Tout d'abord je me suis fait un grand classique: Twin peaks, créer par David Lynch. C'est une série complètement culte, extrêmement en avance sur son temps (elle est sortie en 1990) et que tout le monde cite tout le temps. Et vous savez pourquoi? Parce que c'est absolument dément! Il y a une variété de ton: du burlesque à l'horreur (qui va vous faire faire des cauchemars. Sérieux: il y a des scènes des plus flippantes que j'ai vu sur écran) en passant par un grand humanisme et même de la philosophie bouddhiste, des personnages géniaux, une intrigue palpitante, un nain, du jazz, un géant, une femme qui discute avec une bûche et David Duchovny en transsexuel. Et puis des petits vieux, bien sûr... La routine, quoi.
Bon , pour être tout à fait honnête la qualité de la série est complètement dépendante de l'implication de Lynch. Les épisodes qu'il dirige et écrits sont excellents, les autres vont du bon au vraiment pas terrible.
Pour continuer dans l'ambiance, je me suis fait Top of the Lake. La référence à Twin Peaks est direct et assumée, mais avec un ton beaucoup plus constant. L'hsitoire commence aussi comme un intrigue policière.
C'est une mini-série de 7 épisodes, au rythme assez lent mais qui monte en tension tout au long de la saison et se termine par un final à la hauteur du suspens créé précédemment.
Du très bon, filmé dans les montagnes de Nouvelle-Zeland : je recommande chaudement.
J'ai découvert 30 Rock, une comédie (format 22 minutes) très connu aux USA. C'est drôle, nerveux, bien écrit. C'est ma série cool et drôle du moment. Et puis il y en a 7 saisons, ce qui permet de voir venir ;-)
Grâce à ce thread, j'ai découvert Master of Sex, et c'est effectivement génial. J'ai particulièrement apprécié l'écriture féministe du show (mais vu l'époque, c'était indispensable), et les acteurs sont parfaits. L'épisode "Fallout" est probablement un des épisodes télé les mieux écrits que j'ai vu (à la hauteur de "Hush" dans Buffy).
Je vous met ici un extrait de dialogue que j'ai trouvé génial: il est bien écrit, juste, et il utilise un référence culturel de l'époque: le magicien d'oz:
"You know how, in that Wizard of Oz movie.... that girl, Dorothy, how she goes on this amazing adventure that's all in glorious Technicolor, right? And then she ends up back on the farm in boring black and white. That's how it was with this woman. Before her, I knew exactly how my life was going to go. And then I met her, and suddenly I could see a totally different future for myself. In color. Once you've seen Oz, who wants to go back to Kansas?"
J'ai aussi vu Orange is the New Black. C'est plus que bien: c'est intéressant. Des femmes en milieu fermé, associé aux problématiques raciales et aux différences sociales. C'est un très bon mélange entre réalisme noir et humanisme quelquefois burlesque. Mais de la part de la créatrice de Weed, ce n'est pas une surprise.
Sinon, le créateur de Community a repris le contrôle de sa série après s'en être fait éjecté à la saison 4. Ça m'a fait chaud au cœur de les retrouver tous: fan un jour, fan toujours!
Les "on m'a dit que c'était bien mais j'ai pas pu, mais si ça se trouve ça vous plaira"
Arrow. Un jeune milliardaire est très énervé par la méchanceté du monde, alors il vole aux riches pour donner aux pauvres (bien que l'on ne voit aucun pauvre dans la série). En passant, il tue plus de gens par épisode que Dexter, et semble avoir encore moins de regret que lui. Je sais que la mode est aux psychopathes, mais je trouve toujours étonnant de les faire passer pour des héros. La production est de très bonne facture, les scènes d'action sont tops (avec beaucoup de parkour), et les personnages autour de lui aussi charismatiques que des endives.
A vous de voir, moi, j'ai jeté l'éponge après 3 épisodes: quand je regarde un héros, j'aime le voir se comporter en héros, pas en tueur insensible. J'aime bien aussi voir une menace importante planer à l’horizon: ça donne du sens à une série. Un enjeux. Et si jamais on veut absolument créer un héros tueur (Dredd, par exemple), il faut montrer qu'il n'y a pas d'autre choix, que la société est corrompu à un niveau irrémédiable et que tous les recours légaux sont impossibles. Un peu comme Batman begin, vous voyez? Sauf que là, non. Il l'air d'agir dans un monde complètement ordinaire, donc bon...
The minty project
Une jeune docteur à la recherche d'amour.
C'est plutôt frais, vif et quelque fois drôle, mais c'est vraiment girly. Très très girly. Au début, ça se présente comme un déconstruction des comédies romantiques, mais cela en reprend en fait toutes les ficelles.
Bof.
True Blood saison 6
Le créateur de cette excellente série a quitté le navire. Et ça devient super chiant. Et moralisateur ce qui est quand même pas mal un comble pour cette série qui était le pinacle de la perversion télévisuelle. Donc RIP, True Blood.
Enlightened
Une cadre sup de Californy fait un burn-out et pète un cable sévère. Après une période de médiation dans un centre de repos elle revient toute baba-cool! Elle doit alors refaire sa place au boulot et renouer le contact avec sa mère à l'aide de sa philosophie zen fraîchement apprivoisée.
Ils auraient pu appeler ça "problème de riche: la série". Ça doit probablement plaire à un public : pas à moi, en tout cas.