Le journal de la chousse

Sinon une petite question simple : t'as pas envie de découvrir des trucs ?

Essaie de te détacher (même temporairement, en faisant comme si) du fait que c'est dur et demande-toi ce qui te fait vraiment bander ou même plus simplement ce qui titille ta curiosité.

Si tu butes sur une page blanche, va courir, fais du vélo, fends du bois, fais le tour des chantiers (ou agences d'intérim assume de ne rien y connaître en disant que tu es teigneux)(cette dernière solution peut te rapporter un billet), fend du bois... Parfois quand ça bloque côté cerveau ça aide de se concentrer sur l'aspect physique.

EDIT: encore un petit truc:

Bon ouais...

D'après ce que j'ai pu lire, y a que le piston qui marche pour trouver du travail, que ce soit en informatique ou pour des jobs à temps partiel ou n'importe quoi. Bon, ça se comprend.

J'ai le charisme et les compétences sociales d'une huître. J'ai jamais eu d'amis, à part les mecs avec qui tu traînes pour pas rester seul mais que sinon ils s'en foutent éperdument de toi.

Mais...

essaie de te faire une journée sans dire le mot "mais". Ce que tu peux formuler perd presque toute valeur quand tu balances un gros mais derrière...

chousse9 a écrit:

J'ai le charisme et les compétences sociales d'une huître

@ chousse9: histoire de détendre l'atmosphère:

[ Mode troll on]

Sais-tu que beaucoup de gens adorent les huîtres?

( Non, pas taper...)

[ Mode troll off]

ET SI...tu mettais ta peur de l'échec de côté, pour une fois ? Pas faire les choses à reculons en partant du principe que la chance est infime et que de toutes façons tu vas te vautrer ?

Ça va faire bientôt 2 ans et demie que je cherche un job.

T'es pas le seul à être dans la merde mais t'es le seul à parler comme si c'était une fatalité.

C'est ta vision du problème, plutôt que le problème lui meme qui te bouffe.

Et oui, je viens de citer Jack Sparrow, capitaine Jack Sparrow.

J'aime pas les huîtres. Et elles n'ont aucun charisme, ni compétence sociale.

J'ai été sortir un peu. J'ai été du côté de la fac, je voulais voir des gens.

Finalement, ça m'a rappelé que la même fac m'a jeté à la poubelle. S'ensuit une chute du moral qui était déjà pas top.

Je suis pas entré dans le bâtiment. J'ai senti que j'y avais pas ma place.

Et je suis toujours incapable d'engager une conversation sans raison valable. Je veux pas passer pour un extraterrestre ou un sans-amis désespéré.

Sinon j'avais candidaté pour une mission de service civique y a quelques jours. J'ai voulu aller à leur siège pour en savoir plus, voir comment ça se passe.

... les bâtiments sont en train d'être démolis.

Je devrais essayer dans les deux trois commerces juste à côté de chez moi. J'ai pas essayé. Pourquoi aller loin si je peux bosser juste à côté?

... quand j'aurai meilleur moral.

Olfff a écrit :Ça va faire bientôt 2 ans et demie que je cherche un job.

Tu cherches quel genre de travail?

@ chousse9: j'en ai fait sourire de plus coriaces que toi!

Déjà trouve toi un job, plein-temps, mi-temps peu importe... T'inquiète quand tu auras la tête dans le guidon tu n'auras plus le temps de déprimer ou beaucoup moins.

Et là en faite ils ont raisons n'importe quel emploie fera l'affaire.
Regarde dans la fonction publique aussi... La poste, les transports en commun (déjà cité), même "homme feu rouge" est une idée comme une autre.

Tu as la chance d'avoir du temps à toi, donc emploie le à chercher des occupations rémunératrices...

Cherche dans un bar ou un restaurant un emploie de serveur et ou de barman (ne serait-ce que pour tirer des bières). Nous sommes bien 10 à te l'avoir suggérer au moins une fois.

Tu y seras gagnant car tu auras l'opportunité de "sociabiliser" de façon tout à fait légitime.
Tu auras un job associé à la fête et en général c'est considéré comme "cool".

Tu te fais un petit "CV" cursus d'études basique pour montrer que tu sais lire, écrire, compter, assortit à un petit texte de motivation tu imprime tout ça format A5 et tu entre dans les bars tu vois le mec sur place et tu lui propose de lui laisser au cas ou tu serre la poigne et tu repars vers le suivant.

Si on te demande quand est-ce que tu peux commencer tu répond "dés que possible".

Les horaires sont décalés pour les bars et restaurants, ouverture avant midi et fermeture à 22h 23h pour les restaurant et pour les café et bar selon leurs licences ils peuvent ouvrir vers 15h et fermer entre 23h et 6h du matin.
Ça te laisse un bonne partie de journée pour te remettre et éventuellement te pencher sur des projets personnels.
Après il y a la première règle de Scarface "Ne devient pas dépendant de la cam que tu vends".

En effet. De bons conseils tout ça.

Sinon que dire? Pas grand-chose.

J'ai mis des CV à des boutiques proches de chez moi.

Je regarde aussi d'autres missions de service civique (en espérant que cette fois les bâtiments n'aient pas été démolis

). Y a aussi des postes pour recruter des donateurs pour des ONG, si toutefois j'ai le mental assez solide pour ça.

J'ai été un peu en ville. Y avait des groupes d'étudiants qui faisaient des conneries d'inté

Puis à un moment je parle un peu à ma mère, normalement, puis une rancoeur sort de nulle part et mène à la fameuse dispute récurrente et stérile. Au final, ça a un double effet. Sur le moment, ça me pourrit un peu le moral. A plus long terme, ça me redonne un peu la pêche, ça me fait passer l'envie de rentrer chez les parents.

Pavé 3615 mylife qui résume ça, que vous pouvez sauter si ça vous emmerde. Je laisse sortir.

Les parents et moi on était en de bons termes.

Puis ma mère décide de recommencer à me faire chier sur mon parcours, elle essaie même d'embrigader mon père.

Mon père qui finit par me dire qu'il comprend pas pourquoi je suis parti. Il pensait que la pression de ma mère était supportable, mais il avait vu que le sommet de l'iceberg.

Donc, je lui déballe tout, sans méchanceté mais avec précision. Ma mère qui vient foutre son nez dans mes affaires et imposer ses méthodes de travail, les crises de harcèlement et de chantage qui suivaient mon refus, la même dispute stérile qui revenait.

Ma mère a pas aimé que je raconte tout ça, parce que ça la met pas à son avantage. Bon, c'est normal. Mais c'est la vérité.

On peut aussi supposer qu'elle s'est fait engueuler par mon père...

Résultat, la rancoeur s'accumule et me revient dans la gueule. Au lieu d'en tirer des leçons, ma charmante mère préfère se vexer comme une gamine. En prétendant que comme j'ai raté deux années d'études, elle est parfaite et c'est à moi de tirer des leçons.

Le fin du fin est le moment où elle demande des excuses. Pour quoi? Pour avoir sorti la vérité? C'est foutrement ridicule. M'enfin, j'ai déjà accepté pas mal de merdier toxique sans broncher (la politique jusque là consistait à oublier l'engueulade sans que personne s'excuse), mais là, c'en est trop.

On va couper les ponts quelques temps, ça lui remettra les idées en place.

Tu parles d'avoir besoin d'une raison valable pour parler aux gens.
En avoir envie, c'est pas suffisant?

Pour le boulot tu n'optimises pas j'ai l'impression. Si tu dois te déplacer pour te rendre compte que c'est plus dispo/en fonctionnement c'est que tu fais pas assez appel à ce magnifique outil du mec au chômage: le téléphone illimité. Ça permet aussi de sonder à qui tu as affaires pour écrire tes LM et de savoir quand les responsables sont là pour les votre directement et pas laisser ta lettre à n'importe quel branleur (qui pourrait faire obstacle, ou oublier, ça s'est vu).

Pour tes parents c'est mieux de garder contact avec ton père si tu peux toujours communiquer.
C'est pas mauvais d'avoir une source de conseils autres que le net.
Et ça peut jouer en ta faveur plus tard.

Pour les deux premières parties, désolé mais j'ai pas ton charisme de la mort. Si j'aborde les gens sans raison valable, je passe pour un extraterrestre ou un sans-amis désespéré. Si j'appelle un manager et que je sais pas quoi dire, je passe pour un bouffon, ça me desservirait plus qu'autre chose.

Pour la troisième, oui, je garde contact avec lui tant que possible.