C'était il y a quelques années j'avais rencontré une fille de l'Est. Certainement la plus belle femme avec qui j'ai été selon
les critères conventionnels (beauté, intelligence, classe), mais aussi l'exemple type de la fille casse-couilles, qui te fait dire au final, qu'une fille moins canon mais moins chiante vaut dix fois mieux.
(Mais je crois aussi qu'il faut parfois passer par l'étape "belle mais casse-couilles", pour se rendre compte de cette évidence énoncée ci-dessus).
Donc, la fille était grande, blonde, des yeux verts en amande, des seins magnifiques, une taille de guêpe... et en plus de ça bac+++ (1 doctorat + 2 maîtrises, 5 langues)... et un très bon coup au lit.
Enfin ça dépendait des jours. Si je lui montrais le moindre signe de tendresse elle pouvait devenir limite frigide, si je lui disais qu'elle me gonflait elle faisait tout pour me harponner à nouveau, et elle baisait comme une déesse. Elle me dit qu'elle avait plein de fantasmes SM, et que ce qui la faisait mouiller c'était quand le mec avait des réactions violentes. Elle me disait que j'étais trop "gentil" et qu'elle voulait me faire sortir mon côté "violent" que tous les mecs ont en eux, qu'elle adorait ça (sinon, si je n'arrive pas à faire sortir ce côté "violent", c'est que je ne suis pas assez "mec"... elle disait ça texto).
(NB : elle venait juste d'obtenir son doctorat en psychiatrie, et elle travaillait dans un hôpital où elle recevait des victimes de violences conjugales... bref elle était grave de chez grave).
Son truc pour me "chauffer" durant la journée, c'était de me moucher en public (me sortir des vannes limite humiliantes), en espérant me faire sortir de mes gonds, et la soirée se terminait par "Je ne veux pas que tu me fasses l'amour, je veux que tu me violes !" ... Donc elle avait besoin de tout un show : il fallait que je joue le rôle de l'inconnu qui sonne à sa porte, qui la prend dans la cuisine, sur le pas de la porte, etc... pour que ça ressemble à un "viol" (dans sa tête). Donc j'ai joué le rôle du plombier, le rôle du pervers qui matte par la serrure, etc (c'est elle qui inventait les scénarios), mais elle voulait aller plus loin, genre du vrai SM (se faire attacher, fouetter, etc), donc pas vraiment mon truc, et à des années lumières de ma conception de la sexualité (mais pour elle c'était "normal"...).
Bon bref une fille très très compliquée. Elle me mettait constamment sous tension. Son truc c'était donnant-donnant : je te fais chier toute la journée, donc le soir tu me violes, parce que je le mérite (et je ne demande que ça).
Nous discutions en anglais, en italien ou en russe (les langues que nous avions en commun, elle parlait mal le français).
Donc maintenant l'epic fail...
Nous étions partis en vacances en Egypte au bord de la Mer Rouge.
Un jour, nous avions fait de la planche à voile avec un moniteur. C'était son 1er cours de planche à voile, moi pas mon 1er cours mais pas très doué non plus.
Le moniteur nous explique le maniement de la planche, puis nous demande à chacun notre tour d'essayer de faire un aller-retour jusqu'à 30 m. Puis il se casse pour expliquer à d'autres personnes => pas de surveillance, en fait !
Je pars en 1er, un petit aller-retour un peu minable mais j'ai tenu sur la planche avec que je n'en avais pas fait depuis très longtemps.
Elle part ensuite, se débrouille très mal (normal c'est son 1er cours), puis va un peu au-delà des 30m, et là un courant l'emporte un peu plus loin sur la droite, et la bloque totalement derrière un gros bateau à moteur qui était amarré là. Ca s'est passé en quelques secondes et je l'entends crier à l'aide.
Donc je me lance à son secours. Je ne suis pas très bon nageur d'habitude mais là j'arrive à puiser toutes mes forces d'on ne sait où. J'arrive très vite vers elle, j'arrive à la décoincer (parce que le courant la bloquait contre l'arrière du bateau, elle était vraiment à deux doigts de se noyer), et comme elle était très affaiblie il a fallu que je fasse le trajet retour en nageant avec elle dans mes bras... tout en ramenant la planche.
Arrivés sur la plage, nous étions tous les deux exténués, haletant et allongés sur le sable. Moi, fier comme tout, m'attendant à ce qu'elle me dise que je lui avais sauvé la vie, mais rien, ni merci ni merde...
Et là le moniteur revient. Elle se remet debout (la fierté des filles de l'Est : ne jamais montrer ses faiblesses même quand on est totalement affaibli), donc moi aussi (toujours haletant).
Le moniteur, s'adressant à moi : "Alors, ça s'est bien passé votre aller-retour ?"
Moi : "J'ai presque réussi"
Elle (en anglais) : "Phoebus ! Tu ne dois jamais dire '
j'ai presque réussi' ! Soit tu réussis, sois tu ne réussis pas ! C'est comme si moi je disais 'hier,
j'ai presque réussi à avoir un orgasme !"
Le moniteur (Egyptien, donc ni habitué à ce qu'on parle de cul devant lui, ni habitué à voir une femme moucher son mec), il me regarde les yeux complètement écarquillés

, moi je la regarde avec son sourire genre "Tu vois j'ai encore l'énergie suffisante pour te faire chier

".
... Bref la honte, quoi.
Par contre le retour dans la chambre : il n'était plus question de show ou de SM, je ne l'ai jamais vue aussi tendre, elle m'a d'abord massé tout le corps avec sa chatte et avec ses seins, jamais vu ça, et ce qui s'est ensuivi c'était certainement le meilleur coup de ma vie.
Mais bon le lendemain j'ai compris que c'était une relation très toxique, sans arrêt dans l'extrême, pas pour moi. Après notre retour d'Egypte j'ai décidé de mettre un terme à cette relation.