{…UFO} Director's Cut

Note : 69

le 16.03.2012 par Mr.Smooth

205 réponses / Dernière par Mr.Smooth le 20.08.2015, 21h02

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Quand tu veux après les partiels Newstart :)
Une Histoire de nouvel an



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Je vous ai préparé tout une série d'images de chiens comme ça.



Je voulais vous raconter me dates dernièrement, y compris une fille que je suis allé aborder à la fac.
En "direct game" comme ils disent. Je fais jamais ça. Mais après les examens je me sentais, je voulais voir et je l'ai fait.

-Tu es très féminine, ta manière de te mouvoir m'as donné envie de te parler.

Elle était surprise.
Elle était grande, et j'aime les grandes filles avec des longues jambes.
On s'est rajouté par FB, elle a aimé mes dessins, j'ai vu que c'était une espèce de modèle photo ,
comme il en cours des milliers sur Paris.

Je vous le donne en mille: me suis fais chier durant la date. Pourtant on était dans le marais dans un bar gay branché.
Je me faisais chier à tel point que j'ai pris une mojito. Ouais.
Parce qu'elle parlais sans arrêt, hyper vite, comme un train qui passe. Au début ça m'as fatigué, puis ça m'as gavé, pour enfin me pomper l'air. Mais elle était très jolie alors bon.
Elle me recontactera si elle veut.

Donc plutôt que de m'étendre la dessus, je vais vous raconter mon nouvel an, a Aix, chez Holden.





Une Histoire d'alcool, de reptilien et de cuillères






Je suis parti vers 21h.
Environ.
Peut être un peu plus, ou un peu moins.
Mon cerveau s'est fait la malle dans une valse de champagne.
Au début, je ne m'en étais pas rendu compte, parce que le champagne, surtout quand il est bon et surtout quand c'est ta propre bouteille, c'est assez traître.


Je pense que vous m'auriez vu rire, puis dire "buvez mon champagne, comme il est bon". Le reposer, puis vous m'auriez vu m'en resservir et répéter ça jusqu'à ce que la bouteille soit au 1/3.
Pour éviter qu'on dise que j'ai sifflé presque tout seul ma propre bouteille.

Je me serais observé, j'aurais trouvé ce manège tout à fait incorrect, mais on était 31 au soir, 2014 approchais et j'avais d'autres choses à faire.


J'ai une descente de russe, sans en avoir l'once de la résilience. J'avais descendu mon Moet et Chabon en à peine 5 minutes, et au départ, je ne m'étais pas trop rendu compte de mon état.
J'étais juste content parce qu'il y avait Banshee, Holden, ses potes, ses frères, mon frère, des gens, et des filles, et que tout ça faisait un joli petit monde.

J'ai du déambuler entre les groupes, à parler de langues arabes, de Californication, d'alcool, et de trucs comme ça, et puis d'un coup je me suis rendu compte que j'étais déjà parti.

La lumière s'est faite en moi tel que suit: Holden a des amis, comme vous et moi.
Mais contrairement à vous et moi, en tout cas vous je ne sais pas, mais pas moi, il a un ami particulier. Celui-là, il aime bien faire des chansons.

Je me souviens la veille de mon anniversaire, ou j'étais parti loin aussi. Cet ami là était présent, et il avait chanté des trucs que l'on aurait pu entendre à la sortie d'un match de rudby, à tue-tête, pendant une bonne heure.
On marchais avec Holden. On ne marchais pas droit. On se rentrait parfois dedans, on riais, j'avais vomi, il était 4h30 du matin en sortie de boite, le long d'un canal vers la Villette, et on avais les jambes fatigués.
On riais vraiment beaucoup, et voir ce pote chanter comme ça dans son délire pendant une heure ça en rajoutais.
Sacré Vinc'.




Le soir du 31, on avait tous bu, et notre chanteur préféré a commencé à entonner sa ritournelle favorite, à savoir frapper sur une table sur le rythme du Psg et hurler NICOOOO à la fin, parce que Holden a aussi d'autres potes particuliers, qui justifient qu'on leur dévoue une chanson.



Alors, j'étais comme ça a taper contre le comptoir qui séparais le salon de la cuisine, à m'en faire mal aux paumes, à rire beaucoup, et à hurler NICOOO, en échangeant des regards hilares avec des gens que je ne connaissais pas, et je me suis rendu compte que j'étais parti.

En général, je part quand je me situe en mode Star Wars. A savoir le moment ou tu as la légère impression d'être constamment au moment ou les vaisseaux accélèrent en vitesse lumière, et que tu sent ta tête flotter. Et puis j'ai tendance à ne plus sentir le bout de mes lèvres et le bout de mon nez.

C'est en général à cette heure là que Banshee ou Holden se mettent à m'abreuver de manière plus violente.
Ils pensent qu'ils abusent de moi, mais au fond je sais très bien ce que j’envoie se faire traiter par moi foie. J'aime juste rentrer dans ce personnage, candide. Tout comme eux rentrent dans le leur.

Les rasades s'enfilaient, je ne comptais plus trop. Je n'avais plus trop conscience de rien et le vide s'est établi très rapidement un peu avant 22h.


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Mon état dans les grandes lignes


C'est à ce moment que des filles sont arrivées. En masse.
Il y en avais pour tout les gouts, et moi, j'étais déjà parti.

Un de mes amis de Corse était là avec mon frère, et j'ai entendu "Bon...il est 22H...Smooth est bourré".
Il parlais avec quelqu'un au téléphone.

Un groupe de 4 filles est passé devant moi. Je ne me souviens pas de tout, mais il y avais une jolie blonde, une brune avec un visage pas mal mais un corps du tonnerre, et deux autres.
Je n'y faisais pas trop attention.

Inlassablement, les uns après les autres, les programmes que forment mon esprit se ferment et se corrompent.
Il ne devait plus y avoir grand choses comme fichiers d'ouverts à ce moment là dans mon cerveau, mais on peut toujours compter sur le reptilien pour faire son office, en bon bougre faisant des heures sup'.

Alors le reptilien m'as fait comme ça:
"Smoooth? Smoooooth! Ho. Réveille trois neurones man. Sent".
Moi j'étais dans le vaguement satisfait. Je suppose que je devais avoir l'air heureux à cause du champagne, et que, dans mon estomac, la vodka étais encore à l'état de Matmos comme dans Barbarella.

En effet, le parfum. J'avais senti du parfum. Un beau parfum, un truc qui embaume.
Rose.
Cétait ça Rose. Lancôme. J'avais déjà senti ça quelque part.
Holden était en train de parler aux filles, et je me suis retourné d'un coup.
J'ai lancé "Il y en a une de vous qui sent divinement bon".
A ce moment là, la blonde à mis un peu sa nuque et sa poitrine en avant, et j'ai senti pour voir si c'était elle.
Elle sentait bon mais ce n'étais pas ça. La brune aux formes du tonnerre s'avance, mais ce n'est pas elle non plus. Ni l'autre encore.

J'étais décontenancé, et j'étais en mode monotâche, mais j'avais la flemme de bouger alors j'ai attendu.
Et 1 minutes après la laborieuse attente, j'ai trouvé la propriétaire.
Elle était mignonne mais sans plus. Mais elle sentait bon. J'ai collé ma face dans sa nuque, j'ai inspiré et je lui ai dit qu'elle sentait divinement bon.

Elle a ri, et son pote a ri aussi. Je me suis retourné et j'ai fait autre chose. Quoi? Je ne saurais le dire.
Je ne me souviens de rien.


J'ai dansé, cette fille et son pote ont dansé à côté de moi, j'ai entendu la fille dire:
-...mais il est très mignon! et son pote avait l'air d'acquiescer.
Elle parlais de moi, et il me restais ce qu'il fallait de sobriété pour entendre.
Puis j'ai déliré avec eux. J'ai dit à la fille que son regard était pas mal. J'ai rigolé avec son pote et après ça, j'ai senti que le Matmos dans mon estomac voulait se faire la belle.

J'ai regardé l'heure. 23H20. Quelle merde. Être déchiré à cette heure là.

Je suis sorti de l'appart en prenant le pari que marcher dans le froid me ferais du bien.
J'ai marché pendant environ 1h30, je ne sentais plus mes jambes, mais j'étais content d'avoir eu a éviter le décompte du nouvel an.

A un moment, je me suis rendu compte que l'éruption était prédestinée et inévitable, et tel le bon citoyen, je suis retourné dans l'appart d'Holden pour y usiter les sanitaires à défaut de repeindre la marie de la ville de mon vomi.

Le Matmos dans mon estomac était salement remonté, et j'avais beau eu rembourrer le tout à coup de kebab premium, rien n'y avait fait. C'était fini. La messe était dite.

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J'ai vomi, une première fois, je me suis rincé la bouche, lavé les dents (j'avais tout prévu), et je suis sorti des toilettes l'haleine fraîche.

Mon corps lui, n'étais pas frais. Il ne marchais pas correctement et j'avais encore mal au cœur.

La fille au parfum m'as dit:
-T'es mal descend! Je viens avec toi!

Elle m'as dit s’appeler Cunégonde, ce à quoi je lui ai rétorqué que ses parents était soit un peu trop fan de Voltaire, soit cruels, ou les deux, et que dans tout les cas que j'avais remarqué à son sourire que c'était des histoires à la gomme.

Le Matmos était encore énerve, et j'ai encore vomi, dehors. La fille était derrière moi, ou à côté, elle avait apporté une bouteille d'eau.
Elle s'occupait bien de moi, j'étais tranquille.
Je me suis rincé, et on a marché dans la rue.
Je lui ai dit que je dessinais, que j'étais amoureux d'une femme de 35 ans et que je me prenais pas au sérieux.
Je lui ai demandé comment elle me trouvais et elle m'as dit qu'elle me trouvais très bien.

C'était pas mon style de fille, et je ne la désirais pas, dans ma tête, je parlais plus à un parfum qu'à un corps. Et on a parlé encore.
On est retourné à l'appart' vers 2h elle m'as couché, des gens prenaient de la coke et elle en a pris aussi.
Elle m'as mis un verre d'eau à côté de moi, je l'ai remercié et j'ai dormi.

Je me suis réveillé vers 5h du matin, un mec de dos reniflais et saignais légèrement du nez. Il était sympa.
Il avait la tête d'un mafieux de 2nd classe, croisé avec un présentateur télé. Il cherchais un billet de 10 euros qu'il avait perdu.
Je l'ai retrouvé grâce à ma bio vision qui reste active quand bien même j'étais déchiré.
Il m'as remercié, m'as proposé de la neige, un bon paquet.
"T'es un mec cool, t'es juste mort, prend, prend, ça va te faire du bien et tu seras en forme".
J'ai fait non merci, et puis on a parlé un peu.

Je me suis rendu compte que j'avais vomi sans me laver les dents, je me sentais sale, alors je suis allé prendre une douche savonnée et je me suis lavé les dents avec soins 2 fois.

De gens sont rentrés quand je me douchais, j'en avais rien à faire, eux non plus, et on parlais alors que j'avais le tuyau à l'air, du coup je gloussais comme un demeuré.

Je suis sorti, et là le salon était dans un état abominable. Le sol collais, il était noir de souillures et d'alcools.
Je me sentais frais, j'ai dansé, parlé, beaucoup de monde était parti en boite. Une fille s'était pété le poignet mais ne sentait rien à cause de la drogue, le père Holden était dans les vapes et arborais le sourire du bienheureux, une fille sur ses genoux.
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Vers 6h le groupe de filles est revenu. La fille au parfum m'as demandé si je m'étais lavé les dents, j'ai répondu oui et elle a mis ses jambes sur les miennes.
J'étais fatigué, et je me suis couché.

Et la fille au parfum parlais, parlais, dans le salon. On entendais qu'elle et elle devais être chiante.
Nous on étais dans la chambre.
Banshee racontais des blagues. Le père Caulfield était emmitouflé dans sa couette avec une casquette, son acolyte chanteur aussi, et mon frère dormais à côté de moi.


Vers 9h et quelques, la fille au parfum est venu de la chambre et a commencé a parler, pour changer.
Elle était chiante, elle essayait de réveiller Holden, alors qu'Holden est précisément le genre de personne qu'il ne faut pas tenter de réveiller. Il gueulais "T'es casse couille putain, dégage" Et comme il était énervé, ça faisait ressortir son accent provençal.
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Je comprends Holden, je comprends


La fille a vu que j'étais là, elle s'est assise sur le bord de mon lit, on échangé trois mots, puis elle s'est glissé sous la couette et est venu se spooner contre moi.
Elle a collé ses fesses contre mes reins, a pris mon bras, et elle s'est décidé à me rajouter pour Facebook parce qu'elle avait du se dire que c'était un bon moment.

Moi je dormais à moitié, mais j'ai senti son parfum et son corps chaud. J'étais bien. Elle s'est un peu frotté et mon corps a eu envie. Je crois qu'elle l'as sentie, mais moi je n'avais pas envie d'elle.
Je voulais juste dormir, et elle sentait bon, elle me tenais chaud, vu que mon frère avait accaparé la couette tel un nacho.

Elle s'est retournée pour me faire face, on se regardais. J'ai fermé les yeux. Mon corps avait envie vu que j'ai une libido terrible, mais pas moi. J'étais bien.
Je n'avais besoin de rien d'autre.
Elle a du sentir ça et elle s'est retournée mais a quand même gardé un des mes bras avec elle.
Elle avais des spasmes.
Descente de coke.
On a passé 3h comme ça.

Vers 12h papa est venu me chercher.
J'ai dit au revoir a Holden et ses potes, a Banshee, et je suis parti avec mon frère. J'avais les cheveux n'importe comment et le teint frais.

Encore une soirée n'importe quoi. Holden dit rude. C'était une soirée rude. Il sort souvent des mots comme ça. Avant c'était capotant, maintenant c'est rude. Ils les répète à tel point qu'on se met à le dire aussi.



La fille m'as recontacté 3 jours après sur Facebook avec un:
-Je me souviens même pas de t'avoir rajouté :) "
-Et pourtant...
-Je vais surement venir sur Paris bientôt.
-Ah. Quand?
-Dans 3 semaines. Je te dit ça tiens toujours.

Elle m'as confirmé ça, mais la vérité, j'avais d'autres chat à fouetter et j'ai zappé. C'était pas très correct vu qu'elle avais eu la bonté de s'occuper de moi, mais bon.

Voilà. Tout à fait incorrect jusqu'au bout.


Pour l'histoire, je vous laisse faire le lien avec la frise de Banshee qui est a peu près correcte.



Parfois on se marre franchement dans la vie.
Et Holden, Banshee, et les autres, c'est toujours un énorme plaisir de partager ça avec vous.

Aix me manque souvent.
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Nos soirées ressemblent somme toute à ça.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sympa :) le 07.02.14, 17h18 par wayl
  • [0] Fuyez, pauvres fous ! le 09.02.14, 20h12 par Edvard Dolokhov
Habituellement, je ne suis pas trop fan de ton style d'écriture mais cette histoire est plus que sympa Smooth. J'ai bien à vous imaginer tous les 3 (avec vos avatars en guise de ganache bien evidemment), la soirée devait être mortelle. J'adore les soirées qui ressemblent à la dernière image, quand c'est du n'importe quoi. Changez rien, ça déchire.
Rhoo la soirée!!!



Moi aussi je veux des soirées comme ça :'(


Non franchement, vous avez l'air d'avoir passé un super moment et j'avoue avoir beaucoup ri en te lisant Smooth . Je n'ai jamais été bourré, tu m'as permis de le vivre par procuration ;)
Possible. J'ai pas testé.

Le mieux c'était mon frère qui me chuchotais a l'oreille: "Mais baise la elle veut ta bite, baise la putain!" J'avais peur qu'elle entende. C'était surréaliste.
D'ailleurs il aurais dû partir au Mistral. Je suis sur qu'il aurait géré.

On essaie de s'en refaire une comme ça cet été donc!
Si t'es seul à la St. Valentin tape dans tes mains!
Clap Clap
Si t'es seuuul a la St. Valentin dans tape tes mains!
Clap Clap
Si t'es seuul a la St. Valentin, si t'es seul à la St Valentin, si t'es seul à la St Valentin tape dans tes mains!

Bordel de merde
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 15.02.14, 01h45 par tibdeconne
Et comment!
Objectif saint-valentin pour 2015: organiser une partouze avec les ftsiens.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Non le 15.02.14, 08h47 par Mr.Smooth
A celle qui marchais dans les couloirs


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Il était de sa marche comme d'une danse.

Surement pas la plus belle danse, la plus belle marche je veux dire, que j'ai pu observer. Non. Mais tout de même.


Elle filais comme un train, un mouvement mimétique entre mécanique et grâce. Comme un pendule.
Mon regard, lui, était pendu à sa marche. Agréable sans mémorable, mais des jambes qui ne semblais pas en finir.

Je ne l'avais vue que de dos, filant. Dans un couloir. Un grand couloir d'université. Et ses cheveux qui ondulaient à l'a coup de ses pas.

Je réajuste ma coiffure. Mes cheveux en bataille, que dis-je en bataille, en chaos, en bordel.



Mon livre du moment dans la main (Proust t'as vu?), ma bandoulière dans l'autre, je m'avance.
Je marche vite avec mes guiboles.
Je la rattrape.

"Bonjour, pardonne moi de t'importuner, mais je t'ai vue, et j'ai beaucoup aimé la manière que tu as de marcher"

Un petit rire de surprise de sa part.
Un sourire pour moi.

Un échange: nous sommes dans la même Université même cursus.
Il s’agissait d'une grande blonde aux yeux bleu, un espèce de stéréotype ambulant de ce que l'on peut croiser de par chez moi. La parisienne issue de la grande bourgeoisie.


J'aime les grandes.
J'aime moins les parisiennes issues de la grande bourgeoisie.
J'hésite. Elle est belle, mais ce n'est pas mon style.
Je le lui dit.
Elle rit.
Elle parle vite. Et son rire n'est pas désagréable à l'oreille.




Souvent, maman m'engueule. Avec ses amies. Il faut dire que mes histoires de cœurs ont de quoi être un roman feuilleton. Des telenovelas, entre l'eau de rose et le piquant de l'eau de seltz.

"Smooth, tu n'acceptes de sortir qu'avec des bimbos"
Elle n'avais pas tort.

Alors j'ai revu dans ma tête cette amie de ma mère, cette amie que je trouve très classe et sexy, avec qui je flirt un peu, me dire ça "que des bimbos". Et j'ai vendu mon âme au diable.

J'ai décidé d'aller contre mon côté iconoclaste pour aller braver les dangers retors de l'endogamie bourgeoise.


J'ai pris son Facebook. On fait avec son temps.

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Comme je vous l'avais dit, c'était cette fille avec qui j'avais pris un mojito dans le Marais.
Parce que je m'étais un peu ennuyé.
Alors ça à du faire que mon air détaché a eu l'air d'être éminemment et même plus encore détaché.
Et si vous y ajoutez le fait qu'elle m'as trouvé attirant, physiquement je pense, vous obtenez une proposition de plan cul.

Encore une fois, je ne m'attendais à rien, on s'était quitté après que je lui ai dit me recontacter si elle le voulais.
2 jours après je recevais un espèce de message plein de "tu voiiiiisss" de "looool" "enfiiiin" et tout ces trucs de filles qui assument pas de se livrer, où elle me disait clairement qu'on était surement opposé du point de vue conceptuel, mais qu'elle aimerais bien qu'on se voit dans un optique purement physique.


J'avais hésité un peu, elle m'avais engueulé parce que je mettais trop de temps à répondre et la semaine d'après je lui disais que je n'avais pas ressenti de connexion avec elle, même si elle était très jolie.
J'avais terminé en lui souhaitant beaucoup de bonheur, mais elle ne m'as pas répondu.





Mine de rien.
Ça m'avais remis l'envie de rencontrer.
Impression soleil couchant
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Je pensais beaucoup a Julia dernièrement.
Beaucoup.

A un moment, je pensais même que j'allais tomber amoureux. Amoureux d'une fille que je n'avais pas vu depuis presque un an.


Philippine était revenue vers moi aussi, me demandant ce que j'écrivais ou dessinais dernièrement.
Ses premières questions ont étés de savoir si elle m'inspirais.
La vérité c'est que Philippine est et sera toujours pour moi perçue comme étant une des femmes de ma vie.
Mais sa question m'avais clairement montré que j'avais définitivement fracassé quelque chose en me livrant corps et âmes, et que je n'existais plus qu'en étant un espèce de faire valoir de luxe.

Parfois, il faut juste reconnaitre que quelque chose est fini ou révolu. Je ne changerais jamais ce que je peux ressentir pour quelqu'un, si je le ressent. Mais je peux décider de mettre mon énergie ailleurs.

Et cette fois, Philippine a dépassé les bornes.
On devais se voir, me disant "oui, on se voit, avec plaisir même", pour me bloquer de Facebook le lendemain, me recontacter par SMS, m'envoyer des mails, me débloquer de Facebook, ne plus me répondre par sms et revenir vers moi par mail.

Et bon, ouais elle est vraiment belle, c'est la femme de ma vie et tout, mais je pense que c'est franchement une fatiguée.


Je n'y pense plus. C'est un excellent souvenir en fait. Un souvenir que j'ai idéalisé, une petite histoire qui m'as fait faire un grand pas, malgré elle.
Tout comme Julia. Où je pense que j'étais franchement spirituellement ailleurs lors de notre moment charnel.


Et j'ai mis ces histoires de côté, ou plutôt ailleurs, pour de bon. J'en parlerais encore, mais j'ai conscience de faire dans la sublimation.
Cependant, ces histoires ont planté en moi des concepts, des idées, et surtout un détachement sur les relations qui ont bien mis un an à pousser.
Les idées sont des choses organiques qui n'évoluent jamais de façon linéaire.

La synthèse de ces nouvelles idées ont été la source de mon nouvel article sur la cuisine, que j'applique ou plutôt, que je vis, depuis 2 mois.



Mes histoires passées ont la couleur des bossa novas. De ce qu'on appelle en Brésilien la "Saudade"
Une espèce de douce mélancolie, un concept carrément intraduisible.
Des souvenirs dont la force me donnent plus de joie que de tristesse, plus de force que de faiblesse, plus d'ouverture que de manque.
Un amas vaguement fossilisé où mes soubresauts de cœurs se trouvent figés dans de l'ambre aux reflets chaleureux.


Sans m'étendre, j'espère ressentir tout ça vite, de nouveau. J'ai conscience que l'idéal ne restera qu'idéal, et je pense savoir tirer mon épingle du jeu, rencontrer et séduire tout en ayant ça derrière la tête. J'attends les nouvelles femmes de ma vie.
En attendant, je profite des connexions physiques, un peu plus, ne serait-ce que dans le flirt.

Wild and Smooth quoi. Nouvelle édition. Plus ouvert, plus fort, plus vivant.



Ah, donc, j'ai baisé. Encore.

Une belle femme de 39 ans. C'était super.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 09.04.14, 21h41 par Onmyoji
  • [0] Sympa :) le 23.04.14, 16h12 par Camihot
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