ah ok. Bon, pour la petite histoire, je portais une salopette en jeans léopard - donc autant dire impossible pour moi de dormir toute habillée. Voici donc l'histoire de comment bonne veille Jsh a fini en string à dormir contre un mec sans jamais l'avoir embrassé (... Obvs, comme on a des beaux principes, mais que dans sa tête, on a fini la nuit emboitée).


Moralité,
Old, not improved and still the same,
Amour et chatons polydactyles,
Jsh.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Instructif le 14.11.24, 20h36 par Safrania95
  • [+3] Like ! le 15.11.24, 09h45 par Jalapeno
  • [+5] LFG ! le 15.11.24, 11h40 par FK
  • [0] Bienvenue le 21.11.24, 06h16 par Onmyoji
  • [+1] Constructif le 29.11.24, 12h20 par Gafano
Je viens de lire ton post. Plutôt plaisant à lire. J'ai davantage l'habitude de lire des récits de mecs.

La ou je me ss reconnu c'est qu'il est nécessaire de casser l'ambiguïté si elle existe parfois pour ne pas tomber dans l'insomnie comme tu le dis. Je pense que je ferai davantage attention à cette notion même si le contexte est différent pour moi

Sinon j'avoue ne pas trop comprendre le Gars que tu fréquentes.
Cool le FR ! Ca fait plaisir d'avoir un point de vue féminin !
Mais quel plaisir d'avoir de tes nouvelles et même un petit FR en prime !
Ta ver...ve n'a pas pris une ride.

Petite question : en 6 ans et avec tous ces mecs rencontrés, tu n'as pas été tentée par une relation longue ? Tout part en couille après quelques dates ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Tout à fait le 15.11.24, 13h31 par FK
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