Je ferai en sorte que tu me détestes encore plusRaven a écrit :Yo' !
Hum …tibdeconne a écrit :Suède
Je te hais.
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- [0] le 25.01.13, 13h03 par Raven
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À mon avis, tu vas bien t'amuser en Suède, les filles sont bien plus ouvertes là-bas 
Sinon, j'ai absolument aucune expérience du game dans les boîtes de nuit et les clubs, mais je suis d'accord avec ce que t'a dit Serial ; Que ce soit en street, dans un bar, ou sur une autre planète, c'est quand t'arrives à sarger seul que t'as passé un pallier important
Bonne continuation, et si tu ne pars pas pour toujours en Suède, j'espère qu'on aura l'occasion de se faire un ptit SPU ensemble
Sinon, j'ai absolument aucune expérience du game dans les boîtes de nuit et les clubs, mais je suis d'accord avec ce que t'a dit Serial ; Que ce soit en street, dans un bar, ou sur une autre planète, c'est quand t'arrives à sarger seul que t'as passé un pallier important
Bonne continuation, et si tu ne pars pas pour toujours en Suède, j'espère qu'on aura l'occasion de se faire un ptit SPU ensemble
@minamimoto: Je ne fais que le deuxième semestre en Suède, donc normalement je suis de retour à Paris en juin Cela dit je risque de ne pas rester longtemps 
Ah oui sinon j'ai répondu à la Roumaine pour dire qu'on pouvait se voir aujourd'hui, mais elle a pas répondu. Je m'y attendais un peu, venant d'une fille qui m'a mis deux lapins et qui m'a plus donné de nouvelles avant mon départ
Si vous voulez du sang, de la sueur et des larmes (c'était pas Churchill ça? ce mec m'a piqué ma phrase hey ), lisez la première partie. Si vous voulez des réflexions inutiles en mode pseudo-philosophique façon houellebecq on-vit-dans-un-monde-de-merde lisez la deuxième partie.
1) Ma soirée de départ
Samedi soir avait lieu la soirée que j'avais organisée pour mon départ de Dublin, on était en petit comité. Un pote irlandais était venu avec deux amis à lui, est venue une fille de ma classe, et une Irlandaise, j'ai retrouvé mon pote Français, Fred, plus tard.
L'Irlandaise, vous vous souvenez de cette fille que j'ai abordée au starbuck's et que j'ai embrassée en la plaquant contre un mur ?
(ce qui, en passant, était tout de même limite...)
Bah c'était elle. Elle se pointe, s'assied à coté de moi, je passe le reste de la soirée à lui parler. Les autres partent, ne reste que elle et moi.
Un truc à dire: c'est pas une fille qui est forcément jolie, c'est pas la bombe que tu mates dans la rue et que tu veux absolument te taper. Mais son charme est magnétique, truc de dingue. Le genre de truc tu la regardes parler et en fait t’arrives pas à l'écouter parler, tu veux juste l'embrasser (bon ok peut-être que j'ai pensé ça sur le coup parce que j'avais déjà 3 pintes dans le nez...)
Et là elle était encore plus souriante que dans mon souvenir
, ce que je lui ai bien évidemment dit.
Donc ne reste que elle et moi, on parle. Moi, dans ma tête
On a fini par partir du bar, j'ai plus ou moins discrètement suggéré l'idée d'aller chez elle, sa première objection a été de me dire qu'il y avait trop de monde, la deuxième qu'elle avait beaucoup de travail, donc j'ai fini par lâcher l'affaire, je me suis cassé retrouver Fred.
En partant je lui ai dit qu'elle allait me manquer, j'avais un petit pincement au coeur.
Je retrouve Fred, on galère un peu, on finit par bouger dans un bar avec pas mal de monde.
Pas super ambiance à vrai dire, la piste de danse était assez petite, et peu de chope, les mecs essayaient de draguer mais les filles n'étaient clairement pas réceptives.
J'ai rencontré un pote de Fred, Guillaume il s'appelait, on parle de meufs, drague, tout ça.
En gros il a une copine depuis 2 ans et demi, mais il l'a déjà trompée quelquefois. Et il m'a fait comprendre qu'il était pas très regardant, son point de vue étant de dire que les filles moins jolies étaient moins reloues à se taper parce qu'elles se font pas courir après par 15 mecs.
J'essaye d'aborder quelques filles, je me prends des vents. Lui me sort que 1) faut attendre un signe avant d'aller parler à une fille, au moins qu'on ait accroché un regard, 2) je suis trop mort de faim et ça se voit, genre je suis limite surexcité (bon ça c'est ma façon d'être).
J'avais envie de lui répondre que 1) si j'avais dû attendre des signes des filles pour m'en faire je m'en serais jamais faite une seule, et 2) qui est le plus mort de faim entre celui qui se prend des rateaux et celui qui se tape des tromblons?
Mais je me suis abstenu. Mis à part ça il était sympathique.
Et je suis rentré chez moi, à pied, 40 minutes (je me suis perdu entre-temps donc ça a duré plus longtemps).
Mon humeur un peu maussade, les effets de l'alcool, la marche, tout ça a alimenté un cycle de réflexion que je vais essayer de retranscrire ici de la façon la plus fidèle possible.
2) Manuel de pseudo-philosophie
Quelque part, je sais que j'ai eu pas mal de chance dans ma vie, d'abord le fait d'être né en France, un pays où même si tout n'est pas parfait ça pourrait être bien pire, ensuite la chance d'être né dans une famille relativement aisée: comprendre par là qu'on ne se payait pas des vacances en jet privé, mais on ne manquait de rien, et actuellement c'est mon père qui finance mes dépenses courantes.
Mais j'ai l'impression de ne pas réussir à en profiter suffisamment. Voyez-vous quand j'étais petit je détestais mon père, pour la simple et bonne raison qu'étant autoritaire il pouvait avoir la main facile. Attention je n'ai jamais été un enfant maltraité ou battu, il m'arrivait simplement de prendre des gifles parce que je n'arrivais pas à temps pour manger, et à cause de cela je le détestais pour cette souffrance qu'il m'infligeait, que j'estimais profondément injuste.
Et puis j'ai grandi. J'ai détesté le collège, j'avais pas d'amis et tout le monde se foutait de moi, bande de connards. Le lycée, le moment où mes parents ont commencé à faire chambre à part. Trop de bordel à la maison, j'essayais d'être le moins possible chez moi, et quand j'y étais j'avais peu de chances d'y croiser l'un ou l'autre de mes parents, qui ont divorcé par la suite.
Mais cette phase m'a énormément aidé au niveau individuel au sens où de ce fait j'ai réussi à m'émanciper et à prendre mon propre envol. Je n'avais plus de main de fer pour me contrôler, je me sentais libre. C'est l'époque où je me suis laissé pousser les cheveux et j'ai commencé à écouter du métal, phase qui a duré plusieurs années.
Force est de constater que j'ai hérité une partie de mon caractère de mon père en grandissant, le coté assez têtu notamment. Mais force est également de constater que le fait d'avoir pris des claques a été toujours été quelque chose que j'ai mal vécu, et que je vis mal encore aujourd'hui, il m'arrive d'avoir peur de certaines personnes simplement parce qu'elles haussent légèrement la voix, c'est quelque chose que je ne contrôle pas, une boule se forme dans ma gorge et je suis alors bloqué.
J'en ai aussi acquis une certaine frustration, comme une envie de me réaliser que je n'ai jamais réussi à pleinement satisfaire, et des questions qui se sont révélés au moment où sont arrivés les problèmes entre mes parents, vers 15-16 ans. Je me demandais quel était le sens de ma vie, pourquoi on vivait, à ce moment je pensais aller mal, et pensais que je n'aurai pas d'avenir.
J'ai fini par comprendre que si effectivement je pensais que je n'aurai pas d'avenir je n'en aurai pas. Mais que si au contraire je décidais de mener ma vie comme je l'entendais et de lui donner le sens que je voulais, alors j'aurai un avenir. C'est ce que j'ai alors décidé de faire.
Cette espèce de force m'a toujours poussé à continuer et à ne jamais abandonner, finalement c'est peut-être la seule chose que je peux me vanter d'avoir, quelque chose de plus fort que moi qui me pousse irrésistiblement à continuer et à avancer.
Et je pense que ça vient de mon père, le coté têtu/fonceur, mais j'ai aussi gardé tout un coté un peu rêveur/idéaliste, un coté enfant. En fait, j'ai constamment l'impression d'avoir le cul entre deux chaises, j'ai constamment l'impression de ne pas savoir où me mettre, de ne pas être à ma place. Même si au premier abord je donne l'impression de quelqu'un de relativement confiant, je me demande souvent ce que les personnes que j'ai rencontrées ont pensé de moi.
C'est encore pire quand je suis bourré: soit je suis surexcité et rien ne m'arrête, soit je plane complètement, je me perds dans mes pensées et rien autour de moi n'existe.
Et ça ce sont les moments comme ça dans ta vie où t'as juste envie de dire STOP. Stop, arrête-toi, bouge pas. Tu as envie que ta vie ne bouge pas, qu'elle soit figée à cet instant T, et que rien ne change. Tu as envie de réfléchir aux choses qui t'entourent.
Pourquoi? Parce que l'avancement dans ta vie suppose un certain nombre de choses. Et ça suppose surtout la fin de la vie, d'abord de tes proches (perspective qui me hérisse le poil), et ensuite propre, chose que je veux encore moins, finalement j'aime trop la vie. Cette pensée de la mort me fait penser à une prison entre 4 murs sans fenêtre, quelque chose qui est sans espoir. J'veux pas en fait, j'ai beau essayer de m'y résoudre, j'veux pas. J'sais pas comment je ferai, mais j'veux pas. Ou alors je veux pas crever comme une merde dans mon lit avec un cancer à la con. Nan je veux crever en faisant quelque chose, j'sais pas baiser par exemple, ou en faisant la fête, merde quelque chose quoi. Finalement c'est peut-être pour ça que j'essaye toujours de faire quelque chose, parce que je ne veux pas trop y penser.
Mais quoi la mort? Tu voudrais que rien ne bouge et tu resterais figé? Tu resterais le cul sur ta chaise à regarder le monde s'auto-détruire?
Ouais bah non. Je veux trouver ma place dans ce monde, essayer de le changer à la hauteur de mes modestes moyens. J'ai envie de changer les choses, de rendre le monde un peu plus humain, de faire en sorte que les gens aillent un peu mieux. Je pense pas que ça soit possible parce que c'est de pire en pire, mais c'est ce que je veux. Après tout j'aime défendre les causes perdues.
Cette force, le coté fonceur, revient toujours. Pire qu'une sangsue ce truc, il se rappelle à toi et te dit
Bon au final je me suis un peu laissé emporter par ce qui me venait en écrivant, j'espère que ça sera digeste.
Ca faisait longtemps que j'avais pas écrit un peu sur mes réflexions personnelles, bien quelques années, ça fait du bien
(mini edit) Au final, le plus frustrant n'est pas de ne pas avoir niqué ici, mais de ne pas avoir été niqué d'Irlandaises en étant en Irlande, avouez c'est triste!
Bon allez, mercredi matin je pars en Suède. Une nouvelle ère commence
Ah oui, et je me tape un gros trip hard tech en ce moment, voilà une musique que j'aime bien:
Un jour j'irai en rave
Cela dit je risque de ne pas rester longtemps Ah oui sinon j'ai répondu à la Roumaine pour dire qu'on pouvait se voir aujourd'hui, mais elle a pas répondu. Je m'y attendais un peu, venant d'une fille qui m'a mis deux lapins et qui m'a plus donné de nouvelles avant mon départ
Si vous voulez du sang, de la sueur et des larmes (c'était pas Churchill ça? ce mec m'a piqué ma phrase hey
), lisez la première partie. Si vous voulez des réflexions inutiles en mode pseudo-philosophique façon houellebecq on-vit-dans-un-monde-de-merde lisez la deuxième partie.1) Ma soirée de départ
Samedi soir avait lieu la soirée que j'avais organisée pour mon départ de Dublin, on était en petit comité. Un pote irlandais était venu avec deux amis à lui, est venue une fille de ma classe, et une Irlandaise, j'ai retrouvé mon pote Français, Fred, plus tard.
L'Irlandaise, vous vous souvenez de cette fille que j'ai abordée au starbuck's et que j'ai embrassée en la plaquant contre un mur ?
(ce qui, en passant, était tout de même limite...)
Bah c'était elle. Elle se pointe, s'assied à coté de moi, je passe le reste de la soirée à lui parler. Les autres partent, ne reste que elle et moi.
Un truc à dire: c'est pas une fille qui est forcément jolie, c'est pas la bombe que tu mates dans la rue et que tu veux absolument te taper. Mais son charme est magnétique, truc de dingue. Le genre de truc tu la regardes parler et en fait t’arrives pas à l'écouter parler, tu veux juste l'embrasser (bon ok peut-être que j'ai pensé ça sur le coup parce que j'avais déjà 3 pintes dans le nez...)
Et là elle était encore plus souriante que dans mon souvenir
, ce que je lui ai bien évidemment dit.Donc ne reste que elle et moi, on parle. Moi, dans ma tête
Et je l'ai embrassée. Je m'y suis donné à coeur joie, j'avais l'impression d'être un ado boutonneux qui embrassait son premier amour.Elle a trop de charme, c'est fou, j'ai envie de l'embrasser
On a fini par partir du bar, j'ai plus ou moins discrètement suggéré l'idée d'aller chez elle, sa première objection a été de me dire qu'il y avait trop de monde, la deuxième qu'elle avait beaucoup de travail, donc j'ai fini par lâcher l'affaire, je me suis cassé retrouver Fred.
En partant je lui ai dit qu'elle allait me manquer, j'avais un petit pincement au coeur.
Je retrouve Fred, on galère un peu, on finit par bouger dans un bar avec pas mal de monde.
Pas super ambiance à vrai dire, la piste de danse était assez petite, et peu de chope, les mecs essayaient de draguer mais les filles n'étaient clairement pas réceptives.
J'ai rencontré un pote de Fred, Guillaume il s'appelait, on parle de meufs, drague, tout ça.
En gros il a une copine depuis 2 ans et demi, mais il l'a déjà trompée quelquefois. Et il m'a fait comprendre qu'il était pas très regardant, son point de vue étant de dire que les filles moins jolies étaient moins reloues à se taper parce qu'elles se font pas courir après par 15 mecs.
J'essaye d'aborder quelques filles, je me prends des vents. Lui me sort que 1) faut attendre un signe avant d'aller parler à une fille, au moins qu'on ait accroché un regard, 2) je suis trop mort de faim et ça se voit, genre je suis limite surexcité (bon ça c'est ma façon d'être).
J'avais envie de lui répondre que 1) si j'avais dû attendre des signes des filles pour m'en faire je m'en serais jamais faite une seule, et 2) qui est le plus mort de faim entre celui qui se prend des rateaux et celui qui se tape des tromblons?
Mais je me suis abstenu. Mis à part ça il était sympathique.
Et je suis rentré chez moi, à pied, 40 minutes (je me suis perdu entre-temps donc ça a duré plus longtemps).
Mon humeur un peu maussade, les effets de l'alcool, la marche, tout ça a alimenté un cycle de réflexion que je vais essayer de retranscrire ici de la façon la plus fidèle possible.
2) Manuel de pseudo-philosophie
Quelque part, je sais que j'ai eu pas mal de chance dans ma vie, d'abord le fait d'être né en France, un pays où même si tout n'est pas parfait ça pourrait être bien pire, ensuite la chance d'être né dans une famille relativement aisée: comprendre par là qu'on ne se payait pas des vacances en jet privé, mais on ne manquait de rien, et actuellement c'est mon père qui finance mes dépenses courantes.
Mais j'ai l'impression de ne pas réussir à en profiter suffisamment. Voyez-vous quand j'étais petit je détestais mon père, pour la simple et bonne raison qu'étant autoritaire il pouvait avoir la main facile. Attention je n'ai jamais été un enfant maltraité ou battu, il m'arrivait simplement de prendre des gifles parce que je n'arrivais pas à temps pour manger, et à cause de cela je le détestais pour cette souffrance qu'il m'infligeait, que j'estimais profondément injuste.
Et puis j'ai grandi. J'ai détesté le collège, j'avais pas d'amis et tout le monde se foutait de moi, bande de connards. Le lycée, le moment où mes parents ont commencé à faire chambre à part. Trop de bordel à la maison, j'essayais d'être le moins possible chez moi, et quand j'y étais j'avais peu de chances d'y croiser l'un ou l'autre de mes parents, qui ont divorcé par la suite.
Mais cette phase m'a énormément aidé au niveau individuel au sens où de ce fait j'ai réussi à m'émanciper et à prendre mon propre envol. Je n'avais plus de main de fer pour me contrôler, je me sentais libre. C'est l'époque où je me suis laissé pousser les cheveux et j'ai commencé à écouter du métal, phase qui a duré plusieurs années.
Force est de constater que j'ai hérité une partie de mon caractère de mon père en grandissant, le coté assez têtu notamment. Mais force est également de constater que le fait d'avoir pris des claques a été toujours été quelque chose que j'ai mal vécu, et que je vis mal encore aujourd'hui, il m'arrive d'avoir peur de certaines personnes simplement parce qu'elles haussent légèrement la voix, c'est quelque chose que je ne contrôle pas, une boule se forme dans ma gorge et je suis alors bloqué.
J'en ai aussi acquis une certaine frustration, comme une envie de me réaliser que je n'ai jamais réussi à pleinement satisfaire, et des questions qui se sont révélés au moment où sont arrivés les problèmes entre mes parents, vers 15-16 ans. Je me demandais quel était le sens de ma vie, pourquoi on vivait, à ce moment je pensais aller mal, et pensais que je n'aurai pas d'avenir.
J'ai fini par comprendre que si effectivement je pensais que je n'aurai pas d'avenir je n'en aurai pas. Mais que si au contraire je décidais de mener ma vie comme je l'entendais et de lui donner le sens que je voulais, alors j'aurai un avenir. C'est ce que j'ai alors décidé de faire.
Cette espèce de force m'a toujours poussé à continuer et à ne jamais abandonner, finalement c'est peut-être la seule chose que je peux me vanter d'avoir, quelque chose de plus fort que moi qui me pousse irrésistiblement à continuer et à avancer.
Et je pense que ça vient de mon père, le coté têtu/fonceur, mais j'ai aussi gardé tout un coté un peu rêveur/idéaliste, un coté enfant. En fait, j'ai constamment l'impression d'avoir le cul entre deux chaises, j'ai constamment l'impression de ne pas savoir où me mettre, de ne pas être à ma place. Même si au premier abord je donne l'impression de quelqu'un de relativement confiant, je me demande souvent ce que les personnes que j'ai rencontrées ont pensé de moi.
C'est encore pire quand je suis bourré: soit je suis surexcité et rien ne m'arrête, soit je plane complètement, je me perds dans mes pensées et rien autour de moi n'existe.
Et ça ce sont les moments comme ça dans ta vie où t'as juste envie de dire STOP. Stop, arrête-toi, bouge pas. Tu as envie que ta vie ne bouge pas, qu'elle soit figée à cet instant T, et que rien ne change. Tu as envie de réfléchir aux choses qui t'entourent.
Pourquoi? Parce que l'avancement dans ta vie suppose un certain nombre de choses. Et ça suppose surtout la fin de la vie, d'abord de tes proches (perspective qui me hérisse le poil), et ensuite propre, chose que je veux encore moins, finalement j'aime trop la vie. Cette pensée de la mort me fait penser à une prison entre 4 murs sans fenêtre, quelque chose qui est sans espoir. J'veux pas en fait, j'ai beau essayer de m'y résoudre, j'veux pas. J'sais pas comment je ferai, mais j'veux pas. Ou alors je veux pas crever comme une merde dans mon lit avec un cancer à la con. Nan je veux crever en faisant quelque chose, j'sais pas baiser par exemple, ou en faisant la fête, merde quelque chose quoi. Finalement c'est peut-être pour ça que j'essaye toujours de faire quelque chose, parce que je ne veux pas trop y penser.
Mais quoi la mort? Tu voudrais que rien ne bouge et tu resterais figé? Tu resterais le cul sur ta chaise à regarder le monde s'auto-détruire?
Ouais bah non. Je veux trouver ma place dans ce monde, essayer de le changer à la hauteur de mes modestes moyens. J'ai envie de changer les choses, de rendre le monde un peu plus humain, de faire en sorte que les gens aillent un peu mieux. Je pense pas que ça soit possible parce que c'est de pire en pire, mais c'est ce que je veux. Après tout j'aime défendre les causes perdues.
Cette force, le coté fonceur, revient toujours. Pire qu'une sangsue ce truc, il se rappelle à toi et te dit
Finalement se poser des questions ne mène à rien. Se bouger mène à quelque chose.Eh connard qu'est ce que tu fous? Allez bouge-toi, t'as deux bras, deux jambes, t'as ta vie à faire
Bon au final je me suis un peu laissé emporter par ce qui me venait en écrivant, j'espère que ça sera digeste.
Ca faisait longtemps que j'avais pas écrit un peu sur mes réflexions personnelles, bien quelques années, ça fait du bien
(mini edit) Au final, le plus frustrant n'est pas de ne pas avoir niqué ici, mais de ne pas avoir été niqué d'Irlandaises en étant en Irlande, avouez c'est triste!
Bon allez, mercredi matin je pars en Suède. Une nouvelle ère commence
Ah oui, et je me tape un gros trip hard tech en ce moment, voilà une musique que j'aime bien:
Un jour j'irai en rave
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- [0] La suite, vite ! le 28.01.13, 11h34 par Katsu
Good bye Ireland, I will miss you. Hello Sweden, nice to meet you
J'suis bien arrivé en Suède, mercredi dernier. Alors que vous dire sur la Suède? Déjà je suis en résidence étudiante, j'ai ma propre chambre+ douche mais on est 12 à vivre dans le même couloir et à partager la cuisine, bonne ambiance.
Ils font un truc sympa de temps en temps genre chacun prépare 12 verres d'une boisson et on passe dans toutes les chambres pour boire, j'ai hâte de voir ça
La Suède? Contrairement à la légende je vous arrête tout de suite c'est pas des bonnasses à tous les coins de rue au point de se manger des torticolis, mais la plupart sont mignonnes faut le reconnaître (après c'est peut-être parce que je suis pas à Stockholm). Et minces, j'ai pas vu de grosses jusque là.
Sinon c'est trop calme, ça me stresse, dans le bus personne parle. J'ai dû m'occuper de différentes merdes en arrivant, mais là ça s'est stabilisé à peu près donc ça commence à rouler, mes cours reprennent demain.
Ici pour avoir sa carte d'étudiant on est obligé d'adhérer à un "student nation", parce que oui c'est eux qui vous donnent votre carte d'étudiant. Le principe est sympa, c'est une nation par région de la Suède, on adhère à celle qu'on veut et elles ont toutes leur pubs et organisent des évènements différents, certaines ont leur boite de nuit, d'autres non, certaines font petit-déjeuner+ déjeuner, moyennant finance mais moins cher si on est membre de la nation en question. Du coup ça permet de sortir, boire et manger pour moins cher qu'en allant dans les endroits normaux parce qu'ici c'est putain de cher! Du coup j'en ai rejointe deux, celle pour les hippies et celle qui apparemment est la meilleure pour faire la fête
A part ça, en me perdant j'ai tapé la discute à une Suédoise (brune) et une Canadienne (blonde), pris leur numéros (j'ai appris entre-temps que la Canadienne avait un mec).
Vendredi j'ai datée une fille de ma classe, après 3 bières j'étais un peu torché donc j'ai lamentablement essayé de l'embrasser en partant
, aujourd'hui on a échangé quelques sms, et je reçois un
Du coup après avoir bu quelques verres je suis rentré chez moi où il y avait une fête avec mes colocs, on faisait un jeu à boire... J'ai fini dans un état lamentable, la tête dans mes chiottes, pour finir par dormir comme une merde dans mon lit.
Samedi soir sortie avec ma classe, bien sympatoche de revoir des têtes connues , bonne petite soirée. Olfff, dans le bar où on était j'ai vu des blacks, et des belles
J'ai fait un peu de SPU aujourd'hui, 3 abordages à l'arrache qui n'ont rien donné (du SPU dans une ville de max 200 000 habitants...)
Demain reprise de cours, go dodo!
Mais je sens que je vais kiffer ma vie ici
J'suis bien arrivé en Suède, mercredi dernier. Alors que vous dire sur la Suède? Déjà je suis en résidence étudiante, j'ai ma propre chambre+ douche mais on est 12 à vivre dans le même couloir et à partager la cuisine, bonne ambiance.
Ils font un truc sympa de temps en temps genre chacun prépare 12 verres d'une boisson et on passe dans toutes les chambres pour boire, j'ai hâte de voir ça
La Suède? Contrairement à la légende je vous arrête tout de suite c'est pas des bonnasses à tous les coins de rue au point de se manger des torticolis, mais la plupart sont mignonnes faut le reconnaître (après c'est peut-être parce que je suis pas à Stockholm). Et minces, j'ai pas vu de grosses jusque là.
Sinon c'est trop calme, ça me stresse, dans le bus personne parle. J'ai dû m'occuper de différentes merdes en arrivant, mais là ça s'est stabilisé à peu près donc ça commence à rouler, mes cours reprennent demain.
Ici pour avoir sa carte d'étudiant on est obligé d'adhérer à un "student nation", parce que oui c'est eux qui vous donnent votre carte d'étudiant. Le principe est sympa, c'est une nation par région de la Suède, on adhère à celle qu'on veut et elles ont toutes leur pubs et organisent des évènements différents, certaines ont leur boite de nuit, d'autres non, certaines font petit-déjeuner+ déjeuner, moyennant finance mais moins cher si on est membre de la nation en question. Du coup ça permet de sortir, boire et manger pour moins cher qu'en allant dans les endroits normaux parce qu'ici c'est putain de cher! Du coup j'en ai rejointe deux, celle pour les hippies et celle qui apparemment est la meilleure pour faire la fête
A part ça, en me perdant j'ai tapé la discute à une Suédoise (brune) et une Canadienne (blonde), pris leur numéros (j'ai appris entre-temps que la Canadienne avait un mec).
Vendredi j'ai datée une fille de ma classe, après 3 bières j'étais un peu torché donc j'ai lamentablement essayé de l'embrasser en partant
, aujourd'hui on a échangé quelques sms, et je reçois un et juste aprèsI love you too.
, ce à quoi j'ai répondu un truc du typeSorry that was for my boyfriend
je me demande si je suis supposé prendre ça comme un moyen subtil de la lâcher parce qu'elle a un mec? Cela dit rien ne m'empêche de lui proposer de se revoir en tête à tête et on verra ce qu'elle dira, si elle m'esquive je saurai pourquoi.Don't be sorry you can love me it's not a problem :p
Du coup après avoir bu quelques verres je suis rentré chez moi où il y avait une fête avec mes colocs, on faisait un jeu à boire... J'ai fini dans un état lamentable, la tête dans mes chiottes, pour finir par dormir comme une merde dans mon lit.
Samedi soir sortie avec ma classe, bien sympatoche de revoir des têtes connues
, bonne petite soirée. Olfff, dans le bar où on était j'ai vu des blacks, et des belles J'ai fait un peu de SPU aujourd'hui, 3 abordages à l'arrache qui n'ont rien donné (du SPU dans une ville de max 200 000 habitants...)
Demain reprise de cours, go dodo!
Mais je sens que je vais kiffer ma vie ici
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- [0] La suite, vite ! le 05.02.13, 02h55 par Olfff
- [0] Like ! le 05.02.13, 17h05 par TheMista
6N5CkweG
A savoir mes trois variétés de kryptonite en tant que juif frileux amateur de blacks ?...
Enculé.
C'est une de tes ruses machiavéliques pour que je te rejoigne dans un pays plein de NEIGE, de BLONDES et de trucs CHERS ?Olfff, dans le bar où on était j'ai vu des blacks, et des belles
A savoir mes trois variétés de kryptonite en tant que juif frileux amateur de blacks ?...
Enculé.
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- [0] Il y'a du vrai... le 05.02.13, 07h06 par tibdeconne
- [0] Pertinent le 05.02.13, 18h56 par AigleFour
ça c'est pour toi, et j'espère que les blondes en attireront d'autres ps: je suis fatiguéééééééééé! Ca faisait longtemps que je m'étais pas levé aussi tôt.
Yo' !
Attends.
Ton avatar, c'est une fille, et … du fromage ?
Je crois que cette fois c'est décidé, j'arrête de fumer.
Attends.
Ton avatar, c'est une fille, et … du fromage ?
Je crois que cette fois c'est décidé, j'arrête de fumer.
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- [0] le 05.02.13, 18h45 par tibdeconne
Oui c'est bien une fille et du fromage , les plaisirs simples de la vie. Tu voudrais pas avoir les deux ?
, les plaisirs simples de la vie. Tu voudrais pas avoir les deux ? Cette fille de ma classe...
Mode SOS Love
Il y a une fille de ma classe là, une Néerlandaise, plutôt très bien, unanimement reconnue comme telle. J'avais pas spécialement des vues dessus du fait qu'elle est assez froide et que je les préfère souriantes en général, mais bref passons.
J'avais posté un message sur le groupe facebook de la classe en demandant qui voulait apprendre/pratiquer son français, pour faire des groupes de langue quoi. Elle répond en disant "ouaiiis je veux pratiquer mon français" en mode "ouais j'espère te voir bientôt" blabla, du coup je me dis ouais cool tout ça, hier on se voit vite fait en allant à une conférence avec la classe puis je lui parle vite fait le soir sur facebook, un truc genre
Je lui envoie un texto quand je reviens lui disant que généralement le matin je dors mais qu'on peut se voir l'après-midi en centre-ville pour boire un truc chaud, elle me répond ce matin, me disant en gros
Je vous mets la conversation SMS (en résumé)
Mais j'avoue que là j'ai pas trop compris oO... Peut-être que j'aurais pas dû autant tergiverser et dire simplement .
Pour l'instant j'attends de voir s'il se passe quoi que ce soit, mais je pense que c'est mort de chez mort. Et le pire c'est que c'est pas la première fois que je rate des occasions de ce type
Mode SOS Love
Il y a une fille de ma classe là, une Néerlandaise, plutôt très bien, unanimement reconnue comme telle. J'avais pas spécialement des vues dessus du fait qu'elle est assez froide et que je les préfère souriantes en général, mais bref passons.
J'avais posté un message sur le groupe facebook de la classe en demandant qui voulait apprendre/pratiquer son français, pour faire des groupes de langue quoi. Elle répond en disant "ouaiiis je veux pratiquer mon français" en mode "ouais j'espère te voir bientôt" blabla, du coup je me dis ouais cool tout ça, hier on se voit vite fait en allant à une conférence avec la classe puis je lui parle vite fait le soir sur facebook, un truc genre
Puis je suis parti manger, quand j'étais parti elle me dit(en gros)First french lesson: c'était sympa de te voir tout à l'heure à bientôt
et elle finit par me donner le sien.Ouais demain matin je vais en ville on peut se voir, c'est quoi ton numéro?
Je lui envoie un texto quand je reviens lui disant que généralement le matin je dors mais qu'on peut se voir l'après-midi en centre-ville pour boire un truc chaud, elle me répond ce matin, me disant en gros
Là c'était le moment où je m'imaginais déjà la prendre violemment à 4 pattes dans mon lit.Ouais je sais que t'as dit que tu dors le matin mais je vais en ville prendre mes livres donc on se retrouve pour un café? Ou alors je viens chez toi?
Je vous mets la conversation SMS (en résumé)
Fidèle à moi-même, je me suis dit autant faire avec donc j'ai répondu qu'on pouvait se retrouver dans l'après-midi en centre-ville, pas de réponse depuis.Moi: Bah là je me suis réveillé on peut se retrouver vers 11-12h en centre-ville sinon tu viens chez moi et on peut déjeuner ensemble, amène une bouteille de vin (à la française
Elle : Il est trop tôt pour boire du vin
Moi : C'est juste pour le plaisir de boire du vin en mangeant.
Elle : Il est trop tôt pour manger, je vais plutôt rentrer chez moi et je reviens cet après-midi ou demain, ok?"
Mais j'avoue que là j'ai pas trop compris oO... Peut-être que j'aurais pas dû autant tergiverser et dire simplement
mais moi je trouvais ça top cool l'idée de manger ensemble avec une bouteille de vinOk viens chez moi
.Pour l'instant j'attends de voir s'il se passe quoi que ce soit, mais je pense que c'est mort de chez mort. Et le pire c'est que c'est pas la première fois que je rate des occasions de ce type
"peut etre que j'aurai du répondre "viens chez moi""
OUI...
Et a l'avenir, ai du vin dans ton frigo...
OUI...
Et a l'avenir, ai du vin dans ton frigo...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas faux le 08.02.13, 15h02 par tibdeconne