Merci pour le lien, il y a des choses intéressantes, mais je préfère m'en tenir à mon open:
Salut les filles, moi c'est All, et vous?
Il marche pas trop mal.
J'en viens au FR du
Samedi 17 juin 2017
Autant le dire d’emblée, ce FR n’est pas celui que j’aurais aimé rédiger, mais je me plie à l’exercice par honnêteté envers la communauté et envers moi-même, plutôt que de laisser les dragouillages des FR précédents en suspens.
La soirée avait mal commencé: Despacita et Bonita m’ont fait faux bond à la dernière minute. C’est la troisième fois qu’elles me font le coup et j’avais les crocs. Je ne comprends pas qu’on puisse s’engager huit jours à l’avance, pour trois jours après dire que ce n’est pas sûr, puis dire le jour même qu’on me tiendra au courant, pour finalement que ce soit moi qui doive envoyer un texto pour savoir. C’est une manière de fonctionner qui m’échappe. J’en ai été en colère pendant tout le début de la soirée, puis j’ai fini par me dire: “Bon, eh bien au moins tu sais ce pour quoi tu peux compter sur elles et ce pour quoi ce n’est pas la peine.”
Je me suis d’ailleurs rappelé qu’un jour, Despacita disait à une connaissance (mec) qui était passé la voir à son café:
Il faut qu’on se fasse une soirée, un de ces quatre.
Il ne lui avait même pas répondu: silence radio de son côté. De savoir qu’apparemment ce n’est pas qu’avec moi qu’elle fonctionne comme ça m’a permis de relativiser.
Sans compter que les fois où je me suis trouvé en soirée avec les deux filles et leur bande, je me suis plutôt fait chier. Mais du moins aurais-je eu un
social proof plutôt intéressant en ma faveur.
Bref. Lever de rideau: la soirée peut commencer.
Je ne suis pas passé au bar A, avec lequel j’ai un contentieux qu’il serait sans intérêt d’expliquer ici, et ai donc commencé directement la soirée au bar B. J’y passe un bon moment, mais j’espérais revoir la blonde Marjorie et elle n’y paraîtra pas ce soir. J’open deux sets de deux, mais ça tourne court.
À 1 h 30, je me trouve au bar C, où j’open deux filles, une Marie qui me plaît et une Marjorie (encore une) qui ne me plaît pas. Mon interaction avec Marie se profile bien, alors je leur paie un verre et j’envisage de numcloser Marie, qui se laisse kinoter (le bras, pour l’instant). Je leur tends leurs verres, puis paye, et quand je me retourne, elles ont disparu. À moins qu’elles aient été happées par un groupe de connaissances, je trouve ça assez minable. Je les cherche, avec difficulté car la foule est compacte; je ne renonce pas à mon idée de numclose. Je ne les trouve pas; j’ai oublié de chercher au fumoir, peut-être est-ce là qu’elles étaient.
J’arrive à la boîte D, plus tard que d’habitude, et content de ne pas être bourré, cette fois-ci: j’ai bu une despé au bar B, puis un coca au bar C. Et en arrivant à ce moment-là, je me rends compte qu’il m’est quand même difficile de raconter le déroulement exact des choses, et peut-être aussi que ça n’a pas grand intérêt. En un mot, dans la conquête de la jolie Mégane au visage ovale je me suis fait passer devant par Petitcon. J’ai pu l’observer, et j’ai remarqué qu’il parlait aussi au videur; là où je voyais une gêne (pour la belle, mais aussi pour moi), il s’est fait un “allié”.
Je ne suis resté qu’une heure, négligeant de boire ma conso, et suis sorti… rageux. Je passe sur les pensées meurtrières que j’ai eu pour Petitcon à ce moment-là: elles ne m’honorent pas. Puis mon état d’esprit évoluera au cours du reste de la soirée.
Tu as cru que le videur était une gêne, alors que Mégane avait décidé de ne pas te faciliter la tâche, c’est tout. Et lui, il a su le comprendre. Peut-être qu’elle ne lui a pas facilité la tâche à lui non plus, au départ, mais il a mieux analysé la situation, et l’a gamée mieux que toi. Ou peut-être qu’elle lui a facilité la tâche, à lui, parce qu’il lui a tapé à l’œil alors qu’avec toi elle ne ressentait qu’une attirance moyenne. Peut-être qu’il la connaissait déjà d’ailleurs. Bref, il faut te montrer beau joueur: il l’a gamée mieux, tu l’as observé, c’est un fait. Donc, on respire. Et puis, pourquoi tu te mets en colère comme ça, d’ailleurs? Peut-être que tu t’étais un peu trop emballée sur cette Mégane?
Alors que je suis encore en colère, je passe chez moi où je descends une bière comme si c’était de l’eau, puis file à la boîte N, qui n’est qu’à 200 m. Et là, je me suis demandé ce que je venais faire: je n’étais clairement pas dans le truc, et en plus je me suis fait piquer mon porte-monnaie.
J’ai dragouillé un peu la fille du vestiaire (jolie, mais moins que Mégane), et ai réfléchi à mon game après. Voilà les erreurs que je commets, me dis-je: j’analyse trop le BL (je l’ai vue se retourner et j’ai cru qu’elle ne voulait plus que je lui parle, alors qu’elle se bornait à prendre sa Red Bull), je cherche des IOI alors que, comme le répète sans cesse Alex Wagner dans ses vidéos,
il vaut mieux chercher les signes de désintérêt que les signes d’intérêt. À moins que le simple fait de me voir fasse mouiller la fille dans sa culotte, il est normal que lors d’une première, et brève, interaction, la fille ne balance pas une pluie d’IOI. Bon, la façon dont elle m’a dit bonsoir semble montrer que ma présence ne l’emballait pas forcément, mais je me suis tiré parce qu’elle ne relançait pas alors qu’il n’y avait pas d’IOD de sa part. Et ça, c’est une erreur.
Je suis allé me coucher en souhaitant
beaucoup de bonheur à Petitcon et Mégane.
Aujourd’hui, je suis enfin serein, je n’ai même pas l’impression d’avoir gâché ma soirée puisque j’ai appris quelque chose, et ai constaté aussi que je pouvais arriver à 2 h du matin sans être bourré. Par contre, tant que mes soirées seront du même tonneau, je ne reposterai pas de FR. J’ai progressé (merci à THS et aux autres, au passage), maintenant je dois concrétiser, et je vais d’ailleurs laisser tomber l’objectif numclose lorsque la logistique de la fille est bonne (avec Marie, elle l’était) pour viser à ramener des demoiselles chez moi en fin de soirée. Et je vais reprendre avec Pâquerette là où j'en étais. À dans quelque temps, donc.