Coup de fil à l'instant, je dois partir.
Je finirai et éditerai quand je rentrerai chez moi.
Fait chier, sérieux.
edit: Back. ptain c'était intense en émotions >_<
Je m'y remets, demain (enfin tout à l'heure) j'ai une journée plutôt bien remplie qui m'attend.
edit #2: je tiens plus debout et j'arrive plus à réfléchir, mais ça avance.
Doucement mais surement -____-"
je vais dormir un peu avant de reprendre. Bah du coup je pense cramer ma matinée.
Zaik's way
Boallé. J'en ai marre de troller. Je prends ma retraite.
Y'a moyen de fermer le topic?
Y'a moyen de fermer le topic?
Bon j'abuse quand même, je vais pas sceller ce topic avant d'y avoir mis une petite dernière touche, qui me paraît essentielle.
Mais bon là je suis Ko.
C'est physique le Troll, vous savez :O
Mais bon là je suis Ko.
C'est physique le Troll, vous savez :O
Ban sans qu'on ai pu lire ce fameux dernier post ? C'est frustrant! Zaik si tu lis ça, moi j'veux le connaitre, donc fait toi des faux papier virtuels et poste nous ça!
Oui.Attention, vous êtes sur le point de répondre à un topic dont le dernier message date de 19 mois. Est-ce bien nécessaire de remonter un si vieux topic ?
Pfiou.. presque deux ans. On peut dire que de l'eau s'est écoulée sous les ponts depuis.
Désolé mon cher Balhad, mais au moment ou tu écrivais ce post j'étais à Paris en hopital psychiatrique fermé.
J'ai pas encore eu le courage de regarder ce que j'ai pu écrire dans toute ma période délirante. Je le ferai surement après avoir posté.
Eh ben le médecin avait pas menti. J'ai passé 4 mois en psychiatrie, dont un mois en fermée. Et cette fois ci il m'a fallu bien plus de temps pour m'en remettre.. D'ailleurs je suis toujours en train de me reconstruire, petit a petit.3 lettres qui résument ce phénomène - dans mon cas du moins: B.D.A.
Bouffée Délirante Aigue.
En gros je me suis fracturé le cerveau, et assez sérieusement. Les pansements c'est des anti-anxualitiques + tout un tas de saloperies qui vident un corps de son énergie, genre ça te fout KO un cheval le truc.
Un des médocs, quand j'étais à l'hosto psy m'avait clairement dit: la première fois qu'on chute, ça fait mal. La deuxième fois, c'est terrible.
Bref, j'ai été diagnostiqué schizophrène, et cette fois ci je respecte mon traitement.
Il est un peu tard, je ne savais vraiment pas quoi écrire pour rouvrir ce journal. Je posterai surement quelque chose de plus concret par la suite.
Bonne nuit.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 19.04.14, 09h54 par Onmyoji
- [0] Courage le 19.04.14, 14h54 par ChantePaul
- [0] Courage le 20.04.14, 00h55 par Iskandar
- [0] A lire le 23.04.14, 11h15 par FK
- [0] Post responsable le 27.07.14, 23h06 par francwa
Merci Outkast et Changepaul pour votre petit mot "courage", ça m'en redonne un peu 
Bon j'ai survolé vite fait ce que j'ai pu écrire par le passé. Vite fait quand même, j'ai pas osé me taper les trucs complètement incompréhensibles qui ont pu être mis ici. Puis je tiens a ce que ce thread redevienne un journal, une boite à idées un minimum structurée, pas un torchis sans nom.
Je pense que dans la vie on a besoin que les choses soient un minimum structurées, en ordre pour qu'on se sente bien. Que ce soit dans ses démarches, à l'intérieur de sa voiture, dans son appart.
Quand y'a trop de bordel on commence à se sentir submergé et désorienté, même si c'est inconscient. Là est mon humble avis.
J'en reviens à mes modes d'expressions; malgré le fait que j'aime bien être loufoque et raconter un peu n'importe quoi (j'ai toujours été comme ça et j'aime bien cette partie de ma personnalité, elle me permet de rigoler, de m'exprimer librement) je trouve qu'elle est à doser, à maîtriser et à contrôler.
Simplement parce que too much, ça fait passer pour quelqu'un de déséquilibré.
Franchement.
Et on va dire que même si la déconne j'aime ça, j'aime avant tout être perçu comme quelqu’un de clair dans sa tête, qui sait être sérieux, ferme quand il le faut, mais surtout et avant tout bien dans ses baskets et bien équilibré.
Enfin c'est ce que je me force à être en tout cas.
J'en viens à ce qui s'est un peu passé dans ma vie:
Déjà, j'ai fait une deuxième bouffée délirante aigue quand j'habitais à Toulouse. Forcément, Sans prendre de médicaments j'étais de mieux en mieux physiquement, j'ai retrouvé de la force et de l'endurance, et vers la fin j'arrivais même a retrouver mes érections.
Par contre le bilan émotionnel est lourd. Perte de la maîtrise de soi, perte de la réalité, perte d'amis, perte de repères, tout ça menant à une autodestruction de mes cercles sociaux, professionnels et engendrant des problèmes plus ou moins graves.
Tu m'étonnes à moitié que j'ai pas réussi à avoir de copine quand j'étais en ville.. je devais faire peur aux filles, oui!
En tout et pour tout, je pense que la période délirante a du durer 9 à 10 mois.
Jusqu'à ce que je fasse un voyage à Paris, ou je me suis perdu dans la ville et les métros. A ce moment là j'étais tellement perché dans ma tête que je ne me souviens presque plus de ce qui s'est passé. J'ai des brides qui me reviennent de temps en temps, des flashbacks, mais c'est tout.
Bref, c'était en plein mois d'octobre, et une nuit ou il avait bien gelé, j'ai été recueilli en état d'hypothermie dormant dans la rue, en short et en tshirt.
Là j'ai passé un jour en soins intensifs (je n'en ai aucun souvenir), puis on m'a amené à l’hôpital psychiatrique le plus proche.
Pendant un mois on m'a camé violemment la gueule pour que je puisse "redescendre" dans la réalité et être dans un état suffisant pour que je puisse être transféré plus proche de chez moi.
En fait, après en avoir discuté avec mon psychiatre récemment, on m'a recueilli dans le même état que si j'avais pris du LSD ou des acides en très grande quantité et que j'étais resté "bloqué". Ca fait peur un peu quand même.
Si il y a bien quelque chose qui me surprend, c'est les liens qu'on a arrive à se créer dans un environnement pareil en si peu de temps. Ils sont vraiment très forts.
Donc, je suis resté 3 mois de plus en hosto a Montauban, ou j'avais droit à une sortie par semaine et ou je pouvais voir des proches. Je remercie d'ailleurs toute ma famille, qui malgré deux bouffées délirantes a toujours continué à m'épauler et à me soutenir, de près ou de loin.
Et puis merci à mon ami. Que dire de plus? je t'aime plus fort encore qu'on peut aimer un frère.
Après avoir été hospitalisé, j'ai recommencé à habiter chez ma mère, et ce pendant 6 mois. Une expérience pas facile. J'avais toujours les idées un peu embrouillées, et très diminué physiquement par le traitement que je subissais.
Malgré tout, j'ai quand même repris le boulot en intérim en tant que préparateur de commandes dans les fruits et légumes. Un boulot super physique.
J'ai repris un appartement, tout allait pour le mieux.
Puis j'ai craqué.
J'arrivais plus a tenir au travail, trop difficile. J'accumulais la fatigue, encore et encore.
J'ai eu une grosse envie de me foutre en l'air. Mais bien comme il faut. j'avais pris une ceinture, calculé le tout, écrit des lettres d'adieu. Bref, j'étais tout au fond du trou. La ou on peut pas creuser plus profond.
Alors plutôt que de faire une grosse connerie j'ai appelé l'infirmière que je voyais régulièrement et je lui ai demandé si elle pouvait me faire interner en psychiatrie. De là j'ai pris quelques fringues, affaires de toilette, de quoi dessiner et écouter la musique. J'ai pris ma voiture et j'y suis allé.
Faut être con quand même pour retourner en psychiatrie. Mais bon..
J'y suis resté 3 semaines, soigné à coup de gros antidepresseurs et de consultations psychologue et psychiatre. Y'a un moment je me suis dit que c'était le dessin et la musique qui me maintenaient et me permettaient de tenir. D'ailleurs on m'a conseiller de me défouler par ce biais.
Puis j'ai quitté à nouveau l'hopital, pour revenir à la maison. Pendant 2 ou 3 mois j'ai rien fait, juste aller à mes rendez-vous avec l'infirmière et le psychiatre local.
Puis j'ai repris le badminton.
Puis la musique.
Puis j'ai recommencé à dessiner un peu plus.
Puis on m'a réduit le traitement.
Puis j'ai retrouvé du travail pendant un certain temps, en tant qu'aide de restauration collective. Pas trop physique, une bonne ambiance, je m'y plaisais. J'y ai bossé 3 mois.
Là ça fait 5 mois que je n'ai pas travaillé, mais j'ai peut être une occasion de me reconvertir, de trouver un métier que je pourrais supporter avec le traitement.
Traitement qui s'est encore allégé, je revois mon psychiatre dans 3 mois, puisque "tout va bien".
J'ai rencontré des gens, que ce soit via le biais de la musique ou du dessin, ou encore du badminton. J'ai rencontré deux filles après avoir passé un mois sur Adopte un mec aussi.
Il y en a une qui est devenue une amie, et l'autre qui je l'espère deviendra plus qu'une correspondante quotidienne par textos.
D'ailleurs, avec les potes de didgeridoo d'Agen, on est en train de monter une association. (Si y'en a que ça intéresse).
Sinon en ce moment je me sens bien, j'ai accepté la maladie et le traitement. On peut rien y faire, c'est comme ça.
Le seul point noir, est que je n'arrive pas à avoir d'érections. Après en avoir parlé à mon médecin psychiatre et à mon médecin généraliste, je me suis fait prescrire du cyalis, un dérivé du viagra. A prendre une heure avant le rapport.
Ces médicaments coutent la peau des couilles, mais bon.. c'est mieux que de ne jamais pouvoir faire l'amour non?
Donc ben .. voilà ou j'en suis pour le moment. Musique, badminton, dessin, recherche d'emploi.
J'ai aussi envie de refaire partie de groupes.. d'ou ma venue ici.
Voilou, je pense que j'ai fait le tour de ce que je voulais poser par écrit. ET bah ça fait du bien d'écrire ^^.
Un ptit dessin pour la peine. Fait d'après une photo. Si il vous plait j'vous en mettrai un autre la prochaine fois que je poste
La bise!
Bon j'ai survolé vite fait ce que j'ai pu écrire par le passé. Vite fait quand même, j'ai pas osé me taper les trucs complètement incompréhensibles qui ont pu être mis ici. Puis je tiens a ce que ce thread redevienne un journal, une boite à idées un minimum structurée, pas un torchis sans nom.
Je pense que dans la vie on a besoin que les choses soient un minimum structurées, en ordre pour qu'on se sente bien. Que ce soit dans ses démarches, à l'intérieur de sa voiture, dans son appart.
Quand y'a trop de bordel on commence à se sentir submergé et désorienté, même si c'est inconscient. Là est mon humble avis.
J'en reviens à mes modes d'expressions; malgré le fait que j'aime bien être loufoque et raconter un peu n'importe quoi (j'ai toujours été comme ça et j'aime bien cette partie de ma personnalité, elle me permet de rigoler, de m'exprimer librement) je trouve qu'elle est à doser, à maîtriser et à contrôler.
Simplement parce que too much, ça fait passer pour quelqu'un de déséquilibré.
Franchement.
Et on va dire que même si la déconne j'aime ça, j'aime avant tout être perçu comme quelqu’un de clair dans sa tête, qui sait être sérieux, ferme quand il le faut, mais surtout et avant tout bien dans ses baskets et bien équilibré.
Enfin c'est ce que je me force à être en tout cas.
J'en viens à ce qui s'est un peu passé dans ma vie:
Déjà, j'ai fait une deuxième bouffée délirante aigue quand j'habitais à Toulouse. Forcément, Sans prendre de médicaments j'étais de mieux en mieux physiquement, j'ai retrouvé de la force et de l'endurance, et vers la fin j'arrivais même a retrouver mes érections.
Par contre le bilan émotionnel est lourd. Perte de la maîtrise de soi, perte de la réalité, perte d'amis, perte de repères, tout ça menant à une autodestruction de mes cercles sociaux, professionnels et engendrant des problèmes plus ou moins graves.
Tu m'étonnes à moitié que j'ai pas réussi à avoir de copine quand j'étais en ville.. je devais faire peur aux filles, oui!
En tout et pour tout, je pense que la période délirante a du durer 9 à 10 mois.
Jusqu'à ce que je fasse un voyage à Paris, ou je me suis perdu dans la ville et les métros. A ce moment là j'étais tellement perché dans ma tête que je ne me souviens presque plus de ce qui s'est passé. J'ai des brides qui me reviennent de temps en temps, des flashbacks, mais c'est tout.
Bref, c'était en plein mois d'octobre, et une nuit ou il avait bien gelé, j'ai été recueilli en état d'hypothermie dormant dans la rue, en short et en tshirt.
Là j'ai passé un jour en soins intensifs (je n'en ai aucun souvenir), puis on m'a amené à l’hôpital psychiatrique le plus proche.
Pendant un mois on m'a camé violemment la gueule pour que je puisse "redescendre" dans la réalité et être dans un état suffisant pour que je puisse être transféré plus proche de chez moi.
En fait, après en avoir discuté avec mon psychiatre récemment, on m'a recueilli dans le même état que si j'avais pris du LSD ou des acides en très grande quantité et que j'étais resté "bloqué". Ca fait peur un peu quand même.
Si il y a bien quelque chose qui me surprend, c'est les liens qu'on a arrive à se créer dans un environnement pareil en si peu de temps. Ils sont vraiment très forts.
Donc, je suis resté 3 mois de plus en hosto a Montauban, ou j'avais droit à une sortie par semaine et ou je pouvais voir des proches. Je remercie d'ailleurs toute ma famille, qui malgré deux bouffées délirantes a toujours continué à m'épauler et à me soutenir, de près ou de loin.
Et puis merci à mon ami. Que dire de plus? je t'aime plus fort encore qu'on peut aimer un frère.
Après avoir été hospitalisé, j'ai recommencé à habiter chez ma mère, et ce pendant 6 mois. Une expérience pas facile. J'avais toujours les idées un peu embrouillées, et très diminué physiquement par le traitement que je subissais.
Malgré tout, j'ai quand même repris le boulot en intérim en tant que préparateur de commandes dans les fruits et légumes. Un boulot super physique.
J'ai repris un appartement, tout allait pour le mieux.
Puis j'ai craqué.
J'arrivais plus a tenir au travail, trop difficile. J'accumulais la fatigue, encore et encore.
J'ai eu une grosse envie de me foutre en l'air. Mais bien comme il faut. j'avais pris une ceinture, calculé le tout, écrit des lettres d'adieu. Bref, j'étais tout au fond du trou. La ou on peut pas creuser plus profond.
Alors plutôt que de faire une grosse connerie j'ai appelé l'infirmière que je voyais régulièrement et je lui ai demandé si elle pouvait me faire interner en psychiatrie. De là j'ai pris quelques fringues, affaires de toilette, de quoi dessiner et écouter la musique. J'ai pris ma voiture et j'y suis allé.
Faut être con quand même pour retourner en psychiatrie. Mais bon..
J'y suis resté 3 semaines, soigné à coup de gros antidepresseurs et de consultations psychologue et psychiatre. Y'a un moment je me suis dit que c'était le dessin et la musique qui me maintenaient et me permettaient de tenir. D'ailleurs on m'a conseiller de me défouler par ce biais.
Puis j'ai quitté à nouveau l'hopital, pour revenir à la maison. Pendant 2 ou 3 mois j'ai rien fait, juste aller à mes rendez-vous avec l'infirmière et le psychiatre local.
Puis j'ai repris le badminton.
Puis la musique.
Puis j'ai recommencé à dessiner un peu plus.
Puis on m'a réduit le traitement.
Puis j'ai retrouvé du travail pendant un certain temps, en tant qu'aide de restauration collective. Pas trop physique, une bonne ambiance, je m'y plaisais. J'y ai bossé 3 mois.
Là ça fait 5 mois que je n'ai pas travaillé, mais j'ai peut être une occasion de me reconvertir, de trouver un métier que je pourrais supporter avec le traitement.
Traitement qui s'est encore allégé, je revois mon psychiatre dans 3 mois, puisque "tout va bien".
J'ai rencontré des gens, que ce soit via le biais de la musique ou du dessin, ou encore du badminton. J'ai rencontré deux filles après avoir passé un mois sur Adopte un mec aussi.
Il y en a une qui est devenue une amie, et l'autre qui je l'espère deviendra plus qu'une correspondante quotidienne par textos.
D'ailleurs, avec les potes de didgeridoo d'Agen, on est en train de monter une association. (Si y'en a que ça intéresse).
Sinon en ce moment je me sens bien, j'ai accepté la maladie et le traitement. On peut rien y faire, c'est comme ça.
Le seul point noir, est que je n'arrive pas à avoir d'érections. Après en avoir parlé à mon médecin psychiatre et à mon médecin généraliste, je me suis fait prescrire du cyalis, un dérivé du viagra. A prendre une heure avant le rapport.
Ces médicaments coutent la peau des couilles, mais bon.. c'est mieux que de ne jamais pouvoir faire l'amour non?
Donc ben .. voilà ou j'en suis pour le moment. Musique, badminton, dessin, recherche d'emploi.
J'ai aussi envie de refaire partie de groupes.. d'ou ma venue ici.
Voilou, je pense que j'ai fait le tour de ce que je voulais poser par écrit. ET bah ça fait du bien d'écrire ^^.
Un ptit dessin pour la peine. Fait d'après une photo. Si il vous plait j'vous en mettrai un autre la prochaine fois que je poste
La bise!
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Instructif le 20.04.14, 00h54 par Iskandar
- [0] Constructif le 20.04.14, 23h48 par tibdeconne
- [0] Bienvenue le 23.04.14, 11h15 par FK
- [0] Post responsable le 24.04.14, 16h00 par Terrigan
- [0] A lire le 27.07.14, 23h09 par francwa
Je poste juste avant de me coucher, je suis en pleine lecture de certains des journaux qu'on peut trouver ici et qui sont de véritables mines d'or de conseils et de retours d'expériences, et de véritables leçons d'évolution et de persévérance.
Je viens de refaire ma page sue Adopte, puis vu qu'elle me plait bien je la mets ici aussi. J'ai pas repris d'abonnement, mais c'etait juste pour le fun
Je viens de refaire ma page sue Adopte, puis vu qu'elle me plait bien je la mets ici aussi. J'ai pas repris d'abonnement, mais c'etait juste pour le fun
Annonce a écrit :Bonjour, Femme.
Mais, mon dieu!
Que fais-tu ici?
Sur un site de rencontres?
Bon ok, ta copine s'est rudement fait plaquer la semaine dernière et du coup tu t'es inscrite pour la soutenir. Moi j'aime bien l'entraide féminine. C'est beau ♥
Ah, mea culpa, je croyais. Remarque, agrandir et renouveler ses cercles sociaux par le biais de ce site, c'est pas con. Surtout que pour vous, c'est gratuit.
Hein?
De quoi?
En fait tu recherchais le grand amour, une personne sincère et franche prête à s'engager dans du long terme?
Mh..
Déjà, pour le grand amour, c'est mort. Après en ce qui concerne un engagement à aimer et chérir chaque demoiselle pour son individualité et son charme (si elle en a), pas de souci, il est perpétuel.
Quand à de la sincérité et de la franchise, t'as deux lignes qui viennent d'en être écrites ;)
Bonne nuitSa shopping list a écrit :Boapf. Je sais pas moi.
Thon ou morue? J'ai jamais su faire le bon choix.. sinon, j'adore les sardines au piment
Bon.
Presque un an et demie que j'avais pas réellement abordé de fille dans la rue. Et puis là ce matin, a Agen, petite ville de lot et Garonne, un peu paumée entre Toulouse et Bordeaux ou je me suis rendu pour aller déposer les statuts de l'assoc de musique dont je suis secrétaire, voir un pote la matinée et une amie l'aprèm.. eh ben j'ai eu envie de.. nouveau? Je saurais pas trop décrire cette sensation quand j'ai croisé une nana plutôt pas mal.
Que j'ai laissée filer.
Je dois donc rejoindre le poto sur une place, ou y'a pas mal de cafés qui trônent. Puis là, une fille absorbée par son iphone et les notes qu'elle prend est assise, juste à 5m de moi.
Je continue à marcher, je la dépasse, regarde en arrière, puis me dis qu'elle est quand même mignonne.
Hop, demi-tour, direction la table ou une ambiance plutôt studieuse régnait.
Je crois que j'ai alors fait presque toutes les erreurs à pas faire
Je reste debout, je ne me mets pas à sa hauteur pour discuter
Z: Bonjour, excuse moi de te déranger
Elle lève les yeux vers moi
Z: en fait je voulais juste te dire que je te trouvais vraiment charmante
E: Ah.. merci, c'est gentil
Z: Je me disais, j'aimerais bien faire ta connaissance, qu'on discute un peu autour d'un verre ou d'un café, mais là j'ai un pote que je dois rejoindre, j'ai pas le temps. Je peux prendre ton numéro pour qu'on se fasse ça?
Silence, puis elle range l'iphone qui avait l'air de tant l'absorber a côté de ses notes.
E: C'est juste que.. je n'ai pas l'habitude de me faire aborder comme ça
Z: Tu t'appelles comment?
E: Miss lunettes et beaux yeux bleus
Z: Enchanté, moi c'est Zaik.
Je lui tend la main, serre la sienne.
J'ai son attention, peut être même un peu trop. Vu sa posture, vu son regard, les traits de son visage presque impassibles.. eh bien j'ai juste eu l'impression de me retrouver à un entretien d'embauche.
" Ben vas-y vends moi du rêve "
Je me suis alors senti obligé de me justifier sur le fait que j'étais célib, que je ne faisais pas ça souvent, que je tremblais de peur (d'excitation, en fait) rien qu'à ce moment même. Un peu comme pour prouver que ce n'était pas la énième sur une longue liste.. (La première en fait)
Bref, je me suis sabordé tout seul comme un grand en long en large et en travers pendant deux bonnes minutes (et deux minutes c'est long), avant qu'elle me dise:
E: J'ai un copain déjà, je suis désolée
Z: Ah, ben tant pis c'est pas grave ça. Je fais aussi ça pour agrandir et mettre du nouveau dans mes cerces sociaux, faire de nouvelles connaissances.
E: Ah mais on peut se revoir en ville je suis sûre.
Z: Je suis pas souvent en ville justement.
Je me rappelle plus trop du reste, mais c'était la fin de l'interaction.
Z: bon allez, je te fais la bise quand même
Elle se lève, je lui fais la bise. Elle dégage une douce odeur de fleur. Je saurai pas dire laquelle je suis une bille la dedans.
Z: Tu sens vraiment bon en plus. Je te souhaite de passer une excellente journée.
E: Merci, toi aussi
Le plus marrant c'est que je sors de là avec un bon mojo, le même que si j'avais eu son num. J'ai juste kiffé l'interaction, même si j'ai un peu fait n'imp
Voilà c'était mon premier FR depuis .. longtemps on va dire.
Mais je pense pas qu'il y en ait beaucoup de spu, vu la fréquentation d'Agen par rapport à Toulouse. Puis j'habite dans une plus petite ville encore, et faire ça n'est juste pas autorisé; Tout le monde connait plus ou moins tout le monde (j'exagère), et on ne profite plus de sensation d'être un anonyme.
Du coup, je vais voir comment ça évolue avec ma textotière quotidienne que j'ai vu deux fois, puis je passerai surement à autre chose.
Là Adopte est ton pote. Je pense que je vais y retourner d'ici peu, c'est beaucoup plus facile pour choper que dans les bars ou tout le monde se connait.
Voilà voilà j'ai essayé de faire ça bien au niveau de l'écriture. Si vous avez des retours, n'hésitez pas
Presque un an et demie que j'avais pas réellement abordé de fille dans la rue. Et puis là ce matin, a Agen, petite ville de lot et Garonne, un peu paumée entre Toulouse et Bordeaux ou je me suis rendu pour aller déposer les statuts de l'assoc de musique dont je suis secrétaire, voir un pote la matinée et une amie l'aprèm.. eh ben j'ai eu envie de.. nouveau? Je saurais pas trop décrire cette sensation quand j'ai croisé une nana plutôt pas mal.
Que j'ai laissée filer.
Je dois donc rejoindre le poto sur une place, ou y'a pas mal de cafés qui trônent. Puis là, une fille absorbée par son iphone et les notes qu'elle prend est assise, juste à 5m de moi.
Je continue à marcher, je la dépasse, regarde en arrière, puis me dis qu'elle est quand même mignonne.
Hop, demi-tour, direction la table ou une ambiance plutôt studieuse régnait.
Je crois que j'ai alors fait presque toutes les erreurs à pas faire
Je reste debout, je ne me mets pas à sa hauteur pour discuter
Z: Bonjour, excuse moi de te déranger
Elle lève les yeux vers moi
Z: en fait je voulais juste te dire que je te trouvais vraiment charmante
E: Ah.. merci, c'est gentil
Z: Je me disais, j'aimerais bien faire ta connaissance, qu'on discute un peu autour d'un verre ou d'un café, mais là j'ai un pote que je dois rejoindre, j'ai pas le temps. Je peux prendre ton numéro pour qu'on se fasse ça?
Silence, puis elle range l'iphone qui avait l'air de tant l'absorber a côté de ses notes.
E: C'est juste que.. je n'ai pas l'habitude de me faire aborder comme ça
Z: Tu t'appelles comment?
E: Miss lunettes et beaux yeux bleus
Z: Enchanté, moi c'est Zaik.
Je lui tend la main, serre la sienne.
J'ai son attention, peut être même un peu trop. Vu sa posture, vu son regard, les traits de son visage presque impassibles.. eh bien j'ai juste eu l'impression de me retrouver à un entretien d'embauche.
" Ben vas-y vends moi du rêve "
Je me suis alors senti obligé de me justifier sur le fait que j'étais célib, que je ne faisais pas ça souvent, que je tremblais de peur (d'excitation, en fait) rien qu'à ce moment même. Un peu comme pour prouver que ce n'était pas la énième sur une longue liste.. (La première en fait
)Bref, je me suis sabordé tout seul comme un grand en long en large et en travers pendant deux bonnes minutes (et deux minutes c'est long), avant qu'elle me dise:
E: J'ai un copain déjà, je suis désolée
Z: Ah, ben tant pis c'est pas grave ça. Je fais aussi ça pour agrandir et mettre du nouveau dans mes cerces sociaux, faire de nouvelles connaissances.
E: Ah mais on peut se revoir en ville je suis sûre.
Z: Je suis pas souvent en ville justement.
Je me rappelle plus trop du reste, mais c'était la fin de l'interaction.
Z: bon allez, je te fais la bise quand même
Elle se lève, je lui fais la bise. Elle dégage une douce odeur de fleur. Je saurai pas dire laquelle je suis une bille la dedans.
Z: Tu sens vraiment bon en plus. Je te souhaite de passer une excellente journée.
E: Merci, toi aussi
Le plus marrant c'est que je sors de là avec un bon mojo, le même que si j'avais eu son num. J'ai juste kiffé l'interaction, même si j'ai un peu fait n'imp
Voilà c'était mon premier FR depuis .. longtemps on va dire.
Mais je pense pas qu'il y en ait beaucoup de spu, vu la fréquentation d'Agen par rapport à Toulouse. Puis j'habite dans une plus petite ville encore, et faire ça n'est juste pas autorisé; Tout le monde connait plus ou moins tout le monde (j'exagère), et on ne profite plus de sensation d'être un anonyme.
Du coup, je vais voir comment ça évolue avec ma textotière quotidienne que j'ai vu deux fois, puis je passerai surement à autre chose.
Là Adopte est ton pote. Je pense que je vais y retourner d'ici peu, c'est beaucoup plus facile pour choper que dans les bars ou tout le monde se connait.
Voilà voilà j'ai essayé de faire ça bien au niveau de l'écriture. Si vous avez des retours, n'hésitez pas
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 23.04.14, 08h24 par RosieRosette
- [0] Like ! le 23.04.14, 11h27 par FK
- [0] Like ! le 25.04.14, 13h06 par Jay Anderson
- [0] +1 le 02.05.14, 00h02 par tibdeconne
Hm pas grand chose à dire.
Courage mec, un de mes amis a eu une grosse phase comme ca, sauf que maintenant il éclate beaucoup beaucoup de weed. Il va mieux cela dit.
Content de voir que tu fais des efforts dans la voie du mieux être, j'ai toujours cru que la lutte valait mieux le coup que de renoncer... Même si parfois on perd.
Résultat ca se traduit par quoi une bouffée délirante? En termes de ressentis?
Courage mec, un de mes amis a eu une grosse phase comme ca, sauf que maintenant il éclate beaucoup beaucoup de weed. Il va mieux cela dit.
Content de voir que tu fais des efforts dans la voie du mieux être, j'ai toujours cru que la lutte valait mieux le coup que de renoncer... Même si parfois on perd.
Résultat ca se traduit par quoi une bouffée délirante? En termes de ressentis?
C'est pas super sain, ça. Le gros problème c'est que si il est fragile (enfin si il l'est de la même manière que moi) par rapport à sa perception de la réalité, il risque juste de faire une rechute violente.un de mes amis a eu une grosse phase comme ca, sauf que maintenant il éclate beaucoup beaucoup de weed.
Enfin c'est son choix. Perso je bois pas, je fume du tabac et c'est tout. J'évite à tout prix les produits neuroleptiques, ou n'importe quoi qui te fait planer.
On ne perd jamais. Les échecs, c'est juste des expériences qui font qu'on grandit. Regardes par exemple ces 4 dernières années de ma vie je pense que j'en ai plutôt pas mal chié avec la maladie, mais maintenant que c'est stabilisé, je me dis que je repars sur du neuf. Je me suis tellement cassé la gueule que à force, ben ça a fini par "rentrer". Je refais pas les mêmes erreurs, et quand un problème se présente les solutions viennent mieux qu'avant, ou j'étais moins ancré dans la "réalité des choses".Même si parfois on perd.
Après en termes de ressentis une bouffée délirante c'est assez complexe voir impossible à retranscrire sur papier. Disons que c'est de émotions extrêmes qui te parcourent le corps 24h/24.
Si ça intéresse je décrirai mes deux bouffées délirantes, du moins ce qu'il m'en reste en souvenir histoire que tu te fasses une idée. Mais là de suite pas trop le temps, je ferai ça ce soir surement.
Voilou!