Re: Val découvre le monde : Chapitre III
Posté : 25.05.19
Hello guys !
J’ai pas répondu à vos messages mais je les ai lus (et relus) avec attention, et ils m’ont été d’une grande aide.
Je vais relire les bases de FTS et les appliquer FK, ça ne pourra pas me faire de mal. Je prends ça sérieusement : je pense moins aux meufs, moins à chopper pour la gloire et plus à juste apprécier les moments que je passe, et peu à peu c’est venu. Et Onmy, tu as visé très juste, ma frustration vient surtout d’un manque d’initiative. Essayer et échouer c’est ça qui est libérateur.
Bref, merci pour le temps passé à me mettre des coups de pieds au cul ! Pour vous rendre la pareille que dire… Que j’ai passé une semaine géniale ?
A night in Kyoto
Le lendemain de cette soirée saboté, nous sommes retournés à ce club que je nommerai le Fox. C’est incroyable, je n’en reviens toujours pas de rentrer et de boire gratuitement à chaque fois ! Nous fêtions le départ d’un gars du staff donc nous étions un bon petit groupe. Et putain c’était cool ! J’ai dansé et papoté et dansé jusqu’à six heures du mat’, on a fait la bise aux barmans et aux DJ en partant. Alors je me suis épaté moi-même, ça faisait une éternité que je n’avais pas vu un levé de soleil… Sobre ! J’étais pas du tout déglingué en partant, je me suis bien amusé sans même avoir besoin de boire et ça ça fait plaisir ! J’ai même tendu la main à une fille très mignonne et elle l’a prise pour partager une petite danse. Avec les collègues on commencait à plus se connaître et peu à peu les liens se créent, et ça fait du bien !
Je suis pas mal sorti avec mon pote écrivain américano-coréen aussi, même si il me fait dépenser plus d’argent que je peux me permettre on passe toujours de bons moments ensembles et on parle pendant des heures de meufs, de la vie, de l’univers, de physique et de Dieu !
Puis un autre soir j’ai revu des amis de la ferme qui passaient par Kyoto. Après avoir chassé la geisha dans la moitié de la ville pour une photo minable, direction là où l’alcool coule à flots pour pas un rond ! En fait ce soir-là on est juste entré à dix heures, on a bu pendant trois heures et on est repartis. Quoi que j’me suis fait un pote car on avait tous les deux un superbe t-shirt Star Wars ! Sur le chemin du retour ma pote était déchirée, elle est allée emmerder un modèle et son photographe et elle a eu droit à quelques très belles photos. Arrivé à leurs guest house j’ai compris que je ne pourrais pas rentrer chez moi ce soir : trop loin, trop tard, trop crevé. Bon ben c’est une chance que leur guest house n’était pas complète et qu’on ait totalement embobiné le mec qui était à l’accueil. Pioncer gratuit dans une capsule bien luxe : done.
A date in Kyoto
J’me suis pointé à ce rendez-vous Tinder la semaine dernière, nommons la Nezumi. J’avais demandé à ce qu’on aille au musée du manga tous les deux. Alors je sais que les Japonaises sont petite et que je fais un bon mètre quatre-vingt-cinq, mais celle-là c’était vraiment une toute petite souris ! La discussion prend bien, elle rigole quand je parle et elle est sympa. On fait pas mal d’activités au musée et j’ai gagné une bague en ferraille que j’ai dû lui passer au doigt devant une bande de mioches ébahis. C’était assez fun et je trouve les enfants Japonais vraiment trop chou !
Autant en France je sais pas comment faire avec les gosses, j’ai beau essayer ils ne veulent pas être mes amis et on n’arrive pas à communiquer, autant depuis que je suis au Japon je m’entends super bien avec les enfants, et ça c’est cool ! Wow… Sacré hors-sujet.
Bref, la miss et moi on va se boire une bière au bord de la rivière, on est tactiles, mais je me rends compte que si je ne fais pas 150% de la conversation elle ne dit rien et attends. Elle est muette comme une carpe cette petite ! Déjà qu’elle est vraiment pas grande, j’aurais vite fait de la perdre dans la rue. Bon, vu que je la trouvais plutôt mimi j’ai tenté le bisou alors que je la tenais par l’épaule mais elle s’est réfugiée dans mon cou pour l’éviter. C’était zen.
Ensuite on s’est fait un petit diner dans un izakaya ou on a pu parler de choses un peu plus perso, c’était cool ! En revanche elle était tellement difficile à faire parler que j’étais sûr de ne jamais la revoir en la laissant devant une bouche de métro.
A day in Kyoto
Un des gars de mon auberge avait organisé une sortie qu’il avait partagée en ligne pour aller visiter une forêt de bambous. On était quatres : un et une italien-ne de l’auberge, moi, et une Taiwanaise qui s’est jointe à nous grâce à internet. Les lieux qu’on a visités étaient juste époustouflants ! On s’est même improvisé une rando qui nous a emmenés en haut d’une montagne avec une vue – à couper le souffle – sur tout Kyoto. Ce genre de paysages qui te met une claque, que tu vois que dans les films de sci-fi, qui te donne envie de contempler la beauté du monde pour l’éternité.
Alors que j’étais debout, à l’écart, pétrifié par une vue aussi irréelle, Bindee, la Taiwanaise est venue me voir. C’est là qu’on a commencé à se parler réellement et que le courant est très bien passé. On s’est entendu comme deux vieux potes !
Le soir on est allé manger avec deux amies Japonaises à elle, très timides et qui voulaient parler anglais. Alors je sais pas ce qui se tramait dans la tête de la plus timide mais elle ne m’a pas lâché des yeux de tout le repas. Sur le chemin retour, de la part de Bindee, j’ai eu droit à l’habituelle question : « Why did you come to Japan ? ». À partir de là on a partagé nos histoires perso, c’était plutôt cool ! J’espère la revoir avant de partir, elle et ses potes.
Another date in Kyoto
Finalement cette petite Nezumi a accepté de me revoir pour une visite guidée d’une des plus célèbres merveilles de sa ville : Fushimi Inari, le temple siégeant au sommet du Mont Inari précédé de ses 10 000 portes rouges !
Dans le train j’ai décidé de me taire jusqu’à ce qu’elle dise un truc. Bon heureusement que j’ai abandonné parce qu’on aurait passé la journée en silence. En revanche le silence était très bienvenu lorsque l’on marchait à travers ses bois et découvrait tous ces mémoriaux cachés au beau milieu de la montagne. Nous avons dévié du sentier principal pour apprécier un peu d’intimité et de silence. C’était une belle balade, une expérience intéressante et un moment en pleine nature.
Nous nous sommes assis sur des marches cachées, proches et tactiles. Elle est presque dans mes bras, un câlin, un bisou sur la tête. Je sentais que j’avais envie de plus. Au sommêt de la montagne, derrière ce monument merveilleux, nous sommes face à face, proches, et elle rejette mes lèvres.
C’était bien. C’était très bien même. Nous avons passés un bon moment et avons pris de belles photos ! J’ai encore profité de visiter le Japon avec quelqu’un qui pouvait m’expliquer les subtilités et les secrets de ce pays.
Nous avons échangés quelques messages dans la soirée et j’ai pensé qu’il était bon de m’excuser si elle pense que j’ai été trop tactile ou entreprenant. Elle m’a dit que c’était ok, que c’était juste qu’elle ne faisait pas ce genre de choses sans être en couple. Nous nous reverrons bientôt pour d’autres balades sauf que cette fois c’est moi qui vais lui faire découvrir quelques secrets de son pays qu’elle ne connait pas encore !
Another night in Kyoto
On voulait fêter proprement le départ d’un bon client de la guest house. Vous connaissez la chanson : direction le Fox. Sauf que cette fois on voulait expérimenter un truc nouveau : y aller déchiré ! Non j’abuse mais déjà pompette quoi. Il a suffi de trois canettes de cette affreuse boisson à 9% pour me mettre dans l’ambiance. J’ai croisé trop de monde que je connaissais dans les rues de Kyoto, des Japonais avec qui j’ai bossé à la station de ski, bref, j’avais le mojo. Et surement un peu d’alcool qui montait à la tête !
En tout cas dans le club on a continué de boire et on faisait pas semblant, on s’est régalés et cette petite DJ – la plus belle femme du monde en passant – a envoyé du son plutôt bien énervé comme j’aime, différent des sons habituels de club. Et bien que ma mémoire soit haché et floue à partir d’une certaine heure, je me souviens très bien d’une chose : la douceur d’un baisé.
J’étais avec mes potes sur la piste fumeur, puis à une table en train de parler avec une jolie occidentale. Et la minutes d’après nous nous embrassions d’un baisé bien sensuel. Je ne me souviens absolument pas de quoi nous avons parlés mais je me souviens bien que tout était fluide pour moi, nous nous rapprochions à un rythme correct, etc… En fait je savais que d’une manière ou d’une autre nous finirions par nous embrasser.
Pis on s’est tous les deux sentis cons quand on s’est rendu compte qu’on était tous les deux Français. On s’attendait, comme toujours en voyage, à un peu d’exotisme. Honnêtement même si c’est couillon ça a un peu cassé le délire, de son coté comme du mien.
Bref, durant l’interlude mes potes s’étaient barrés à la maison et après les avoir cherchés pendant un bon moment j’ai décidé de rentrer moi aussi, au petit jour, super bourré avec une grosse journée de taff qui m’attendait. Et je rage de pas me souvenir exactement comment j’ai fait pour être aussi direct avec cette nana. Et je rage du fait qu’un peu de mojo et de l’alcool plein les veines réussissent mieux la drague que mon cerveau.
A trip in Kansai
J’ai eu des nouvelles de Koko. En fait ça fait une semaine qu’on reprend contact petit à petit. Elle a eu les réponses qu’elle attendait donc est bien moins sous pression que le moins dernier.
Dans trois semaines nous irons explorer le Kansai et rentre visite a des amies à elle, je suis super excité de découvrir toutes ces places, j’ai attendu tellement longtemps pour ça et honnêtement je suis super heureux de le faire maintenant. Aujourd’hui je suis bien plus apte à saisir des subtilités culturelles que je n’aurais su voir ou comprendre il y a huit mois de ça.
Pour ce qui est du reste, avec Koko ben… Je vais essayer d’être fort, de ne pas lui demander avec combien de mecs random elle a couché. Et quand bien même nous aurions cette conversation, j’essayerai d’affronter mes insécurités et de laisser tomber un peu mon égo pour profiter du temps que je passe avec elle. Et j’ai eu droit à un « Oh, by the way Val… Uuuh, I miss you a lot. », un peu avant qu’elle ne raccroche.
Le temps s’accélère et j’ai hâte de la suite ! Mais j’ai également envie que le temps ralentisse, rester ici plus longtemps. Ce pays me fait sourire tous les jours, les ruelles, les gens, les temples, les gares, les forêts, les bars et les restaurants… Tout ! Tout est incroyable ici !
La bise à la DJ du Fox, plus belle femme on Earth. ;)
J’ai pas répondu à vos messages mais je les ai lus (et relus) avec attention, et ils m’ont été d’une grande aide.
Je vais relire les bases de FTS et les appliquer FK, ça ne pourra pas me faire de mal. Je prends ça sérieusement : je pense moins aux meufs, moins à chopper pour la gloire et plus à juste apprécier les moments que je passe, et peu à peu c’est venu. Et Onmy, tu as visé très juste, ma frustration vient surtout d’un manque d’initiative. Essayer et échouer c’est ça qui est libérateur.
Bref, merci pour le temps passé à me mettre des coups de pieds au cul ! Pour vous rendre la pareille que dire… Que j’ai passé une semaine géniale ?
A night in Kyoto
Le lendemain de cette soirée saboté, nous sommes retournés à ce club que je nommerai le Fox. C’est incroyable, je n’en reviens toujours pas de rentrer et de boire gratuitement à chaque fois ! Nous fêtions le départ d’un gars du staff donc nous étions un bon petit groupe. Et putain c’était cool ! J’ai dansé et papoté et dansé jusqu’à six heures du mat’, on a fait la bise aux barmans et aux DJ en partant. Alors je me suis épaté moi-même, ça faisait une éternité que je n’avais pas vu un levé de soleil… Sobre ! J’étais pas du tout déglingué en partant, je me suis bien amusé sans même avoir besoin de boire et ça ça fait plaisir ! J’ai même tendu la main à une fille très mignonne et elle l’a prise pour partager une petite danse. Avec les collègues on commencait à plus se connaître et peu à peu les liens se créent, et ça fait du bien !
Je suis pas mal sorti avec mon pote écrivain américano-coréen aussi, même si il me fait dépenser plus d’argent que je peux me permettre on passe toujours de bons moments ensembles et on parle pendant des heures de meufs, de la vie, de l’univers, de physique et de Dieu !
Puis un autre soir j’ai revu des amis de la ferme qui passaient par Kyoto. Après avoir chassé la geisha dans la moitié de la ville pour une photo minable, direction là où l’alcool coule à flots pour pas un rond ! En fait ce soir-là on est juste entré à dix heures, on a bu pendant trois heures et on est repartis. Quoi que j’me suis fait un pote car on avait tous les deux un superbe t-shirt Star Wars ! Sur le chemin du retour ma pote était déchirée, elle est allée emmerder un modèle et son photographe et elle a eu droit à quelques très belles photos. Arrivé à leurs guest house j’ai compris que je ne pourrais pas rentrer chez moi ce soir : trop loin, trop tard, trop crevé. Bon ben c’est une chance que leur guest house n’était pas complète et qu’on ait totalement embobiné le mec qui était à l’accueil. Pioncer gratuit dans une capsule bien luxe : done.
A date in Kyoto
J’me suis pointé à ce rendez-vous Tinder la semaine dernière, nommons la Nezumi. J’avais demandé à ce qu’on aille au musée du manga tous les deux. Alors je sais que les Japonaises sont petite et que je fais un bon mètre quatre-vingt-cinq, mais celle-là c’était vraiment une toute petite souris ! La discussion prend bien, elle rigole quand je parle et elle est sympa. On fait pas mal d’activités au musée et j’ai gagné une bague en ferraille que j’ai dû lui passer au doigt devant une bande de mioches ébahis. C’était assez fun et je trouve les enfants Japonais vraiment trop chou !
Autant en France je sais pas comment faire avec les gosses, j’ai beau essayer ils ne veulent pas être mes amis et on n’arrive pas à communiquer, autant depuis que je suis au Japon je m’entends super bien avec les enfants, et ça c’est cool ! Wow… Sacré hors-sujet.
Bref, la miss et moi on va se boire une bière au bord de la rivière, on est tactiles, mais je me rends compte que si je ne fais pas 150% de la conversation elle ne dit rien et attends. Elle est muette comme une carpe cette petite ! Déjà qu’elle est vraiment pas grande, j’aurais vite fait de la perdre dans la rue. Bon, vu que je la trouvais plutôt mimi j’ai tenté le bisou alors que je la tenais par l’épaule mais elle s’est réfugiée dans mon cou pour l’éviter. C’était zen.
Ensuite on s’est fait un petit diner dans un izakaya ou on a pu parler de choses un peu plus perso, c’était cool ! En revanche elle était tellement difficile à faire parler que j’étais sûr de ne jamais la revoir en la laissant devant une bouche de métro.
A day in Kyoto
Un des gars de mon auberge avait organisé une sortie qu’il avait partagée en ligne pour aller visiter une forêt de bambous. On était quatres : un et une italien-ne de l’auberge, moi, et une Taiwanaise qui s’est jointe à nous grâce à internet. Les lieux qu’on a visités étaient juste époustouflants ! On s’est même improvisé une rando qui nous a emmenés en haut d’une montagne avec une vue – à couper le souffle – sur tout Kyoto. Ce genre de paysages qui te met une claque, que tu vois que dans les films de sci-fi, qui te donne envie de contempler la beauté du monde pour l’éternité.
Alors que j’étais debout, à l’écart, pétrifié par une vue aussi irréelle, Bindee, la Taiwanaise est venue me voir. C’est là qu’on a commencé à se parler réellement et que le courant est très bien passé. On s’est entendu comme deux vieux potes !
Le soir on est allé manger avec deux amies Japonaises à elle, très timides et qui voulaient parler anglais. Alors je sais pas ce qui se tramait dans la tête de la plus timide mais elle ne m’a pas lâché des yeux de tout le repas. Sur le chemin retour, de la part de Bindee, j’ai eu droit à l’habituelle question : « Why did you come to Japan ? ». À partir de là on a partagé nos histoires perso, c’était plutôt cool ! J’espère la revoir avant de partir, elle et ses potes.
Another date in Kyoto
Finalement cette petite Nezumi a accepté de me revoir pour une visite guidée d’une des plus célèbres merveilles de sa ville : Fushimi Inari, le temple siégeant au sommet du Mont Inari précédé de ses 10 000 portes rouges !
Dans le train j’ai décidé de me taire jusqu’à ce qu’elle dise un truc. Bon heureusement que j’ai abandonné parce qu’on aurait passé la journée en silence. En revanche le silence était très bienvenu lorsque l’on marchait à travers ses bois et découvrait tous ces mémoriaux cachés au beau milieu de la montagne. Nous avons dévié du sentier principal pour apprécier un peu d’intimité et de silence. C’était une belle balade, une expérience intéressante et un moment en pleine nature.
Nous nous sommes assis sur des marches cachées, proches et tactiles. Elle est presque dans mes bras, un câlin, un bisou sur la tête. Je sentais que j’avais envie de plus. Au sommêt de la montagne, derrière ce monument merveilleux, nous sommes face à face, proches, et elle rejette mes lèvres.
C’était bien. C’était très bien même. Nous avons passés un bon moment et avons pris de belles photos ! J’ai encore profité de visiter le Japon avec quelqu’un qui pouvait m’expliquer les subtilités et les secrets de ce pays.
Nous avons échangés quelques messages dans la soirée et j’ai pensé qu’il était bon de m’excuser si elle pense que j’ai été trop tactile ou entreprenant. Elle m’a dit que c’était ok, que c’était juste qu’elle ne faisait pas ce genre de choses sans être en couple. Nous nous reverrons bientôt pour d’autres balades sauf que cette fois c’est moi qui vais lui faire découvrir quelques secrets de son pays qu’elle ne connait pas encore !
Another night in Kyoto
On voulait fêter proprement le départ d’un bon client de la guest house. Vous connaissez la chanson : direction le Fox. Sauf que cette fois on voulait expérimenter un truc nouveau : y aller déchiré ! Non j’abuse mais déjà pompette quoi. Il a suffi de trois canettes de cette affreuse boisson à 9% pour me mettre dans l’ambiance. J’ai croisé trop de monde que je connaissais dans les rues de Kyoto, des Japonais avec qui j’ai bossé à la station de ski, bref, j’avais le mojo. Et surement un peu d’alcool qui montait à la tête !
En tout cas dans le club on a continué de boire et on faisait pas semblant, on s’est régalés et cette petite DJ – la plus belle femme du monde en passant – a envoyé du son plutôt bien énervé comme j’aime, différent des sons habituels de club. Et bien que ma mémoire soit haché et floue à partir d’une certaine heure, je me souviens très bien d’une chose : la douceur d’un baisé.
J’étais avec mes potes sur la piste fumeur, puis à une table en train de parler avec une jolie occidentale. Et la minutes d’après nous nous embrassions d’un baisé bien sensuel. Je ne me souviens absolument pas de quoi nous avons parlés mais je me souviens bien que tout était fluide pour moi, nous nous rapprochions à un rythme correct, etc… En fait je savais que d’une manière ou d’une autre nous finirions par nous embrasser.
Pis on s’est tous les deux sentis cons quand on s’est rendu compte qu’on était tous les deux Français. On s’attendait, comme toujours en voyage, à un peu d’exotisme. Honnêtement même si c’est couillon ça a un peu cassé le délire, de son coté comme du mien.
Bref, durant l’interlude mes potes s’étaient barrés à la maison et après les avoir cherchés pendant un bon moment j’ai décidé de rentrer moi aussi, au petit jour, super bourré avec une grosse journée de taff qui m’attendait. Et je rage de pas me souvenir exactement comment j’ai fait pour être aussi direct avec cette nana. Et je rage du fait qu’un peu de mojo et de l’alcool plein les veines réussissent mieux la drague que mon cerveau.
A trip in Kansai
J’ai eu des nouvelles de Koko. En fait ça fait une semaine qu’on reprend contact petit à petit. Elle a eu les réponses qu’elle attendait donc est bien moins sous pression que le moins dernier.
Dans trois semaines nous irons explorer le Kansai et rentre visite a des amies à elle, je suis super excité de découvrir toutes ces places, j’ai attendu tellement longtemps pour ça et honnêtement je suis super heureux de le faire maintenant. Aujourd’hui je suis bien plus apte à saisir des subtilités culturelles que je n’aurais su voir ou comprendre il y a huit mois de ça.
Pour ce qui est du reste, avec Koko ben… Je vais essayer d’être fort, de ne pas lui demander avec combien de mecs random elle a couché. Et quand bien même nous aurions cette conversation, j’essayerai d’affronter mes insécurités et de laisser tomber un peu mon égo pour profiter du temps que je passe avec elle. Et j’ai eu droit à un « Oh, by the way Val… Uuuh, I miss you a lot. », un peu avant qu’elle ne raccroche.
Le temps s’accélère et j’ai hâte de la suite ! Mais j’ai également envie que le temps ralentisse, rester ici plus longtemps. Ce pays me fait sourire tous les jours, les ruelles, les gens, les temples, les gares, les forêts, les bars et les restaurants… Tout ! Tout est incroyable ici !
La bise à la DJ du Fox, plus belle femme on Earth. ;)